Ellea

Pour la première fois depuis le début de notre aventure, Ellea et moi pouvions passer un moment rien que tous les deux. En effet, nous devions tout mettre en place pour ne surtout pas nous faire démasquer par les autres candidats, et pour cela notre stratégie avait été de nous parler le moins possible. Seulement à trop s'éviter, on aurait aussi très vite fait d'attirer les soupçons sur nos petites personnes. Cette chambre tombait vraiment à pic pour le coup : nous pourrions passer un moment rien qu'à deux avant de jouer à nouveau la carte de la stratégie et d'échanger publiquement, comme si de rien n'était. La tâche n'était pas facile, certes, mais Ellea et moi comptions bien rester comme tels sans que jamais personne ne parvienne à nous démasquer. Je nous croyais réellement capables de cela, car j'avais entière confiance en ma partenaire, en celle que j'aimais. Nous étions aussi de beaux menteurs, il fallait le savoir. La production avait notamment était séduite par nos talents de comédiens, lors des castings. Et puis bon, je rêvais de passer un moment seul avec elle, pour nous retrouver un peu. Un couple dont les sentiments étaient sincères et partagés souffrait forcément de l'éloignement. Si nous vivions dans le même chalet, nous ne pouvions pas nous comporter comme à l'extérieur et ça, c'était de moins en moins supportable. Bref. La production avait mis à notre disposition une chambre dans laquelle nous serions à l'abri de tous les regards et croyez-moi, nous comptions bien en profiter. J'avais rejoins la chambre le premier, discrètement. Si nous nous étions absentés en même temps, nous aurions peut-être attiré l'attention de certains et justement, nous voulions éviter ça. Ellea me rejoint finalement une dizaine de minutes plus tard. Lorsqu'elle entra dans la chambre, mon premier réflexe fut de marcher d'un pas rapide vers elle et de capturer ses lèvres. Enfin seuls, tous les deux. Une fois mes lèvres détachées des siennes, je plongeai mon regard dans le sien de façon intense. « Oh ma puce... ce que tu m'as manquée. » Je bégayais beaucoup moins et pour cause, j'en rajoutais quand même vachement auprès de mes camarades. Ce bégaiement était présent chez moi, c'était certain, mais en présence d'Ellea il se manifestait très peu et puis, j'étais prêt à tout pour passer pour crédible auprès des autres candidats. Oui, d'accord, je me faisais un peu plaindre pour rien mais bon... on est joueur ou on ne l'est pas. Il y avait probablement certaines choses sur lesquelles elle souhaitait que l'on discute... Peut-être avait-elle assisté à mon rapprochement avec Saoirse, d'ailleurs. Quel que soit le sujet qui allait être mis sur la table ce soir, j'étais prêt à l'écouter ou à m'expliquer. Je ne voulais absolument aucun malentendu entre nous... même si j'espérais quand même que nous ne serions pas amenés qu'à parler, ce soir, tous les deux.

