Le prime était terminé depuis un moment, les candidats s'étaient éparpillés, et pour ma part j'avais rejoins ma cabine prête à me mettre au lit. Néanmoins, l’excitation du prime mêlée à mon irrépressible envie de profiter de chaque journée comme si c'était la dernière m'avait conduite jusqu'à la suite de Sawyer. Enfin avant cela, j'avais défait ma valise, était passé par la salle de bain afin de me démaquiller et avais pris le soin de me changer. Il faisait bien trop chaud pour supporter une minute de plus le tissue serré de mon jeans slim qui me collait à la peau. Si bien que j'avais troqué mes habits de lumières pour une tenue de nuit plus confortable. Une nuisette bordeaux en soie qui me collait de la même façon à la peau mais peu importe. J'étais sortie sans me préoccuper un seul un instant de ma tenue, tout en espérant que Jacob ne soit pas là une nouvelle fois. Cette fois si, j'avais pris le soin de toquer à la porte même si je n'avais pas attendue une réponse pour entrebâiller la porte. Passant ma tête dans l'embrasure de cette dernière, j'observais la chambre incroyablement calme, pour être honnête, je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être si bien que je me doutais que les deux occupants devaient dormir. J'entrais tout de même poussée par ma curiosité, je constatais que le lit de Jacob était désert mais que Sawyer dormait à point fermé. Prête à rebrousser chemin, je fus coupé dans mon lit puisqu'il semblait bouger. Et merde, je l'avais sûrement réveillé lorsque je m'étais cogné contre ce que j'avais identifié comme étant la valise de Jacob. J'étais tiraillé entre l'envie de le rejoindre, puisqu'il était réveillé et la raison qui me poussait à rejoindre la cabine et le laisser terminer sa nuit en toute tranquillité. Si bien que je ne bougeais pas, ma position devait être particulièrement stupide, même si je me doutais que l'obscurité ne me rendait pas forcément visible. Quel boulet j'étais parfois.

Suite au prime, j’étais resté quelques temps boire un verre au Mistral. Celui-ci s’était terminé comme je l’avais espéré ; Harley restait et c’était tout ce qui m’importait. En effet, je n’aurais souhaité revivre l’issue de la semaine précédente pour rien au monde. C’est donc soulagé, que j’étais parti me coucher dans ma suite, une fois mon verre terminé. Une nuit de sommeil commençait alors. Rien de plus banal. Soudainement, un bruit étrange vint résonner jusqu’à mes oreilles. Gné ? Qué pasa ? Tout en déplaçant ma tête et mes bras, je ronchonnais. Soudainement, plus aucun bruit. Étrange. Ainsi, un peu intrigué, je décidai d’ouvrir un œil pour tenter de connaître la cause du son. « Eh ! Mais je rêve où on m’espionne ?! » Ni une, ni deux, je me redressai du lit pour essayer d’apercevoir qui était là. Visiblement, c’était une femme puisque j’entrevoyais de longs cheveux et des formes féminines. Maintenant j’étais incapable de reconnaître de qui il s’agissait là. La suite était plongée dans un noir profond. « Qui que tu sois, ne bouges plus ! » Bon, en tout cas, ce n’était pas un voleur. Je n’avais pas de souci à me faire puisque nous étions en pleine mer. Néanmoins, sans trop savoir pourquoi, par mesure de sécurité, je décidai d’envoyer mon coussin sur la silhouette. Immédiatement, j’entendis un ‘aie’. Yeahh, j’avais bien visé. Mais je le regrettais, à présent, un peu, puisque j’avais reconnu en ce son la voix d’Harley. « Harley ?! Qu’est-ce que tu fais là ? » Question bête mais en même temps, il était plus de deux heures du matin.

