HOT ❥ j'te mentirai si je te disais que j'y ai pas pensé. (305)

ft. HASSAN
MARDI 2 AOUT, 04H58.

Rose releva la bouteille qu’elle tenait dans sa main pendant quelques secondes avant de réaliser à quel point elle devait être pompette. Elle devait même avoir dépassé ce stade depuis un petit moment maintenant. Cette pensée lui arracha un sourire, et mut par un élan de responsabilité, elle posa la bouteille sur le plan de travail sur lequel elle s’était assise et la reboucha. Sautant au sol, elle se rattrapa in extremis avant de s’étaler telle une crêpe. Elle étouffa un fou rire en se relevant et sortit de la cuisine en titubant plus qu’autre chose. Après une chute surement mémorable dans les escaliers, elle arriva finalement devant ce qu’elle cherchait, le panneau des chambres. Son doigt passa le long des caractères jusqu’à ce qu’elle trouve son bonheur, Hassan, 305. Ni une, ni deux, enfin après les cinq secondes nécessaires à son cerveau d’assimiler les informations, elle se trouva devant la dite chambre et ouvrit la porte à la volée avant de la refermer derrière elle. Encore debout, un exploit digne de ce nom, il fallait l’avouer. Sans se soucier de créer certaines belligérances de la part des colocataires de celui-ci, la belle alluma la lumière. Une fois ses yeux de nouveaux adaptés à la luminosité, elle se dirigea vers le lit de l’arabe avant de s’y laisser choir sans la moindre grâce ou délicatesse. Elle ne portait qu’un débardeur blanc et un boxer noir, aussi vêtue que leur première rencontre. Les choses s’étaient un peu envenimées depuis mais elle n’en avait que faire, elle avait envie d’être avec lui et pour une fois, elle s’était écoutée. S’allongeant à ses côtés, elle passa sa main sur son torse musclé, caressant sa peau nue tout en déposant un baiser sur sa joue, à la commissure de ses lèvres plus exactement sans même l’avoir cherché. « Hassan tu dors ? » Question subsidiaire absolument inutile. « J’ai besoin de toi, je crois. Enfin j’sais pas. Je suis perdue. Tu sais Quinn, et ben je crois que je l’aime bien. Et je sais que t’aime bien Pablo, plus même mais ça m’a pas laissé indifférente l’autre jour, enfin tu vois quoi. J’aime les filles pourtant mais je ne sais pas, c’était bizarre. Tu comprends ce que je veux dire ? » N’étant pas certaine d’avoir comprit ses propres propos, il n’était pas certain que le jeune homme ait tout suivi.

Mmmh, une bonne pizza aux quatre fromages. Dans son rêve, Hassan en dévorait une, chez lui sur son divan, en compagnie d'un très beau jeune homme. Vous voyez, le genre du type gay idéal, celui qui ferait même bander une mouche. Hassan gémissait dans son rêve alors qu'il se voyait caresser les beaux muscles de l'apollon de ses rêves. Soudain, ce dernier changea de visage dans son rêve, un visage plus familier lui apparut : Pablo. Oh putain non. Excusez-moi l'expression. Il était partout celui-là. Rêvant d'un rêve érotique en compagnie du beau mâle qui lui avait tapé dans l’oeil sur le bateau, Hassan sursauta lorsque la porte de sa cabine s'ouvrit à la volée. Plus de bruit, Hassan retomba dans les bras de Morphée sans même regarder l'heure à son réveil digital. Son rêve reprenait alors qu'un corps étranger - mais à la peau chaude - s'introduisit dans son lit. « Mmh, qui est là? » parvint-il à grogner dans son demi-sommeil. Bientôt, une main fine et douce parcourut son torse, ce qui finit par le réveiller complètement. C'était agréable, un frisson lui secoua le dos. Mais bizarrement ce n'était pas une main d'homme, ce qui refroidit légèrement l'intéressé. Hassan se retourna dans son lit pour voir à qui il avait affaire et reçut un baiser furtif sur le coin de sa bouche. Étrange? Qui est-ce? Il ne voit pas bien, cligne des yeux. Une petite voix toute douce mais pourtant bien éméchée lui demanda s'il dormait. Oui, il savait qui c'était.. ça y était ! C'était Rose. Mais que faisait-elle dans son lit et avec une haleine aussi alcoolisée? Hassan mit du temps à émerger de son sommeil profond, tandis que la jeune femme lui marmonna un roman duquel il ne comprit pas tout. Il garda en souvenir les mots "besoin de toi" et le prénom "Pablo". Rapport? Aucun. Hassan se frotta les yeux qui lui piquaient légèrement, bailla à s'en décrocher la mâchoire et adressa un sourire mal réveillé à la brunette avec laquelle il s'était bien amusé dans les toilettes. « Euhm, j'ai pas tout suivi. Tu saurais, euhm.. recommencer depuis le début? Et puis.. que fais-tu ici à cette heure? » Hassan n'avait pas l'air très réveillé, d'habitude une femme aurait été en sous-vêtements dans son lit occupée à lui caresser le torse, il aurait pris les choses en main..

