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| wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 | |
| Auteur | Message |
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Dimitri
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| Sujet: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Dim 22 Avr - 2:24 | |
| PARC ; MERCREDI 24 AVRIL - 17H02 |
Mal de crâne, quand tu nous tiens... Je me coltinais en effet depuis le réveil un puissant mal de tête que même les cachets ne parvenaient pas à calmer. Heureusement, j'étais plutôt du genre patient ce qui faisait que je le supportais assez bien, même s'il n'était jamais bien agréable de passer toute une journée dans cet état là. J'ignorais quelle pouvait être la cause de ce mal de tête... peut-être n'avais-je pas assez dormi, tout simplement. Enfin tout de même, pour que celui-ci persiste du réveil à la fin d'après-midi... Bref. Pour me changer les idées, je décidai aux alentours de dix-sept heures de me rendre dans le parc pour profiter un peu du soleil qui même à cette heure-ci était encore au rendez-vous. En arrivant près du pont, j'aperçus accoudée sur celui-ci Saoirse, dite la belle rousse. L'occasion pour moi de me rappeler que je devais une cigarette à la jeune femme. Je m'approchai donc furtivement d'elle, par derrière, avant d'enrouler mes bras atour d'elle et de déposer un baiser sur sa joue. D'où venait ce soudain élan de "folie" ? Je n'en savais trop rien. Toujours est-il qu'après le baiser du prime dernier, je trouvais logique de ne pas me sentir gêné par le fait de l'embrasser sur la joue. Je lui permis de se retirer de l'emprise de mes bras, et vins ensuite me placer à côté d'elle. « Belle rousse... » je sortis de ma poche mon paquet de cigarettes, puis l'ouvris avant de le lui tendre. « Je... je n'ai pas oublié que je te dois une... cigarette. Alors je... je t'en pries, sers-toi. » Pour une fois que je me souvenais de quelque chose, c'était à marquer d'une pierre blanche. Je me trouvais ravi d'être ici avec elle. Je la considérais un peu comme ma bonne étoile, car après tout c'était elle qui me motivait aussi à vaincre ma timidité maladive. Je n'affirmais pas que j'y parviendrais rapidement, mais au moins je savais que j'étais soutenu dans ce combat. Car oui, c'était un combat à mener. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Dim 22 Avr - 3:32 | |
| Parfois, j’aspire au calme et à la sérénité. Ouai vous faite bien de ne pas me croire. Ca ne m’arrive jamais jamais jamais. Quoiqu’en fait si ça m’arrive, mais je sais que ça ne sera pas le cas dans le chalet ; parce que ça ne m’arrive que quand j’endosse mon rôle de mère, mais ce ne sera pas le cas durant le jeu. À moins que la production ait le cœur à faire venir ma fille dans le jeu, mais je ne pense pas que ce soit possible. Anyway. Je prenais le rôle de l’enfant et laissais celui de mère au placard. Bah ouai, à dix-sept heures, j’allais jouer dans le parc. Ou plutôt, je couru comme une gamine sur le pont, me penchant pour pouvoir admirer l’eau en dessous. Faut bien avouer que le parc était vraiment très beau. Paradisiaque. Mes yeux en brillèrent presque, à l’admirer. Je m’accoudais à la rambarde. J’aimerais grave avoir un jardin pareil, mais en plein cœur d’Atlanta, c’est absolument pas possible. J’eus une moue boudeuse, puis deux bras m’enserrèrent au niveau de ma taille, tandis que des lèvres se posèrent sur ma joue, alors que je sursautais à cause de cette surprise. « RAH ! Tu m’as fais peur » Je tournais ma tête en direction de ce généreux donateur. En l’occurrence Dimitri. Waouh, décidément, il faisait des efforts et c’est sûrement cette idée qui me fit le bloquer un peu avec une expression d’étonnement sur le visage, vite balayée par un sourire. Jamais je n’aurais cru le voir, ne serait-ce, que me toucher d’un doigt et voilà qu’il m’embrassait. Il était plutôt rapide ou en tout cas, c’était un bon début. Même très bon pour moi huhu. Finalement, il se posa à côté de moi. « Belle rousse... » Je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ah ce surnom ! Le top du top quand même ! Je faisais style de ne pas le regarder ; d’être concentrée sur le paysage devant nous, mais je le regardais de coin et le vit sortit son paquet de clope. « Je... je n'ai pas oublié que je te dois une... cigarette. Alors je... je t'en prie, sers-toi. » Un sourire se dessina au coin de ma bouche. « Mmmmh » Ma bouche se tordit un peu pour lâcher se « bruit », avant de plonger mes doigts dans son paquet et en sortir une cigarette. « Merci Monsieur D. » Je fis une petite révérence pour accompagner mes paroles. Ouai, je trouvais ça classe et je pense que je vais commencer à l’appeler comme ça. Je callais la mort en tube entre mes deux lèvres, avant de lui piquer son briquet, pour l’allumer. J’approchais aussi la flamme de la sienne, pour le lui allumer également. Puis son briquet tomba dans son paquet. J’expulsais immédiatement un premier nuage de fumée en l’air. « Tu t’es remis du prime ? » Lui demandais-je en lui donnant un coup de coude, en passant ensuite ma main dans ses cheveux. Ouai Je faisais référence plusieurs choses quand même : à cette première expérience de prime, du défi collectif. Mais franchement, faut pas être naïf pour comprendre que je parlais essentiellement du baiser, oui, du baiser que je lui avais généreusement offert. Le reste on s’en fou. La raison de ce baiser aussi, on s’en fou. Je passais ma langue, tout en ayant des petits fous rires un peu débiles, je vous l’accorde, mais qui me sont trop familier chaque jours, pour paraître bizarre aux habitants du chalet. « Et ça veux dire quoi… ‘qui ne me laisse pas indifférent’? » Pour le citer, j’avais pris une voix grave d’homme tout en faisant une petite grimace ; parce qu’il avait bien dit ça au confessionnal non, en gros ? Rah oui je sais qu’il pourrait être gêné, mais je m’en fou de ça aussi ! |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Dim 22 Avr - 15:12 | |
| « RAH ! Tu m’as fais peur » Quelle idée j'avais eue aussi d'agripper la jeune femme de cette façon, en me faisant le plus discret possible qui plus est. Je pouvais comprendre la surprise qui avait été la sienne sur le moment. Le baiser sur sa joue, en revanche, avait peut-être été de trop mais qu'importe, je ne regrettais rien. Je ne voyais vraiment aucun mal à exprimer toute mon affection pour Saoirse, affection qu'elle connaissait parfaitement il me semble. Après l'avoir une énième fois appelée "belle rousse", cette dernière fit mine de porter toute son attention sur le paysage qui s'offrait à nous mais je voyais bien que de temps à autres, c'était sur moi que son regard se portait. J'en sortis alors mon paquet de cigarettes, car après tout je le lui en devais une à la demoiselle. « Mmmmh » fit-elle alors, avant de rétorquer « Merci Monsieur D. » Un grand sourire étira mes lèvres tandis qu'elle alluma sa cigarette ainsi que la mienne, après m'avoir offert une bien belle révérence. Notez qu'elle m'avait piqué mon briquet, la coquine. Tout en ayant droit à un coup de coude de sa part, Saoirse continua de plus belle. « Tu t’es remis du prime ? » Devais-je y voir là une référence à mon saut dans le public ou bien à son fameux baiser ? Surement aux deux, mais essentiellement à son baiser. « Je... remis oui. C'était... une soirée riche en... émotions, hein... Je vais pas te mentir : jamais je... je n'aurais cru me jeter dans le public et... recevoir un baiser de ta part. » Et quel baiser, quel baiser ! Il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu droit à un baiser pareil. Pourquoi la belle rousse m'avait-elle embrassé ? Non, je préférais encore ne pas le lui demander. Elle avait sans doute ses raisons, peut-être avait-elle été tout simplement fière de moi, voilà tout. « Et ça veux dire quoi… ‘qui ne me laisse pas indifférent’? » Outch. Je compris très vite qu'il était maintenant question des propos que j'avais tenus au confessionnal, en parlant d'elle. Je devais assumer mes paroles, assumer la sincérité qui avait été la mienne l'autre jour. « Tu... tu le sais non ? Je te l'ai dit, j'aime... j'aime les rousses. Par là j'en... j'entends que tu me plais Saoirse. » Si elle ne l'avait pas encore compris, là au moins c'était bien clair. Elle ne me laissait pas indifférent, c'était un fait. Et voilà, elle était une fois encore parvenue à me faire rougir. C'était une habitude chez elle... Par ailleurs j'avais moi aussi encore en tête ses propos à elle dans le confessionnal. « Et... alors comme ça je... je suis "trop chou" ? » Dixit Saoirse, hein, je n'inventais rien moi. Elle avait aussi affirmé que j'étais trop timide mais ça, je le savais bien. Seulement j'ignorais que j'avais quelque chose de chou. C'était un compliment ? Cela ne me semblait en tout cas pas trop méchant. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Dim 22 Avr - 20:46 | |
