cruz/dimitri

La Production vous a réunis pour une soirée speed-dating ensemble, suite à votre demande. Dans ce cadre chaleureux, avec ces sofas confortables et cette lumière tamisée, La Production espère que vous saurez passer une agréable soirée.. et n'abusez pas trop du champagne. Cruz, Dimitri, la soirée n'appartient qu'à vous..

Le speed dating n'était pas totalement inconnu à Cruz qui avait déjà participé à quelques sessions à Bâton Rouge, mais cela avait toujours fini par une relation courte voire de seulement une nuit. Ici cela allait être différent, elle allait pouvoir réellement en apprendre plus sur l'un de ses camarades masculins et se faire une idée de sa personne. Quand elle apprit que son « rendez-vous » était Dimitri, cela la mit de bonne humeur, elle l'appréciait vraiment et voulait réellement en apprendre plus sur sa personne. Comme quoi il fallait suivre son instinct quand il vous poussait à faire quelque chose. En entrant dans la pièce, le souffle de Cruz se coupa, c'était intimiste et surtout donnait une impression de bien-être, l'idéal pour ce genre de situation. Le jeune homme n'étant toujours pas arrivé, elle s'installa tranquillement sur l'un des sofas et observa attentivement la décoration du lieu. Ils avaient vraiment du goût au niveau de la production, tout du moins plus qu'elle, parce que chez elle ce n'était pas du grand art, mais cela lui importait. Pour le moment c'était un lieu de passage avant qu'elle n'est les moyens de s'acheter la maison de ses rêves, loin de sa ville natale et surtout de sa mère. Une maison près de la mer, c'était ça son but, mais pour le moment il n'y avait que dans son esprit que ça avait une place, son compte en banque n'étant pas assez fourni. Tout en replaçant ses cheveux, Cruz pria pour que Dimitri ne tarde pas trop afin de pouvoir commencer ce petit moment entre eux.

Ce soir, plus que jamais, le stress était au rendez-vous et pour cause : j'allais avoir droit à mon tout premier speed-dating. Autant dire que je ne faisais pas le fier, loin de là, et que je redoutais le moment où je serais forcément amené à parler de moi. J'aimais garder le mystère sur ma vie, détestais parler de celle-ci, et pensais que de toute manière je n'étais pas un garçon intéressant. Mais ce soir, j'avais tout intérêt à mettre ma timidité et ma pudicité de côté car un speed-dating était avant tout fait pour apprendre à se connaitre et faire connaissance. J'avais appris peu de temps avant de me rendre dans la salle où le rendez-vous aurait lieu, que ma partenaire pour la soirée n'était autre Cruz-Leocadia. Et hop, une dose de stress en plus ! Car si j'étais tombé avec une demoiselle que je ne connaissais pas encore, cela aurait surement été, mais Cruz... je la connaissais déjà un peu, et du coup je redoutais de me retrouver en face d'elle. Ma plus grosse crainte était d'arriver, de m'assoir et de ne pas trouver quoi lui dire. Et puis mince, à force de réfléchir j'étais parvenu à me mettre en retard. Une fois que j'eus enfilé ma tenue pour ce soir, une tenue des plus sobres d'ailleurs, je rejoignis en vitesse le "salon intime" comme la production se plaisait à nommer cette pièce, et comme je l'avais pressenti la demoiselle était déjà là. Après être entré et avoir refermé la porte derrière moi, je m'approchai d'elle et déposai un baiser sur son front tout en la saluant. « Bon... bonsoir Cruz. » Je pris finalement place sur le même sofa, juste à côté d'elle. Un peu hésitant, et ne sachant pas trop sur quoi axer la conversation, je lui dis alors d'une voix hésitante « Tu... Tu es vraiment superbe. J'en... j'en ai le souffle coupé. » Et je ne plaisantais pas, elle était sublime comme à son habitude. À présent je ne souhaitais qu'une chose : que Cruz se jette à l'eau et prenne la parole, car je risquais de me fermer comme une huître sous peu si le silence se voulait trop insistant et prolongé. J'aurais pu prendre l'initiative de débuter la conversation, mais je n'en eus pas le courage. Oui, c'était très lâche mais je ne pouvais pas me sentir plus mal à l'aise que sur le moment.

