À tous les candidats.

Le matin du 26 juillet, à bord du yacht, une alarme résonna et réveilla tout le bateau à 8h30 pile. La veille, les candidats s'étaient amusés dans le salon en jouant à des jeux de défis toute la soirée, faisant couler l'alcool à flot. Cela n'avait pas échappé à la production, notamment à Noah, qui se devait d'intervenir. La soirée l'avait bien fait rire et il était content que les candidats aient pris du bon temps. Cependant, qui met le désordre doit remettre l'ordre. Lorsque Noah arriva aux petites heures du matin dans le salon, la pièce était sans dessus dessous, tout était éparpillé n'importe où et n'importe comment. La soirée avait dû être bonne certes, mais la matinée allait l'être un peu moins. Noah fit sonner le réveil géant du bateau et attendit que les candidats se pointent dans le salon.

La soirée d'hier avait été plutôt mouvementé... Entre les jeux d'alcool les révélation croustillante et encore l'alcool... Jordanna avait dormit comme un bébé, elle avait trop bu, assez pour avoir mal au crâne le lendemain mais pas assez pour avoir l'aire saoul aux yeux de tous. Elle savait sa limite. La couette entre ses jambes, un bras pendant dans le vide, la bouche grande ouverte la bave sur l'oreiller , les cheveux ébouriffé elle dormait paisiblement et normalement allait dormir encore un bon moment. Enfin c'est ce qu'elle avait cru naïvement... Ben oui ça faisait un moment que la prod les avaient pas fait chier et c'est un lendemain de soirée qu'il avaient décidé de la faire... Super... Un bruit insupportable la réveilla en sursaut. Elle mit automatiquement ses mains sur ses oreilles mais le mal était fait. D'un revers énergique elle essuya la bave qu'elle avait sur le menton. Et en voyant que Peps et Isveig était elles aussi réveillé... comment ne pas l'être elle ouvrit la bouche. « Putainnn ! C'est quoi cette connerie encore. » une connerie à la Noah se dit-elle. Elle se leva difficilement grattant ses cheveux, les yeux tout bouffi les cheveux ébouriffé elle entendit des gens se levé et sortir de leur cabine. « Bon ben maintenant qu'on est levé allons voir ce qu'il nous veut celui-là ! » dans ça tête elle se voyait foutre des baffes au type qui avait pu les réveillé de la sorte et il avait l'apparence de Noah... Elle n'est pas du matin et déteste qu'on la réveille. Aujourd'hui elle allait être de mauvais poile. Elle sorti de la cabine et d'un pas trainant se dirigea vers le bruit, le salon. Ah oui le salon elle n'avait pas souvenir qu'il était dans cet état hier soir... Et qui les attend ? Noah. Elle jura entre ses dents.

Naelia n'avait pas besoin d'un long temps de sommeil pour se sentir en forme et elle avait l'habitude, y compris depuis qu'elle était à bord du yacht, de se lever assez tôt, aux alentours de huit heures généralement. Réglée comme une horloge, elle n'avait pas besoin de réveil, se réveillant d'elle-même tous les matins à une heure assez précoce. Ce matin-là échapperait à la règle. En effet, ce fut une alarme des plus désagréables qui la sortit de son sommeil. Sur le coup, elle se demanda même s'il s'agissait d'une alarme incendie ou quelque chose comme ça avant de se rendre compte que c'était en fait un son de réveil géant. Déjà d'assez mauvaise humeur à cause de cette sonnerie, du fait de ne pas s'être réveillée par elle-même et d'un certain mal de tête, elle s'extirpa néanmoins rapidement du lit. Il faut dire pour sa défense que la soirée de la veille, en plus d'avoir fini à une heure avancée de la nuit, avait baigné dans l'alcool. De quoi l'empêcher de se réveiller, la mettre d'une humeur très moyenne, mais pas de quoi la clouer au lit. Il ne lui fallut pas plus d'une minute pour se sentir parfaitement éveillée, et elle enfila un sweat-shirt gris par-dessus le débardeur et le shorty roses qui lui servaient de pyjama, elle coiffa rapidement ses cheveux en un chignon puis sortit de la cabine. Le réveil s'étant fait entendre de façon sonore et retentissante, elle ne fut pas étonnée de croiser plusieurs candidats dans les couloirs, sortant eux-mêmes de leurs cabines respectives. Elle marmonna quelques « bonjour! » et suivit le mouvement en direction du salon. Salon qui ne s'était à sa connaissance jamais retrouvé dans un tel état. Évidemment, le ranger ne lui était pas venu à l'esprit quand elle avait quitté la soirée – et pas plus à l'esprit des autres candidats, apparemment. Elle ne fit aucun commentaire, les lieux parlant d'eux-mêmes, et son regard se porta sur Noah, l'un des membres de la production, qui était planté au milieu du salon, attendant sûrement que tous les candidats soient là. L'envie soudaine d'un petit déjeuner se faisant ressentir, elle croisa les bras sur sa poitrine et attendit elle aussi.