| Ma curiosité prenait généralement toujours le dessus, mais plus encore quand cela me concernais, que ce soit directement ou indirectement. Là bah, c’était un peu des deux quoique, directement quand même. C’est bien moi qui l’ai embrassé et non le contraire. « Je... remis oui. C'était... une soirée riche en... émotions, hein... Je vais pas te mentir : jamais je... je n'aurais cru me jeter dans le public et... recevoir un baiser de ta part. » Je le regardais de coin, me mordant un peu ma lèvres inférieure, alors que dans un premier temps je ne faisais qu’acquiescer d’un mouvement de tête. Puis je lui répondais : « Tu vois, tout peut arriver ici !... Genre tu ne te crois pas assez bien pour repartir au bras de quelqu’un à la fin du jeu, mais je suis sûre que tu n’auras que l’embarras du choix…. Eeeeeet n’essayes même pas de me contredire ! » Je le regardais en secouant la tête vivement de haut en bas. J’en suis sûre que sa timidité, sa petite bouille et même son bégaiement pourquoi pas, fera craquer quelqu’un ; et si ce n’est pas à l’intérieur de jeux, ça pourrait être à l’extérieur. Je ne sais même pas combien de téléspectateurs nous regardent. D’ailleurs, en restant sur la même trame de conversation, je lui posais THE QUESTION quoi. Et pour ne pas changer, Monsieur D. rougissait, ce qui me fit rire, comme d’habitude, mais je m’arrêtais rapidement, pour ne pas le déconcentrer. « Tu... tu le sais non ? Je te l'ai dit, j'aime... j'aime les rousses. Par là j'en... j'entends que tu me plais Saoirse. » Je voulais l’entendre de vive voix ; il me le disait sans sous entendu. Il n’était pas si timide que ça en fait. Un vrai timide ne m’aurait jamais avoué ça ; il aurait juste cherché à faire dévier la conversation sur autre chose. C’est donc ça alors. Je lui plaisais et plus qu’au-delà d’une couleur de cheveux, en tout cas je l’entendais de cette manière. Je tirais sur ma cigarette. C’était toujours flatteur de l’entendre dire, mais toujours aussi… pas stressant, mais presque. De savoir qu’on semble plaire à quelqu’un et en plus à quelqu’un d’aussi gentil que Dimitri. Ce que j’essaye de dire, ce n’est pas qu’il ne me plait pas, mais il semblait déjà être presque entiché de moi. Pour ma part, c’était beaucoup plus modéré. Je lui souriais en laissant échapper une soupire hyper discret. Puis je me mis à rire, cachant une partie de mon visage. Je ne me moquais absolument pas. « Désolé. Je ne me moque absolument pas de toi… mais je te plais physiquement. Ca ne compte pas ça ! À moins que t’es envie simplement de faire une partie de jambes en l’air… » J’haussais les épaules. C’est vrai quoi, oh et puis franchement : « Je ne dirais pas non ! » avouais-je avec un sourire charmeur. Je ne sais pas comment il pouvait réagir à ça, mis à part son rouge familier… quoiqu’il m’en posait une aussi, de question. « Et... alors comme ça je... je suis "trop chou" ? » Je tournais mon corps complètement vers lui, posant un coude sur le rebord du pont. « Ouep ! Tu sais, exactement quand tu rougis, parce que t’as pas l’habitude de recevoir des compliments. C’est trop craquant. Mais j’ai aussi dit que tu devais te bouger les doigts du popotin. T’as commencé pendant le prime… pourquoi ne pas continuer ? » Je me remettais droite, tapotant la rambarde de bois avec mes deux mains. |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Dim 22 Avr - 22:12 | |
| Très vite, il avait été question du prime de samedi et du fameux baiser auquel j'avais eu droit de la part de la belle rousse. Un baiser tout à fait inattendu, tout à fait surprenant également. Je lui avais bien signifié que je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle en vienne à m'embrasser, et pourtant c'était arrivé. « Tu vois, tout peut arriver ici !... Genre tu ne te crois pas assez bien pour repartir au bras de quelqu’un à la fin du jeu, mais je suis sûre que tu n’auras que l’embarras du choix…. Eeeeeet n’essayes même pas de me contredire ! » Bien, puisque j'avais l'interdiction même de la contredire, alors je préférais encore me taire. Je me connaissais, hein, et savais bien que dès que l'occasion m'en était donnée, j'en venais à me rabaisser moi-même. Saoirse avait ensuite cherché à savoir ce que pouvait bien signifier le fait qu'elle ne me laissait pas indifférent. C'était pourtant clair, non ? Elle me plaisait, c'était certain. Là, elle eut une réaction à laquelle je ne m'attendais pas, une fois encore. Elle se mit à rire, et pas qu'à moitié oh non. J'en devins soudain très mal à l'aise, ne sachant tout bonnement plus où me mettre tandis qu'elle tenta aussitôt de se justifier. « Désolé. Je ne me moque absolument pas de toi… mais je te plais physiquement. Ca ne compte pas ça ! À moins que t’es envie simplement de faire une partie de jambes en l’air… » Ah, donc ça ne comptait pas... Et bien pour moi si, l'attirance physique comptait vraiment beaucoup. Je n'étais pas dupe et voyais bien que je ne lui plaisais pas autant qu'elle me plaisait, mais voilà je n'avais fait que répondre à sa question. Au moins j'avais été honnête. « Je ne dirais pas non ! » ponctua-elle finalement, en un sourire très évocateur. « J'suis pas là pour... ça. Si je veux une... partie de jambes en l'air, je peux aller voir Malika par exemple. Mais... elle ne m'intéresse pas tandis que toi... roh et puisse laisse tomber. » Je préférais encore qu'on parle d'autre chose, sinon je n'allais pas tarder à m'évanouir de honte ou de solitude. Car désormais je me sentais terriblement seul. À croire que je me faisais de belles illusions, en fin de compte. Mis à part le fait qu'elle me plaisait beaucoup, je l'avais quant à moi questionnée sur ce qu'elle avait dit au confessionnal, à savoir que j'étais "trop chou". « Ouep ! Tu sais, exactement quand tu rougis, parce que t’as pas l’habitude de recevoir des compliments. C’est trop craquant. Mais j’ai aussi dit que tu devais te bouger les doigts du popotin. T’as commencé pendant le prime… pourquoi ne pas continuer ? » Pourquoi ne pas continuer ? Et bien, peut-être parce qu'on ne parvenait pas à changer aussi radicalement du jour au lendemain. J'aurais aimé pouvoir changer du tout au tout mais c'était encore un peu tôt. Seulement un nouvel effort ne pouvait peut-être pas me faire de mal... « Ah. Tu... tu voudrais que j'en fasse... encore plus, c'est ça ? Et bien dans ce cas... » Je me saisis brusquement de ses deux mains - alors posées sur la rambarde du pont - pour attirer Saoirse vers moi avant de poser les miennes autour de son cou et de l'embrasser avec fougue. Preuve que j'étais capable, en fin de compte, de me "bouger les doigts du popotin". Je m'écartai finalement d'elle, un peu sonné il faut bien le dire et réalisant à peine ce que je venais de faire. « ... » Les mots peinaient à sortir après ça. « Je... voilà. » Youhou, palme de la plus belle répartie bonsoir ! Comprenez-moi aussi, je ne me saisissais pas des lèvres d'une jeune femme de cette façon tous les jours non plus. J'espérais au moins que cet effort de ma part avait satisfait la demoiselle... Et contrairement au sien samedi soir, mon baiser avait une réelle signification. Mais ça... c'était mon problème, non ? |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Dim 22 Avr - 23:24 | |
| Ca ne comptait pas non, enfin si par définition, mais ça ne comptait pas pour moi, parce que ça ne restait que physique. Depuis deux ans de célibat, j’ai eus des relations avec des hommes en fait, mais sans les aimer. Sans bien même les connaître réellement. Simplement parce qu’il me plaisait physiquement et que je leur plaisais ; et que je suis spontanée et que je ne réfléchie pas toujours. Mon but final ici n’était pas simplement de plaire à quelqu’un physiquement, ooooh que non, mais d’être appréciée pour ce que je suis. On ne peut pas le nier, mise à part le fait que je sois née en Irlande, Dimitri ne savait rien de moi (à moins qu’il ait suivi ma présentation lors de notre entrée, ce qui m’étonnerais…). Il est tellement différent des autres. Je n’ai juste pas envie que ce soit pareil avec lui. « J'suis pas là pour... ça. Si je veux une... partie de jambes en l'air, je peux aller voir Malika par exemple. Mais... elle ne m'intéresse pas tandis que toi... roh et puisse laisse tomber. » Je gardais mon sourire, mais une sensation amère envahissait le fond de ma gorge et me fit déglutir. « Je rigolais tu sais, pour la partie de jambe en l’air… » Je riais, encore et toujours, mais j’étais moins enjouée tout de même. J’avais cette impression d’avoir jeté un froid, ce qui me fit attraper une moue boudeuse. Je penchais un peu ma tête, pour capter son regard. « Je ne laisse jamais tomber… » Mon sourire était sincère. Ca aussi, il va apprendre à le savoir, même s’il avait pu déjà le deviner. Je suis tenace ! C’était alors à moi de lui répondre et je retrouvais bien vite mon sourire. Je sais bien que c’est toujours plus facile à dire qu’à faire, mais ça pouvait le booster non ? J’avais cette impression que, s’il avait sauté dans le public, c’est justement par rapport à ce que je lui avais dis la semaine dernière. Quand je dis quelque chose à quelqu’un, je pense toujours bien faire, sans forcément penser à mal. Parfois l’on ne m’écoute pas, parfois si. « Ah. Tu... tu voudrais que j'en fasse... encore plus, c'est ça ? Et bien dans ce cas... » J’eus le temps de secouer subtilement ma tête de haut en bas, qu’il me saisissait les mains. Rapidement, ses lèvres vinrent rejoindre les miennes… pour un baiser… WAOUH ! Sensationnel ! Je m’étonnais à serrer son tee-shirt et, quand il eut quitté mon visage, à avoir du mal à rouvrir mes yeux. Je le regardais ébahie, carrément bouche bée même et c’était difficile de me rendre ainsi, je vous le dis ma p’tite dame. « Je... voilà. » Mes lèvres restaient entrouvertes. Ma tête dodelinait. L’un de mes sourcils se releva. « Voilà… » Répétais-je. Je finissais par me ‘réveiller’, me passant une main sur le visage. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait là. Enfin si, je comprenais que ton bien et ça commençait à ne plus aller. Je fronçais mes sourcils, restant aussi proche de lui que je le pouvais. « J’ai pas envie de te donner de faux espoirs… maiiiiiis ça veut pas dire que tu ne me plais pas ! Ne va surtout pas croire ça ! » Je m’accrochais à son col. « Simplement, ne t’emballes pas. Tu vois ce que je veux dire… » Je lui demandais, un sourire à peine relevé. Ce que j’entendais par là, c’est qu’il ne fallait pas… en fait c’est un peu pour moi que je disais ça. En grande fonceuse, je n’ai pas tendance à ne pas réfléchir avant de m’engager dans une relation et je n’ai pas envie de lui briser son petit cœur. J’attendais une réaction, avant de poursuivre. « Je veux tout savoir sur toi ! C’est décidé ! Je ne te lâcherais pas ! » Oh ça, il ne pourra pas se décoller de moi ou m’envoyer valser dans tout les sens du terme.