L'impulsivité qui me caractérisait parfois venait de frapper ce soir puisqu'une pulsion dont j'étais souvent sujette ces derniers temps m'avait conduit jusqu'à la cabine de Sawyer. Ne me préoccupant pas réellement de l'heure qu'affichait la pendule, j'avais fièrement poussée la porte et étais entrée dans cette dernière. Problème majeur, l'homme qui attirait ma convoitise dormait profondément, ou du moins s'était le cas avant que je me tamponne dans la valise de Jacob. D'ailleurs, je me figeais sur la place lorsqu'il brisa le silence qui dominait. Est-ce que je l'espionnais ? Plus ou moins, néanmoins je gardais le silence, trop préoccupée par l'envie irrépressible de rire que je tentais de contrôler. Evidemment je ne bougeais pas non plus lorsqu'il me le demanda, seulement j'étais loin de m'attendre à me recevoir un coussin en pleine face. « AIE ! » C'était sortit tout seul, une sorte de réflexe de survie en somme. Me frottant légèrement la tête, je titubais légèrement, il avait de la force le bougre. Je grognais lorsqu'il m'interrogea sur la raison de ma présence. « J'étais venue me faufiler en douce dans le lit de Jacob mais il est pas là. Donc, je crois que je vais y aller là... » La voix rieuse, je ramassais le fameux coussin puis m'avançais vers le lit de Sawyer en essayant de ne pas trébucher. Jusqu'à celui-ci, je m'installais sans lui demander quoi que ce soit. « Tu prends toute la place, pousse toi un peu. » Je lui tapotais légèrement l'épaule, souriant plus pour moi puisqu'il ne pouvait pas voir le sourire que j'esquissais à cause de la pénombre. « Tu m'as fait mal ! » Lançais-je utilisant un ton qui s’apparentait à une petite fille qui venait de se faire un petit bobo et qui espérait de se faire câliner par sa maman tandis que je ramenais les couvertures sur moi prenant mes aises.

En plein minuit de la nuit, j’avais reçu une visite bien étrange. Quelqu’un qui m’avait arraché de mon sommeil par un simple bruit. Qui étais-ce ? Je n’avais pas tardé à le savoir puisque j’avais envoyé mon coussin sur la silhouette qui se profilait dans ma suite. Il s’agissait d’Harley, à moins que mon audition ne me fasse défaut. Un peu intrigué, je lui avais alors demandé ce qu’elle me voulait. « Merde ! Le pauvre ! Il sait pas ce qu’il rate ! » J’adressai ainsi un petit sourire à la candidate avant de mêler mon rire au sien. Elle était donc venue pour moi. C’était mignon. Mais bon, elle aurait pu faire ça un peu plus tôt car elle m’avait ôté des bras de Morphée tout de même ! Elle avait de la chance que je la laisse pénétrer dans mon lit comme ça. J’aurais recalé tout autre candidat. Elle pouvait donc s’estimer heureuse de partager ma couette. Mais même pas, elle se plaignait de ne pas avoir assez de place ! « C’est que Blondie est exigeante ! » Je savais très bien qu’elle détestait quand je la surnommais ainsi. C’est pourquoi je continuai à la taquiner de cette manière. Même si on était assez proche, elle n’échapperait pas à aux légendaires surnoms que j’attribuai à quasiment tout le monde. « Ohhh. Tu veux un bisou magique ? » Je me prenais à son jeu, en empruntant le ton d'un papa s’adressant à sa gamine. Bien entendu, je ne comptais pas m’excuser auprès d’elle pour le coussin, ni-même lui faire de bisou. Quoi que.. « J’espère que tu ne me traineras pas au tribunal pour maltraitance conjugal ! » Rajoutais-je, cynique comme jamais. Non, nous n’étions pas réellement en couple, mais nous agissions comme tel.