Quand Dimitri fit son entrée dans le salon intime, Cruz laissa son regard glisser sur lui et ne put s'empêcher de remarquer qu'il faisait toujours tout dans la sobriété mais que ça lui allait vraiment bien. Il n'avait pas recherché à paraître quelqu'un d'autre et ça, c'était une qualité qu'elle appréciait vraiment. Après tout beaucoup de personnes étaient du genre à mentir sur qui ils étaient, sur leur vie et cela faisait toujours souffrir quelqu'un. Il fallait avouer qu'avant de partager sa chambre avec Freddie, Indiana et ensuite Prudence, elle ne l'avait pas vraiment remarqué. Pas parce qu'il ne lui plaisait pas, parce qu'il était impossible de dire qu'il n'attirait pas les regards. Un léger baiser fit poser sur son front et elle lui lança un sourire plus que radieux en retour. « Salut mon beau, tu as passé une bonne journée ? » Elle-même avait profité de la maison, flânant et ne faisait rien de bien exceptionnel. C'est avec une voix hésitante qu'il lui avoua qu'elle était très belle, le rouge lui monta légèrement aux joues, ce ne devait pas être facile pour lui d'avouer ce genre de chose à haute voix et cela lui sembla encore plus gentil. « Ce n'est pas grand-chose, mais tu n'es pas en reste pas non plus, j'adore ta manière de t'habiller. Tu sais faire impression sans en faire trop, contrairement à beaucoup. C'est vraiment un atout, j'espère que tu en as conscience ? » Tout en disant cela, Cruz avait posé sa main sur celle de Dimitri tout en plantant son regard dans le sien. Elle se sentait vraiment à l'aise avec lui, il était impossible de dire pourquoi, peut-être parce qu'il était vraiment différent des autres garçons qu'elle avait pu connaître dans sa vie. Sauf peut-être un. « C'est un compliment que je vais te dire, tu me fais beaucoup penser à un homme qui a beaucoup compter dans ma vie, mon ex-mari. Un gars vraiment bien, je croyais que c'était un spécimen unique sur terre, comme quoi je me suis trompée. » Elle ne parlait pas souvent de Pacey, c'était même la première fois qu'elle en faisait allusion devant quelqu'un dans le chalet. Ce n'était pas par honte ou quoi que ce soit, mais qu'elle n'en avait jamais vraiment ressenti le besoin. « Sinon, comment ce passe l'aventure pour toi ? Pas trop dépaysé ? » Cette question pouvait sembler idiote, mais elle-même avait eu un coup de blues il n'y avait pas si longtemps, après tout, ça pouvait toucher tout le monde.