Dernière édition par Saoirse le Lun 23 Avr - 8:41, édité 1 fois |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Lun 23 Avr - 2:22 | |
| « Je rigolais tu sais, pour la partie de jambe en l’air… » C'était bon à savoir. Désormais Saoirse ne pouvait s'empêcher de rire et je faillis m'y mettre à mon tour. Cependant je me retins, car tout de même j'avais connu des situations plus hilarantes. Là je venais de passer pour un idiot, n'ayant absolument pas saisi que la demoiselle m'avait fait une blague. Par ailleurs, parce que j'avais bien senti que la belle rousse en attendait encore d'avantage de moi après mon saut dans le public lors du prime de samedi, je m'étais emporté et avais capturé ses lèvres dans un élan de spontanéité qui ne me ressemblait pas, mais alors vraiment pas pour le coup. Une fois que j'eus détaché mes lèvres des siennes, je pus constater que ce baiser, fort inattendu, n'avait pas manqué de la surprendre comme le sien m'avait surpris samedi. Nous étions quittes désormais. « Voilà… » Que dire d'autre... Très vite elle retrouva toute sa lucidité, et se mit à froncer les sourcils. Pourquoi est-ce que, d'un coup, j'en venais à craindre pour ma vie ? Saoirse se voulait très proche de moi à présent, et bientôt elle allait de nouveau s'exprimer. « J’ai pas envie de te donner de faux espoirs… maiiiiiis ça veut pas dire que tu ne me plais pas ! Ne va surtout pas croire ça ! » elle se saisit alors de mon col, puis poursuivit « Simplement, ne t’emballes pas. Tu vois ce que je veux dire… » Je ne me faisais de toute manière aucune illusion, et savait que si j'avais la moindre petite, minime chance de conquérir la belle rousse, cela ne viendrait pas comme ça et probablement celle-ci me ferait de la résistance. Je n'avais absolument aucune confiance en mon pouvoir de séduction, alors bon... je ne me faisais pas tellement de faux espoirs, en fin de compte. « Je... je comprends. Mais ne t'en fais pas, je ne... vais certainement pas te mettre le couteau sous la gorge ou... ou quoi que ce soit d'autre. Donc oui, oui je... je vois parfaitement ce que tu veux dire Sa... Saoirse. » La jeune femme ne tarda pas à enchainer de plus belle, avec tout l'enthousiasme qu'on lui connaissait et qui la caractérisait. « Je veux tout savoir sur toi ! C’est décidé ! Je ne te lâcherais pas ! » Vraiment ? Elle voulait tout savoir sur moi ? Et bien dans ce cas, j'allais lui apprendre quelques petites choses à savoir impérativement pour prétendre me connaitre ne serait-ce qu'un minimum. « Hum. Tu sais que je suis... pâtissier... Ou peut-être pas, en fait. Bah en tout cas je... je te le dis, je suis pâtissier. La cuisine c'est toute... toute ma vie. Le sport, par contre, ça n'est vrai... vraiment pas ma tasse de thé, heu..., ah ! Et je sors d'une histoire très... très compliquée qui... m'a laissé complètement meurtri. Voilà. Des... des questions ? » Bah quoi, elle voulait tout savoir sur moi, alors je lui avais dit l'essentiel. Après, libre à elle de me questionner sur ma vie. « Et moi ? Il... il y a des choses que je devrais... savoir te concernant ? » J'attendais bien sur qu'elle m'apprenne l'essentiel, des choses que j'ignorais encore. Je savais qu'elle était rousse, belle, d'origine irlandaise mais au fond je la connaissais encore trop peu. Alors voilà, nous n'avions qu'à faire plus ample connaissance. Le temps nous le permettait en plus, alors autant en profiter. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Lun 23 Avr - 10:03 | |
| « Je... je comprends. Mais ne t'en fais pas, je ne... vais certainement pas te mettre le couteau sous la gorge ou... ou quoi que ce soit d'autre. Donc oui, oui je... je vois parfaitement ce que tu veux dire Sa... Saoirse. » J’acquiesçais d’un mouvement de tête, lui adressant un sourire sincère, le regardant dans les yeux. J’étais satisfaite et je lui faisais entièrement confiance. Je l’apprécie beaucoup. Je n’avais nullement envie de le voir insister et me faire craquer si rapidement, que la réalité nous reviendrait en pleine face, plus douloureuse que jamais. J’étais quasiment sûre et certaine qu’il se croyait incapable de pouvoir me séduire ; de n’avoir aucune chance avec moi. Je lâchais un peu son col – que j’avais attrapais, mais pas méchamment hein – mais ne restait pas plus loin de lui. Après tout, c’est Dimitri qui avait instauré cette distance entre nous, avec ce baiser qui franchement, me brûlait encore les lèvres. Je ne suis pas du genre à débattre pendant des heures, mais il embrassait très bien… mais là n’était plus la question. Non, je voulais tout connaître de lui, ou en tout cas l’essentiel. C’est le plus naturellement possible que je venais de lui demander en plus. Très gentiment. Libre à lui de ne pas accepter, mais il ne pourrait pas résister à ma super attaque spécial tête de chien battu. Mais il ne m’opposait aucune résistance. Au contraire. « Hum. Tu sais que je suis... pâtissier... Ou peut-être pas, en fait. Bah en tout cas je... je te le dis, je suis pâtissier. La cuisine c'est toute... toute ma vie. Le sport, par contre, ça n'est vrai... vraiment pas ma tasse de thé, heu..., ah ! Et je sors d'une histoire très... très compliquée qui... m'a laissé complètement meurtri. Voilà. Des... des questions ? » Je buvais ses paroles, pendue à ses lèvres, alors que les miennes s’élargirent en entendant le mot pâtissier. Puis je lâchais un rire en entendant que le sport n’était pas son truc. Puis m’arrêtais, quand il me parla de son histoire visiblement très très très très compliqué et par conséquent très très très très triste et moi j’aime pas les histoires tristes. « J’en ai des tonnes… » Pour lui répondre le plus simplement possible, mais nous avions tout le temps pour en apprendre plus l’un sur l’autre. J’ajoutais seulement : « Tu me feras un gâteau ? » Lui demandais-je, faussement timide, pinçant mes lèvres pour faire semblant de le supplier, joignant mes mains sur ma poitrine. « S’il te plait ! » Ajoutais-je, genre les yeux pétillants d’étoiles, qui ne peut le faire qu’accepter. Finalement, Dimitri me retourna ma propre question à savoir de me dévoiler un peu plus. « Et moi ? Il... il y a des choses que je devrais... savoir te concernant ? » Je levais les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir. Que pouvais-je bien lui dire, qui équivaut à ce qu’il m’avait révélé… « Mmmm moi c’est le cinéma, toute ma vie. Je suis costumière/habilleuse pour le cinéma… enfin j’étais. C’est une histoire, plutôt spéciale. Je travaillais à Hollywood, t’sais, avec des stars et tout quoi, enfin j’en ai habillé ! Par contre moi j’adore le sport. Je fais de la boxe thaï, donc je sais me défendre. » Je mettais mes mains devant moi, faisant mine de le guetter pour l’attaquer et je le faisais, le tapant légèrement sur ses bras. « Et je fais aussi du violon... » Je lui disais ça en souriant, toute fière. On me dit souvent que je suis trop agitée et pas du tout dotée d’assez de patience pour en jouer et pourtant, je joue très bien ! Puis je baissais un peu les yeux, non ce n’est pas tout quand même. J’hésitais tout de même à lui dire la suite, mais après tout, je vous ai dis que j’avais confiance en lui et je sais que je peux lui parler. Je relevais mes yeux sur lui. « … et j’ai une fille.. » C’est ce qui me restait de plus beau de cette histoire spéciale. Maintenant c’est un peu elle toute ma vie. « Et là je fais fuire tout les hommes ». Je me parlais presque à moi-même, prenant la voix d’un homme, me retenant de soupirer. C’est fou le nombre d’hommes qui prennent leurs jambes à leur cou en apprenant ça. J’espérais que ce ne soit pas le cas avec lui… |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Lun 23 Avr - 15:38 | |
| Saoirse avait émis le souhait de connaitre tout de moi, de ma vie quoi. Alors je n'avais pas hésité à lui en énoncer les grandes lignes, lui révélant par exemple que j'étais pâtissier, que la cuisine était toute ma vie, ma plus grande passion, alors que le sport, en revanche, c'était tout le contraire... Après avoir monopolisé la parole pendant quelques instants, j'avais demandé à la belle rousse de me poser des questions si elle en avait. « J’en ai des tonnes… » Tout d'un coup j'eus un peu peur... Des tonnes, hm, c'est à dire ? Et puis elle reprit la parole. « Tu me feras un gâteau ? » J'eus soudainement le sourire aux lèvres, tandis qu'elle poursuivit les yeux tous larmoyants et brillants « S’il te plait ! » Elle en venait presque à me supplier, s'en était touchant. « Bien... bien sur ! Quand tu veux... belle rousse. » Décidément, ce surnom ne la quittait plus et j'en étais le premier responsable. Il ne semblait pas l'avoir gênée, cela dit, depuis le temps. Après quoi j'avais aussi cherché à en apprendre d'avantage sur elle, et très vite elle passa aux aveux à son tour. « Mmmm moi c’est le cinéma, toute ma vie. Je suis costumière/habilleuse pour le cinéma… enfin j’étais. C’est une histoire, plutôt spéciale. Je travaillais à Hollywood, t’sais, avec des stars et tout quoi, enfin j’en ai habillé ! Par contre moi j’adore le sport. Je fais de la boxe thaï, donc je sais me défendre. » Elle se mit en position comme si elle était sur le point de m'attaquer. « Et je fais aussi du violon... » Ah, ça, c'était tout de suite moins perceptible chez une jeune femme aussi énergique. Mais j'approuvais totalement, moi qui raffolais de musique classique ou dite "douce". Les nouveaux genres musicaux style hip-hop et pop music, très peu pour moi. « … et j’ai une fille.. » J'en fus parfaitement surpris, mais aucunement dérangé de l'apprendre. Car j'aimais beaucoup les enfants, qu'on se le dise. D'ailleurs, si je n'avais pas connu une énorme déception amoureuse il y a peu, je serais peut-être père à l'heure qu'il est car cela faisait partie de mes projets, bien sur. « Et là je fais fuire tout les hommes » Si elle pensait qu'elle allait me faire fuir parce que je venais d'apprendre qu'elle avait une fille, il n'en fut rien. J'aurais été un beau salopard de partir à cause de ça, et tous les hommes qui avaient pu le faire n'étaient que de sombres abrutis. Oui parfaitement. « Oh... et... et quel âge a-t-elle ? comment... s'appelle-t-elle ? » Je vous l'ai dit, je voulais tout savoir d'elle moi aussi. Et maintenant que je savais qu'elle était mère, et bien j'avais bien l'intention de jouer les petits curieux. « Tu... tu es séparée de son père ? » fis-je, avant de me reprendre aussitôt « Pardon ! Je... je veux pas me montrer in... indiscret surtout. Ne réponds pas si tu... tu n'en as pas envie. » Loin de moi l'envie de me montrer importun. Si je pouvais éviter de la mettre mal à l'aise comme je l'étais moi, ce serait bien quand même. J'étais en tout cas ravi de ce que je venais d'apprendre sur elle. Si elle était déjà très bien placée, Saoirse venait de remonter dans mon estime. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Lun 23 Avr - 22:42 | |