Cette aventure était plus dur qu'on pouvait le croire pour moi. Je m'amusais, certes, mais Dimitri me manquait. Je n'étais pas spécialement du genre à être collée sur lui en permanence mais j'avais besoin d'être dans ses bras, de le tenir près de moi et de sentir ses lèvres que les miennes. Nous savions en venant ici que ce ne serait pas facile et qu'il allait falloir se prêter au jeu en se rapprochant d'autres personnes mais le voir au quotidien sans pouvoir me comporter normalement demandé des efforts quotidiens. Lui semblait clairement avoir décidé de jouer la carte de la timidité alors que j'avais sorti celle de la demoiselle sûre d'elle qui aime parler à tout le monde et rire. Ainsi nous étions opposés et j'étais certaine que personne ne nous penserait en couple. Il était d'ailleurs compliqué de croire que le Dimitri qui bégayait tout le temps, qui était si timide puisse avoir une petite amie, et pourtant. Cela me faisait d'ailleurs quelque chose de l'entendre parler comme ça, comme quand on s'était connu. Aujourd'hui, c'était différent, parce qu'il était plus à l'aise en ma présence, enfin, je crois... Lors du prime, une nouvelle m'avait un peu soulagée, même si je ne pouvais rien laissé paraître. La production avait mis à la disposition des couples une chambre pour qu'ils puissent s'y retrouver. J'en étais heureuse parce que ça voulait dire que lui et moi pourrions nous voir, rien que tous les deux. Plus tôt dans la journée, nous avions convenus de nous voir, rapidement, ne voulant pas que les autres nous repèrent. Dimitri était parti en premier et il me fallut une grande dose de self-control pour ne pas me mettre à tourner en rond en attendant le bon moment pour aller le retrouver. Je regardais rapidement l'horloge, cela faisait un bon moment et je pouvais le rejoindre, murmurant une excuse inventée à la va vite à mes camarades. Un sourire s'afficha sur mes lèvres, sourire qui s'élargissait plus je m'approchais de la chambre. J'entrais et souris en le voyant s'approcher à peine avais-je fermé la porte. Son baiser, auquel je répondais, me donna des frissons de partout. Je fermais les yeux et glissais ma main dans ses cheveux, profitant de ce moment. Le baiser finit je le regardais et souris, encore et encore. « Oh ma puce... ce que tu m'as manquée. » Je souris et me serrais dans ses bras. « Tu m'as manqué aussi. C'est plus dur que ce que je pensais... » Oui c'était dur mais j'étais prête à aller jusqu'au bout. Je le regardais. « Tu sais que tu étais super beau au prime Vendredi ? » Dans quelques minutes nous allions devoir parler stratégie, au moins un peu, mais pour le moment j'avais tout simplement envie de profiter de lui, comme si de rien était. Je plaçais mes mains dans son dos pour aller m'asseoir sur le lit, sans m'éloigner de lui. « On s'en tire plutôt bien pour le moment, hein ? »

Devoir dissimuler le fait que nous étions amoureux et en couple demandait, à Ellea et à moi, beaucoup d'efforts et de retenue. Car si ça ne tenait qu'à moi, et si nous n'avions pas reçu certaines directives de la part de la production, j'aurais depuis bien longtemps affiché mon amour pour elle au grand jour, n'en déplaise à certains candidats allergiques à l'amour. Qu'on se le dise, certaines personnes étaient plus ici pour avoir leur quart d'heure de gloire que pour réellement trouver l'âme sœur. Mais je m'en foutais de toute manière, libre à chacun de mener son aventure comme bon lui semble. Mon âme sœur, je l'avais déjà trouvée pour ma part et elle était là, dans cette chambre, avec moi. Immédiatement, et dès que la jeune femme eut fait son entrée dans la pièce, j'avais capturé ses lèvres avant de lui avoir affirmé ô combien elle m'avait manquée. « Tu m'as manqué aussi. C'est plus dur que ce que je pensais... » Pour moi également, la situation me faisait souffrir car je me voyais éloigné d'elle, dans l'incapacité même de l'approcher, de la toucher. Oui, c'était vraiment très dur. « C'est tr... très dur pour moi aussi, t'as pas idée. » Enfin si, peut-être avait-elle une idée en fin de compte. Son regard vint ensuite se planter dans le mien. « Tu sais que tu étais super beau au prime Vendredi ? » Ah, le fameux costume beige. Je trouvais que j'avais l'air d'une paupiette de veau là-dedans mais si il lui avait plu, c'était encore le principal. « Oh vraiment ? Merci. Et... et que dire de toi alors... sublime, comme toujours. » Elle était mon rayon de soleil, ma raison de vivre. Là, elle plaça ses mains dans mon dos avant d'aller s'asseoir sur le lit et de me convier à m'y asseoir aussi, à ses côtés. « On s'en tire plutôt bien pour le moment, hein ? » Et comment ! Nous étions les rois du bluff, vraiment. Qui, à l'heure actuelle, pouvait soupçonner qu'Ellea et moi étions en couple ? Personne, et pour cause, nous n'avions rien laissé transparaitre de notre romance et nous ne pouvions que nous en réjouir. « On s'en tire même très bien, oui. Espérons que... la situation restera comme telle et.. et que nous ne serons pas... séparés prochainement. » C'était ma plus grosse crainte ça, que l'un de nous deux soit amené à quitter l'aventure avant l'autre. Non, je ne voulais même pas penser à une telle éventualité. Rien que de le dire, cela me retournait.