L'angoisse. Affalé dans son lit, la couette sur le sol et le drap à moitié défait, Dray dormait profondément. L'alcool n'y était pour rien, il avait juste rendu plus tranquille la soirée. Soirée mouvementée d'ailleurs, bien que le garçon se soit éclipsé avant la fin. Cela lui avait au moins permit de faire la connaissance d'un certain Pablo dans la cuisine, finalement, c'était un mal pour un bien. Il ne savait pas ce qu'avait été la suite de cette réunion entre éméchés, mais pouvait aisément le deviner aux rires et autres cris qui surgissaient du salon la nuit durant. Le réveil était donc censé être doux, et exempt de mal de crâne en tout genre. C'était sans compter sur la perversion de la production, qui leur asséna une alarme pour les sortir de leurs rêves. Le précieux grogna, se flanqua le visage sous l'oreiller pour atténuer le bruit. Rien n'y fit. Un soupire plus tard, le voilà debout, à tenter d'enfiler son débardeur à l'endroit. Au bout de trois tentatives, réussite. Son pantacourt noir suivit. D'ordinaire, il lui fallait une bonne vingtaine de minutes pour émerger, mais il avait comme la sensation qu'arriver à la bourre pouvait relativement mal passer. L'esprit encore embué il se traina, les mains dans les poches et les cheveux dressés sur le crane dans un désordre absolu, jusqu'au salon. « C'est quoi ce bordel ? » Bordel dans le salon, bordel dans le réveil employé. Regard vers sa montre. Bordel, il n'était que huit heures et quelques.

8H30, putain mais qui faisait autant de bruit à cette heure là ? Je n’avais pas beaucoup dormi. Je ne sais même pas comment j’avais fait pour aller jusqu’à ma chambre tellement j’étais bourré. Je devais avoir bu au moins dix bières en plus des quelques verres de vodka, de vin et de malibu que je m’étais enfilé pendant le ‘‘Je n’ai jamais,, Tout ça pour dire que ce matin je n’étais pas d’humeur à ce que l’on vienne m’emmerder. Je n’avais même pas envie de me lever, j’étais out, j’avais mal à la tête… Mais je me demandais bien pourquoi tout le monde se levait. Je sautais donc de mon lit enfilant le premier short que j’avais a porté de mains histoire de ne pas arriver en boxer si tout le monde était déjà habillé. Je restais néanmoins torse nu. Les autres mecs de ma chambre n’étaient pas encore debout, mais pour une fois je faisais quand même du bruit. Ouvrant la porte et manquant de foncer dans Naelia. « Désolé… Tu sais pourquoi on nous réveille aussi tôt ? » Nous allions donc tout les deux vers le salon. Bah putain, dans mes souvenirs le salon n’était pas dans un aussi mauvais état. Il y avait des bouteilles partout sur le sol, des emballages… Bah oui quand on boit on bouffe aussi. Les canapés étaient toujours en carré… Bah dis-donc, nous avions tous été turbulents ou quoi ? « Ah… D’accord ! » J’avais la dalle maintenant que j’étais debout, mais j’attendrais. Noah si je me souvenais bien de son prénom était présent dans la pièce. Nous allions surement prendre un bon savon… Ou nous allions plutôt mettre la main à la pâte pour tout remettre en ordre.