« Salut mon beau, tu as passé une bonne journée ? » À la question de Cruz, je fis un signe de la tête comme pour lui signifier que ma journée avait été bonne, oui, tout en arborant en prime un sourire timide. Je lui avais par ailleurs signifié qu'elle était splendide, comme à son habitude. Elle était en effet resplendissante, mais sans trop en faire. Elle était elle-même, quoi, jolie mais toujours naturelle et sans user d'artifices. « Ce n'est pas grand-chose, mais tu n'es pas en reste pas non plus, j'adore ta manière de t'habiller. Tu sais faire impression sans en faire trop, contrairement à beaucoup. C'est vraiment un atout, j'espère que tu en as conscience ? » Sa main s'était posée la mienne, son regard s'était planté dans le mien et vous savez comment je me sentais moi dans tout ça ? Et bien, on ne peut plus mal à l'aise. Mon cœur en venait à battre la chamade et ça, c'était juste incontrôlable. C'était comme si celui-ci allait sortir de ma poitrine. « C'est un compliment que je vais te dire, tu me fais beaucoup penser à un homme qui a beaucoup compter dans ma vie, mon ex-mari. Un gars vraiment bien, je croyais que c'était un spécimen unique sur terre, comme quoi je me suis trompée. » Oula, cela faisait vraiment beaucoup de compliments en l'espace d'une minute et je me mis à rougir comme sans doute jamais je n'avais rougit auparavant. Elle était adorable, vraiment, mais méritais-je réellement tant d'éloges ? « Waou. Mer... merci Cruz. T'es... Je... je sais même pas quoi dire, là. Je suis... pas sur d'être un type bien co... comme l'était ton ex-mari, mais rien que le... fait d'y être comparé me fait très plaisir... et me rend fier. » Elle parlait de son ex-mari avec beaucoup de tendresse et comme elle le disait si bien, c'était un homme qui avait beaucoup compté dans sa vie. Alors si elle nous comparait lui et moi, je ne pouvais qu'être flatté au plus haut point. J'eus alors le réflexe de déposer un baiser sur sa main. Après quoi Cruz me posa une nouvelle question. « Sinon, comment ce passe l'aventure pour toi ? Pas trop dépaysé ? » Une question qu'elle n'était pas la première à me poser, et à laquelle j'avais à chaque fois une réponse toute trouvée car tellement évidente à mes yeux. « C'est... c'est dur quand même. L'enfermement, le... le fait de vivre à plusieurs... Ça n'est pas... pas tant l'éloignement avec les proches qui me pèse, car je... je considère que je n'ai plus de famille, mais tout ceci est plus di... difficile à supporter que je ne l'aurais ima... imaginé. » Puisqu'elle avait tenu à savoir comment je vivais ces premières semaines d'aventure, je trouvai sur le moment logique de lui retourner la question car il me tardait aussi de savoir comment elle, elle les vivait. « Hum. Et... et toi ? Tu supportes, ça... ça va tu tiens le coup ? » Elle semblait tout de même plus forte que moi, mais peut-être ses proches, sa famille ou ses amis lui manquaient terriblement. Je ne pouvais pas en dire autant, car je comptais mes véritables amis à l'extérieur sur les doigts de la main et ma famille... je n'en avais même plus, et ce depuis deux ans. C'était un peu malgré moi quand même, car j'avais plus été rejeté qu'autre chose. Mais voilà, comment des personnes à qui vous ne manquez pas pourraient vous manquer ? Cela relèverait de l'injustice, et je ne souhaitais pas leur donner ce plaisir.