Rose ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait là, ni pourquoi elle venait de dire tout ça à Hassan alors que Pablo était juste à côté. Elle les avait au prime de dimanche soir s’embrasser. Elle était ridicule, se rendait ridicule mais n’arrivait pas à partir. Elle avait plus besoin de quelqu’un que jamais auparavant depuis qu’ils étaient sur ce bateau. En général, elle réglait ses problèmes seule mais elle n’y parviendrait pas cette fois, elle le savait. Il y avait trop de choses en jeu, trop de constantes à tenir compte. Hassan était la personne idéale d’après elle, surtout parce qu’ils s’entendaient bien. Elle ne capta pas toute sa phrase, ses yeux ayant du mal à rester concentré sur un seul point mais comprit l’essentiel. Recommencer, et qu’est ce qu’elle faisait là. C’était une bonne question. Est-ce qu’elle essayait de chercher du réconfort dans les bras d’un autre après les paroles de Quinn dans la matinée ? C’était fort probable. C’était ce qu’elle faisait toujours pour ne pas être blessée, oublier, essayer d’oublier ailleurs. Il n’y avait rien de mieux pour ça que le sexe. Rabattant un bout de la couette sur elle aussi, elle passa une de ses jambes de l’autre côté du corps du brun pour s’assoir sur lui. Elle n’était pas bien lourde et ne risquait pas de l’écraser. « Est-ce que tu peux m’aider ? » Elle avait l’air quelque peu désespérée, elle en avait conscience. Se mordillant la lèvre, elle le regarda dans les yeux avant d’approcher sa bouche de son cou et d’y déposer de petits baisers. Sa langue se mêla à ses lèvres tandis que son bassin commençait à remuer légèrement sur le sien. Oublier, elle voulait seulement tout oublier.

La jeune femme déroba alors un bout de la couette, ce qui donna un coup d'air frais au corps tout entier du bellâtre. Bien vite elle passa une jambe de l'autre coté du professeur de façon à s'asseoir sur lui, les genoux sur le matelas son corps debout sur lui. Elle lui demanda s'il pouvait l'aider, ce que Hassan comprit totalement cette fois, sans doute mieux réveillé. Il lui fallait toujours un délai de réveil, pour être pleinement en possession de ses actes. Qu'entendait la jeune femme par là? Hassan le comprit très vite lorsqu'elle se pencha sur le visage du trentenaire pour lui couvrir son cou de petits baisers plaisants. Hassan ferma quelque temps les yeux pour profiter de cette douceur dans son cou. Il pensa alors à la présence de ses deux colocataires dans la pièce qui soit dormaient profondément soit assistaient à toute la scène nuptiale. Pablo. Si Pablo voyait ça. Hassan se crispa quelque peu à cette pensée sous le corps de la belle brune en manque d'affection et en quête de réconfort. Mais il perdit bien vite la notion de la tromperie ou non, quand la petite Rosie commença à s'activer sur le corps de l'homme, désormais bien réveillé. Elle remuait le bassin alors qu'elle était présentement assisse sur l'endroit du sexe du garçon et elle s'humectait les lèvres avec innocence. En voyant le petit corps frêle et doux de la jeune fille, Hassan ne put s'empêcher de répondre à ses avances. Il prit la jeune femme par les hanches et se releva de son lit, se mettant en position assise. Il chercha le regard de la belle et commença à jouer avec ses lèvres à s'en rapprocher puis s'en écarter. Il se croyait bisexuel à grande tendance pour les hommes mais cette femme était la seule sur le bateau à lui faire cet effet. Puisque c'est ce qu'elle voulait et qu'il en avait envie lui aussi, il allait la mener au septième ciel. Il se pencha dans le cou de la brunette et respira son odeur. « Comment pourrais-je te refuser cela? » Il se laissa alors retomber sur son matelas, Rosaly toujours à cheval sur lui, attendant qu'elle prenne les choses en main.

