Quinn était décidément parfaite. J’allais finir par vomir moi aussi avec cet horrible pâté puant que j’avais devant moi. Je me demandais bien qui avait vomi mais bon… Personne n’allait le dire. La personne concernée ne s’en souvenait peut-être même pas avec tout l’alcool que nous avions ingurgité la veille. « Attend ! Mieux vaut saupoudrer tout ça avec du café. Ca t'évitera les odeurs et ça absorbe un peu. Je ramasserai avec du papier journal le gros et tu pourra ensuite passer la serpillière. » Je tournais la tête pour lui dire qu’elle venait d’avoir une bonne idée, mais elle était déjà loin. Elle revenait quelques minutes plus tard avec du café et du papier journal. Je la laissais mettre le café et s’occuper d’enlever la plus grosse partie du vomi avec le papier journal puis je me mettais au travail. Je passais un bon coup de serpillères sur une bonne partie du salon. Il ne restait plus grand-chose à faire finalement. Tout le monde s’y était mis. Lorsque le salon était sec je remettais donc les canapés en place. Personnellement j’allais m’arrêter là pour aujourd’hui. Certains n’avaient rien fait, s’était compréhensible mais rageant dans un sens. En passant pour rejoindre la cuisine je remarquais le joli caleçon d’Hassan. Un petit sourire se dessinait sur mon visage. Une fois que j’étais prêt de lui je m’approchais de son oreille. « Je t’enlèverais bien ton boxer avec la bouche… Oh et… Joli cul ! » Je me mettais à rire en lui mettant une petite baffe sur les fesses. Maintenant qu’il n’y avait plus rien à faire je pouvais aller prendre mon petit déjeuner.

Ce matin j’étais déjà en pleine forme. Je ne voulais pas en arriver jusqu’où j’allais aller… Mais je n’étais pas contre. Je venais de passer une bonne vingtaine de minutes à enlever le vomi, passer la serpillère et enlever des bouteilles pendant que certains glandaient… Je n’aimais pas ça, mais bon… Mon premier scandale je n’allais pas le faire maintenant. Il m’en fallait plus pour que je sois énervé au point de faire du rentre dedans aux candidats concernés. J’espérais juste qu’ils auraient tous une pénalité pour n’avoir rien fait… Et qui sait. Nous allions peut-être avoir une mini récompense ? Oui j’ai le droit de rêver !
Je partais ensuite dans la cuisine histoire de me faire couler un café, pendant ce temps je m’occupais de faire un compliment à ma manière à Hassan, ce bel étalon qu’il était avec un boxer comme celui là était muy caliente. Je ne me gênais pas pour lui dire. Sauf qu’après lui avoir mis une petite baffe sur le cul je ne m’attendais pas à ce qu’il me saute dessus pour m’embrasser à pleine bouche. Au départ j’étais surpris, mais je prolongeais avant d’arrêter subitement lorsque Rosaly faisait sa remarque. Je ne répondais pas, je regardais juste Hassan passant mon doigt sur son torse. « En quel honneur ce baiser ? » J’étais amusé même si j’appréciais ce baiser qu’il venait de m’offrir.

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