Il était clair que le moment était sûrement mal choisi et qu'une visite en plein milieu de la journée aurait été plus judicieuse. Cela dit, je n'étais pas du genre à me poser ce genre de questions si bien que je n'avais pas imaginé qu'il puisse dormir à point fermé. D'ailleurs, j'aurais finis par faire demi tour le laissant dans les bras de Morphée si Jacob n'avait pas laissé traîné sa valise en plein milieu de la pièce. Bref. Il était réveillé à présent pourquoi ne pas profiter de l'instant pour passer du temps ensemble ? « Non, je crois que je vais devoir me contenter de toi, tant pis ! » J'avais haussé les épaulés, feintant l'embarras qui n'était que du vent, puisque de toute évidence si j'étais là c'était pour lui et non son colocataire, je bénissais d'ailleurs le ciel qu'il ne soit pas là à l'heure actuelle. Je m'étais ainsi faufilé dans son lit sans réellement lui laisser le choix, si bien qu'il aurait pu me jeter, me renvoyer de l'endroit où je venais mais non. Je riais alors qu'il me trouvait exigeante. « Non Blondie n'a juste pas envie de se fracasser le crâne sur le sol... » Je lui avais également tiré la langue, mi-agacé, mi-amusé par l'emploi de ce surnom qui allait sûrement me coller à la peau un bon moment. Après avoir joué la pauvre petite fille malheureuse, il était entré dans le jeu à son tour, proposant un bisou magique. « Oh oui, s'il te plait. C'est là que j'ai mal, juste là. » J'avais attrapé sa main sans trop de difficulté et j'avais passé ses doigts sur mes lèvres désignant cet endroit comme celui où il m'avait fait mal. Joueuse et curieuse de voir comment il allait réagir à cela. La suite était nettement plus légère. « Le tribunal ? Excellente idée, j'appelle mon avocat dès demain ... A moins que tu réussisses à me convaincre du contraire. » Légèrement amusée, je souriais à nouveau défiant mon partenaire de lit du regard.

Harley avait fait escale dans ma suite, à cette heure aussi tardive, en prétextant vouloir retrouver mon colocataire Jacob. Pas de chance pour elle, il n’était toujours pas rentré. Enfin, de toute façon, j’avais très bien capté qu’en réalité la jeune femme était là pour moi. « Tant pis ! » Je continuais à me prêter au jeu de la blonde, en haussant les épaules à mon tour. C’est sans plus tarder que la candidate vint me rejoindre dans mon lit. Elle s’y sentait déjà comme chez elle puisqu’elle n’hésita pas à se glisser sous la couette et à me pousser pour se faire de la place. Même si je ne l’admettrais probablement pas, sa présence à mes côtés me réjouissait plus qu’autre chose. « Ça serait bête ! Déjà qu’en principe elle n’a pas beaucoup de neurone. » Oui là, je la charriais. En fait, je m’adressais même à toutes les blondes de la planète. Bien évidemment, ceci était à prendre avec des pincettes. Je ne doutai absolument pas des capacités intellectuelles d’Harley. Enfin bref. A la suite de cela, cette dernière s’était plainte du bobo que je lui avais soi-disant infligé. Empruntant, de la même manière qu'elle, la voie de la plaisanterie, je lui avais proposé de lui faire un bisou magique. Malicieuse, elle m’avait indiqué le vouloir sur ses lèvres. Je ne pu m’empêcher de retenir un petit sourire. Non, elle n’allait pas obtenir de baiser. Ou du moins pas maintenant. C’était bien trop facile. Pour lui faire comprendre qu’elle n’obtiendrait rien, je jouai la carte du cynisme en la suppliant de ne pas me traîner au tribunal. Visiblement, elle était tout aussi joueuse que moi, puisqu’elle me mit au défi de l’empêcher d’appeler son avocat. Bon ok, cette fois-ci elle avait gagnée. Sans passer par quatre chemins, je déposai un doux et bref baiser sur ses lèvres. « Ça suffirait à te faire passer l’éponge sur mon acte de violence ? » Clairement, je n’hésitai pas à jouer de mon charme pour l’amadouer. Elle avait ainsi droit à une voix sensuelle et mes yeux de biches.

