Milo

Oh hisse ! Comment reconnaitre un type qui n'est vraiment, mais alors vraiment pas sportif ? Et bien, il suffit de chercher le mec pas franchement baraqué qui se trouve essoufflé après avoir soulevé une altère de dix kilos. Tout moi, quoi. Et encore, je ne m'en tirais pas si mal dans tout ça... Étant pâtissier, j'aurais pu me retrouver obèse ou je-ne-sais-quoi d'autre donc quelque part, je n'avais presque pas à me plaindre. Mais voilà, les types tous musclés et tous balèzes plaisaient beaucoup aux demoiselles. Celles-ci juraient plus pour eux que pour les mecs dans le genre gringalets, cheveux gras (ou presque) et mal fagotés. Encore une fois, tout moi quoi. En gros si je voulais voir mon succès avec les filles à la hausse, j'avais tout intérêt à me remettre un peu en forme car à force de n'exercer aucune activité physique et ce durant des années, je ne ressemblais plus à grand chose. Je m'étais donc rendu dans la salle d'entrainement, aussi appelée salle des horreurs, salle de torture et j'en passe, afin de mettre à l'épreuve mon endurance. Je ne me retrouvais pas déçu, ça je peux vous le dire ! Assis sur l'un des vélos d'appartement, je regrettais déjà ma venue dans cette salle. Mais voilà, courageux comme j'étais, je n'allais tout de même pas me défiler. Pas si prêt du but ! Les efforts n'allaient peut-être pas être vains, après tout. Tandis que je suais maintenant comme un bœuf et que je fixais le mur droit devant moi avec un regard qui aurait fait fuir Charles Manson - témoignant de toute ma détermination - j'entendis ou crus entendre la porte s'ouvrir. Je ne tournai pas la tête, car cela m'aurait plus déconcentré qu'autre chose. Qui venait de faire son entrée dans la salle ? Et surtout, qui allait découvrir un Dimitri aussi à l'aise sur un vélo qu'au moment de prendre la parole en public ?

Devinez ce que je comptais faire en ce début d'après midi ? Du sport ! Oui oui, vous m'avez bien entendu, du sport. Enfin plus précisément de l'exercice physique. Car pour moi, se torturer sur un appareil de musculation ne s'apparentait aucunement à du sport. Mais alors pas du tout. Il était bien sadique celui qui avait inventer ces machines ! Parce qu'en plus elles me faisaient de la concurrence. Oui une machine pouvait me faire de l'ombre. Comprenez, tous ces jeunots s’entraînaient d'arrache pied pour avoir des muscles sculptés dans du béton. Et moi à côté du coup ? Je paraissais pour un gringalet, alors que ce n'était même pas vrai ! Mais forcément avec les autres aux corps d'Apollon, on faisait pas le poids. Tss. Voilà c'était décidé, dorénavant j'allais devenir monsieur muscle. Oui bon d'accord, c'était une blague hein. Comme si ça risquait d'arriver. De toute façon ça ne m'irait pas. Et puis j'étais bien plus charmant ainsi non ? Ceci dit, ce n'était pas non plus une raison pour se laisser complètement aller, et devenir tout flasque. Un petit peu d'exercice n'avait jamais tué personne. Enfin à part peut être un cardiaque ou un type avec un problème de santé, mais bref, je m'égarais. Hop, j'enfilais un short rouge, avec un Tshirt jaune fluo, et bien sur le serre le bandeau de sport éponge sur la tête, pour la sueur. Alors, la classe ou pas ? Je voyais d'ici les gens crier au mauvais goût. En pénétrant dans la salle d’entraînement, je pus apercevoir Dimitri déjà là. Dans un effort physique intense apparemment, au vu des grosses gouttes de sueurs qui perlaient sur son front. Et des tâches sur son tshirt. Non mais oh ! Lui aussi avait décidé de me faire de la concurrence ?  « Mec, on dirait que tu viens de prendre ta douche ! » C'est qu'il transpirait le coco.  « Tu veux chercher à séduire Saoirse ? » lui demandais je en plaisantant.