Spoiler:

Mais où était-il ? Jamais là quand on en a besoin celui ci. Évidement, c’est bien les mecs ça. Toujours à faire chier mais alors quand ils les faut, plus personne. Puis, toujours à laisser tout trainer, non sérieusement, il se foutait de la gueule de qui ?! Briony arpentait le yacht depuis de longues minutes maintenant et elle commençait franchement à s’énerver, doucement mais surement. « PABLO ! » s’écria-t-elle en entrant en trombe dans la cabine, d’un air accusateur, ouvrant la porte à la volée, sans prendre la peine de frapper -évidement- à la porte, ses yeux dardant automatiquement la pièce. « P*TAIN DE SA MERE LA **** ! JSUIS MAUDITE OU QUOI ! » hurla-t-elle lorsque ses yeux se posèrent sur une masse sous la couette entrain de bouger de manière assez explicite. Il ne lui avait pas fallu deux secondes ou un dessin pour comprendre ce qu’il se passait ici. « Pablo j’espère pour ton arrière train que tu n’es pas là-dessous ! Une rousse en colère c’est pas beau à voir. » menaça-t-elle avant de relever la tête d’un mouvement fier. La rouquine avait besoin de lui maintenant, pas après, mais bien maintenant. Cependant, il était hors de question qu’elle soulève la couette pour voir qui étaient les malheureux qui étaient entrain de copuler. « Ils viennent chercher l'amour ou les plans cxl » marmonna-t-elle pensive avant de rouler des yeux exaspérée par les 'nombreuses' scènes auxquelles, elle avait eu droit par hasard. Puis, ni une, ni deux, elle fit chemin arrière et claqua la porte.

Pablo avait les yeux grands ouverts. À tel point et depuis si longtemps qu'ils commençaient à lui piquer. Calculer le temps que l'on pouvait rester sans fermer les paupières - une occupation comme un autre, ma foi. Allongé sur le dos entre ses draps, une main dans sa nuque, l'autre sur son ventre, il attendait. Attendait que le sommeil ne daigne pointer le bout de son nez. Il était dans les environs de quatre heures et demi du matin - il tournait régulièrement la tête vers sa montre déposée à côté de son oreiller - et il n'avait pas encore dormi de toute la nuit. Il s'attendait à voir l'aube se dessiner d'un instant à l'autre à l'horizon, et il commençait franchement à désespérer, se préparant mentalement à passer une post nuit blanche douloureuse. Puis, brusquement, il se réveilla en sursaut. Ses yeux s'agrandirent d'un coup, parfait de l'écho de la porte qui venait de s'ouvrir à la volée. À la voix stridente appelant son prénom qui retentit dans la cabine, il reconnut sans mal Briony. En grognant, il ramena sa main jusqu'à son visage te se frotta les yeux pour se réveiller. Remuant dans son lit, il jeta un coup d'œil à l'heure. Cinq heures. Ô miracle, il était parvenu à sombrer dans les bras de Morphée, et voilà que cette folle furieuse venait tout gâcher en brayant comme une hystérique. Le pire était qu'elle continuait, bien qu'encore trop dans les vapes pour comprendre ce qu'elle disait. Il se redressa, la vit sortir en trombe de la chambre. La lumière était allumée, ce qui l'étonna. Malgré tout, il décida d'aller la voir, puisque visiblement elle voulait le voir. En s'extirpant de son lit, il passa la main sur son visage et dans ses cheveux, et traversa la cabine en caleçon. Machinalement, il jeta un coup d'œil aux lits de Hassan et Jones, les plaignant d'avoir certainement été réveillés, eux aussi. Sauf qu'il trouva dans le lit de Hassan un spectacle qu'il ne s'attendait pas du tout à voir. Perchée sur le corps de l'homme était perchée une silhouette qu'il ne put reconnaître mais qui esquissait des mouvements on ne peut plus explicites. Sur le coup, il ne trouva rien à dire. Il les observa un instant, impassible, son regard indéchiffrable passant de l'un à l'autre. Non. Il n'y avait rien à dire. Cette étrange scène le laissait indifférent, et à la fois, il sentait une saveur amère se glisser dans son esprit. Il ne laissait rien transparaître, comme si ça ne l'affectait pas. Son regard parlait pour lui. S'y mêlaient indifférence, déception, cynisme. Un semblant de mépris et de peine aussi, mais qui s'effacèrent aussi rapidement qu'ils étaient apparus. Hassan et... quelqu'un. Sous son nez. Son colocataire pouvait bien lui en vouloir d'être une girouette, il ne valait pas mieux. Surtout que lui, Pablo, n'avait rien demandé. Il devait sortir de cette chambre. Tout de suite. « Bri, attends-moi. » Sans plus accorder aucune attention aux deux amants, il claqua à son tour la porte derrière lui.

