(307) - In my place

Libre ϟ le 19 juillet à quinze heures treize

La deuxième journée à bord de ce bateau venait de se lever ce matin. Déjà, je semblait m'habituer aux diverses mouvements que faisaient celui-ci sur la grande étendue bleu agitée puisque cette nuit, s'était beaucoup mieux passé que la précédente où je n'avais cesser de me réveiller. Ma journée avait été assez banale, j'avais simplement profité des atouts du bateau pour le moment et décidai vers quinze heures d'aller défaire ma valise pour ranger mes affaires dans ma chambre. Chambre que je partageais avec Percy, je n'avais pratiquement pas vu cet homme depuis mon arrivée puisqu'au seul moment où je le croisais il dormait. Ce matin encore, j'avais quitté la chambre avant lui. Peu importe, nous finirions bien par nous rencontrer. Entrant dans la pièce, je ne fus aucunement étonné de m'y retrouver seul. L'espace était spacieux, les lits suffisamment grands et les couleurs plutôt bien accordé. Il n'y avait vraiment pas de quoi se plaindre. Après m'être dirigé vers mon lit, je m'accroupissais devant celui-ci et attrapa la valise que j'avais glisser dessous quelques jours auparavant. J'en sortis mes affaires soigneusement pliés et les glissa dans les armoires que la production avait mis à notre disposition. Je n'étais pas un homme de ménage hors pair, mais j'aime vraiment quand tout est rangé. Comme le disait mon père : " chaque chose à sa place, et chaque place à sa chose. " C'était chiant de le reconnaître mais je tenais vraiment tout de cet homme là. J'entendis le bruit de la porte, mais n'y prêtais que très peu d'attention. D'ailleurs je ne me retournais même pas.

19 juillet - 15h13

Tout se passait bien ici pour Jordanna jusqu'ici elle ne se plaignait pas. Enfin presque pas la seul chose pour laquelle elle n'arrivait pas à se faire encore c'était les tumultes du bateaux. Elle n'avait jamais eu l'occasion de savoir si elle avait le mal de mer jusqu'alors. Maintenant elle sait qu'elle est incommodé sur l'eau sans pour autant vomir par dessus bord. Ce qu'elle avait du mal ce n'est pas pouvoir prendre de nouvelles de ses amis et de sa famille il ne se passait pas une journée sans qu'elle soit au téléphone avec sa mère là c'était bine plus compliqué. Et puis ne connaissant pas encore assez bien les autres personnes pour pouvoir déblatérer sur sa vie elle était en manque de discutions vives et animés. Mais elle le savait d'ici quelques temps elle se sera fait des amis digne de ce nom et passera ses journées à papoté autour de la piscine. En parlant de piscine la belle avait eu la bonne idée d'aller s'y prélasser quelques temps après avoir mangé en compagnie de la jolie blonde qu'elle a pour colocataire. Vêtu de son maillot de bain une pièce noir qui laissait voir son ventre halé la jeune femme sortie de la piscine attrapant maladroitement la serviette de bain qu'elle avait laissé là, elle n'avait rien d'une mannequin dans les spot de pub dans ce genre non. Elle, elle manqua de tomber et s'essuya bruyamment le visage rien de glamour donc. Perdue dans ses pensées elle marcha tranquillement vers les cabines y entra dans celle qu'elle croyait être la sienne. Elle ne se rendit pas compte qu'il y avait quelqu'un dans la cabine. Elle ferma la porte et le visage face à la porte donc dos à la personne elle commença à délacer la partie de son maillot de bain qui était attaché autour de son cou, elle se retourna et c'est alors qu'elle laissa échapper un cri de surprise. « Ahhhh mon dieu ??? » L'aire bête avec ses mains elle fit en sorte que le reste de son maillot de bain ne découvre pas le reste de son corps. Elle regarda autour d'elle et se rendit compte qu'il n'y avait aucune de ses affaires, pas la photo des parents sur al table de nuit. Pas les fringues qui trainent sur le lit, pas son kit de couture sur son lit rien et encore moins ses CD de country. « Je me suis trompé de cabine c'est ça ? » dit-elle le regard amusé et les lèvre animé d'un rire doux et cristallin.