| Dimitri acceptait de me faire un gâteau. J’en avais un large sourire. Je ne lui répondais pas, mais me voir sauter un peu sur place devait être assez significatif pour l’éviter de parler. J’espérais maintenant qu’il allait réellement m’en faire un ; comme il m’avait offert ma cigarette due. J’étais moins enthousiaste à l’idée de parler, mais cela ne me gênait pas du tout. Après tout, mon passé fait partit entièrement de moi, aussi heureux que malheureux soit il. Ce lui qui refuse son passé, a soit eut réellement un passé horrible, ou soit il est complètement con. Je lui parlais alors de moi, me livrant sur mon métier, mes deux passions (sans compter le cinéma, parce que c’est aussi une passion au-delà d’être mon domaine professionnel). Et je lui avouais avoir une fille. Il avait l’exclusivité là. Je ne l’avais dis à personne et si les autres n’ont pas suivi ma présentation, ils ne sont par conséquent toujours pas au courant. C’est peut-être mieux ainsi d’ailleurs. Au moins, l’on ne faisait pas chier à me parler d’elle à longueur de journée et donc j’essayais de ne pas penser à elle, pour ne pas me déchirer le cœur. Parce que c’est dur de vivre loin de sa fille. Elle me manque terriblement. Je conservais secrètement et jalousement sa photo dans l’une de mes valises, pour me réconforter contre les coups de cafard. « Oh... et... et quel âge a-t-elle ? Comment... s'appelle-t-elle ? » Je levais un peu mes yeux vers lui, un large sourire. « Elle va avoir quatre ans dans quelques mois et elle s’appelle Isla. Et elle est très belle. » Oui, ‘île’ en espagnol. Rien à voir avec mon prénom typiquement irlandais et mes origines. Son père ayant des origines espagnoles, nous avions opté pour ce joli prénom que j’adorais. En fait, son deuxième prénom est complètement irlandais : Eibhlin, qui signifie tout simplement « belle ». Je le regardais toujours avec ce même sourire, un peu calmée pour autant. C’est qu’elle est du genre à m’apaiser la petite, et que parler d’elle avait le même effet. Alors Dimitri continue de faire son curieux. « Tu... tu es séparée de son père ? » Si j’avais une expression étonnée sur mon visage, ce n’est pas parce que c’était indiscret, mais parce que je ne m’attendais pas à une telle question. « Pardon ! Je... je veux pas me montrer in... indiscret surtout. Ne réponds pas si tu... tu n'en as pas envie. » Je riais, en secouant ma tête de droit à gauche. En quoi c’était indiscret… n’importe quoi lui ! Je lui prenais subitement le bras, tirant un peu sur celui-ci pour lui signifier d’avancer, pour quitter le pont et faire quelques pas dans le parc. « À ton avis ? Je te raconte tout, si tu me parles de ton histoire… très très compliqué ! » Il peut se confier à moi. En fait, je ne le forçais à rien, mais j’avais vraiment envie qu’il me partage son histoire, comme je le faisais avec la mienne. Je ne le jugerais pas. Jamais. Après tout, je n’avais rien dis sur son bégayement, qui ne me dérangeait absolument pas. « Si je suis ici, c’est parce que je ne suis plus avec lui. C’est moi qui l’ai quitté, je tiens à le préciser, mais parce que c’était… c’est un vrai connard ! » Je continuais de lui parler avec un sourire, même si cette partie n’était pas forcément joyeuse. « Il ne cherche même pas à voir sa fille. Il m’a laissé sa garde totale sans se battre, comme le font normalement tous les pères. Pire, il a refusé de l’avoir un week-end par mois… » WAOUH. Ca faisait du bien de se confier sur ça, sans réellement penser le faire. Je ne sais pas pourquoi, je posais ma tête sur son épaule. Ca m’avait toujours tuée. Normalement, les hommes font chier les femmes pour avoir la garde de leur gosse et pas lui… pourtant il en voulait autant que moi de cet enfant ! Je restais serrée comme ça, fermant les yeux. |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Mar 24 Avr - 16:30 | |
| Ainsi donc Saoirse était maman. Elle faisait bien de me le dire - cela témoignait de toute la confiance qu'elle semblait avoir en moi - car je ne m'en serais jamais douté pour le coup. Pas qu'elle n'avait à mes yeux aucun instinct maternel, pas du tout ! Je n'étais pas en mesure de juger de cela mais selon moi toute femme était apte à faire une super maman. Je ne doutais donc pas le moins du monde des compétences de la belle rousse, et elle semblait également être une mère courage qui élevait seule sa fille et ça, c'était encore plus beau. Parce qu'elle m'avait autant surpris qu'intrigué, j'avais cherché en à savoir plus sur la fille de Saoirse, et bientôt celle-ci se confia à moi. « Elle va avoir quatre ans dans quelques mois et elle s’appelle Isla. Et elle est très belle. » Isla était un très joli prénom, et aux paroles de Saoirse je ne manquai pas de réagir aussitôt même si on ne me demandait pas forcément de faire quelque commentaire que ce soit. « Belle, co... comme sa maman. » Avec une maman aussi jolie, Isla ne pouvait qu'être sublime. De plus son père ne devait pas donner dans la laideur car je doutais tout de même du fait que Saoirse ait pu craquer pour un type pas franchement beau. Il lui fallait quelqu'un à son image, selon moi, même si elle était parfois passe après vu qu'elle m'avait trouvé "chou". De toute manière on se foutait pas mal de celui qui avait partagé sa vie avant ça ; à en juger les prochaines paroles de la belle rousse, ça n'était pas franchement un mari ni un père exemplaire, loin de là. Je lui avais d'ailleurs demandé si elle en était séparée... « À ton avis ? Je te raconte tout, si tu me parles de ton histoire… très très compliqué ! » J'étais bien sur prêt à lui raconter cette fameuse histoire qui m'avait littéralement détruit, mais elle commença tout d'abord par me parler de cet homme pour qui elle semblait avoir beaucoup de rancune. « Si je suis ici, c’est parce que je ne suis plus avec lui. C’est moi qui l’ai quitté, je tiens à le préciser, mais parce que c’était… c’est un vrai connard ! » Elle semblait bien moins enjouée que tout à l'heure, même si elle tentait de dissimuler tout ça derrière un sourire radieux. « Il ne cherche même pas à voir sa fille. Il m’a laissé sa garde totale sans se battre, comme le font normalement tous les pères. Pire, il a refusé de l’avoir un week-end par mois… » Elle posa ensuite sa tête sur mon épaule, tandis que je me mis à serrer les dents. Mais c'était quoi ce salopard, là ? Comment pouvait-on délaisser sa fille de la sorte, en ne lui prêtant pas le moindre intérêt ? Vraiment, cela me révulsait. Je profitai du fait que Saoirse ait reposé sa tête sur mon épaule pour parler de mon histoire, à mon tour. Elle n'était pas plus glorieuse que celle de Saoirse, d'ailleurs. « Y'a... deux ans environ, je... ma petite-amie de... de l'époque m'a quittée pour... mon frère. » Ce que cela pouvait être difficile d'évoquer ça. J'en avais la gorge nouée, les mots sortaient avec beaucoup de difficulté et la douleur était intense. « On était ensemble de... depuis quatre ans environ et... je ne me suis ja... jamais autant senti trahi que ce jour-là. » Mon frère... je ne voulais plus jamais en entendre parler car ce misérable petit con avait ruiné ma vie. J'étais bien moi, dans mon couple, jusqu'à ce qu'il vienne foutre son nez dans nos affaires. « Ils... ils se sont mariés y'a de ça... pfou, deux mois j'dirais. Et tu... tu connais pas la meilleure ?... J'ai mê... même pas été invité quoi. » Ouais je l'avais gravement mauvaise à l'heure d'aujourd'hui, car depuis ce jour ma vie avait changé du tout au tout. Ce foutu bégaiement là, il était dû à l'immense choc psychologique ressenti lorsque mon ex m'avait quittée pour mon frère, ce traitre. Tous deux vivaient heureux depuis deux ans maintenant, tandis que moi... je n'étais plus rien. Je n'avais plus rencontré personne depuis, j'avais presque cessé de croire en l'amour. Mon travail était ce qui m'avait empêché de couler. Si j'avais été sans emploi... je n'aurais pas donné cher de ma peau, c'est certain. J'étais soulagé de m'être confié à Saoirse même si ressasser tout ça m'avait fait souffrir à nouveau. Je me rendais compte que nous avions tout deux un passé difficile. Je glissai ma main dans ses cheveux tandis que sa tête se voulait toujours posée sur mon épaule. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Mar 24 Avr - 21:42 | |