« Waou. Mer... merci Cruz. T'es... Je... je sais même pas quoi dire, là. Je suis... pas sur d'être un type bien co... comme l'était ton ex-mari, mais rien que le... fait d'y être comparé me fait très plaisir... et me rend fier. » La timidité de Dimitri aurait pu être rédhibitoire pour beaucoup, mais pas pour elle, cela le rendait spécial. La jeune femme devait tout de même avouer que jamais elle n'était sortie avec un garçon comme lui depuis son divorce, mais qu'avec des hommes imbus d'eux-mêmes qui ne lui avait jamais rien promis. Il était nécessaire pour elle de se couper de cette période de sa vie ou elle avait été seulement la femme de Pacey. Le mariage n'avait pas duré longtemps, même pas deux mois et c'était par sa faute qu'il s'était soldé par un divorce. Une annulation aurait pu être mise en place, mais impossible de faire comme-ci rien n'avait existé. Il avait été nécessaire et serait à jamais important dans sa vie. « Ce n'est que la vérité, il avait une bonté qui faisait que je ne me suis jamais vraiment senti assez bien pour lui. Puis de ce que j'ai pu voir de toi, tu es quelqu'un de vraiment très bien, pas le genre de mec à ne penser qu'à lui-même ou uniquement avec une seule partie de son corps et je ne parle pas du cerveau. » Ces mots étaient crus, mais c'était ce qu'elle pensait, elles les avaient quelqu'un peut collectionner ceux-là, un peu trop et avait fini par croire que jamais il n'y aurait plus d'histoire d'amour dans sa vie. Elle acquiesça quand il lui avoua que c'était surtout l'enfermement et le fait d'être en communauté qui était le plus dur et elle devait avouer que pour elle, la première partie était la plus dur à vivre. Il y avait bien moyen de se dépayser dans le Parc, mais le tour était très vite fait. « Ce n'est pas facile, j'ai eu un petit coup de blues, je crois que le fait de ne plus avoir d'horaires et de vivre comme ça est quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. Ce qui me manque le plus est mon boulot, mais pas particulièrement ma famille où tout du moins c'est plutôt mon père qui me manque... Je suis désolée de t'avoir posé la question, ça ne doit pas être facile pour toi d'en parler, je veux dire que par-là que tu n'es plus de proche. Moi-même je ne suis pas très porter sur les liens familiaux, mais je ne sais pas ce que je ferais si je me retrouvais seule au monde. » C'était vrai, elle ne se voyait pas sans les engueulades avec sa mère, les parties de pêche en compagnie de son géniteur ou encore les moments de folie avec son frère. Après elle pouvait compter sur ses amis, mais bon, c'était loin d'être pareil. « J'ai toujours le chic pour mettre les pieds dans le plat sans le vouloir, c'est un de mes mauvais côtés. Mais bon sur je pars sur ça, je vais pouvoir t'en faire une sacrée liste, je suis loin d'être quelqu'un de facile à vivre, tout du moins de mon point de vue. » Attrapant une coupe de champagne poser sur la table, elle en boit une gorgée tout en pensant que la production pensait vraiment à tout. « Je crois avoir entendu dire que tu étais pâtissier, c'est vrai ? Parce que si c'est le cas, tu est tout bonnement l'homme parfait, mignon et doué dans un domaine qui est une grande passion pour moi. » La gourmandise, voilà un autre de ses gros défauts, mais chasser le naturel et il revient au galop.

Lors de notre speed-dating, Cruz en était venue à me comparer à son ex-mari, un homme très bien selon elle et qui avait beaucoup compté dans sa vie. J'en avais été particulièrement flatté, car être comparé à quelqu'un de bien ne pouvait que faire plaisir, non ? C'était le cas ici. Je vais vous dire, j'en étais fier ; même si je ne me considérais vraiment pas comme quelqu'un de bien. Après, mon opinion reposait surtout sur mon manque de confiance en moi. « Ce n'est que la vérité, il avait une bonté qui faisait que je ne me suis jamais vraiment senti assez bien pour lui. Puis de ce que j'ai pu voir de toi, tu es quelqu'un de vraiment très bien, pas le genre de mec à ne penser qu'à lui-même ou uniquement avec une seule partie de son corps et je ne parle pas du cerveau. » Un sourire naquit au coin de mes lèvres. Je n'avais donc rien d'un chaud lapin à ses yeux, et ça aussi c'était flatteur. Il était vrai que je ne recherchais pas une histoire pour une nuit, mais bel et bien pour la vie. Voilà ce que me différenciait sans doute de bien des hommes que Cruz avait eu l'occasion de rencontrer. Par ailleurs, j'avais signifié à la jeune femme que l'enfermement était pesant et