Sawyer & Pepper-Ann ✖ Le mercredi 31 août 2011, dans l'après midi.

La bonne humeur s'était emparée de moi. C'était une douce euphorie, le genre de sensation de bien-être que l'on pouvait ressentir en ingérant l'une ou l'autre substance illicite. Je n'avais pourtant rien pris. J'étais rayonnante et rien ne pourrait obscurcir ma journée, même pas les grosses fesses de sawyer devant la piscine. Plantée devant l'eau. Oh que c'était tentant. Je pinçais les lèvres, soulevant ma main vers ma bouche, hésitante. il n'allait très certainement pas apprécier. Oh fond, ce n'était pas bien grave, j'étais déjà nominée d'office et il ne pouvait pas me détester plus. J'avais donc quartier libre, rien de ce que je ne pourrais faire ne pourrait empirer la situation et dégradé notre relation déjà suffisamment électrique. Pourtant, je l'aimais bien ce vieux bougre. Et ses fesses étaient plutôt pas mal de là où je me tenais. Je penchais ma frimousse vers la droite pour profiter un peu plus du spectacle. Miam. Roh. Je secouais ma frimousse, retrouvant la réalité. Merde quoi, un peu de tenue, j'étais filmée. Bon, tant pi, je me lançais. Et pour me lancer, je me lançais, je courrais vers lui et avant qu'il ne puisse faire le moindre mouvement pour m'éviter, je l'agrippais, l'entrainant avec moi dans la piscine.

Aujourd’hui, j’avais décidé de passer ma journée sur le bateau. Ne me demandez-pas pourquoi. Comme bien souvent, j’avais déjeuné, fais mon sport quotidien, pris une douche, mangé en compagnie des autres candidats, fais une petite sieste digestive au soleil et voilà. A présent, j’avais décidé, vu la forte température, d’aller faire un saut dans la piscine. C’est vêtu d’un short de bain que je me rendis sur la terrasse extérieure du yacht où à ma grande surprise personne ne s’y trouvait. Visiblement, la plupart des candidats semblaient être partit en excursion en Turquie. Tant mieux. Il y aurait plus de place pour moi dans la piscine. Quoi qu’en fait pas sûr que j’y rentre vu l’espèce d’algue hideuse qui se trouvait au fond de l’eau. Mitigé, je fus soudainement entrainé par une force inconnue dans le vaste liquide qui se trouvait devant moi. Pepper-Ann venait de me pousser à l’eau. La salope ! En même temps, je ne pouvais lui en vouloir puisque moi à sa place j’aurais fait exactement la même chose. « Alors toi, tu vas me le payer ! » A peine, remonté à la surface, je m’agrippai à ses bras pour m’appuyer sur sa tête et la laisser couler quelques secondes. Bien entendu, ce n’était pas chose facile puisque la jeune femme se débattait telle une furie. Si bien qu’au bout d’un moment, je me décidai à la lâcher pour qu’elle puisse respirer. Je ne portais pas tellement la jeune femme dans mon cœur mais je n’irai pas jusqu’à la noyer. « Viens voir, j’ai un truc à te dire à l’oreille. » Ainsi, je m’approchai à nouveau de son corps. Allait-elle m’écouter ?