Voilà maintenant deux jours que le jeu avait débuté, et, par manque de chance – ou pas – Percy n’avait jamais eu l’occasion de croiser son colocataire. À croire qu’ils s’évitaient, même si c’était loin d’être le cas. Conflit d’horaire, probablement. Il était prêt de quinze heures quand, fatigué d’errer sans but sur le bateau, en quête d’une âme qui vivent, le jeune homme se dirigea vers sa chambre afin d’y faire… il ne le savait pas encore. Probablement défaire sa valise, ou bien piquer un petit somme. Il avait posé sa main sur sa poignée de porte quand il entendit, de l’autre côté, un cri de surprise suivi d’un « Ahh mon dieu! » qui n’avait rien de masculin. Intrigué, et plus que jamais curieux, il ouvrit alors pour se retrouver devant sa cavalière de la veille, visiblement en mauvaise position, et celui qu’il croyait être son colocataire, tout aussi surpris que lui par cette situation. Si la veille, il avait paru plus ou moins intimidé face à cette dernière, cette fois-ci, son humour reprit le dessus, signe qu'il commençait déjà à être plus à l'aise. « J’interromps quelque chose, peut-être? » questionna-t-il du regard ces deux camarades.

Alors que mes yeux n'avaient quitté mes affaires, j'entendis un cri féminin. Ça ne pouvait être qu'une femme pour crier de la sorte. Je me retournai aussi tôt pour voir une jeune femme que je ne connaissais absolument pas, peu vêtu dans ma cabine. « C'est mon anniversaire ? » Demandais-je avec humour à cette dernière qui ne semblait pas très à l'aise. C'était compréhensible faut dire. « Je me suis trompé de cabine c'est ça ? » C'était donc ça. Pour l'anniversaire surprise on repassera je pense. « Visiblement oui ... sauf si tu es Percy. Ce qui m'étonnerait parce qu'il fait des bruits vraiment très masculin dans son sommeil. » Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que quelqu'un entrait lui aussi dans la chambre. Bon, une journée porte ouverte était organisé et je n'étais pas au courant. Bien.« J’interromps quelque chose, peut-être? » Je regardais celui-ci, ça devait être le percil en question.« On était en train de faire l'amour, mais bon puisque t'es arrivé» Encore de l'humour, décidément c'était ma journée aujourd'hui. Que tous les candidats s'y préparent parce que je n'étais pas le mec le plus drôle de la terre. J'avais très tôt oublié ma vocation d'humoriste puisque la seule personne que j'arrivais à faire rire, c'était moi-même. Pitoyable !? Non, ce serait trop gentil encore. « Tu dois être Percy toi non ? » Si c'était pas lui. J'avais l'air un peu con moi, mais j'affichais un large sourire en pensant que cela passerait forcément mieux. Attrapant mon peignoir qui se trouver dans mes affaires, je l'apportai à la jeune femme. Pas que je n'avais pas envie d'admirer sa plastique qui me semblait plutôt pas mal, juste qu'elle serait probablement plus à l'aise envelopper là-dedans. « Tiens, cadeau. » Avais-je dit en le lui tendant. « Hum, vous allez bien ?» C'était plus pour casser le silence qu'autre chose en fait. D'ailleurs, aucun des deux ne connaissait encore mon prénom « Je manque à tous mes devoirs de politesse, moi c'est Charles-Emmanuel. Charles, Manu, C-E à votre convenance. »