Doux jésus, je le redis encore une fois, je déteste les producteurs. Parce que, cette alarme-là, elle va ne pas me plaire longtemps si vous voulez mon avis. Non mais merde, on a tous un peu bu la veille, et j’imagine que je ne suis pas la seule à avoir la gueule de bois. C’est horrible. J’ai beau essayer de camoufler le bruit avec mon oreiller, serré contre mes oreilles, ça n’y change rien. Non seulement on m’a réveillé tôt. En plus, j’ai qu’une envie, de me rendormir. Et, pour terminer, j’ai mal au crâne. Merde. Je suis une battante moi. On ne me sort pas du lit aussi facilement. Hors de question que je me laisse faire, et puis, j’imagine que le bruit doit bien les énerver, eux aussi, ils finiront bien, tôt ou tard, à l’arrêter. Apparemment, non. J’entends des candidats crier un peu partout, et se lever. J’ai bien envie de leur dire de fermer leurs gueules. Mais ce ne serait pas très aimable de ma part. Alors, je me lève aussi. Et je m’habille avec ce qui me tombe sous la main, et, d’un pas lent, très lent, je sors de ma chambre et va dans le salon. On dirait presque qu’il y a eu une troisième guerre mondiale, vu le bordel. Ah, c’est donc à nous de faire le ménage, ou une connerie du genre. Personnellement, ça attendra que j’me réveille. Après m’être recouchée. Donc, pas avant la fin l’après-midi, je pense. « Dîtes, ça vous dérangerez d’arrêter ce bruit là … Non parce que j’aimerai bien me recoucher moi hein. » Bizarrement, j’ai déjà une petite idée de la réponse.

Les candidats affluaient peu à peu dans le salon, mal réveillés et râleurs sur les bords. Ce que Noah pouvait parfaitement comprendre, être réveillé de telle sorte à une heure si matinale ne devait pas être très plaisant. Mais tout de même, il fallait assumer ses actes. Les actes étaient tels qu'il fallait tout nettoyer et remettre tout cela en ordre. Noah afficha un sourire et se racla la gorge. « Désolé pour le réveil un peu brusque, vous savez bien que la production met toujours les petits plats dans les grands. Vous avez fait la fête toute la soirée, tel est votre droit. Maintenant, il faut l'assumer. C'est pourquoi vous allez ranger tout cela et maintenant. Et pour encourager les fainéants qui voudraient aller se recoucher, sachez que les aidants se verront récompenser et que les glandeurs se feront pénaliser. C'est parti, faites la guerre à tout ce bazar que vous avez joyeusement mis hier soir. » Il les encouragea d'un sourire confiant et les aida pour le début du nettoyage. Une fois quelques minutes passées, que les plus téméraires étaient lancés dans le rangement, Noah quitta les lieux.

Quinn avait été réveillée comme tous par cet horrible vacarme. Une sirène sit puissante et sinistre qu'elle en sursauta telle une gamine dans son lit : Merde !!. Bon sang mais qu'est ce que c'était que cette connerie ! Ce n'était pas la guerre non plus ... il devait y avoir des moyens plus aisé de réveiller ce beau petit monde.

Enfin bref. Ignorante, intriguée et un peu tracassée comme la plupart des habitants, elle accouru dans le salon ayant enfiler une robe de chambre au saut du lit. Une fois sur place. Noah, chic comme à son habitude, etait là, droit comme un I avec un message. En clair ? Le bordel il fallait le nettoyer et vite !

Si la première réaction de Quinn fut de lever les yeux au ciel, elle du bien se contraindre à obéir et à laisser sa première cigarette de la journée à plus tard. A vrai dire, un nouvel intérêt se profila lorsqu'elle aperçu que le cher hôte de la production à la mâchoire carrée se joindre au groupe pour le nettoyage. Il ne resterait peut-être pas des heures ici, il faisait sûrement image de bon exemple avant de filer, Quinn voulu en décider autrement mais comme prévu, Noah fut plus rapide et il disparu aussi rapidement qu'il était apparu. Ce serait pour une prochaine fois. Elle ne voulait pas lâcher l'affaire.

Elle s'avança alors moyennement intéressée par le ménage, un sac poubelle à la main, qu'elle se mit à remplir petit à petit. L'entrain n'y était pas vraiment mais s'exécutait tout de même. Plutot costaud comme réveil. lâcha-t-elle à l'assemblée autant qu'à elle même. J'ai l'impression de retomber en pleine adolescence ! C'est pas vraiment que je me plaigne de rajeunir de 15 ans d'un coup mais c'est pas tout à fait l'aspect le plus agréable de la chose