Rocky Balboa avait du soucis à se faire, car je m'étais essayé au vélo d'appartement cet après-midi et franchement, je n'avais pas à rougir de mes performances ! Non, en réalité c'était tout le contraire. J'étais aussi à l'aise dessus qu'un éléphant sur une trottinette, c'est dire... Bref, j'étais en difficulté et chaque effort se voulait éperdument difficile, en témoigne la sueur qui coulait de mon front, et mes mains moites qui glissèrent à plusieurs reprises du guidon. C'est alors que décida d'entrer dans la salle Milo, habillé de façon tout à fait improbable d'ailleurs. De suite, le jeune me fit clairement remarquer qu'après une dizaine de minutes passées sur ce vélo, la sueur avait eu ses petits effets indésirables. « Mec, on dirait que tu viens de prendre ta douche ! » Je sentais à ce moment précis les gouttes de sueur couler le long de mon visage, ainsi que dans mon dos. Autant dire que c'était absolument désagréable comme sensation. « Pour... pourquoi tu me dis pas tout simplement que je... ne ressemble plus à rien ? » Il faisait dans la subtilité, soit. Mais remarquez, je me demandais lequel de nous deux était le plus ridicule à cet instant. « Mince, c'est... mardi gras et on m'a pas pré... prévenu ? » Une petite référence aux vêtements colorés et vachement festifs du gringalet. Ceux-ci lui allaient bien par ailleurs. Mmm, à vrai dire ce genre de fringues ne devaient aller qu'à Milo. Oui certainement. Il cru ensuite bon de plaisanter un peu. « Tu veux chercher à séduire Saoirse ? » Attention, sujet sensible. Je savais Milo assez proche de la jeune femme, et je me méfiais un peu de lui pour être honnête. Lui, un adversaire ? Mais parfaitement. Je m'arrêtai soudainement de pédaler. « Hein ? Mais... mais non ! J'vois vrai... vraiment pas pourquoi tu me demandes ça, d'a... d'abord. » Oh si je voyais très bien, mais je préférais faire comme si j'ignorais la raison qui avait pu le pousser à me poser une telle question. En attendant, je soufflai un peu. Pédaler, c'était crevant mine de rien.

« Pour... pourquoi tu me dis pas tout simplement que je... ne ressemble plus à rien ? » Qu'il me dit.  « Bah si tu y tiens...Tu ne ressembles plus à rien » Bah quoi ? Ce n'était pas ce qu'il voulait entendre ? Ce que j'étais drôle je sais. Dimitri aussi à l'évidence, au vu de sa piquante remarque qui suivit. « Mince, c'est... mardi gras et on m'a pas pré... prévenu ? » Mais serait il en train de se moquer de ma tenue ? Quel culot ce jeune homme. Surtout que j'avais la classe internationale ! C'était tendance quoi, non ? Bah au moins, j'avais mon propre style vestimentaire. Bon, pour la majorité qui ne ressemblait à rien, mais chut. Moi ça me plaisait, c'était le principal. Et puis un peu de couleur ne faisait pas de mal.  « Ouais. T'as pas reçu le mémo ? Je pensais pourtant te l'avoir envoyé » répliquais je en plaisantant.  « Du coup tu dois te sentir bien ridicule dans ta tenue » Bah ouais, il ne s'était pas habillé en conséquence. Genre c'était lui qui devait se sentir ridicule de nous deux. Je lui fis remarquer alors qu'il s’entraînait pour Saoirse. Réaction immédiate. « Hein ? Mais... mais non ! J'vois vrai... vraiment pas pourquoi tu me demandes ça, d'a... d'abord. » Hm mouais. J'avais vu clair dans son jeu.  « Parce que je suis là pour ça, alors je pensais que c'était pareil de ton côté. » dis je tout naturellement. Comme si j'étais vraiment dans cette salle pour parfaire ma plastique, afin de plaire à la rouquine. Mais bon, j'avais comme le sentiment que ça pourrait titiller sa jalousie. Alors moi ça m'amusait. Oui parce qu'il était évident que le monsieur avait un faible pour la demoiselle. En même temps ça se comprenait. Qui n'en aurait pas ?  « Tu crois que je lui plais ? » demandais je, un air tout à fait sérieux.