Cinq heures. CINQ HEURES ! Il dormait, comme n'importe quelle personne normale, assez paisiblement, assez sensiblement, assez profondément. Mais non. Non, il fallait que quelqu'un gâche son sommeil, c'en était presque énervant. Non en fait, ça l'était. En effet, une voix féminine venait de crier le nom de l'un de ses colocataires, le réveillant ainsi. Il passa une main sur ses yeux, puis les deux, avant de grogner trèèèès légèrement. « Pauvre conne.. » Il n'avait pas non plus l'habitude de lâcher des insultes à tout vas, mais là, c'en devenait ridicule. Elle ne pouvait pas toquer à la porte, attendre qu'on lui ouvre, avant de s'écrier comme une mégère? Non mais c'était incroyable ça. Et là, c'était le coup de grâce. Il se leva, allant vers la rousse. « MAIS TU VAS LA FERMER OUI ! Y'EN A MA... OH... AAAAAAAH ! » s'écria-t-il lorsqu'il vit, à son tour, le spectacle qui leurs était offert. C'était.. assez... particulier. Non, il se fichait que Pablo et Hassan baisent comme ça, mais il préférait ne pas les voir en pleine action. Il sourit donc assez niaisement à Briony, comme pour s'excuser, s'avançant vers la porte de la cabine. Mais il ne sortit pas, non. Alors là, ça devenait totalement bizarre. En effet, Pablo était là, plouf, debout, devant lui. Oh. Donc Hassan et une autre personne ? Il ne le connaissait pas, mais avait vu que Pablo l'avait embrassé lors du prime, et il pouvait, au moins, se retenir de baiser avec quelqu'un d'autre. Enfin soit. « Je crois que.. je vais aller dormir avec Spenc', hm. Bref, bonne... continuation.. Enfin... À plus quoi. » Il tapota sur l'épaule de Pablo, comme pour le 'soutenir' - sait-on jamais - avant de sortir de la cabine, pour s'inviter dans celle de Spencer. Trop dégueulasse, dans cette piaule. Incroyable. Affligeant.

Soudain tout se passa très vite. Une fois rabattu sur son lit, Hassan vit Rose enlever son débardeur pour se retrouver en soutien-gorge, et elle commença à entreprendre la descente de la sensualité. Elle lécha le torse du trentenaire, tout en retraçant le contour de ses muscles puis se dirigea tout doucement vers la verge du monsieur. Avait-elle vraiment besoin de cela pour se consoler? Après tout Hassan ne dirait pas non, il prendrait plus que du plaisir. Elle commença un va-et-vient lent et plaisant avec sa bouche sur la verge du professeur qui prit du plaisir et se déhancha quelque peu sur le lit. La demoiselle toujours sur le lit continuait son occupation et Hassan prenait du plaisir tandis que la porte s'ouvrit à la volée, laissant voir une Briony déchainée. Réflexe humain et pudique, Hassan se crispa quelque peu, Rosaly n'ayant rien entendu toujours occupée à lui faire son affaire. Hassan dut retenir un gémissement de plaisir, c'est qu'elle faisait bien ça pour une qui aimait les femmes. La carotte cherchait Pablo et voyant la couette de Hassan bouger croyait l'y trouver là-dessous. Elle jura et marmonna qu'elle avait besoin du bel italien puis sortit aussi vite qu'elle n'était rentrée. Malheureusement, sa petite intervention avait réveillé ses deux colocataires, si bien qu'Hassan ne put finir tranquille sa petite pause plaisir avec Rosaly. Il glissa sa main à regret sous la couette pour dire à Rosaly d'arrêter son petit manège des plus agréables. La jeune femme se releva et ne vit que Jones car Pablo avait déjà claqué la porte tout en les ayant regardé de longues minutes auparavant. Dans le noir, Hassan n'avait pu voir ce qu'il ressentait. Était-il blessé? Il ne pensait pas puisque l'italien n'avait pas de sentiments pour lui. Après tout sur ce bateau, tout le monde roucoulait avec tout le monde, non? Jones déclara avec une mine surprise qu'il allait dormir avec Spencer. Oh, ils avaient la chambre pour eux tous seuls. Rosaly qui s'était arrêtée en pleine pulsion, regardait Hassan et il l'écouta lorsqu'elle voulut lui parler. Mais bizarrement, s'être fait surprendre par Pablo avait légèrement refroidi le trentenaire. Mais il n'allait pas se rabaisser à courir après lui pour s'excuser ou voir quelle était sa réaction. Oh ça non.