Le sommeil plutôt lourd d’une manière générale, ce n’est bien évidemment pas la sonnerie qui réveilla Rose mais bel et bien les bras de Berlioz qui la secoua violemment. Immédiatement après avoir ouvert un œil, un tambour commença à frapper à l’intérieur de son front. Elle n’arrivait pas à comprendre ce que la blonde lui voulait alors elle se leva et la suivit tant bien que mal jusqu’au salon. Elle avait simplement pensé à mettre des chaussures mais rien de plus sur sa nuisette et regretta en arrivant dans la salle pleine de candidats. Après un petit tour d’horizon, elle ne semblait pas être la seule à regretter d’avoir autant bu, ou du moins de ne pas avoir assez dormi. Si les propos de Noah restait flous, elle n’avait pas de mal à savoir ce qu’il voulait, la salle ressemblait un peu à un champ de bataille. Elle attrapa une veste qui trainait dans un coin et la passa pour ne pas avoir à revenir dans sa chambre pour se couvrir un tant soit peu. Ignorant sa tête qui tambourinait, elle s’avança au centre de la pièce et commença à ramasser les verres et tous les rassembler sur la petite table.

Étrangement, non en réalité, ce n'était pas si étrange que cela vu la soirée de la vieille. Mais je n'avais pas ouvert les yeux de moi même, mais bien à cause d'une alarme qui eut le don de me faire sauter du lit. Saleté. « Putain de merde, c'est quoi ce bordel ?! » Légèrement énervée, je m'apprêtais à aller réveiller Rosaly qui n'avait pas eut à souffrir de ce raffut, mais ... Merde, comme elle l'appelait celle-là. Ah oui la blonde qui avait rejoint notre chambre était déjà entrain de la secouer. Je haussais les épaules, et sans ajouter quoi que ce soit à ma nuisette assez sobre, je sortais de la cabine afin de voir ce qui se tramait. Voyant des candidats se diriger vers le salon, je les suivais, les yeux légèrement rougis par la fatigue. Ils étaient tous là à ce demander de quoi il pouvait bien s'agir y allant de leur propre commentaire. Quant à moi, j'avais préféré garder le silence, mon crâne me martelait déjà assez pour ne rien ajouter. Noah ne tardait pas à lancer le 'défis', il fallait ranger quitte à être pénaliser. Et bien j'allais ranger s'il le fallait. Peu importait ma tenue légère, si bien que je commençais à ramasser les cadavres de bouteille qui traînaient un peu partout, c'est fou d'ailleurs le nombre de bouteilles qu'on avait pu s'enfiler la vieille. Je remplissais peu à peu les sacs poubelles qui nous avaient été si gracieusement fournis afin de faire place nette et de pouvoir replacer les meubles qui ne l'étaient plus.

Bip-Bip-Bip. Quel est le con qui a actionné l’alarme incendie ?! C’était ma première pensée du jour. Pensant, qu’il s’agissait là d’un simple essai de routine de la part de la production, j’avais décidé de prolonger un peu plus ma nuit. Mais impossible de me rendormir puisque cette alarme sonna une seconde fois derrière. Et merde ! Cameron s’était déjà levé de notre suite, et l’autre colocataire dont je ne connaissais pas le nom, émergeait encore. Que faire ? Je n’avais vraiment pas envie de me lever. En plus, j’avais un maudit mal de crâne et la bouche toute pâteuse. Ça ressemblait à un lendemain de cuite ça. Mais oui, ça y est, des images de la soirée d’hier me revinrent en tête. Putain ! J’avais bu comme un pochtron. J’allais donc prendre cher aujourd’hui. Vite, vite, un doliprâne ! Je décidai de me lever, les cheveux en pétard, la tête dans le cul, et la couette sur les épaules, pour aller chercher un médicament dans la cuisine. Me pavanant tel un clochard dans les couloirs, je pris ce fameux remède pour la tête, puis repartit en direction de ma chambre. Évidemment, je fus surpris lorsque j’entrevu tout un tas de gens dans le salon. J’entendis alors le discours de Noah quittant la salle qui indiqua qu’il était temps de tout nettoyer et d’assumer nos actes. Bla-bla-bla. Son petit discourt ne fit que me mettre encore plus de mauvaise humeur. Lui, s’il continuait comme ça, il allait bientôt passer par-dessus bord. Ne souhaitant toutefois pas perdre d’argent, j’entrais dans la salle pour avancer vers les autres, tout en évitant les bouteilles de bières ainsi que le joyeux bordel par terre. « On est pas à l’armée putain ! Laissez nous dormir, on nettoiera plus tard ! On est plus des gosses ! » Marmonnais-je, sans me soucier des candidats qui m’entouraient. Je réajustai ma couette sur mon corps, baillait un bon coup, puis me dirigeait vers Pepper-Ann pour prendre un balai. « Passes-moi le balai toi ! » Lui demandais-je si aimablement. J’étais pas d’humeur à plaisanter. On me levait contre mon gré, on m’obligeait à nettoyer et en plus j’avais une fucking gueule de bois.