avait ensuite cherché à savoir si il en était de même de son côté. « Ce n'est pas facile, j'ai eu un petit coup de blues, je crois que le fait de ne plus avoir d'horaires et de vivre comme ça est quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. Ce qui me manque le plus est mon boulot, mais pas particulièrement ma famille où tout du moins c'est plutôt mon père qui me manque... Je suis désolée de t'avoir posé la question, ça ne doit pas être facile pour toi d'en parler, je veux dire que par-là que tu n'es plus de proche. Moi-même je ne suis pas très porter sur les liens familiaux, mais je ne sais pas ce que je ferais si je me retrouvais seule au monde. » J'en vins à baisser les yeux. Je considérais en effet ne plus avoir de famille, et c'était peut-être mieux comme ça en fin de compte. Je préférais renier ceux qui m'avaient renié que de m'accrocher inutilement à des personnes qui n'en valaient pas la peine. « On... on s'y fait. » Mon cul, oui. J'en souffrais chaque jour, mais ça... je le gardais pour moi. J'étais filmé là, et sans doute ses vautours m'épiaient de par leur poste de télévision, alors je voulais éviter de leur faire comprendre qu'ils me manquaient tous. Cela relèverait à leur donner une satisfaction qu'ils ne méritaient pas. « J'ai toujours le chic pour mettre les pieds dans le plat sans le vouloir, c'est un de mes mauvais côtés. Mais bon sur je pars sur ça, je vais pouvoir t'en faire une sacrée liste, je suis loin d'être quelqu'un de facile à vivre, tout du moins de mon point de vue. » Sur ce, elle se saisit d'une coupe de champagne dont elle bu une gorgée. « On a... tous des défauts. Per... personne ne peut affirmer ne pas en... en avoir. Et puis, dans le... le genre pas facile à vivre je... je me pose là moi aussi. » J'étais maniaque, et c'était pour certains une qualité et pour d'autres un défaut. Mais j'avais de nombreux autres défauts, et à mes yeux ma timidité était mon principal. « Je crois avoir entendu dire que tu étais pâtissier, c'est vrai ? Parce que si c'est le cas, tu est tout bonnement l'homme parfait, mignon et doué dans un domaine qui est une grande passion pour. » Un lèger rictus s'échappa sans que je parvienne à le contrôler. Parfait ? Mignon ? Doué ? Si je m'attendais à ça alors... « En... en effet je suis pâtissier. Et puisque tu... me sembles être une vraie gourmande, on pou.. pourra si tu le souhaites aller faire un peu de pâtisserie tout... tout à l'heure. » lui répondis-je en souriant, avant de poursuivre « D'ailleurs quelle... quelle est ta pâtisserie préférée ? Celle qui... te ferait te relever la... la nuit ? » Les éclairs, les religieuses, les Paris-Brest, les macarons... tout ceci était ma spécialité, et sans doute la jeune femme avait un petit faible un peu plus prononcé pour une pâtisserie en particulier. Une pâtisserie dont il y avait fort à parier que j'avais le secret, d'ailleurs. Et oui, on est pâtissier ou on ne l'est pas.

Dimitri avait l'air très surpris des compliments que lui faisait la jeune femme, ce qui l'étonnait elle, n'avait-il donc pas conscience d'être différent des mecs qu'il y avait sur cette terre. C'était vraiment drôle, elle n'en revenait tout bonnement pas. Puis il lui sembla entendre une légère hésitation quand il lui avoua qu'on finissait par s'y faire quand on avait plus de famille, il avait lâché les mots avec un peu plus de difficulté. Après tout ça ne devait pas être facile à vivre et elle s'en voulait vraiment d'avoir fait une bourde pareil. « Je suis vraiment désolée, je n'aurais pas dû partir sur ce sujet... » Elle espérait ne pas lui avoir plombé le moral tout de même, parce qu'elle s'en voudrait vraiment de l'avoir fait souffrir parce que c'était la dernière chose qu'elle voulait, il ne le méritait pas. Parce qu'elle en avait déjà fait du mal à des gens, mais seulement ceux qui lui avaient fait la même chose avant. Toutefois un petit rire passa ses lèvres quand il lui dit ne