Être en couple dans ce genre d’aventure peut être une force, en effet, à deux on est souvent plus fort que tout seul mais dans Three Whises ce n’était pas du tout le cas. Lui et moi étions séparés et nous ne pouvions compter que sur nous-même. Quoique je ne me doute que si l’un ou l’autre allait trop mal nous aurions trouvé un moyen ou un autre pour se parler et se voir un peu, du moins je l’espérais. Je ne supportais pas de le voir mal de toute façon alors quitte à me faire découvrir… Mais pour le moment, tout allait assez bien, si on enlève le fait qu’il me manque et que la situation est dur parce que le moindre regard complice pourrait nous trahir… J’avais besoin de lui tout simplement parce que je l’aimais et l’indifférence dont nous faisions preuve l’un envers l’autre était sans doute l’une des choses les plus dur qui m’avait été donné de faire jusqu’à présent. « C'est tr... très dur pour moi aussi, t'as pas idée. » Je souris doucement et hochais la tête. Au contraire, j’avais une très bonne idée de ce qu’il ressentait puisque c’était la même chose pour moi. « Oh vraiment ? Merci. Et... et que dire de toi alors... sublime, comme toujours. » Je lui fis un signe de la tête pour confirmer mes dires. Son costume lui allait très bien et je l’avais trouvé particulièrement élégant. Lorsqu’il me dit que j’avais été sublime, j’affichais un grand sourire, il n’y avait que lui qui pouvait me mettre dans cet état avec quelques mots. Je lui déposais un baiser tendre, mes mains sur sa nuque et lui murmure un merci. Une fois installée à côté de lui, je parlais de notre jeu jusqu’à présent et souris en entendant ses mots. « On s'en tire même très bien, oui. Espérons que... la situation restera comme telle et.. et que nous ne serons pas... séparés prochainement. » Je hochais la tête doucement et me mis dans ses bras. J’y avais aussi pensé, pas de toute là-dessus et j’étais d’accord avec lui. Encore plus dur que d’être à côté l’un de l’autre sans pouvoir le toucher serait que lui ou moi partions de l’aventure, laissant l’être aimé seul ici. Ce serait tellement difficile que je ne serais honnêtement pas quoi faire. « J’espère que ça n’arrivera pas… Ce serait encore pire que maintenant… » Je le regardais avant de fermer les yeux. « Si on se met personne à dos on devrait arriver à avancer encore un peu. Et puis comme tu es proche de Saoirse et moi d’Auggie, on peut se dire que le public voudra voir ce que ça donne. » J’essaye de me rassurer comme je peux. Peut-être qu’il voudra qu’on parle d’Auggie d’ailleurs… Bien qu’il n’y ait pas réellement grand chose à dire.

Alors comme ça je lui avais plu dans mon costume beige lors du dernier prime. Et bien j'étais ravi de l'apprendre, surtout que j'avais là l'occasion de lui affirmer qu'elle était elle aussi, à mes yeux, la plus belle de la soirée et de loin. J'eus droit à un tendre baiser de sa part, à ses mains sur ma nuque et à un 'merci' murmuré à l'oreille. Je savais quel effet avaient mes compliments sur elle, et je ne manquais d'ailleurs jamais une occasion de lui rappeler ô combien je la trouvais belle, époustouflante, merveilleuse. Ellea était la femme de ma vie, j'en étais de plus en plus convaincu à mesure que les jours passés auprès d'elle s'écoulaient. Par ailleurs je lui avais fait part de mes craintes, comme celle que l'un de nous soit amené à quitter l'aventure, laissant alors l'autre seul et aux proies de célibataires en chasse de l'amour. « J’espère que ça n’arrivera pas… Ce serait encore pire que maintenant… » fit-elle alors, tandis que je déposai un baiser dans son cou comme pour la rassurer même si, tout à fait honnêtement, je n'étais pas franchement rassuré moi-même. « Si on se met personne à dos on devrait arriver à avancer encore un peu. Et puis comme tu es proche de Saoirse et moi d’Auggie, on peut se dire que le public voudra voir ce que ça donne. » Il était vrai qu'en nouant des liens un peu partout dans le chalet et en se faisant des alliés, nous aurions une chance de perdurer au sein du jeu. « Tu as... tu as raison ma puce. Le plus important, surtout, c'est qu'on parvienne à... à rester crédibles. Pour le moment c'est le cas, personne ne semble avoir de... soupçons sur nous. » Tant mieux d'ailleurs, car nous espérions bien les duper jusqu'à la fin de l'aventure, si bien sur nous parvenions à atteindre celle-ci ensemble. Puis je posai à nouveau mon regard sur elle, avec intensité mais aussi inquiétude. « Justement tu... tu es proche d'Auggie, non ? » Cela me gênait de lui demander ça, mais j'avais une certaine tendance à me montrer jaloux parfois. N'était-ce pas là une preuve d'amour, d'ailleurs ? Néanmoins j'étais prêt à la laisser mener son aventure comme bon lui semblait, tant que cela visait à protéger notre couple et non à le dissoudre. C'était en tout cas ma devise, à moi.