J’étais énervé… Ce mec était en train de nous faire un spitch sur la soirée d’hier pour nous faire comprendre que puisqu’on avait voulu s’amuser nous allions aussi devoir nettoyer toute la merde qu’on avait laisser derrière nous. Sur ce point là, j’étais on ne peut plus d’accord avec lui. Je comptais de toute manière me mettre au rangement dans la journée, je trouvais ça tout à fait normal… Mais qu’il ose tous nous réveiller dès huit heures trente alors que nous n’avions pour la plupart même pas dormi plus de quatre heures, ça je n’aimais pas du tout. Comme pour que les téléspectateurs puissent voir qu’il était gentil et qu’il mettait la main à la pâte il rangeait pendant trois minutes chrono avant de disparaitre sans prévenir. J’avais la rage et certains autres candidats aussi, pour une fois j’étais d’accord avec eux. « Comme si on était cons au point ne pas ranger tout ce bordel plus tard dans la journée !!! » Je me dépêchais pourtant de me mettre au travail, je prenais un balai pour récupérer toutes les capsules de bière que nous avions foutu un peu partout dans le salon pendant cette soirée. Je prenais ensuite un sac poubelle pour aider Harley et les autres habitants à mettre les autres bouteilles dans les sacs poubelles. Je me baissais pour en prendre une et j’avais la mauvaise surprise de trouver du vomi sur le côté. Ce défi là… Qu’il se le foute au cul ! « Oh non… Qui c’est qui a gerbé ? » J’étais dégouté. Je partais donc remplir un seau d’eau avec du produit, puis une serpillère. J’attendais que certains se poussent pour commencer à passer la serpillère sur une partie du salon enlevant le vomi au passage. Beurk j’avais envie de gerber.

Lorsque Cameron fit son entrée, sa première réflexion fut des plus juste ! Ils n'étaient pas des porcs et ils auraient bien tous un moment ou un autre, pris le temps de ranger leur bordel une fois sains d'esprit, frais et dispo. Ramassant tout ce qui lui tombait sur la main pour le fourrer dans le sac, Quinn faisait son avancée parmi les déchets qui étaient en effet nombreux.

Un rapide coup d'oeil et à gauche lui permis de constater que tout le monde n'était pas là. Il y en a qui avaient le sommeil sacrement profond ! Soudain, Cameron à nouveau s'exclama, tombant sur une mauvaise surprise. Fallait pas être bien malin pour arriver à vomir en plein milieu du salon lorsqu'on est entouré d'océan. Alors face à la détresse du jeune homme, Quinn conseilla directement : Attend ! Mieux vaut saupoudrer tout ça avec du café. Ca t'évitera les odeurs et ça absorbe un peu. Je ramasserai avec du papier journal le gros et tu pourra ensuite passer la serpillière. Petit remède de grand mère face à ce genre de cata fort peu ragoûtante.

Quinn posa son sac à ses pied et se dirigea vers la cuisine pour en revenir quelques minutes plus tard, les bras chargé rempli de paquet de café ainsi que de journaux et d'essuie-tout. Au passage, elle salua les nouveaux arrivant dont Rosaly, Jordanna, Harley, Hassan et le toujours très rayonnant Sawyer. C'est clair ils faisaient tous la gueule et il y avait de quoi ...