« Bah si tu y tiens...Tu ne ressembles plus à rien » Et bien voilà, là tout de suite je le sentais tout à fait honnête le Milo. Après tout, je ne ressemblais absolument plus à rien avec toute cette sueur. Un bœuf essoufflé, voilà ce à quoi j'étais désormais amené à ressembler. Autant dire que question glamour, on avait vu mieux. Mais franchement, Milo aussi pouvait repasser dans ce domaine, car sa tenue me piquait carrément les yeux. Pardon, m'agressait la vue, devrais-je dire. « Ouais. T'as pas reçu le mémo ? Je pensais pourtant te l'avoir envoyé » rétorqua-t-il, avant de poursuivre « Du coup tu dois te sentir bien ridicule dans ta tenue » Si je me sentais ridicule d'un coup, dans ma tenue de sport et trempé jusqu'aux chaussettes ? Oui et non, car d'un côté je n'avais plus franchement belle allure, mais à y voir l'accoutrement de Milo, je n'arrivais pas au niveau de ridicule actuellement atteint par le grand brun. « J'ai pas... reçu ton machin, non. Bah qu... quand je te vois, j'me dis que j'ai en... encore de la marge pour être aussi... ridicule que toi. » Par ailleurs Milo avait cherché à savoir si la raison qui me poussait à faire du sport aujourd'hui concernait Saoirse que j'aurais pu vouloir séduire avec ça. C'était absolument faux, et je n'avais sans doute pas besoin d'abdos de folie pour plaire à la belle - si bien sur c'était possible -, mais de toute évidence, Milo avait aussi en tête de me rendre jaloux cet après-midi. « Parce que je suis là pour ça, alors je pensais que c'était pareil de ton côté. » Je fronçai subitement les sourcils. À quoi jouait-il ? Très vite, il me posa une nouvelle question qui ne manqua pas de m'outrer. « Tu crois que je lui plais ? » Il semblait réellement sérieux, et j'en devins bientôt tout à fait destabilisé. Si je pensais qu'il lui plaisait ? Je n'arrivais même pas à croire qu'il ait pu oser me demander une telle chose, lui qui savait parfaitement que la jolie rousse ne me laissait pas indifférent. « J'en... j'en sais rien. Et j'vais même te dire : j'm'en fous juste tot... totalement. » Dans ce combat pour les beaux yeux de la rousse, nous semblions bel et bien être deux. Car j'avais bien vu le petit jeu de Milo. Lui aussi n'était pas insensible aux charmes de la belle. Seulement, il fallait qu'il le sache, il avait un adversaire de taille.