J’aimais qu’il me fasse des compliments, même si je n’étais pas du genre à réclamer des compliments. En réalité, je n’aimais pas qu’on m’en fasse, cela me mettait mal à l’aise. Cependant avec Dimitri c’était différent, tout était différent. Le jeune homme me changeait, en bien, c’était certain. Je n’avais aucun doute sur le fait qu’il était celui qui me fallait, mon âme sœur, ma moitié. Si j’étais, en partie, venue ici, c’était pour montrer que notre couple était plus fort que tout. Ce n’était pas un test pour savoir si je l’aimais assez, ça, je le savais déjà. C’était lui qui me rendait heureuse, lui et personne d’autre. Aucun des jeunes hommes présent dans cette aventure ne pourrait pas me rendre plus heureuse que lui, je le savais parfaitement. Lorsqu’il me déposa un baiser dans le cou, je ne pus m’empêcher de frissonner. Passer presque trois semaines sans aucun contact de sa part me rendait du coup hypersensible. Je souris doucement, posant une main sur sa cuisse, mon regard dans le sien. « Tu as... tu as raison ma puce. Le plus important, surtout, c'est qu'on parvienne à... à rester crédibles. Pour le moment c'est le cas, personne ne semble avoir de... soupçons sur nous. » Je hochais la tête. « Et je suis fière de nous parce qu’on y arrive vraiment bien. Mais je pense qu’il faut pas non plus qu’on passe notre temps à ne pas nous parler parce que ça va finir par être suspect… Ce serait bête de nous faire découvrir à cause de ça. » Avoir des alliés c’était bien mais cela n’allait pas nous suffire. Il fallait être stratèges jusqu’au bout. Je regardais Dimitri qui planta son regard dans le mien, la conversation allait devenir sérieuse. « Justement tu... tu es proche d'Auggie, non ? » Je le regardais et hochais la tête doucement. Je ne voulais pas que ça l’inquiète, je ne voulais pas que ça le gêne. Je pris sa main doucement. « Oui. Mais c’est juste un ami. Il est très gentil mais c’est tout… Je vais faire attention, je n’irais pas trop loin, je te le promets. »

Notre stratégie, depuis le début de l'aventure, avait été de nous parler et de nous approcher le moins possible, afin de ne pas attirer toutes les attentions et les soupçons des autres candidats. Mais justement, à trop s'éviter, ne risquions-nous pas d'interpeller tout le monde ? Car deux personnes trop distantes pouvaient facilement passer pour louches, surtout quand la production ne cessait de rappeler l'existence de couples à démasquer à tout prix. Tandis que sa main était maintenant posée sur ma cuisse, Ellea rétorqua « Et je suis fière de nous parce qu’on y arrive vraiment bien. Mais je pense qu’il faut pas non plus qu’on passe notre temps à ne pas nous parler parce que ça va finir par être suspect… Ce serait bête de nous faire découvrir à cause de ça. » J'étais en tous points d'accord avec, et acquiesçais ses paroles d'un sourire avant de répondre « Je... je suis du même avis. On pourrait... faire semblant d'apprendre à nous connaitre aux... aux yeux des autres candidats. Un rapprochement comme un autre qui... ne devrait pas paraitre suspect, je pense. » Après tout, suite à plusieurs semaines d'aventure certains candidats n'avaient eux aussi encore jamais été amenés à converser ensemble. Nous ne serions pas plus louches que d'autres, à mon humble avis. J'avais aussi envie de démasquer les autres véritables couples, mais pour le moment ce que nous avions de mieux à faire était encore de protéger le notre. Le rapprochement d'Ellea et d'Auggie ne m'avait pas échappé. Je lui avais donc demandé, un peu inquiet tout de même, si elle était proche de lui comme je le redoutais. « Oui. Mais c’est juste un ami. Il est très gentil mais c’est tout… Je vais faire attention, je n’irais pas trop loin, je te le promets. » Elle se voulait rassurante, et l'était d'ailleurs. Elle prit ma main, tandis que je lui souris à nouveau. « J'ai... totalement confiance en toi. Et je tâcherai de faire de même. Je... je connais aussi mes limites. » Je ne voulais pas qu'à l'arrivée notre couple soit dissous pour une aventure comme celle-ci. Nous étions de toute manière trop amoureux, trop unis pour que cela prenne une telle tournure. Et puis la confiance était ce qui caractérisait le mieux notre couple. La fidélité, également.