Il était huit heures lorsque Briony se réveilla. En pleine forme, la jeune femme s’était couchée à une heure correcte et avait bu raisonnablement. Il faut dire que la soirée jeu avait dérivée en un jeu qui lui avait guère plus, voilà pourquoi, après avoir quitté les lieux assez tôt, la demoiselle avait finit sa soirée en bouquinant. Qu’on la prenne pour une vieille ou non, elle s’en fichait pas mal. Puis ce n’était pas le cas. Toujours est-il qu’aux alentours de huit heures, elle trouva un yacht vide. Tout le monde dormait encore, voilà pourquoi la rouquine en profita pour s’accaparer la salle de bain. D’après les bruits qu’elle avait pu entendre cette nuit, il n’y avait que quelques heures que les candidats dormaient ce qui offrait à l’américaine une bonne matinée en solitaire. Loin d’être effrayée à cette idée, Briony se rendit dans la salle de bain où une bonne douche l’y attendait. Puis, alors qu’elle était en serviette de bain et que sa tignasse rousse était maitrisée par une serviette blanche, Briony s’autorisa un masque de beauté. Certes, peu sexy, personne ne la verrait. A peine eut-elle finit de s’appliquer ce masque de beauté qu’une alarme raisonna. Oh Mon Dieu ! Y avait le feu ? Sortant de la salle de bain en vitesse, la jeune femme atterrit dans le salon où Noah les attendait afin de les sermonner, apparemment les fêtards n’avaient rien rangé. Le présentateur leur apprit alors qu’ils devraient tous ranger, sous peine d’être pénalisé. Très agacée, déjà par ce qu’elle était à moitié nue avec un masque ridicule sur le visage, et ensuite parce qu’elle n’avait aucune envie de ranger ce que les autres avaient fait. Y avait même du vomi, c’était simplement dégueulasse et Briony était propre, elle n’allait pas se salir pour leurs beaux yeux. « J’suis pas encore femme de ménage, même pas en rêve. » Alors que les autres s’activaient, de mauvaise foi, l’américaine prit une bouteille vide et la posa dans le sac poubelle. Qu’on ne vienne pas lui dire qu’elle n’avait pas participé. « On se croirait à la maternelle. » Finalement, Briony s’installa dans sur un sofa qui venait d’être nettoyée, elle attendit que les autres nettoient. « Si quelqu’un a le temps pour me faire un café… » Dit-elle à peine ironique.

Si t'es la récompense, pourquoi pas !!! Un sourire malicieux alors que je me saisissais d'un balai. Cela râlait dans tout les sens, moi, il ne me manquait que mon chocolat chaud pour que la matinée soit parfaite. Han oui, un chocolat chaud. Mais voilà qu'une grosse brute de néandertalien me sortait de mes rêveries pour me quémander le balais. Non, mais franchement. J'hausse un sourcil, gardant fermement le balais entre mes mains. Monsieur aurait-il oublier de prendre sa pilule de bonne humeur aujourd'hui? Je viens me planter en face de lui avec une moue faussement menaçante, balais en main, j'ai décidément trop la classe. Tu saurais me passer le balais, s'il te plait. J'aurais pu lui céder le balais et me la couler douce, mais s'il y a une chose que je ne supportais pas, c'est le manque de politesse... Enfin, le manque de politesse chez les autres. Hm. Je me comprend. Je toisais le bonhomme avant de lancer un coup d’œil au soutient gorge de Pablo. J'avais toujours le mien ce matin. Haussement d'épaule on ne peut plus innocent, j'en revient finalement à Sawyer.

Ne... Nettoyer ? Ah ah. Les lèvres de Dray s'étirèrent en un sourire en voyant tout ce beau monde s'activer, certaines en petites tenues qui ne collaient clairement pas avec le décor. Ca râlait, mais pourtant ils s'exécutaient tous, le nez dans les bouteilles, un balai à la main, ou pire.. Genre Cameron. Impossible. Il n'était pas macho, non, ni feignant. Mais l'activité n'était guère autre-chose qu'un moyen pour les brusquer, ou essayer de les faire passer pour des enfants à qui il faut dire de ranger pour qu'ils le fassent. Et il n'avait pas embarqué pour ceci. Qu'importe, il se rattraperait sur quelques autres tâches. La carotte ne marchait guère sur le garçon, qui ignorait royalement les idées de récompense ou préjudice. « Je passe mon tour, sur ce coup. » Il démarrait bien la semaine, tient. Ils avaient choisit de le sélectionner, ils savaient à quoi s'attendre, ce n'était pas un jour et demi qui allaient le formater. Haussant les épaules, il rassembla quelques déchets du bout de son pied, pour pouvoir de dire qu'il avait fait quelque-chose, et alla se faire un café. Des cafés même, ainsi qu'un ou deux cappuccinos et chocolats, qu'il disposa sur un plateau, proche du lieu de travail. « Y a du café, pour ceux qui veulent. » Ce qui semblait être le cas de Briony, qui débarqua dans le salon dans un curieux accoutrement. S'approchant, il se tint derrière le canapé, lui tendant une tasse brûlante. « Heureusement que j'avais que ça à faire. » Lui adressa-t-il, à voix basse, histoire de ne pas se faire virer à coups de balai de la pièce.