« J'ai pas... reçu ton machin, non. Bah qu... quand je te vois, j'me dis que j'ai en... encore de la marge pour être aussi... ridicule que toi. » Mais quelle insolence ! Et comment osait il ainsi critiquer ma tenue. Vraiment, il était sans gêne ce jeune homme. Qui l'aurait cru.  « Tss, c'est top tendance, t'y connais rien. » J'étais désolé pour lui qu'il ne sache pas reconnaître toute la beauté de ma tenue. Puis j'évoquais Saoirse, ce qui irrémédiablement allait le faire réagir. Impossible de passer à côté de son faible pour la rouquine. En même temps il ne faisait rien pour le cacher. Ou alors il n'était vraiment pas doué pour ça. Je lui posais alors une question tout à fait sérieuse. Est ce que je plaisais à Saoirse ? Comme si la réponse m'intéressait vraiment. A vrai dire peut être, mais à la principale intéressée, parce que lui, qu'est ce qu'il en savait ? Bon, il se pouvait aussi que je ne fasse tout ceci que pour embêter ce pauvre Dimitri... « J'en... j'en sais rien. Et j'vais même te dire : j'm'en fous juste tot... totalement. » Allez, à d'autres. Pas crédible pour deux sous le petit chou.  « Sympa...Non mais vraiment. Parce que depuis le baiser du prime, j'arrive pas à me la sortir de la tête. Elle s'y est donné à cœur joie. Alors je sais pas, je me dis que peut être...M'enfin, je dois sûrement me faire des films. » Il s'en fichait bien non ? Alors ce que je lui disais là ne devait aucunement le faire réagir, n'est ce pas ? Moi je voulais son avis, vous comprenez. D'homme à homme. Tout à fait.

Non mais Milo n'avait pas honte de se trimballer dans une telle tenue, vraiment ? C'était bien plus d'être coloré, festif... c'était juste carrément ridicule, et le jeune homme semblait pourtant parfaitement à l'aise dans cet accoutrement. J'étais peut-être très peu présentable en étant tout collant et dégoulinant de sueur après, allez, quelques petites minutes sur le vélo d'appartement, seulement je me trouvais encore bien potable comparé à lui. C'était désolant à dire, mais vraiment j'avais presque honte de me trouver à côté de lui, dans cette salle de sport, tout en sachant que de nombreux téléspectateurs pouvaient nous voir converser lui et moi au même moment. « Tss, c'est top tendance, t'y connais rien. » Wow. C'était tendance ça ? Et bien, de toute façon, la mode et moi ça faisait deux. « Tu... tu viens de me rappeler pour... pourquoi je ne suis jamais les... dernières tendances. » Pour ne pas ressembler à un clown, probablement. Milo n'avait peur de rien, même pas de s'aventurer sur un terrain glissant... le sujet Saoirse, en l'occurrence. Car ce sujet était délicat me concernant. Je pensais que le jeune homme aurait le tact de ne pas en rajouter après ses précédentes paroles... mais non, au contraire, il en remit une couche. « Sympa...Non mais vraiment. Parce que depuis le baiser du prime, j'arrive pas à me la sortir de la tête. Elle s'y est donné à cœur joie. Alors je sais pas, je me dis que peut être...M'enfin, je dois sûrement me faire des films. » J'ignorais si Saoirse trouvait réellement quelque chose d'intéressant chez ce type, je ne l'espérais pas bien sur mais rien ne pouvait réellement me le garantir. Je pouvais toujours tenter de me rassurer, je n'avais absolument aucune assurance d'être plus important aux yeux de la belle rousse que l'était Milo. « Ah oui, le... le "baiser". Bah, tu... t'as trois trains de re... retard, mec. Elle et moi on en est pas... pas franchement à notre pr... premier baiser, vois-tu. Et comme je... je te l'ai dis, j'en sais et je m... m'en fous juste royalement. » Et d'ailleurs moi non plus je ne parvenais plus à me la sortir de la tête. Je pouvais peut-être sembler vachement prétentieux d'un coup, mais il m'avait cherché aussi. De toute manière il ne me déstabiliserait pas aussi facilement. Du moins, pas une nouvelle fois. Ce combat était le mien avant tout, et je comptais bien en sortir victorieux. Bon ça va, il avait eu mon avis là, alors peut-être pouvait-il aller muscler ses bras tous maigrichons censés faire succomber la belle rousse qu'il semblait lui aussi tout à fait convoiter, non ?

