Nate & Peps ✖ Le 26 juillet 2011 vers 11 heure du matin.

Je n'ai pratiquement pas dormi nuit. Je m'en fous, je déteste dormir, je dormirais quand je serais morte. Aucune trace de ma cuite de la veille, bizarrement, cela ne me dérange aucunement. Le Yacht est amaré au port de Naples. Aaah, Naples. J'ai envie de bouger. Je débarque sur la terrasse, mon regard se glisse sur les lieux. Impossible de débarquer dans les rues de Naples sans avoir un mec pour me tenir compagnie. Bon, une fille, ça fonctionne aussi, mais un mec, c'est toujours mieux, après tout, je ne suis pas ici pour me faire des copines, il ne faut pas oublier que ce sont des concurrentes potentielles. Mon regard se pose sur un brun que je n'avais que vaguement aperçu jusque là. Le genre de brun que l'on exhiberait bien à son bras. Bon, d'accord, c'est pas un sac à main. Cela n'empêche que ce jeune homme là pourrait bien sauvée ma journée. Si, si, je vous jure. Puis au fond, je suis certaine que je vais sauvé la sienne. Comme si j'allais le laisser pourrir sur ce bateau alors que nous sommes en Italie. Toi et moi, on a rendez vous. Je me saisis de sa main et malicieusement, je l'oblige à se lever de sa chaise et, par la même occasion, à me suivre. Je ne le lui laisse pas vraiment le choix, ma main tient fermement la sienne. En plus, il a de la chance, j'ai opté pour une robe aujourd'hui. Les robes, je n'ai rien contre, surtout quand elles sont longue, légère et aérienne et qu'elle me permette de bouger comme bon me semble sans craindre de dévoiler une partie de mon anatomie qui pourrait choqué.

J'étais tranquillement assis à une table sur la terrasse, profitant du soleil qui chauffait doucement ma peau. Je venais de prendre ma douche etc et je serais bien allé profiter de la ville mais j'avais une flemme monstre, pourtant il était hors de question que je ne vois pas Napoli, l'une des plus belles ville d'Italie. Surtout que je parlais un peu l'italien alors je n'aurais même pas de problème pour me balader comme je le désirais. Mais non, la flemme est un fléau et me forçait à rester ici, assis. Je vis alors une jeune femme brune, grande, élancée, bref exactement mon type de femme - étant donné que je suis plutôt grand, je n'aime pas vraiment les petits modèles. A ma plus grande surprise, elle vint me prendre la main et me forçat à me lever, je la suivis donc sans sourciller et lorsqu'elle déclara que nous avions un rendez-vous je laissai échapper un petit rire "Qui serait assez fou pour refuser ?" répondis-je, un sourire malicieux aux coins des lèvres.

Visiblement, pas toi. Ma main garde la sienne précieusement, mes doigts viennent même entrelacés les siens sans la moindre gène, comme s'il n'y avait rien de plus naturel au monde. Je l'entraine avec moi loin du port où est amarré le Yacht, je l'entraine vers la galerie commerçante. Le soleil brille dans le ciel, caressant notre peau avec une infime douceur. Je ne peux malheureusement pas courir, j'aimerais, mais mon cœur ne le permet pas, ce petit organe est bien trop capricieux et me refuse l'accès à ce genre de petit plaisir. Je marche d'un pas rapide et finalement, je ralentis lorsque nous arrivons à destination. Mes pas se claquent au sien. Je ne sais même pas son prénom. Au fond, je ne sais rien de lui. Est-ce que cela a de l'importance? Je ne crois pas. Je ne pense même pas à me présenter. Je m'en fous, je profite de l'instant, je serais tôt où tard à qui j'ai affaire. Je relève mon regard vers lui, souriante, je laisse filtrer un léger rire alors qu'on entre dans la galerie, bondée, les Napolitains et les touristes se mélangent, si bien qu'il est souvent difficile de les différencier. Quelques japonais, appareil photo à la main, se détache du lot. Nous, on se fond dans la masse. Je me stoppe au beau milieu du jeu de quille et, sans lâcher sa main, je lui fais face. Alors, qu'est ce que tu as prévu pour nous? Oui, c'est son rendez-vous, alors c'est lui qui doit m'impressionner. Pourquoi? Parce que j'en ai envie, tout simplement. J'ai envie d'être surprise.

