Je peux ? - mardi 20/08, 10h15 (with Sawyer)

VIA CARONDA- MARDI 02/08/2011, 10H15

Après avoir visité Naples la semaine dernière, voilà que nous étions à Catane. Moi qui avais toujours voulu visiter l’Italie, j’étais servie. En me réveillant ce matin, j’ai remarqué que nous étions à quai. Pourquoi ne pas aller prendre le petit-déjeuner en ville et visiter un peu après ? Ni une ni deux, j’attrape mes vêtements et passe par la salle de bain pour m’apprêter. Une fois lavée et habillée d’une robe bustier que j’agrémentai de boucles pendantes et de bottes en daim (oui en plein été pour aller visiter, ce n’est pas très pratique, mais il n’y a avait rien qui allait avec), je pouvais partir, il ne restai plus qu'à aller chercher mon sac dans la chambre. Il était un peu moins de 10h00 quand je quittai le bateau. Je pris une des vespas mises à notre disposition et roulai vers le centre-ville. Je n’étais pas très à l’aise dessus, mais j’arrivai sans encombre Via Caronda. Je me garai, enlevai le casque et me dirigeai vers un café. Malheureusement pour moi, il n’y avait plus de place en terrasse. Je vis alors un des candidats, Sawyer si mes souvenirs étaient bons, assis seul à une table. Ni une ni deux, je me dirigeai vers le jeune homme et me plantai près de lui. « Excuse-moi, je peux m’asseoir ? » Je lui souris. Il n’y avait plus qu’à espérer que le candidat accepte ma requête.

En cette belle journée qui se profilait à l’horizon, j’avais décidé d’aller visiter la Catane en Sicile, où le bateau venait tout juste de faire escale. Tout comme Ajaccio ou Naples, cette ville m’était inconnue mais j’imaginais d’hors et déjà qu’elle allait fortement ressembler aux destinations précédentes du point de vue du paysage et de la température. Après tout, c’était le climat méditerranéen. Le soleil, la mer, la montagne et les cigales. Voilà. J’appréciais énormément tout cela. Je me demandais même si je n’allais pas venir habiter par ici un de ces quatre. Cela serait un énorme changement dans ma vie mais cela ne pourrait me faire que du bien. En attendant, je profitais pleinement des destinations qui nous étaient offertes en explorant les lieux et en prenant toutes sortes de photographies. D’ailleurs, vêtu d’un short d’été et d’une chemise souple, j’avais décidé de prendre mon petit déjeuner matinal dans un café sicilien. Quelques minutes avant que la candidate fasse irruption à mes côtés, je m’étais installé sur une table, avec un bouquin et des lunettes de vues que je mettais uniquement pour lire. J’avais commandé un café et un croissant, qui ne tardèrent pas à arriver. Et tout en dévorant mon petit déjeuner, j'avais entamé une lecture avant de me faire interrompre. « Oui pas de souci. Berlioz c’est bien ça ? » Étonnement j’étais de bonne humeur et je n’avais pas recalé la candidate. Sa présence ne me gênait pas. Bien que j’aimais la solitude, c’était ridicule qu’on fasse tables à part. Mon croissant englouti et mon café quasiment terminé, je décidai même de faire preuve de galanterie. « Tu veux boire quelque chose ? » Berlioz me paraissait être une fille douce et croyant au prince charmant. Aujourd’hui j’allais peut-être lui laisser croire que j’étais cet homme.