Je n'avais pas hésité à faire croire à Sawyer que j'avais décidé de le rejoindre dans son lit par dépit, mais il était évident que ce n'était pas du tout réaliste. Et je ne m'en cachais de toute façon pas. Non au contraire, je l'avais fait parce que j'en avais envie et que sa présence m'était forte agréable. D'autant que l'occasion était idéale puisque nous étions seuls et nous ne risquions de déranger personne avec nos discussions voir plus si affinité. A mon aise dans son lit bien qu'un peu étroit à mon goût je m'appuyais contre la tête de lit pour pouvoir mieux l'observer ainsi, je me remontais une nouvelle fois la couette sur moi. Je ne souhaitais pas camoufler la vue qu'offrait mon décolleté, il m'avait déjà vu une fois nue, ce n'était clairement pas le problème. Non c'était une sorte de tic, j'aimais être couverte lorsque j'étais allongée dans un lit, il n'y avait pas à chercher à discourir là dessus. Il me tira d'ailleurs de mes pensées lorsqu'il me charia sur ma couleur de cheveux si bien que je le fusillais du regard l'espace de quelques secondes. « Oui en principe, j'suis l'exception qui confirme la règle goujat ! » Feintant la contrariété, je détournais mon visage du sien croisant mes bras contre ma poitrine. Bien évidemment cette situation ne dura pas bien longtemps puisque à la suite de ça, je lui avais avoué avoir mal ... aux lèvres. Légèrement déçue, il ne joua pas le jeu et me laissa presque en plan, jusqu'à ce que je le défi de se montrer convainquant afin de m'empêcher de le poursuivre en justice. Il avait fini par s'approcher et m'avait embrassé, enfin embrassé c'était vide dit, le baiser avait beau être doux, il n'avait duré que quelques secondes si bien que je grimaçais légèrement. D'ailleurs, fier comme un paon, il espérait sûrement que ce petit baiser suffise à me convaincre. « Hum... Non. » Indifférente, à sa tentative de corruption par son attitude mais il n'en était rien, il en fallait plus pour me convaincre. « Non, j'suis exigeante comme tu l'as mentionné, donc il m'en faut un peu plus ... » Un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres tandis que je posais mon regard dans le sien.

Confortablement installé dans mon lit aux côtés d’Harley, qui n’avait pas hésité à s’incruster au beau milieu de la nuit, j’avais taquiné la jeune femme sur sa couleur de cheveux. Car oui, c’est bien connu, les blondes n’ont en général pas beaucoup de neurones. « J’espère bien ! » Je lui adressai ainsi un regard provocateur. Je ne doutai aucunement de ses capacités intellectuelles. Elle me traitait de goujat. Oui, j’en étais bien un. Maintenant, j’étais un gentil goujat qui s’assumait pleinement. Voilà. Elle avait ensuite feinté avoir mal aux lèvres pour que je lui fasse un bisou magique. C’était bien essayé mais elle n’obtiendrait pas son baiser. C’était trop simple pour que je lui accorde. Si elle en voulait un, il fallait qu’elle le mérite car après tout, elle avait osé me déranger dans mon sommeil. Néanmoins, je devais avouer que la blonde était plus futée qu’elle en avait l’air puisqu’elle me défia de la corrompre pour ne pas qu’elle me traine en justice. Ne pouvant refuser son défi, je m’étais contraint à lui accorder son baiser. En réalité, tout cela n’était qu’un prétexte pour que je l’embrasse. Car oui, au-fur-et-à-mesure que les minutes passaient, l’envie de mêler mes lèvres à celles de la blonde grandissait. « Et là ? » Je retentai ma chance en embrassant une seconde fois la jeune femme. Cette fois-ci je mettais plus de cœur à l’ouvrage puisque je n’hésitai pas à entrecroiser ma langue à la sienne. Le baiser se voulait donc langoureux et passionné. « Satisfaite ou tu en veux encore ? » Je fixai la candidate avec un sourire malicieux. Je connaissais déjà la réponse. Si bien que je n’hésitai pas à déposer plusieurs bisous dans son cou en attendant.