| Je me sentais totalement en confiance avec Dimitri et tellement, que je pouvais lui raconter ma vie de long en large et en travers. Après tout, je n’avais rien à cacher, surtout qu’à présent, il savait que la folle que je suis, endosse aussi le rôle de mère. D’ailleurs, il me fit rire. « Belle, co... comme sa maman. » Je secouais légèrement la tête. « Non. Elle n’est pas rousse. » En fait, non, parce qu’elle était encore plus belle que moi avec ses deux grand yeux marrons foncés, et ses cheveux tirant vers le noir jais. Elle avait héritait des cheveux de son père et de cette étincelle dans les yeux, quand on lui parle d’orange. J’en attrapais un sourire impérissable, même quand j’énonçais au jeune homme dont l’épaule me servait à présent d’oreiller, à quel point Joshua était un vrai connard. Je ne sais pas ce qu’il pensait de cela, mais son expression me dit qu’il n’en pensait pas moins que moi. Je lâchais un soupire, espérant que mon silence allait le lancer sur son histoire. Bingo. « Y'a... deux ans environ, je... ma petite-amie de... de l'époque m'a quittée pour... mon frère. » Je ne bougeais pas ma tête de son épaule, mais mes yeux s’arrondirent. SON FRÈRE ! C'était horrible. Je n’allais pas le couper dans son élan. J’avais compris que parler n’était pas forcément le fort de Dimitri. « On était ensemble de... depuis quatre ans environ et... je ne me suis ja... jamais autant senti trahi que ce jour-là. » Une moue triste déforma subtilement mon visage. Il m’était inconcevable que quelqu’un puisse quitter un jour ce mec. Enfin, je pensais toujours par rapport à mes premières impressions de ce début de jeu. Nous ne nous connaissions pas par cœur, mais il me paraissait tellement fidèle et je le voyais en petit ami exemplaire. Celui dont j’aurai peut-être rêvé pour élever un enfant. « Ils... ils se sont mariés y'a de ça... pfou, deux mois j'dirais. Et tu... tu connais pas la meilleure ?... J'ai mê... même pas été invité quoi. » Un râle s’échappait de ma bouche. Un râle d’exaspération. L’histoire de Dimitri était après tout beaucoup plus triste que la mienne. Oh que oui, la tromperie ne faisait pas partie de ma vie, alors que c’était la pire des trahisons. Je resserrais mes bras autour du sien, tandis qu’il me caressait mes longs cheveux roux. « C’est marrant… enfin non c’est pas marrant, désolée, mais… ça faisait aussi quatre ans que j’étais avec lui, et notre séparation remonte à deux ans. Encore un point commun ! » J’essayais de faire de l’humour et de le faire sourire ; enfin un peu difficilement. Je levais mes yeux, avec un sourire contrôlé. « Si tu veux mon avis, si elle est partie, c’est qu’elle n’a pas vu la perle qu’elle tenait… » Oui, la perle c’est bien lui. Me basant toujours sur mes premières impressions, Dimitri était à mes yeux le plus doux des êtres et une personne précieuse. Tant pis pour elle. La prochaine dans son cœur aura vraiment de la chance de l’être… Pour ne pas le laisser avec ça, j’enchaînais avec la suite de mon histoire : « Ca faisait quatre ans aussi qu’on été ensemble. C’est grâce à lui que j’ai pu travailler à Hollywood. Le truc c’est que… il est devenu jaloux de moi, parce que j’avais réussi à gravir les échelons plus rapidement que lui et que je gagnais plus. Même en étant enceinte… » Même si ça avait pu me faire la peine, maintenant cette jalousie me faisait marrer. « Avec ses connaissances et il en a… il a complètement mit un terme à ma carrière professionnel. Plus personnes ne voulait travailler avec moi. Et lui, chaque soir, il rentrait tranquillement chez nous, sans rien se reprocher. Quand je me suis rendu compte que c’était de sa faute… j’me suis barrée avec Isla. » Par contre, le résultat de sa jalousie m’avait franchement fait chié. Il m’avait écrasé et traité plus bas que terre auprès de pas mal de producteur, me barrant l’accès à de nombreux film. C’était le résultat de mon aveuglement ; genre je ne suis pas naïve, mais j’en avais été un beau spécimen à ce temps-là tout de même. Je lâchais finalement un rire. Je m’étais relevée de cette histoire. Je me hissais à son bras pour atteindre son oreille, dans laquelle je chuchotais. « Il ne faut pas le dire mais… avant de partir d’Hollywood… je lui ai complètement bousillée sa voiture. J’peux te dire que ça apaise ! » Carrément même. Voilà à quoi se résumait mon histoire d’amour malheureuse. On va mettre ça sur le compte de la jeunesse. J’eus à peine le temps de reposer mes talons au sol, que je sentis une goutte tomber sur mon bras. Je levais les yeux au ciel. Les nuages avaient au gris tellement rapidement. Je me détachais de Dimitri, pour courir au milieu de la pelouse. La pluie tomba d’un seul coup. « Je m’en fou d’être malade, je reste sous la pluie moi ! » Sous entendre : t’as intérêt de rester toi aussi ! |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Mar 24 Avr - 23:56 | |
| « Non. Elle n’est pas rousse. » Cela ne l'empêchait pas d'être belle, cela dit. Elle n'avait pu qu'hériter de la beauté de sa mère. Il me tardait d'ailleurs de voir la jolie Isla pour les comparer toutes les deux et me faire mon opinion concernant une éventuelle ressemblance entre la mère et la fille. Espérons qu'un jour, je sois amené à rencontrer la petite même si je n'allais pas le demander à Saoirse, pas maintenant du moins. Je n'avais rien à faire dans sa vie. Suite au récit de la belle rousse, j'en étais venu à évoquer mon histoire et la fameuse trahison datant d'il y a deux ans, lorsque ma petite amie et fiancée de l'époque était tout bonnement partie avec mon frère. Aujourd'hui ces deux-là étaient mariés, et grâce à eux j'avais coupé tout contact avec la famille. Il fallait dire que question compréhension, on avait vu mieux... Mes proches s'étaient bien moqués du fait que j'avais tout perdu dans cette affaire ; tant que mon frère était casé et marié, c'était tout ce qui comptait. Moi, je comptais pour de la merde, en gros. Mais ça avait toujours été comme ça. Que je sois heureux dérangeait tout le monde, visiblement. « C’est marrant… enfin non c’est pas marrant, désolée, mais… ça faisait aussi quatre ans que j’étais avec lui, et notre séparation remonte à deux ans. Encore un point commun ! » Si c'était une tentative pour me faire sourire... et bien cela avait fonctionné avec brio. En effet, ma triste moue avait laissé place à un petit sourire en coin. Oui, encore un point commun. « Si tu veux mon avis, si elle est partie, c’est qu’elle n’a pas vu la perle qu’elle tenait… » J'en fus ému par les paroles de Saoirse. J'étais donc une perle à ses yeux, et cela comptait beaucoup pour moi il fallait le savoir. Elle choisit ensuite de poursuivre. « Ca faisait quatre ans aussi qu’on été ensemble. C’est grâce à lui que j’ai pu travailler à Hollywood. Le truc c’est que… il est devenu jaloux de moi, parce que j’avais réussi à gravir les échelons plus rapidement que lui et que je gagnais plus. Même en étant enceinte… » fit-elle alors, puis continua de plus belle « Avec ses connaissances et il en a… il a complètement mit un terme à ma carrière professionnel. Plus personnes ne voulait travailler avec moi. Et lui, chaque soir, il rentrait tranquillement chez nous, sans rien se reprocher. Quand je me suis rendu compte que c’était de sa faute… j’me suis barrée avec Isla. » Quel... quel connard ce type. Ruiner la carrière de celle qui partageait sa vie, la mère de sa fille qui plus est, c'était juste dégueulasse. Un gros dégueulasse, ce type était un gros dégueulasse que la soif de réussir avait rendu exécrable. Elle en vint ensuite à me chuchoter à l'oreille quelques mots qui, par la suite, me firent rire. « Il ne faut pas le dire mais… avant de partir d’Hollywood… je lui ai complètement bousillée sa voiture. J’peux te dire que ça apaise ! » Je pouvais la comprendre, le nombre de fois où j'avais souhaité foutre le feu à la baraque de mon frère. Je n'avais rien d'un pyromane, rien d'un criminel, alors je ne l'avais jamais fait bien sur. Mais bon sang que ça m'avait démangé !... Se venger pouvait grandement faire du bien, parfois. « Mon frère a... a toujours été jaloux de moi lui aussi. Je... je pense qu'en séduisant ma petite amie il... s'est vengé. Et je pense que, co... comme toi, ça l'a pas mal apaisé. Moi ça m'a... détruit. Chacun son truc, hein. » Mon frère n'était qu'un salopard, comme l'ex de Saoirse, et je ne m'étais pas gêné pour le lui dire d'ailleurs. Mais il se foutait bien d'être brouillé avec son frère, lui. Oh tant qu'il vivait heureux avec sa petite femme... Le temps que Saoirse ne s'éloigne de mon oreille, des gouttes d'eau se firent sentir. Merde, de toute évidence il allait pleuvoir sous peu. « Je m’en fou d’être malade, je reste sous la pluie moi ! » Je n'allais pas me barrer de toute manière. Nous n'avions pas de parapluie, certes, mais la pluie n'allait pas nous tuer. Nous n'étions pas en sucre. En attendant le belle rousse s'était détachée de moi pour courir sur la pelouse. Je l'y rejoins aussitôt. « Attends ! Un... un lampadaire ! Là ! » Je courus aussitôt jusque celui-ci, avant de m'agripper à lui et de tourner tout autour. Un lampadaire dans un parc, rien de bien étonnant vous en conviendrez. « I'm siiiiiiiiiinging in the rain... Just siiiiiiiiiiiiiiiinging in the rain... What a... youpla ! » La pluie avait rendu le lampadaire un peu glissant et je perdis alors l'équilibre. Je m'étalai donc comme un crotte sur la pelouse mouillée, en passant en prime pour très ridicule, une fois encore. Tout en restant à terre, je me mis à me tordre de rire. Mon dieu, il pleuvait, je venais de glisser après avoir chanté autour d'un lampadaire. La vie, quoi. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Mer 25 Avr - 14:35 | |