Alors qu'ils déambulaient tous dans le couloir en direction du salon, toujours plus ou moins en pyjama, une question tritura l'esprit de Naelia. Que pouvait-on bien leur vouloir à huit heures trente du matin? D'ailleurs quand Cameron lui demanda si elle avait une idée de la raison de ce réveil matinal, elle secoua la tête en signe de négation. « On ne va sûrement pas tarder à le savoir, » dit-elle doucement. Et en effet, découvrant le salon sous une couche certaine de débris en tous genres, l'idée lui vint qu'on les avait réveillé pour qu'il fasse le ménage, ayant eux-mêmes laissés les lieux en cet état. Cependant elle attendit que Noah leur explique et confirme ou non sa théorie, croisant les doigts pour avoir tout faux. Évidemment, ce ne fut pas le cas. Ce n'était pas la meilleure façon d'entamer une journée, mais soit. Ils avaient fait la fête – et pas qu'un peu, d'ailleurs –, ils avaient mis le salon dans un état assez déplorable, à eux maintenant d'assumer et d'y remédier. Naelia se mit donc à la tâche et un sourire glissa à ses lèvres en constatant que la plupart des candidats faisaient de même. Elle était même agréablement surprise de voir que les garçons ne rechignaient pas plus que cela et participaient. Elle s'était en effet attendue à ce qu'ils jouent les machos refusant toute tâche ménagère et retournent se coucher. S'armant d'un balai, d'un sac poubelle et d'une bonne dose de courage – on ne peut plus nécessaire pour se mettre à faire le ménage à huit heures trente du matin – et elle entreprit de nettoyer le salon. Elle se tourna quand Pablo demanda qui était le propriétaire d'un soutien-gorge. Elle y jeta un coup d'œil. Dieu merci, ce n'était pas le sien. Manquerait plus que ça. Jetant un regard noir aux quelques candidats récalcitrant et refusant d'aider, elle se remit à sa tâche.

C’est marrant, de voir tout le monde s’activer au ménage si tôt le matin. J’ai vaguement l’impression d’avoir de nouveau cinq ans. Vous savez, quand vous jouez avec une copine à Barbie va au bal avec Ken, puis Ken offre des fleurs à Barbie parce qu’il l’aime, tout ça. Et que, votre mère casse tout en vous obligeant de tout ranger le plus vite possible. Hors de question que je me laisse faire. Si je dois ranger quelque chose, ce sera cette après-midi. Pas maintenant. Oui, je suis têtue, mais quand j’ai décidé quelque chose, je ne change pas d’avis. Puis merde hein, qu’on nettoie tout plus tard, ou maintenant (à noter que la plupart sont en train d’émerger, et de décuver), ça ne change pas grand-chose. Et ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à penser ça. Du coup, je me laisse tomber sur le canapé à côté de Briony, complètement morte. Je me demande où sont les aspirines ici. Bon dieu je souffreee. Je vais mourir de ma gueule de bois. On me retrouvera morte, là, échouée sur le canapé. Ce serait triste. Je crois que je vais m’endormir sur le canapé, en fait. Et j’entends parler de café. Ah, oui, un café. Je lève la tête et voit Dray (je crois ?) avec quelques tasses de cafés. Doux jésus, mon sauveur. Je lui sauterai bien au cou, si j’en avais la motivation. L’ennui, c’est que je remarque qu’ils ne sont pas à proximité. Je lève la tête, et voit Dray (si c’est bien son nom) aka-l’homme-au-café aka l’homme-de-ma-vie-temporairement-pour-sa-très-très-bonne-idée et lui demande plus ou moins discrètement « eh, dis, t’es debout, tu ne veux pas m’en ramener une aussi ? » Je me rends compte que je dois être actuellement détestée des candidats, pour ma fainéantise aigue. Au pire, ils n’ont qu’à me laisser un tas de saleté que j’nettoierai cette après-midi, ça m’irais tout à fait. Mais, non, rien à foutre, je ne ferais rien ce matin. Trop fatiguée.

