✾ run joe run. (r)

MARILOU/PREMIER AOUT/ 11H05

On avait eu un prime haut en couleur. En ce matin d' après prime la belle avait envie d'une seule chose, se défouler. Et puis si ça pouvait l'aider à faire passer la gueule de bois ce serait pas aussi. C'est tout naturellement qu'elle se leva tard, se demandant si ce qui c'était passé le jour d'avant c'était vraiment passé, secouant sa tête délicatement elle émargea de sa couette se trouvant face à un lit vide. Et oui Isveig était partit, ça laissait un vide. Elle ne l'avait pas connu longtemps mais l'avait vraiment apprécié, on peut dire que durant ce laps de temps elles était devenue amies, ou en tout cas c'est ce que pensait Jordanna. Elle se mit sur pied et sans prendre une douche , elle enfila un short de sport et un haut allant avec, puis assise sur le rebord de son lit enfila ses tennis. Tout en quittant la pièce elle s'attacha les cheveux, et sans même déjeuné passa dans la cuisine furtivement et entra dans la salle de sport. Posant la bouteille d'eau qu'elle avait presque attrapé au vol c'est pour dire, elle était passé tellement rapidement dans la cuisine bondé de candidat. Elle fit quelques étirement et manque d'avoir un court de tennis elle se mit sur le tapis de course vitesse modéré pour le moment. Puis passa à plus vite au bout de quelque temps, le temps de prendre le rythme. Et oui Jordanna n'est pas qu'une lève tard et bougonne, elle sait aussi faire du sport et entretenir son corps, d'ailleurs elle a été une joueuse de tennis émérite il y a un temps de cela. Souflent tranquillement elle maintenait son effort sans pensé qu'une personne non loin de là venait de faire son entrée dans la salle de sport.

En ce matin du premier aout, je me réveille, heureuse. De bonne humeur. Le prime est passé, mes deux colocataires sont toujours présentes, donc, tout va bien. Non pas qu’on soit genre très, très proches, mais solidarité des colocataires. Je suis peut-être la seule à avoir cet esprit dans la tête tiens, mais je ne compte pas nominer un jour l’une de ces deux filles. Sauf si cas imprévu. Genre, je ne peux plus sentir l’une des deux, ou même tout simplement genre « je suis devenue super pote avec tout le monde sauf elles ». Mais d’ici là que l’un de ces deux cas se produise, j’ai un peu de temps, je pense. Je me lève, donc, d’excellente humeur. Et je suis heureuse de constater qu’il est dix heures et quart. J’ai retrouvé mon rythme de sommeil. Alléluia. Je fais un tour rapide dans la salle de bain, pour être plus présentable que ça. Parce que les cheveux aussi emmêlés, l’haleine du matin, tout ça, ça doit pas être génial. Et puis, je passe dans la cuisine et pique discrètement, ou pas, une pomme bien rouge. Et puis, plus rien. Je croque ma pomme en marchant un peu partout. Je ne sais pas quoi faire, en fait. Ni où aller. Doux jésus, je suis perdue. Je regarde discrètement ce que font les autres personnes actuellement, savoir si je peux potentiellement m’incruster dans un troupeau, mais, pas envie, en fait. Telle une aventurière des temps modernes qui vadrouille dans sa propre maison, moi, je vagabonde sur le yacht. Rigolez hein, mais je découvre une porte que je n’ai toujours pas poussée. Doux jésus, il existe donc bien une pièce que je ne connais pas ici. Je me demande si c’est une pièce secrète, ou si je l’ai juste zappée depuis le début. Alors, j’entre. Je suis déçue. Une salle de sport. Seulement ça. Je ne sais pas vous dire ce que j’avais en tête, mais sûrement pas ça.
Je ferme la porte et avance dans la pièce, et, peu à peu, je prends l’air émerveillée. J’ai horreur de faire du sport, de transpirer inutilement. Mais, comme une enfant, je regarde tous ces différents machins, passant du tapis de courses aux barres, il y a de tout. En fait, je meurs d’envie d’essayer chacun d’entre eux une dizaine de secondes. Juste ça hein. Hors de question que je me mette à faire du VRAI sport, là, comme ça. Je remarque une fille qui court. Elle en a du courage elle. Ou de la motivation. Et je m’assois sur un banc, croque dans ma pomme une nouvelle fois et la regarde courir. C’est pas que c’est passionnant ni rien hein. Et non, l’idée que je puisse la gêner ne me traverse absolument pas l’idée.