J'avais rejoins Sawyer depuis plusieurs minutes maintenant si bien que l'on avait pas l'impression qu'il avait été réveillé en plein milieu de la nuit par une folle qui n'avait rien trouvé de mieux a faire que de s'incruster dans la chambre d'un autre parce qu'elle jugeait l'heure trop tôt pour se mettre au lit. Évidemment cette jeune femme c'était moi. Il m'avait taquiné sur ma couleur de cheveux complètement naturelle soit dit en passant, une habitude en somme. Oh pourquoi? Un problème avec les blondes pas très futés ? Tu as pourtant couché avec Marilou. Pmus railleuse que sarcastique, c'etait plus contre la blonde que je ne portais pas dans mon cœur qu'avec lui. Après tout il pouvait s'envoyer en l'aor avec toutes les filles qu'il voulait je m'en moquais pas mal. De toute façon là n'était pas la question puisqu'il m'avait embrassé a l'instant, enfin c'etait légèrement exagéré puisque ce baiser s'apparentait Pmus a un un baiser échangé entre deux enfants inexpérimenté qu'un de ceux qui vous transporte. Néanmoins mon défi l'avait visiblement convaincu parce qu'il n'avait pas hésité a mêler une nouvelle fois ses lèvres aux miennes entrelaçant par la meme occasion nos langues l'une contre l'autre. Des qu'il interrompit le baiser, un sourire satisfait de dessina sur mes lèvres. Bizarrement plus il m'embrassait et plus j'avais envie qu'il recommence a nouveau. D'ailleurs il ne tarda pas a me demander si j'étais satisfaite, mon expression le démontrait bien. Hum je pense que tu devrais recommencer encore, j'en suis pas tout a fait sûre. Malicieuse comme jamais, je me pinçais les lèvres tandis qu'il se mît a m'embrasser dans le cou, si bien que je grisonnais légèrement tant j'adorais ça.[/i]

Si j’avais su ce qu’Harley m’aurait rétorqué, je ne me saurais jamais moquer de sa couleur de cheveux. « Tu marques un point. » Touché-coulé. Là, elle avait visé fort dans ses propos. Elle mêlait à notre légère conversation un point sensible et sérieux ; le fait que j’ai couché avec Marilou. Tout de suite, je rigolai moins. Je n’en étais évidemment pas fier. Cela avait été un simple plan cul, quelque chose d’irréfléchie et sans conséquence. Enfin.. peut-être pas pour Harley. Je ne savais absolument pas pourquoi elle disait cela. Était-ce un reproche ? De la jalousie ? Perplexe, je pris soin de ne rien laisser transparaître sur mon visage. Je ne préférais pas qu’elle s’aperçoive de mon malaise face à la situation. De toute façon, la candidate opta elle-même pour un changement de conversation. Tant mieux. Elle m’indiqua, ironique, que je lui avais fait mal lorsque je lui avais envoyé mon coussin en pleine tronche. J’avais alors joué le jeu en lui proposant un bisou magique et il s’était enchainé une suite de propos aboutissant à un baiser. Un jeu de séduction entre la blonde et moi s’était clairement instauré, si bien, que je n’avais pas tardé à l’embrasser une seconde fois. « Alors je continuerai jusqu’à temps que tu en sois sûr ! » C’était une manière détournée pour lui dire que je ne comptais pas m’arrêter à un ou deux baisers. Tout cela, n’était pas qu’un jeu pour moi. Sans plus attendre, je plongeai à nouveau ma bouche contre la sienne, après lui avoir badigeonné le cou de bisous. Ce troisième baiser, fut plus fougueux que les autres et il fut également le plus long. Malheureusement, les signes de fatigue me frappaient sans cesse. « Je vais m’écrouler d’une minute à l’autre dans les bras de Morphée. Tu accepterais de dormir avec moi ? » Zut. J’espérais ne pas tout casser. En même temps, il valait mieux que je prévienne de mon état de fatigue plutôt que je m’endorme subitement.