| Maintenant, Dimitri pouvait se venter de me connaître un peu mieux. Certes, ce n’était que mon histoire d’amour et le résultat de celle-ci, mais il en savait tout de même un peu plus. Et il connaissait les réactions que je pouvais avoir en étant en colère. Je peux vous dire qu’il n’en restait plus rien de sa voiture ; oh que non. « Mon frère a... a toujours été jaloux de moi lui aussi. Je... je pense qu'en séduisant ma petite amie il... s'est vengé. Et je pense que, co... comme toi, ça l'a pas mal apaisé. Moi ça m'a... détruit. Chacun son truc, hein. » Je secouais la tête, exaspéré. Ce n’était pas vraiment la même vengeance ; ou en tout cas, la mienne me paraissait plus légitime que celle de son frère, ou que celle de mon ex. Je finissais par sourire et la pluie tomba d’un seul coup, sans crier garde. Je n’avais aucune envie de m’en aller. Après tout, il ne faisait même pas froid et puis je ne suis plus une gamine. Je sais ce que je fais et visiblement, Dimitri n’était pas non plus contre cette idée. Je couru au milieu du parc « Attends ! Un... un lampadaire ! Là ! » Je regardais derrière moi après lui. Au mot lampadaire, un sourire se dessina sur mes lèvres et j’en conclu qu’il avait la même idée que moi. Je le laissais pourtant faire, m’arrêtant sur la pelouse déjà trempée. Je le regardais se jeter sur la barre du lampadaire, chantant la mythique chanson de la pluie, se prenant pour Gene Kelly durant un très court instant. Mon rire se fit entendre à travers le bruit de la pluie et se mêla à celui du jeune homme, quand celui-ci se retrouva à terre. À en croire son rire, il ne pensait déjà plus à ce qu’il venait de me raconter. Tant mieux. Je le préférais en train de s’amuser sans se prendre la tête, qu’attristé de son sort passé. Je me mis à courir dans sa direction, glissant parfois et manquant de tomber encore plus. « Ah merde ! » Laissais-je échapper, alors que je me pris le pied dans une motte de terre un peu trop dure. Je retombais sur mes genoux un peu plus loin et sur Dimitri, dont le ventre me servit d’appuie. « ON BOUGE » Criais-je en me relevant, frottant mes mains sur mon pantalon déjà tout sale. Je lui attrapais les jambes et essayait de le bouger, avec ma force de moineau. Mais genre, j’suis la plus forte hein. En fait, je galérais à mort, ne le faisant bouger que d’à peine dix centimètres. Je lui lâchais les jambes et m’attaquais à ses bras. En vain aussi, mais je ne suis pas du genre à laisser tomber. Je fis une dernière tentative et je perdis de nouveau l’équilibre, me retrouvant carrément sur lui. Je ne pouvais pas m’arrêter de rire, m’amusant comme une vraie folle. Finalement, il me fallait peu pour être heureuse, comme le dit une chanson connue de chez Disney. Ma tête tout proche de la sienne, il pu remarquer mon large sourire amusé ainsi que l’étincelle de bêtise qui passa dans mes yeux. Assise au niveau de son ventre, je relevais le haut de mon corps, pour passer mon doigt dans la boue toute proche. Mouwahahah j’suis pas genre la fille super horrifié par l’idée d’être sale, ou que mon maquillage ne coule, ou que je sois toute décoiffée ; parce que j’étais les trois là. Mes cheveux me collait au visage ; une trace noire allait bien tâcher mes joues et vêtement étaient tout tâché. Mon doigt boueux, je le passais sur le front de Dimitri, que j’avais préalablement dégagé de ses cheveux, ainsi que ses joues. « Toi être indien. Toi pas tapé moi pour ça ! » Je m’exclamais comme une gamine, alors que mon doigt glissait toujours sur son visage, pour le faire ressembler à un amérindien. Mon chef d’œuvre fini, je me reculais un peu, passant un peu ma langue. « Magnifico ! » M’exclamais-je comme les italiens. |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Mer 25 Avr - 22:14 | |
| Désormais, la pluie était au rendez-vous. J'ignorais si c'était le fait que nous commencions à être sérieusement trempés qui me mit en joie, mais j'avais en tout couru vers un lampadaire pour exécuter une danse autour, ce qui n'était pas sans rappeler un refrain bien célèbre d'ailleurs. Seulement la pluie n'allait pas freiner la maladresse que l'on me connaissait. Voilà pourquoi un instant plus tard, après avoir perdu l'équilibre, je me retrouvais affalé à terre, mort de rire, et plus franchement très propre qui plus est. Inutile de dire que tout ceci m'avait fait oublié notre précédente conversation, et ça n'était peut-être pas plus mal d'ailleurs. Saoirse se mit à courir vers moi, tout en manquant de tomber à plusieurs reprises. « Ah merde ! » La pelouse mouillée... il n'y avait pas plus casse-gueule et je disais cela en connaissance de cause. Elle finit par tomber à son tour, enfin sur mon ventre pour être plus précis. « ON BOUGE » La belle rousse se releva alors, et avait visiblement désormais en tête de me trainer par les pieds. Voyant bien que ses efforts restaient vains, elle tenta de me trainer par les bras cette fois, mais là encore c'était comme perdu d'avance. Le grand bonhomme que j'étais n'était pas facilement transportable. Et là, ce fut la chute. Elle tomba sur moi une fois encore, avant de se mettre à rire tandis que je ne cessais de faire de même depuis de longues minutes maintenant. Cette situation était franchement ridicule, nous étions ridicules, mais nous nous amusions comme des petits fous et c'était encore le principal, non ? Désormais à califourchon sur moi, Saoirse se saisit d'un peu de boue qui ne tarda pas à tâcher ses vêtements et à s'étaler sur ses joues... mais c'est mon front qui eut droit à la plus grande quantité. Mes joues aussi en prirent pour leur grade. Bref, désormais mon visage se voulait recouvert d'une substance marronâtre. « Toi être indien. Toi pas tapé moi pour ça ! » Elle se recula alors, avant de rétorquer « Magnifico ! » Oui, je devais vraiment être magnifique avec toute cette boue sur le visage. Mais elle n'allait pas s'en tirer comme ça, oh non. Je me levai alors d'un bond et sautai sur elle comme un animal, pour finalement retomber en douceur sur la belle rousse. J'avais mesuré la chute, histoire de ne pas lui infliger tout mon poids non plus. « Moi pas... pas Indien. Moi You... Yougoslave » répondis-je, avant d'approcher mon visage du sien, en veillant toujours à imiter sa façon de parler, propre à celle des indigènes. « Moi pas vou... vouloir taper toi. Moi vouloir embrasser toi. » J'avais beau prendre une voix et une façon de parler qui n'avaient rien des miennes, j'en étais pourtant tout à fait sérieux. Je ne rigolais plus, désormais, et sans doute n'allait-elle pas tarder à s'en rendre compte. En attendant j'étais en position de force, car toujours au dessus d'elle. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Mer 25 Avr - 23:46 | |
| La pluie, qu’est-ce que j’adore ça. Bon d’accord, je vous vois arriver avec vos bouches là, et vos ‘nan mais qu’est-ce que t’aime pas’… et bah, à bien y réfléchir, j’aime à peu près tout. Nan j’aime tout en fait. Jouer sous la pluie, jouer dans la neige, glisser sur le verglas et me prélasser sous le soleil. Je ne suis pas difficile, j’aime tout les temps et toutes les saisons. En l’occurrence, nous étions au printemps, mais le temps n’était franchement pas clément avec nous. Pas même un seul rayon de soleil ; que de la pluie depuis deux ou trois jours. Alors heureusement que j’aimais aussi la pluie... Bref, toute cette eau avait rendu périlleux la traversée du par et de sa pelouse. Après avoir manqué de tomber plusieurs fois et à divers endroit, je me retrouvais sur Dimitri, qui m’avait servi matelas, genre pour amortir ma chute. Oh ! Temps que je le tenais comme ça sous la main, j’en profitais pour le relooker un peu à ma manière. Je n’étais pas partie dans la branche maquillage du cinéma. En voyant le chef d’œuvre que je venais de pondre sur son visage, baaah c’était compréhensible quoi. J’avais bien fait de choisir l’habillage. Après, j’ai une défense hein ; ce n’était que de la boue et les dessins était facilement reconnaissable comme ceux que porte les indiens d’Amérique. Non ? Booooh j’étais tout de même fière de mon travail et je le lui signifiais, un large sourire étirant mes lèvres. C’était étonnant de le voir ainsi allongé calmement sans même se débattre. Enfin je ne sais pas, mais moi je le ferais s’il m’appliquait de la boue sur tout le visage. Quoiqu’il paru se réveiller soudainement, en se relevant. Il me fit tomber littéralement sur les fesses, ce qui, évidemment, ne manqua pas de me faire rire. Puis il vint à son tour recouvrir mon corps du sien. Il ne faisait qu’inverser nos positions après tout, prenant la place de meneur que j’avais gardé l’espace de quelques minutes. Instinctivement je fermais les yeux, croyant qu’il me mettrait lui aussi de la boue. « Moi pas... pas Indien. Moi You... Yougoslave » Mon rire s’évapora, pendant que j’ouvrais les yeux. Je le vis approcher son visage du mien. Je le regardais faire, silencieusement, souriante. « Moi pas vou... vouloir taper toi. Moi vouloir embrasser toi. » Sur le coup, je ne répondais rien. En fait, un silence s’installa même entre nous, alors que mon regard restait planté dans le sien. Au plus profond de moi, une petite voix m’alarma que Dimitri était beaucoup trop rapide et qu’il prenait peut-être beaucoup trop d’assurance. Mais ma spontanéité remportait toujours la manche, sur ma raison. Mon sourire laissa entrapercevoir mes dents. « Alors, toi attendre quoi pour embrasser moi ? » Lui demandais-je, toujours à la façon des indiens, en levant un peu le haut de mon corps pour arrêter mon visage plus près du sien encore. Je crois même que nos nez étaient en train de se toucher. Et là j’en étais sûre, l’une de mes mains se cala dans sa nuque, lui administrant une si minuscule pression, que nos lèvres se collèrent comme si Dimitri l’avait de lui-même. Je laissais retomber ma tête sur l’herbe, emportant ses lèvres avec moi. Ce fut un baiser tendre ; tout en douceur ; à l’image de Dimitri quoi. Avec la langue messieurs dames ! Quand nos lèvres se détachèrent, je laissais tomber mes bras à terre, laissant mes yeux fermés, un sourire se pointant au coin droit de mes lèvres. « Toi bien embrasser... » Lui avouais-je, le plus naturellement du monde. |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Jeu 26 Avr - 3:07 | |