Elle était tellement concentré dans sa course qu'elle ne se rendit pas compte immédiatement qu'une personne était entré et était là entrain de l'observer. Ce n'est que lorsqu'elle ressentit la fatigue et l'épuisement qu'elle s'arrêta ainsi que la machine. En se retournant pour prendre une bouteille d'eau elle tombé nez à nez avec Marichose. « Bon dieu! » dit-elle en portant sa main à son thorax en signe de surprise et de peur. Faut être fou ou avoir rien d'autre à faire pour regarder les gens entrain de faire quelque chose dans leur vie de tout les jours. « Un peu plus et j'avais une crise cardiaque ! » dit-elle encore tout essoufflé par l'effort qu'elle venait de faire. Elle prit sa bouteille d'eau et l'ouvrit, en bu quelques gorgées. Puis déposa une serviette blanche sur sa nuque, et alla s'assoir à coté de la marichose en question. « Je suis désolée j'ai du mal à me souvenir de ton prénom je sais qu'il y a Marie dedans. » dit-elle encore essoufflé et essuya ses lèvres rouges par l'effort d'un revers de bras. « Tu fais quoi ici ? Tu viens courir ? » dit-elle en la regardant de haut en bas elle ne semblait pas vraiment habillé pour une séance de sport intensive. D'ailleurs on aurait presque dit qu'elle venait d'arrivé là par hasard après une petit promenade elle avait les yeux d'une enfant qui découvre un coffre rempli de truc qui brille. « C'est la première fois que tu viens ici ? » se risqua-t-elle a demander un petit sourire en coin, pas un sourire moqueur un sourire tout simplement.

Finalement, la fille n’a pas l’air de me remarquer. Tant pis. Je continue de manger ma pomme tranquillement. Je ne sais même pas son nom. Je crois que c’est celle qui a l’air de s’être plus ou moins (déjà) casée avec monsieur Weasley. Je crois. Je ne suis sûre de rien. Ce n’est qu’en se retournant qu’elle m’aperçoit enfin. Apparemment, je lui ai fait peur. Un peu plus et qu’elle avait une crise cardiaque, qu’elle me fait. J’hausse les épaules, innocemment. Si elle crève, c’pas comme si je l’aurai laissée là hein. J’aurai fait un peu comme Bree dans desperate housewives, vous savez, l’autre rousse, elle, elle termine de faire son lit avant d’emporter son mari à l’hôpital. Moi, j’aurai terminé ma pomme. Oh puis ce n’est pas pour rien qu’il y a des caméras partout hein. Elle s’assoit à côté de moi, complètement essoufflée. Oh que non, ce n’est pas moi qui va faire du sport pour m’fatiguer autant. Bien trop flemmarde. Et paf, elle ne se souvient pas de mon nom. Apparemment, le LOU a du mal à passer dans MariLOU. Au pire, moi, je l’appelle « la fille qui doit s’envoyer Weasley », donc bon. « Marilou. Et toi ? C’est quoi ? » Même si je m’en fous. Non mais l’appeler « la fille qui doit s’envoyer Weasley » me va très très bien. Même si c’est un peu long à formuler dans sa tête. Je viens courir ? J’ai une tronche à courir ? Sérieusement ? Doux jésus. On a une sourde dans le jeu, peut-être une espèce d’aveugle sans canne ni chien ni lunette pour camoufler ça. Parce que j’doute que courir dans ces fringues-là soit bien. « Non, je viens manger ma pomme. Enfin, ouais, c’est la première fois que je viens là, et comme j’ai vu un baaaanc, je me suis dis que je pouvais m’y asseoir pour manger. » Ouais. Elle va me prendre pour une dingue. Ce n’est pas grave. « Pourquoi tu cours ? » Non, c’est vrai, peut-être qu’elle est maso et qu’elle adore être essoufflée et avoir mal le lendemain, qui sait.