Berlioz
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EMPLOI : conseillère d'orientation
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 |  Sujet: (304) A la recherche du bic perdu - Mardi 26/07, 18H00 (with Rosaly) Lun 25 Juil - 16:08 | |
|  CHAMBRE N°304 - MARDI 26/07/2011, 18H00 La journée n’était pas finie, mais j’avais un peu envie de m’isoler. Et quoi de mieux que sa cabine pour faire ça ? C’est donc naturellement que je m’y rendis et que je m’allongeai sur mon lit. J’attrapai le cahier à couverture en velours orange que j’avais acheté pour participer à l’émission. C’était mon carnet de bord, celui où j’allais noter mes impressions, où j’allais consigner mes faits et gestes pour m’en souvenir toute ma vie. J’avais fait ça à chacun des voyages que j’avais entrepris même si je n’étais jamais aller plus loin que Cancun lors des Sumer Break à la fac et encore, je n’avais jamais fini d’écrire parce que j’étais trop bourrée pour le faire. Cette fois-ci, je m’y tiendrai quoi qu’il arrive. J’ouvris alors le cahier et commencer à coucher sur le papier mes impressions sur les deux jours qui venaient de s’écouler, la soirée de la veille, le prime,… Soudain, la porte s’ouvrit. Je sursautai et fis tomber mon carnet de bord sur le sol et envoyant valser le Bic je ne sais où. Je levai alors le regard vers Rosaly qui venait d’entrer. « Excuse-moi, tu m’as fait peur. Apparemment, j’ai dû te faire peur aussi vu la tête que tu tires. » En effet, la jeune femme faisait des yeux rond et pour cause, en plus d’envoyer en l’air tout ce que je tenais en main, je m’étais mise à crier. « A part cela, tu vas bien ? » Je me levai de mon lit pour ramasser mes affaires. Petit problème, je ne trouvais plus mon ustensile d’écriture. « Est-ce que je peux te demander quelque chose ? Ça te dérangerait si je te demandais de m’aider à chercher mon stylo ? Quand tu as ouvert la porte, j’ai eu peur et j’ai tout lancé en l’air. Mon cahier est retombé à côté du lit, mais je ne sais pas où s’est envolé mon Bic. » Je souris, attendant une réponse de ma colocataire. « Au fait, j’ai oublié de me présenter. Berlioz-Marie, mais appelle moi Berlioz. Ça fait deux jours qu’on dort ensemble et je n’ai même pas pris le temps de te connaitre. » J’eus à nouveau un petit sourire envers la belle brune que j’avais devant moi. |
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Rosaly
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EMPLOI : PAYSAGISTE
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| | Sujet: Re: (304) A la recherche du bic perdu - Mardi 26/07, 18H00 (with Rosaly) Mar 26 Juil - 0:49 | |
| Rose n’avait pas immédiatement comprit après le prime qu’elle avait une colocataire. S’étant couchée plus tôt et levée plus tard qu’elle, elle n’avait pas vraiment fait attention. C’était seulement après son petit déjeuner qu’elle avait comprit qu’Harley n’avait pas une nouvelle valise mais bel et bien qu’elles accueillaient une nouvelle arrivante. Ça ne lui déplaisait pas plus que ça au final, cela faisait simplement une personne de plus pendant la nuit. En plus elle pouvait ronfler, ce n’était Rosaly qui allait s’en plaindre. De retour de la piscine et donc vêtue de son maillot de bain spécial bronzette, elle pénétra dans sa chambre. Ne s’attendant pas à voir quelqu’un puisqu’elle avait aperçu Harley sur le pont en descendant, elle avait déjà commencé à défaire le nœud de son maillot et se stoppa immédiatement en constatant la présence d’une jolie blonde. La main sur le nœud, elle comprit à la tête de la jeune femme qu’elle était tout aussi surprise. « J’ai du mal à me faire à ta présence. Pas que ça m’embêtes loin de là mais j’ai tendance à oublier que tu habites ici aussi maintenant. » Une semaine et elle avait déjà prit ses marques, c’en était presque risible. « Très bien oui, et toi ? » Elle jeta sa serviette sur son lit pour pouvoir récupérer sa main et refaire son nœud histoire que sa nouvelle colocataire ne la pense pas exhibitionniste. Son débit de parole à la minute était assez élevé, trop pour que Rose puisse tout comprendre. Il y avait une histoire de stylo ou quelque chose comme ça. Voyant dans sa main un carnet, elle cru comprendre qu’elle avait du perdre son stylo. « Tu as perdu ton stylo ? » Elle fronça les sourcils mais préféra ne pas balayer la scène du regard afin de se concentrer sur ses lèvres. Elle eut raison de faire cela puisque la jeune femme ne s’arrêta pas en si bon chemin. Berlioz-Marie ? Ouah. « Tes parents ne t’aimaient déjà pas ? » Oups, c’était sorti tout seul. Mais il fallait avouer que c’était lourd à porter un prénom pareil. « Moi c’est Rosaly, et ne t’inquiète pas, c’est un peu la folie ici. Et si tu n’as pas encore entendu parler de moi je suis sourde. » Elle préférait l’avouer dès à présent pour ne pas manquer encore un discours des plus farfelus. « Mais ce n’est pas la peine de changer de comportement ou quoi, je lis sur les lèvres. Juste parler un peu plus lentement ce serait parfait. » |
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