| Quelle situation embarrassante, vraiment. Il pleuvait, nous étions sales, crades même si j'osais dire, pleins de boue sans parler du fait que désormais je me retrouvais littéralement au dessus d'elle, la recouvrant de tout mon corps, prenant appui de par la paume de mes mains sur la pelouse mouillée qui, quelques instants plus tôt, n'avait pas manqué de nous faire trébucher tous les deux ; moi suite à une danse endiablée autour d'un lampadaire, elle après avoir couru vers moi avec toute la folie qu'on lui connaissait. Non vraiment, j'avais connu des situations un peu moins complexes. Pour le coup nous étions venus à parler comme des indiens, ce qui était très drôle tout de même. Seulement alors que Saoirse n'arrêtait pas de rire depuis plusieurs minutes, le fait que je lui eut rappelé ma nationalité avant de lui signifier que j'avais envie de l'embrasser la fit se taire. Plus de rire, juste un long et pensant silence qui dura plus d'un instant. Après quoi la belle rousse reprit la parole, tandis que nos visages se voulaient sensiblement proches l'un de l'autre. « Alors, toi attendre quoi pour embrasser moi ? » J'en vins à avaler ma salive. C'était ce que je faisais quand j'avais envie de faire ou dire un truc, mais que je n'y parvenais pas. Remarquez, je n'eus le besoin de faire quoi que ce soit puisque la belle s'en chargea. En effet, l'une de ses mains vint trouver ma nuque puis se furent ses lèvres qui partirent à la conquête des miennes... ou mes lèvres à celle des siennes, je ne savais plus trop à vrai dire. Nous échangeâmes alors un baiser des plus tendres... mais langoureux, également. Nos lèvres se détachèrent finalement, nos visages s'éloignèrent l'un de l'autre, et la belle rousse ferma ensuite les yeux, tous sourires, avant d'affirmer « Toi bien embrasser... » Alors déjà, il fallait savoir que le fait que nous nous soyons embrassés m'avait pour ainsi dire à la fois plu et tourmenté. Elle m'avait bien demandé d'attendre, de ne pas aller plus vite que la musique. Je me sentais quand même un peu con d'un coup. Alors que j'étais sur le point de lui répondre, je décidai de cesser de jouer à imiter une façon de parler qui n'était pas la mienne. Ce que j'avais à lui dire était on ne peut plus sérieux et j'avais besoin de redevenir moi-même, pour ainsi dire. « Je... Désolé. J'ai pas assuré, là, hein. Je... je veux dire... tu dis ne pas vou... vouloir me donner de faux espoirs - je le com... comprends très bien par ailleurs - et malgré ça je... je m'accroche. J'suis pitoyable. » Je voulais à tout prix éviter de passer pour un amoureux transi, mais là franchement je pense que tout avait foiré et que c'était exactement l'image que devait avoir Saoirse de moi sur le moment. Je ne pouvais même pas prétendre être amoureux d'elle, c'était encore bien trop tôt. Mais je ressentais quelque chose, c'était certain. Seulement, à trop souvent agir comme un crétin, j'allais finir par ruiner toutes mes chances avec elle. « T'es... toute trempée mais je... je suppose que moi aussi. T'as pas... froid au moins ? » À vrai dire je n'attendis même pas une réponse de sa part pour retirer mon veston et le lui mettre sur les épaules. Fallait pas qu'elle en vienne à attraper la crève, aussi. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Jeu 26 Avr - 23:07 | |
| Alors comme ça, Dimitri souhaitait m’embrasser. Avec lui, c’était tout ou rien. Il était timide comme je ne sais quoi, mais il ne se gênait pas finalement pour m’annoncer ce qu’il souhaitait. M’embrasser tout de même, dans ce cas. Si je pouvais féliciter sa bravoure pour me l’avoir dit, je ne pouvais pas le faite quant à sa spontanéité, touchant toujours le raz des pâquerettes. À sa place, au lieu de me le dire, je l’aurais fait. D’ailleurs, c’est un peu ainsi que j’avais agi. C’est bien moi qui ait placé ses lèvres contre les miennes, même si je ne mourrais pas d’envie de l’embrasser. Je ne sais pas ce que j’avais fait, dis, ou si c’est mon naturel cinglé, qui lui avait plu. Ca faisait du bien de se sentir entre guillemet ‘aimé’, sans vraiment l’être. Mais je n’aimais pas non plus cet écart qu’il pouvait bien avoir entre nous. Au-delà du fait de me l’avoir dit, je comprenais bien qu’il se passait quelque chose pour lui ; que je l’attirais. Ca serait malhonnête d’affirmer que je suis insensible à Dimitri ; mais ça serait encore plus malhonnête de lui faire croire que mon attirance envers lui était égale à la sienne envers moi. Mais je ne dis pas que Dimitri n’est pas beau, au contraire, il est pas mal… et son bégaiement m’était complètement égal. Alors là. ALORS LÀ ! Dans mon cerveau, c’était complètement l’embrouille. Je pensais à tout et à rien ; mais j’avais cette impression de rayonnement sur mon visage, malgré la pluie, par mon sourire et mes yeux clos. De mon point de vu, la situation actuelle n’était en aucun cas embarrassante. Alors oui, il était sur moi ce qui, de l’extérieur, pouvait paraitre extrêmement bizarre ou trop osé peut-être, combiné au fait qu’il tombait presque des trombes d’eau tout de même. Mais personnellement, j’étais bien ainsi, pars choquée le moins du monde par ce baiser échangé. Ce troisième finalement entre nous… c’était peut-être pas bien d’ailleurs… j’eu à peine le temps de le penser, que Dimitri se dépêchait de se repentir. « Je... Désolé. J'ai pas assuré, là, hein. Je... je veux dire... tu dis ne pas vou... vouloir me donner de faux espoirs - je le com... comprends très bien par ailleurs - et malgré ça je... je m'accroche. J'suis pitoyable. » J’ouvrais mes yeux, gardant ce même sourire joyeux sur mes lèvres, mais secouant subtilement ma tête. Ma main sur sa nuque alla dans ses cheveux mouillés. Mes doigts enlevèrent certaines mèches restées collées sur son front. « Si tu continue à croire ce genre de chose sur toi, alors là oui je peux t’assurer que t’es pitoyable » Je parlais doucement, toujours avec cette pointe de bonne humeur atténuant mes propos, mais c’est ce que je pensais réellement. Il était pitoyable oui, mais pas pour la bonne raison. Il l’était parce que sa non-confiance en lui m’agaçait et ce n’était sûrement pas ainsi qu’il me verrait tomber dans ses bras. Oh ça sûrement pas ! « Tu connais la persévérance… ce n’est pas parce que j’ai dis ça, que tu dois abandonner… » C’est bien vrai ça ! J’ai juste dis cela parce que je ne veux pas le blesser ; ma façon à moi de le materner aussi. C’est quand même un adulte après tout, il fait ce qu’il veut. Moi, la seule chose que j’espérais, c’est qu’il arrête de penser à son passer et aussi aux échecs qu’il pourrait avoir dans le futur. Je suis fine avec mes je veux, mais je m’en fou : je veux le voir au moins une fois arriver vers moi, me prendre dans mes bras, m’embrasser fougueusement avant de me dire un truc du style ‘tu ne mérites que le mieux, c'est-à-dire moi !’. Bon, c’est un peu ma définition de l’Homme à mes yeux. « T'es... toute trempée mais je... je suppose que moi aussi. T'as pas... froid au moins ? » Dimitri me sortit de mes pensées, genre deux secondes plus tard, j’étais déjà couverte de son veston qui bon, comme tout le reste était trempé et par conséquent ne me servait à pas grand-chose, mais j’appréciais le geste romantique. « Merci… et tu sais pourquoi ON est trempé ? Parce que la pluie sa mouille ! » Je passais ma langue après avoir lâché un rire. J’avais l’impression qu’il voulait bouger. Moi j’étais très bien à ma place. « Comment partager 9 pommes pour 13 enfants ? » Lui demandais-je malicieusement. |
| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Jeu 26 Avr - 23:50 | |
| Nous venions d'échanger ce qu'il m'avait semblé être notre troisième baiser, à Saoirse et à moi, mais malgré tout je ne m'y faisais toujours pas. C'était tout de même la seconde fois que la belle rousse s'emparait de mes lèvres, et vraiment cela me laissait perplexe. Pourquoi une si jolie demoiselle, pas loin d'être une princesse sortie tout droit d'un conte de fées à mes yeux, avait-elle pu avoir envie d'embrasser le crapaud que j'étais ? Alors oui, d'accord, c'était moi qui le premier avait bien signifié le fait que j'avais envie de l'embrasser, mais jamais je n'aurais cru qu'elle s'en chargerait à ma place. Que ce soit bien clair, cependant, ce baiser était loin de m'avoir déplu... et j'en aurais bien demandé plus si je n'avais pas eu ce constant manque de confiance en moi qui semblait l'agacer plus qu'autre chose. « Si tu continue à croire ce genre de chose sur toi, alors là oui je peux t’assurer que t’es pitoyable » Ses doigts avait rejoins mes cheveux, tandis que je faisais tout pour la fuir du regard. « Tu connais la persévérance… ce n’est pas parce que j’ai dis ça, que tu dois abandonner… » Ah ça c'était certain... Je n'étais pas persévérant pour un sou et il m'arrivait d'abandonner bien vite quand je ne croyais pas en mes chances d'obtenir quelque chose. Mais que dis-je, Saoirse était bien plus que "quelque chose". Seulement voilà, plus je continuerais à me rabaisser de la sorte, moins j'aurais de chances de conquérir son cœur. En gros, c'était mal barré. « Je... d'accord j'arrête. Déjà j'vais arrêter de... de parler de moi, au moins ça m'évitera... de me dévaloriser. Et t'en fais pas, hein Sa... Saoirse, j'ai pas l'intention d'abandonner. » J'avais bien l'intention de rester dans la course, qu'elle veuille de moi ou pas. Bien sur il ne s'agissait aucunement de me montrer collant, lourd et j'en passe ; je voulais juste lui faire comprendre qu'elle m'intéressait et que j'allais tenter de changer pour elle. Croyez-vous que j'en sois réellement capable ? Moi aussi j'en doutais. Par ailleurs il pleuvait toujours autant, et mon premier réflexe avait été de poser mon veston sur ses épaules pour, soit-disant, la réchauffer. Un geste totalement inutile mais cela partait tout de même d'une bonne intention. « Merci… et tu sais pourquoi ON est trempé ? Parce que la pluie sa mouille ! » Je me mis à rire, au même moment qu'elle à vrai dire. Elle savait y faire pour détendre l'atmosphère, la demoiselle. « Comment partager 9 pommes pour 13 enfants ? » C'était un piège ? Elle voulait vérifier mon quotient intellectuel, ou ?... Ma foi pourquoi ne pas répondre... « Alors là, j'en... j'en sais rien. Au pire tu... tu fais une compote et puis voilà, elles sont partagées tes po... pommes. » Réponse stupide bonjour. En même temps, qu'est ce qui me garantissait qu'il ne s'agissait pas là de la bonne réponse ? Nooooon, vous me voyez, moi, répondre correctement à une devinette franchement ? Je n'avais en tout cas rien à perdre à proposer quelque chose, même n'importe quoi. Hum, à moi de poser une question. « Quel... quel est le secret de... ton enthousiasme qua... quasi-constant Saoirse ? » fis-je, en portant à nouveau mon regard sur la belle rousse. |
