Pablo & Pepper-Ann ✖ Lundi 05 Septembre 2011 début de soirée

J'étais finaliste. Wahou. Vous vous rendez compte? Moi, j'étais finaliste. J'avais beaucoup de mal à y croire. J'avais du mal à réaliser. Je me noyais dans l'alcool... Enfin non, pas réellement, je ne me noyais pas, mais les instants où l'alcool se mêlait à mon sang était nombreux. Boarf. C'était ma façon de faire la fête. Pas complètement beurré, mais suffisamment d'alcool pour oser ce que, parfois, elle était la seule à pouvoir nous faire faire. La preuve, je ne me serais peut-être pas retrouvée dans la cabine de Pablo ce soir là. Au fond, j'aurais pu profiter de l'absence d'Hassan pour le consoler comme il se devait et lui rappeler à quel point une femme est plus attirante qu'un homme. Oui, j'aurais pu, mais je ne l'avais pas fait. A croire que je n'étais pas une si grande garce que cela. Ouai, enfin, ça revenait au même, je me retrouvais quand même à la porte de sa cabine sans trop savoir pourquoi, juste par envie. Je venais peut-être voir Jones... A moins que... Au dernière nouvelle, il buvait avec moi, donc il ne devait pas être dans sa cabine. Et Hassan... Mouai, non, j'allais certainement pas voir Hassan... Merde, qu'est ce que je ne supportais pas ce type. Hm. Main posée contre le mur j'attendais sagement que je l'on daigne m'ouvrir, glissant une main dans ma tignasse brune avec une légère moue.

La porte s'ouvrait sur Pablo qui me détaillait quelques secondes avant de sourire. Hm. J'avais l'air si bourrée que ça. Tss. Certaine que non. Enfin, j'en savais rien, je n'avais franchement pas pris la peine de me regarder dans la glace avant de venir me pointer à sa porte. Je ne savais déjà pas pourquoi je venais à sa porte. Le service de chambre, ça m'arrachait un sourire. Tout dépend du service que vous avez commandé, mon cher monsieur. Un sourire, malicieux et joueur, j'entrais sans plus attendre dans la pièce, laissant mes doigts trainer sur son torse le temps que je passe devant lui. Mouaha. Je marchais droit. Je ne laisserais pas l'ivresse s'emparer de moi, non, non, non, je triompherais. Je laissais mon regard trainer sur la cabine. Lit vide et... Bha lit vide. Cool. Les colocataires n'étaient pas là. Logique, Jones devait toujours être au mistral... Ou ailleurs, enfin, on s'en foutait, tout ce que je savais, c'était que je ne l'avais pas recroisé, du coup, il ne pouvait pas être là. Je faisais quelques pas dans la pièce et me stoppais, tournant les talons pour lui faire fasse. Une main sur la hanche, je me déhanchais légèrement, prenant appuie sur ma jambe droite. Mon regard se glissait sur lui. Et maintenant? Bah rien, j'attendais de savoir s'il me prenait pour la femme de ménage ou une prostituée.