Sa réponse me fit sourire bien que ma question ne fut en fait que rhétorique, c'est-à-dire que je n'en attendais aucune réponse. Je l'avais alors suivie jusque dans la ville avant d'arriver dans une galerie marchande où nous ralentirent le pas quelque peu, en effet, pour arriver jusque là, elle m'avait fait sentir qu'elle voulait y aller rapidement et nous y avions donc été rapidement. Elle s'arrête alors brusquement au milieu de tous les passants et je lui lance un regard intrigué. Lorsqu'elle me demande ce que j'ai prévu un petit sourire en coin se dessine sur mes lèvres. J'apprécie déjà cette jeune femme au prénom inconnu, elle me semble spontanée et pas timide pour un sous, qualités que j'apprécie beaucoup. Je regarde alors rapidement autour de moi et vois un marchand de glace. Les glaces italiennes sont les meilleures du monde, c'est connu. Je l'attire alors vers ce marchand, par la main, et commande en italien deux glaces typique du pays. "Si tu mets un pied en Italie, surtout si c'est la première fois, tu te dois de goûter ça..." dis-je en lui tendant une des deux glaces que le commerçant m'avait donné.

Je lui donne entre les mains la responsabilité de planifier notre après-midi, sans que le pauvre garçon n'ait rien demandé à personne. Sans moi, il serait probablement encore en train de se dorer la pilule sur la terrasse du yacht. Heureusement, toute cette histoire n'a pas l'air de le déranger, j'ia même cru apercevoir son sourire fendre ses lèvres et illuminé son visage d'Adonis et ce, à plusieurs reprises. Main dans la main, on ressemble à n'importe quel couple de touristes venu se perdre dans les rues de la magnifique ville de Naples. Un marchand de glace. Et voilà que Cameroun perd son titre d'expert en langue. Après le français voilà que ce nouveau candidat me fait une petite illustration d'italien. Ça me fait doucement sourire. J'ai toujours aimé les langues étrangères, mais je me suis révéler une véritable catastrophe pour les apprendre, mes anciens professeurs de lycées avaient tout compris et avaient bien vite abandonnés l'idée de me faire parlé autre chose que l'anglais. Mon seule talent pour les langues se trouvent à un tout autre niveau et cela me suffit plutôt bien, puisque de toute façon, je ne voyages jamais sous un homme sous la main. Je prend la glace qui m'est tendue. C'est un excellent début. C'est à peine murmurer. Je me hisse sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Pourquoi? je n'en sais trop rien, je me laisse guidé par mes envies. Un regard malicieux, je viens gouter à cette fameuse glace. Fermant les yeux, je tente de reconnaître une saveur connue.

Mon idée de glace à l’air de lui plaire, tant mieux. Et puis, qui n’aime pas la glace ? Surtout qu’il fait assez chaud en ce moment alors une bonne glace ça ne se refuse jamais. Par contre, je ne m’attendais pas a ce qu’elle pose un baiser aux coins de mes lèvres. Malicieux, je réplique « Je présume qu’il va falloir faire mieux qu’une glace pour avoir mieux que ça ? » dis-je à la jeune femme, le ça étant le baiser. Je repris sa main dans la mienne, dégustant toujours ma glace et l’emmenai un peu plus loin dans la galerie marchande. « Alors, à ton tour de m’impressionner.. » dis-je alors que je finissais déjà ma glace : oui je mangeais vite. Il faut dire que ce genre de glaces fondait vite aussi !

Comme si tu ne l'étais pas déjà. Impressionné, bien évidemment. Je souris malicieusement. C'était donc à mon tour. Mon regard parcours les lieux, rapidement. Je n'ai pas fini ma glace, il faut dire que ce genre de petite merveille, il faut du temps pour les déguster, mais pas trop pour qu'elle ne fonde pas. Mon regard s'arrête, trouvant enfin une occupation intéressante. Je le traine derrière moi, direction une cabine photomaton. Je nous y enferme tout les deux, laissant les caméras au dehors, sans qu'il puisse satisfaire leur curiosité. Je l'incite à s'asseoir et prend place sur ses genoux pour la photo. Un flash, une photo on ne peut plus normal. Un deuxième pour une grimace. Un troisième pour lui foutre ma glace dans le visage et un dernier pour m'emparer de ses lèvres afin de réparer mes dégâts. Après tout, il ne venait-il pas de dire qu'il voulait mieux? Je lui donne mieux. Ma langue se glisse entre ses lèvre pour y quérir la sienne, joueuse. Ma main se glisse à l'arrière de son crane, mes doigts enlaçant ses cheveux.