« Tu... tu viens de me rappeler pour... pourquoi je ne suis jamais les... dernières tendances. » Le jeune homme semblait prendre mes remarques au premier degré. Soit. J'avais parfaitement conscience que ce que je portais là était loin d'être à la mode. Remarquez, peut être la nouvelle oui. Je pourrais démarrer une nouvelle tendance non ? Bon ok peut être pas. Tout ce qui comptait, c'était que je sois parfaitement bien dans mes baskets. Et puis franchement là, hein ce n'était pas grand chose. Juste un tshirt fluo, la belle affaire. Bref, on en vint à sujet bien plus croustillant. Saoirse. Je sentais bien que Dimitri n'avait pas spécialement envie de l'aborder. Mais vraiment pas. Ou alors pas de cette manière... « Ah oui, le... le "baiser". Bah, tu... t'as trois trains de re... retard, mec. Elle et moi on en est pas... pas franchement à notre pr... premier baiser, vois-tu. Et comme je... je te l'ai dis, j'en sais et je m... m'en fous juste royalement. » Oh mais c'est qu'il essaierait de me rendre jaloux là ? Ou genre c'était une sorte de compétition ? Je trouvais que ça contrastait fortement avec le fait que soit disant, il s'en fichait. Il y avait fort à parier, que je lui aurais parler d'un coup de cœur pour une autre fille, il se serait montré beaucoup plus aimable avec moi, et ne chercherait pas à couper ainsi court à la conversation. Mais je n'avais pas envie de lâcher le morceau. Dans le genre chieur on ne faisait pas mieux.  « Si on va par là, je partage son lit toutes les nuits... Mais ne comptons pas les points. » Non, voyons, ne faisons pas ça.  « Bon, faudrait peut être que je m'y mette. Ces muscles ne vont pas pousser tout seul ! » Bah ouais, n'étais je pas venu pour m'entraîner à la base ? Même si converser avec le jeune homme était bien plus amusant. Hop, je montais sur un de ces vélos et commençai à pédaler. A vrai dire, je n'avais aucunement l'intention de me faire pousser des muscles afin de plaire à qui que ce soit hein. Je m'aimais très bien tel que j'étais. Mais un peu de sport ne faisait pas de mal.

Bon d'accord, j'étais loin de rester indifférent face au fait que Milo et Saoirse s'étaient considérablement rapprochés depuis le début de l'aventure. La belle rousse et moi aussi étions devenus proches, mais je pensais être le seul susceptible de m'intéresser réellement à elle, ô grand naïf que j'étais, avant que Milo ne me rappelle subtilement que lui aussi portait un certain intérêt à la belle. Je pouvais toujours faire mine que tout cela ne m'importait en rien, il n'était sans doute pas dupe. Saoirse et moi avions échangé bon nombre de baisers, et je n'avais pas tardé à l'affirmer au grand brun. Pourquoi ? Je n'en sais trop rien, peut-être pour ne pas qu'il soit trop confiant non plus. Seulement, c'était sans compter sur la répartie du gringalet, et sur ses prochaines paroles. « Si on va par là, je partage son lit toutes les nuits... Mais ne comptons pas les points. » Ah oui, en effet, il valait mieux ne pas commencer à compter les points. Le fait qu'il était amené, toutes les nuits, à dormir à ses côtés me remuait un peu, mais je faisais comme si de rien n'était, affichant là une mine indifférente et dépourvue de toute émotion particulière. « Content pour toi. Et oui, nous... nous avons mieux à faire. » Cela n'aurait pas servi à grand chose, de toute manière. Et puis nous étions au dessus de ça, non ? « Bon, faudrait peut être que je m'y mette. Ces muscles ne vont pas pousser tout seul ! » Oh mais quelle brillante idée eut alors Milo. À ses mots, il grimpa sur l'un des vélos d'appartement, non loin de moi, et se mit à pédaler. « Bon sport, cher a... ami. » Je repris le mien également, continuant à pédaler et, par conséquent, à suer. L'occasion de me rendre compte que le sport, ça n'était vraiment pas pour moi.

Sujet terminé pour Dimitri.