Enroulé dans ma couette, qui servait à me réchauffer et à cacher mon horrible mine du jour, j’avais décidé de donner un léger coup de main histoire de dire que j’avais participé. Noah m’avait mit de mauvaise humeur et je n’étais pas le seul d’ailleurs. On aurait très bien pu ranger tout ce bordel plus tard dans la journée. On était plus des gamins après tout. A croire que cet homme était un véritable maniaque. Je lui en fouterai des bonnes manières moi ! Quelle idée de nous lever tous à 8h et quelques du matin pour nous obliger à faire le ménage ! Et puis.. j’étais pas venu à Three Wishes pour faire la boniche moi ! Non mais ! Il poussait le bouchon un peu trop loin ce Noah. Il allait falloir que je lui en touche un mot. Mais bon en attendant, je ne voulais pas perdre d’argent, c’est pourquoi je décidai d’aller chercher le balai. J’avais alors demandé, d’une manière peu aimable il faut l’avouer, l’objet à une candidate encore inconnue au bataillon. « Ah ah ! C’est qu’elle se croit drôle Madame ?! » "Sa pilule de bonne humeur ?" Elle avait avalé un clown elle ou quoi ?! « Et en plus elle me donne des leçons de politesse ?! » Rajoutais-je juste pour rajouter un peu d’huile sur le feu. « Tu sais, au lieu de grogner tu m’aurais gentiment passé le balai et on en parlerait déjà plus ! » Oui bon ok, c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité. C’est moi qui l’avais agressé. Enfin agressé non c’était un bien grand mot. J’avais juste manqué de courtoisie du fait de ma gueule de bois. Mais bon, d’un côté j’avais raison, elle n’aurait rien dit et m’aurait passé le balai, je l’aurai remercié et fin de l’histoire. « A croire que tu as un balai coincé dans le cul ! » Çà, ça n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. La moitié de la salle se retourna vers moi.

Une poignée de candidat avait rejoint le lieu de la fête tous aussi frais les uns que les autres, je rendis son sourire à Quinn qui passait par là et continuait à ramasser les innombrables déchets qui jonchaient le sol. A croire qu'un petit malin en jetait continuellement à mesure que nous ramassions. Et maintenant que Cameron se plaignait d'un cadeau laissé gentiment à découvert par l'un des candidats. Mignon. Non loin de moi, une dispute commençait à éclater, entre Sawyer et Pepper-Ann qui se disputaient pour un balai. Levant les yeux au ciel et parce que je n'en pouvais plus d'entendre piailler, j'étais parti l'objet de la discorde disposé non loin de là pour me placer devant le petit couple. « Il était pas au fond de son cul celui-ci mais ça devrait faire l'affaire non ? En tout cas si ça peut vous éviter de piailler comme des oies, ça me va ! » Un sourire hypocrite à la demoiselle, et un nettement plus railleur au jeune homme, à qui je tendais le fameux balai, mon sac à la main. Une odeur de café se fit sentir, Dray, tel un sauveur avait rapporté plusieurs tasses en tout genre, sans attendre une minute, j'étais partie me saisir d'une tasser qui me ferait le plus grand bien, et passa devant l'américain pour le remercie. « Excellente initiative, merci bien ! » Je hochais la tête, souriant ensuite, s'il n'avait guère participé à la tache il avait eut le mérite de se rendre utile au moins pas comme certains candidat qui jouaient les rebelles adolescents en rechignant à la tache. Entre temps, Pablo semblait avoir trouvé un soutien gorge qu'il montra gaiement. J'observais le sous-vêtement peu inquiète quand à savoir s'il s'agissait du mien ou non puisque j'étais partie entière habillé la vieille pour rejoindre la salle de bain et Jacob accessoirement, si bien que je repris de plus bel ma tâche, la tasse fumante d'or noir à la main.

C'est dingue, on parle nettoyage et laa moitié des candidats se transforment en espèce d'ours de mauvais poil parce qu'on la réveiller avant la fin de son hibernation. Au fond, on était pas loin du compte. Quand on ne sait pas boire et être de bonne humeur le lendemain, on ne boit pas, voilà tout. Je laisse Harley intervenir, parce que finalement, elle a raison, c'est complètement con de s'attarder sur ce genre de connerie. Un sourire à Sawyer et je m'éloigne après lui avoir murmurer doucement. Tu sais, si je ne t'ai pas encore dragué, ce n'est peut-être pas parce que j'ai un balai dans le cul, mais parce que tu ne me plais pas. Pas la peine d'hausser la voix pour que tout le monde entende, je ne suis pas pour les lapidations publics. Sur ce, je recommence mon nettoyage, passant près de Dray pour lui volé un chocolat chat. T'es décidément le mec parfait, ou presque parfait. Un clin d’œil et je me remet à l'ouvrage, faisant très attention à ne pas renverser le contenu de ma tasse.