pas être facile à vivre non plus, cela l'étonnait plus que tout. « Toi, vraiment ? Non, ce n'est pas possible, je n'arrive pas à y croire. » Puis elle enchaîna la conversation sur son métier, c'est vrai que quand on lui avait dit qu'il faisait ce métier, elle avait ouvert grand les yeux, par gourmandise surtout. Alors quand il lui confirma ses dires, elle s'approcha un peu plus de lui tout en salivant d'avance, il était en train de lui faire vivre un rêve éveillé. Quand Dimitri lui demanda qu'elle fût sa pâtisserie préférée, elle ne put pas s'empêcher de baisser les yeux. « En fait, je suis tellement gourmande que je me dois de te dire que je suis une adoratrice du Saint-Honoré, du Paris-Brest ainsi que des tartelettes aux fruits... Je m'en gave souvent jusqu'à la crise de foie quand je suis une nouvelle confronter à l'idiotie de certains idiots appeler homme. Mais si tu prends sur ton temps pour me faire ces délices, je veux faire quelque chose pour toi en échange n'importe quoi et je refuse que tu me dises que tu ne veux rien. Okay ? »

J'étais peut-être un fils indigne, oui certainement j'en étais un, seulement je me voyais quand même mal faire l'éloge d'une famille qui, au pire moment possible, n'avait pas hésité à me laisser tomber sans même veiller à ce que j'aille bien. Mon frère, c'était lui envers qui j'avais la plus grande rancune à l'heure d'aujourd'hui. Il ne m'avait pas seulement volé la femme de ma vie, il avait aussi fallu que ce salopard monte toute notre famille contre moi et ça, vous pouvez me croire, je l'avais encore en travers de la gorge et je n'étais vraiment pas prêt de le lui pardonner. « Je suis vraiment désolée, je n'aurais pas dû partir sur ce sujet... » Je lui adressai un sourire comme pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à se sentir désolée de quoi que ce soit. Après tout c'était moi qui avais choisi d'entrer dans les détails. Elle ne m'avait pas forcé la main. Par ailleurs je lui révélai par la suite ne pas être facile à vivre, ce qui ne manqua pas de la faire rire. « Toi, vraiment ? Non, ce n'est pas possible, je n'arrive pas à y croire. » Je me mis à rire à mon tour. Voilà qui détendait un peu l'atmosphère et qui me permettait de me relaxer un peu. D'un coup, j'étais déjà moins anxieux. « Si si je... je t'assure. Je vis seul, sans... sans coloc' et ça n'est pas p... pour rien. » Cruz me semblait être une sacrée gourmande, voilà pourquoi je lui avais proposé de faire de la pâtisserie avec moi un peu plus tard, avant de lui demander quelle était justement sa pâtisserie préférée. « En fait, je suis tellement gourmande que je me dois de te dire que je suis une adoratrice du Saint-Honoré, du Paris-Brest ainsi que des tartelettes aux fruits... Je m'en gave souvent jusqu'à la crise de foie quand je suis une nouvelle confronter à l'idiotie de certains idiots appeler homme. Mais si tu prends sur ton temps pour me faire ces délices, je veux faire quelque chose pour toi en échange n'importe quoi et je refuse que tu me dises que tu ne veux rien. Okay ? » Ah oui, cela se confirmait, il n'y avait pas plus gourmande qu'elle et ma foi cela me plaisait beaucoup. Je me souvins alors que ma dernière petite amie - mon unique d'ailleurs - détestait tout ce qui était gâteaux, desserts... Cruz, elle, était son parfait contraire et croyez-moi, c'était un bon point pour elle. « Je te... je te ferai les trois alors ! Mais je ne veux... bon. En échange... je voudrais que tu me... fasses part d'une anecdote con... concernant ton métier. Tu es flic, non ? N'imp... n'importe quoi, une arrestation, une affaire qui t'aurais ma... marquée... Il te su... suffit juste de satisfaire ma curiosité. » Cela lui semblait-il être un bon compromis ? Je l'espérais. C'était lui donner l'occasion d'évoquer sa profession après que j'eus évoqué la mienne. Et puis elle était la première fliquette que je rencontrais, alors forcément j'en étais tout intrigué.