La scène vu de l'extérieur devait bien être cocasse. Les téléspectateurs devaient se dire que celle-ci était vraiment une grosse gourde pour se tromper de cabine de la sorte, et de hurler de surprise comme une vierge effarouché. Mais bon Jordanna savait où elle mettait les pieds enfin pas en ce qui concerne la cabine semble-t-il mais pour le jeu. Elle savait qu'on allait la regarder et que ses moindres faits et gestes seront décryptés mais peu importe elle est trop spontanée pour faire attention à ce genre de choses. « C'est mon anniversaire ? » avait dit le propriétaire de la chambre d'une manière qui ne pouvait que faire sourire la belle brune. « Visiblement oui ... sauf si tu es Percy. Ce qui m'étonnerait parce qu'il fait des bruits vraiment très masculin dans son sommeil. » répondit-il à sa question affirmation. Elle rit doucement. Et ajouta le regard éclatant comme elle le fait si souvent quand elle rit. « Ah non je confirme je suis pas Percy et pas un homme. » dit-elle riant tranquillement. C'est alors que la porte s'ouvrit la demoiselle se retourna à moitié et reconnu le visage de l'homme qui avait été son partenaire d'entrée dans le jeu. Le fameux Percy. « J’interromps quelque chose, peut-être? » avait-il dit tout penaud sur le ton de la rigolade. Ça changeait de l'entrée dans le jeu ou le monsieur semblait bien stressé, Jordanna n'avait pas su savoir si c'était sa présence qui l'avait mit mal à l'aise ou bien le faite de l'émission même. Elle penchait plus pour l'émission. Elle eu tout juste le temps de rire que l'autre occupant de la chambre prit la parole. « On était en train de faire l'amour, mais bon puisque t'es arrivé» ce qui provoqua un autre rire de la part de la jeune femme. Bon publique pour ce qui est des blagues certaines aurait pu s'en offusqué mais pas la Jordanna qui toujours dans une position délicate avait le regard hilare et la lèvres dansantes aux rythme de ses multiples rires. « La prochaine fois frappe on avait tellement envie de s'exhiber comme des bêtes devant les caméras, les gens vont être déçut ! » dit-elle en désignant d'un signe de tête la caméra qui se trouvait dans la cabine. Elle sourit et remit une mèche de cheveux mouillé et rebelle en place. « Tu dois être Percy toi non ? » dit-il lui qui était toujours aussi inconnu à ses yeux. Elle s'empressa de dire avant que le Percy ne réponde. « Le gentil Percy qui m'a accompagné dans cette entrée dans l'aventure. » dit-elle en souriant. Le propriétaire de la chambre qui lui était encore inconnu sembla comprendre la la brune était dans une situation plus que délicate là tenant sa poitrine dans ses mains histoire que le reste de son maillot de bain reste bien sur son corps. Il lui tendit donc un peignoir ce qu'elle accepta de bon cœur et qu'elle gratifia d'un: « Merci msieur' » comme on entend les enfants dire. Elle passa rapidement le peignoir qu'elle referma sur son corps encore mouillé et en profita d'être masqué de toute intrusion dans son intimité pour refaire le nœud de son maillot de bain qu'elle avait si vite enlevé dans l'empressement de se changer. « Je manque à tous mes devoirs de politesse, moi c'est Charles-Emmanuel. Charles, Manu, C-E à votre convenance. » Elle se rendit compte qu'elle non plus ne c'était pas présenté, elle s'adressa donc à ses deux compagnon d'infortune. « Enchanté comme on dit, moi c'est Jordanna ou autre surnoms qui vous plairont. »dit-elle simplement tranquillement avec sa moue de d'habitude. Puis elle ajouta pour que la conversation commence au lieu de rester là planter comme des cons à se regarder dans le blanc des yeux. « Alors vous pensez que vous allez trouver ce que vous chercher ? Argent ? Fille ou mec... à sauter ? Ou si vous êtes aussi naïf que moi le grand amour ? ? »

Sa question à savoir s’il interrompait quelque chose n’insinuait rien, vraiment : elle n’était que pur politesse. Et puis, il aurait très bien pu contenter de se taire et simplement observer la scène de loin pour comprendre qu’en fait, il ne s’était pas passer grand-chose, en dehors du fait que cette visiteuse n’était pas vraiment au bon endroit. « On était en train de faire l’amour, mais bon puisque t’es arrivé. » lança l’autre homme présent dans la pièce sur un ton se voulant humoristique. Malgré sa position inconfortable, la jeune femme y alla aussi de son commentaire. « La prochaine fois frappe on avait tellement envie de s’exhiber comme des bêtes devant les caméras, les gens vont être déçu. » Tant qu’à ignorer la chose, aussi bien entrée dans leurs jeux. « Ne vous gênez pas pour moi, vous savez. Ça serait pas la première fois que je surprends un couple en plein ébat! » Sa sœur allait le tuer d’avoir dit un tel commentaire à la télévision – surtout qu’il le concernait, mais Percy s’en fichait bien. Et puis, il adorait taquiner sa frangine.

Au bout d’un petit moment, on le questionna sur son identité. « Tu dois être Percy toi non? » Il s’apprêta à répondre, mais sa cavalière au prime le prit de court. « Le gentil Percy qui m’a accompagné dans cette entrée dans l’aventure. » Joueur, il s’inclina comme un vaillant serviteur devant la femme avant de se présenter. « C’est nul autre que lui. Et vous êtes? » Sa question tomba dans l’oreille de deux sourds, visiblement. Du moins, elle resta en suspend un moment, le temps qu’un peignoir recouvre les épaules dénudés de la brunette, qui parut soulagée de la chose. « Je manque à tous mes devoirs de politesse, moi c’est Charles-Emmanuel. Charles, Manu, C-E à votre convenance. » Ainsi donc, c’était lui, son colocataire. Après deux jours à s’éviter involontairement, ils se parlaient enfin. « Enchanté comme on dit, moi c’est Jordanna ou autre surnom qui vous plairont. » Ce nom-là, il s’en souvenait, mais maintenant que les présentations officielles – en dehors du stress du prime - étaient faites, il avait bien l’intention de le garder en tête. « Alors vous pensez que vous allez trouver ce que vous chercher? Argent? Fille ou mec… à sauter? Ou si vous êtes aussi naïf que moi, le grand amour? » Comme premier sujet de conversation, elle commençait fort, mais pourquoi pas? « Je suis pas naïf, mais je crois - enfin, j’espère - que j’trouverais l’amour ici. Sinon, j’aurais au moins passé du bon temps! Des vacances gratuites, ça ne se refuse pas! »