| | | Saoirse
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Ven 27 Avr - 23:08 | |
| C’était la pure vérité et je n’hésitais pas à le lui dire. Plus il se rabaisse, plus Dimitri me parait pitoyable et finalement pas intéressant, c’est un fait. Le truc, c’est que je n’ai plus envie qu’il se rabaisse constamment, en ce voyant comme une sous merde. Ou une sous merde d’une merde… Et le voir fuir mon regard n’arrangeait franchement pas les choses. S’il n’était même pas capable de me regarder dans les yeux, comment il pourrait me conquérir. « Je... d'accord j'arrête. Déjà j'vais arrêter de... de parler de moi, au moins ça m'évitera... de me dévaloriser. Et t'en fais pas, hein Sa... Saoirse, j'ai pas l'intention d'abandonner. » J’étais vraiment heureuse de l’entendre dire ça, enfin de l’entendre dire qu’il allait arrêter. Je prenais ça plutôt au sérieux, même si je n’ai jamais l’air de l’être : s’il continuait de mal se voir lui-même, je risquais de plus faire attention à lui et c’était vrai. J’acquiesçais d’un mouvement de tête, gardant ça dans un coin de ma mémoire... Finalement, je réussissais à le faire rire. C’était trop fuuun et en plus son rire est mignon, comme le reste en fait. Nan, mais sérieusement : c’était plaisant de le voir sourire et rire, ce qui ne faisait qu’accentuer mon agacement à le savoir toujours renfermé sur lui-même. Il n’a pas besoin d’une occasion particulière pour sourire, MINCE ALORS, et j’étais sûre qu’il ferait un malheureux, s’il souriait continuellement et aussi sincèrement qu’à cet instant. Ouai, sourire, c’est ce que je veux le voir faire. Alors je lui pose une devinette, plutôt simple, mais qui parfois fait réfléchir les gens pendant un très bon moment. « Alors là, j'en... j'en sais rien. Au pire tu... tu fais une compote et puis voilà, elles sont partagées tes po... pommes. » Tout d’abord, j’eu un sourire, mais qui rapidement se transforma : genre la bouche ouverte, ainsi que les yeux grands ouverts. Finalement, c’est une moue boudeuse (je faisais semblant hein hein) qui s’installait sur mon visage, tandis que je lâchais un « pfff » avec de décoller mes mains de Dimitri, pour les croiser sur mon ventre. « T’es trop fort ! T’as gagné… » Baaah oui, parce qu’il m’avait donné la bonne réponse le Môsieur, alors que moi je voulais le faire réfléchir un moment. Je fis mine de réfléchir, regardant dans le ciel. « T’as gagné, mais je ne sais pas quoi… » Je portais mon doigt sur le coin de mes lèvres, un bruit de réflexion accompagnant cette intense réflexion justement, mais Dimitri me coupa dans cette méditation. « Quel... quel est le secret de... ton enthousiasme qua... quasi-constant Saoirse ? » Je reportais de nouveau mes yeux sur lui, les ouvrants un peu exagérément sous la surprise de cette question. S’il y avait bien une chose sur laquelle je me posais très peu de question, c’est bien ça. Enfin, je sais que je ne peux pas m’en empêcher, quelque soit la situation, d’être joyeuse. Beaucoup disent que la joie cache toujours quelques choses, moi je n’en ai pas l’impression. J’haussais les épaules, en faisant une moue. « J’en ai pas ! Je te prie de croire mon cher, que si j’en avais une, je te l’aurai donné depuis longtemps ! » Et aussi à tout le reste du chalet, parce que vu les tronches qu’ils tirent, on pourrait se croire dans une téléréalité sur la dépression. J’avais pris une façon de parler bourgeoise, tapotant le nez de Dimitri pour appuyer le mon cher bien placé. « Le pire c’est que c’est vrai, parce que je dis tout le temps la vérité… » Ajoutais-je avec un très large sourire. Oh oui la vérité, je la dis… la bonne comme la mauvaise d’ailleurs. Bref on s’en fichait grave de ma franchise… « T’es quand même gêné là, hein ? On peut rentrer si tu veux… la seule chose que j’exige, non les seules choses que j’exige, c’est que tu m’aides à me lever, mais avant que tu m’enlèves cette veste super froide, et que tu me portes genre comme une princesse… » Je lâchais un rire. Il n’était pas obligé de faire tout ça, mais je ne me gênais pas de ne pas lui dire. On va bien voir comment ce gentil monsieur aller réagir. En tout cas, avant de lui laisser le temps de répondre ou de faire quoique ce soit, j’eu un frisson annonçant une idée que je venais d’avoir en tête. (C’est mécanique chez moi !). « Je sais ce que tu peux me faire comme gâteau et quand tu pourras me l’offrir. (ouai la conversation de tout à l’heure, je suis parfois longue à la détente). Dans deux semaines, c’est mon AAAANNNIIIIIIIVERSAAAAAIRE ! » Déclarais-je, me mordant la lèvre inférieure. Ouai, on ne serait peut-être plus là en fait, qui sait… mais je m’en fou. Je vieillissais quand même, c’est horrible, mais ça se fête. Vingt-sept ans quoi…
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| | | Dimitri
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 Sam 28 Avr - 2:58 | |
| Partager neuf pommes pour treize enfants... Cela vous semblait être mission impossible, et bien figurez-vous qu'il en était de même pour moi. Je ne voyais pas trop comment cela pouvait se faire, sauf si bien sur la réponse résidait dans une solution de facilité, à savoir faire une compote. Mouais, j'étais quand même très peu convaincu par ma réponse, et pourtant l'expression que prit Saoirse me fit rapidement comprendre que je n'étais pas si idiot que ça, au final. « T’es trop fort ! T’as gagné… » Non, sans blague ! Je n'y cru pas, sur le moment, car à mes yeux la réponse que je lui avais donnée ne pouvait être que fausse. En général les devinettes, ça n'était pas trop mon truc. « T’as gagné, mais je ne sais pas quoi… » Elle fit mine de réfléchir, tandis que je me mis à sourire. Je ne voulais rien, ne méritais rien. Par ailleurs j'avais demandé à Saoirse quel était le secret de cet enthousiasme, de cette bonne humeur qu'on lui connaissait tous. « J’en ai pas ! Je te prie de croire mon cher, que si j’en avais une, je te l’aurai donné depuis longtemps ! » Son doigt se posa sur mon nez. Peut-être était-elle juste née comme ça, après tout. J'étais, bien entendu, disposé à croire la belle rousse. « Le pire c’est que c’est vrai, parce que je dis tout le temps la vérité… » Là aussi je voulais bien la croire, car elle n'avait pas le profil d'une menteuse. Justement, des menteuses, j'en avais connu une dernièrement et ça n'avait rien à voir. Une menteuse était rarement aussi souvent enjouée que l'était Saoirse, car mentir demande de jouer un rôle, et cela s'accompagne rarement de grands sourires et de joie de vivre. Mine de rien, c'est compliqué de mentir. Alors que je restais silencieux depuis plusieurs minutes, la demoiselle reprit la parole. « T’es quand même gêné là, hein ? On peut rentrer si tu veux… la seule chose que j’exige, non les seules choses que j’exige, c’est que tu m’aides à me lever, mais avant que tu m’enlèves cette veste super froide, et que tu me portes genre comme une princesse… » Elle ne me laissa pas le temps de répondre, à vrai dire. Non, au lieu de ça elle continua sur sa lancée car visiblement elle avait pas mal de choses à dire, ce soir. « Je sais ce que tu peux me faire comme gâteau et quand tu pourras me l’offrir... fit-elle, avant de poursuivre. Dans deux semaines, c’est mon AAAANNNIIIIIIIVERSAAAAAIRE ! » Et bien elle m'apprenait quelque chose pour le coup. Je n'avais pas besoin d'un évènement comme son anniversaire pour avoir envie de lui concocter un gâteau, mais je n'allais certainement pas lui dire non. Attendez, cela aurait été la décevoir plus qu'autre chose tout de même. Tous sourires, je m'exprimai enfin. « Alors pro... promis, tu l'auras ton... gâteau d'anniversaire ma belle. » D'un mouvement j'entrepris ensuite de retirer ma veste de ses épaules. Celle-ci, en plus de ne lui servir à rien, lui donnait également froid. Je me levai ensuite, avant de me courber en avant pour la soulever et la porter "comme une princesse". Elle me l'avait demandé, je l'avais fait. Cela ne me dérangeait pas, au contraire. Tant que je lui faisais plaisir, c'était tout ce qui comptait à mes yeux. « Mademoiselle... rentrons ! Il... il ne fait pas bien chaud et je... je ne voudrais pas que vous attrapiez la mort. » Saoirse désormais dans mes bras, je marchai d'un pas rapide vers le chalet tout en prenant soin cette fois-ci de ne pas glisser sur la pelouse mouillée. Nous étions restés assez longtemps dehors comme ça, et nous nous trouvions absolument trempés de la tête aux pieds. Bref, une bonne douche ou au moins un endroit sec et chaud pour nous abriter s'imposaient.
Sujet terminé. |
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| Sujet: Re: wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 | |
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| | | | wandering again from the west to the east ► 24/04 - 17H02 | |
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