Rosaly n’était pas amoureuse d’Hassan, c’était sur et certain mais il y avait tout de même entre eux quelque chose qu’elle n’aurait su expliquer. La réponse était peut-être simplement une attraction sexuelle. Et dans ce cas ils allaient bien vite le savoir puisque la jeune femme venait de passer sous la couette pour satisfaire le bel Appollon. Alors que tout semblait aller pour le mieux, il se crispa légèrement. La jeune femme s’interrogea sur le pourquoi du comment mais ne tarda pas à reprendre ses va et viens, jusqu’à ce qu’il la fasse arrêter et sortir de la couette. Elle aperçu la porte claquer violemment et Jones l’ouvrir à nouveau pour sortir à son tour. Incroyable, jamais ils ne pourraient passer à l’acte dans ce bateau ou quoi ? D’un coup d’œil rapide, elle avisa la disparition de Pablo, ce qui était surement à l’origine de la tête que tirait le beau brun. Logique, elle n’aurait surement pas été fière si Quinn était passée dans la chambre, peu importe les différents qu’il y avait entre elles. « Ça va s’arranger, il t’en voudra deux trois jours mais personne ne peut être éternellement fâché contre toi. » L’alcool étant redescendu très rapidement, elle était à présent simplement fatiguée, et quelque peu triste. Se rapprochant de lui, elle posa la tête sur son torse et entrelaça leurs doigts. « Merci quand même. » Ça ne lui avait certes pas demandé beaucoup d’effort mais il ne l’avait pas repoussé et pour elle, c’était déjà beaucoup. « En tous les cas, je suis contente de savoir que je ne suis pas rouillée niveau pipe. » Mieux valait en rire qu’en pleurer.

Se voulant rassurante, Rosaly rassura l'homme qu'elle avait précédemment gâté. Elle lui assura que cela allait s'arranger, qu'il lui en voudra quelques jours mais qu'il ne resterait pas éternellement fâché. Hassan l'espérait même s'il ne l'avouerait pas. Se couchant sur le torse du bel arabe, elle le remercia de l'avoir contenté dans ses désirs, même s'ils n'avaient pas échangé ce moment pendant un long moment.. Elle chercha les doigts du trentenaire et les entortilla autour des siens. Elle ria alors en disant qu'au moins elle savait qu'elle n'était pas rouillée niveau pipe. Cette perspective fit rire Hassan d'un rire timide. « Pas rouillée pour le moins du monde. D'ailleurs si un jour tu veux remettre ça lorsqu'on sera plus tranquille.. » blagua-t-il. Quoique ce n'était pas vraiment une blague.. Hassan se sentait bien avec la petite brune couchée sur son torse, il se sentait protecteur envers la brunette et se sentait bien collé contre elle. Il aurait voulu que ce moment dure toujours. Bien entendu il ne ressentait rien pour la belle. Ni pour Pablo d'ailleurs - ou du moins il était vraiment attiré par les deux. Même s'il était plus attiré par Pablo que par la jeune femme, elle n'était pas loin de rattraper le bel italien. Croyant qu'elle allait partir, Hassan lui susurra en caressant les cheveux de la belle avec son nez. « Ne pars pas, reste.. Maintenant qu'on est seuls.. » Il était si bien avec elle, le courant passait vraiment bien. Même s'il savait que lui était destiné à Pablo et que Rose l'était à Quinn, il voulait prolonger ce moment des plus plaisants. C'est ce qu'il fit en allant chercher les lèvres de celle qui se reposait sur son torse musclé et dénudé.