Je souris doucement lorsque Dimitri hochais la tête après que j’ai exposé mon idée. Au moins, nous étions d’accord et c’était le plus important. Ça aurait été encore plus compliqué si nos avis sur à la stratégie à employer étaient différents. Je n’étais cependant pas certaine que nous arriverions à ce point, lui et moi étions la plupart du temps d’accord, ce qui rendait notre couple agréable à vivre. « Je... je suis du même avis. On pourrait... faire semblant d'apprendre à nous connaitre aux... aux yeux des autres candidats. Un rapprochement comme un autre qui... ne devrait pas paraitre suspect, je pense. » Je hochais la tête. Après tout, je ne connaissais pas encore tout le monde dans cette maison, alors si je faisais comme si je faisais sa connaissance cela ne serait sans doute pas si choquant, beaucoup moins que si je changeais de pièce à chaque fois que je le croisais. « J’ai toujours pas parlé à certains candidats donc oui, on fera ça. Faut juste que j’arrive à me retenir de ne pas t’embrasser. » Je souriais amusée en le regardant. J’avais dû mal à me retenir, je l’avoue, surtout si j’étais privée de lui pendant un moment. Viens le moment de parler d’Auggie et moi. Je tentais de le rassurer, lui parlant franchement. Auggie avait beaucoup de qualités mais il n’était pas Dimitri. « J'ai... totalement confiance en toi. Et je tâcherai de faire de même. Je... je connais aussi mes limites. » Je souris en l’entendant et lui déposais un nouveau baiser. « J’ai aussi totalement confiance en toi. Je sais qu’on ressortira ensemble, plus fort qu’avant. » Je n’étais pas venu ici pour rompre avec Dimitri et je savais, même si je ne le disais pas, que si ça allait trop loin je mettrais un terme à tout ça. « Saoirse est charmante, j’ai discuté un peu avec elle. » Je savais qu’il était un peu plus proche d’elle qu’une autre mais je lui faisais confiance. Totalement.

Notre objectif premier était de garder secret notre couple aux yeux des autres candidats. Rien ne nous garantissait que nous parviendrions à accomplir cette tâche avec succès encore longtemps mais nous voulions en tout cas y croire. D'ailleurs, nous mettions tout en œuvre pour paraitre les moins suspects possible, voir pas suspects du tout. Car quitte à rester discrets, autant l'être totalement et n'attirer aucun soupçon sur nous. Pour ça, il fallait le dire, nous nous débrouillions plutôt bien pour le moment. « J’ai toujours pas parlé à certains candidats donc oui, on fera ça. Faut juste que j’arrive à me retenir de ne pas t’embrasser. » Je ne pus m'empêcher de sourire à sa remarque. Ce que j'avais envie de l'embrasser, moi aussi, et pas que maintenant par ailleurs. Non, il m'arrivait de me balader dans le chalet et de n'avoir qu'une envie, à savoir retrouver Ellea et laisser parler mes sentiments avec des gestes. Seulement ça n'était pas possible... et c'était terriblement frustrant. « Moi non plus je n'ai pas encore eu... l'occasion de parler avec tous. Je pense faire ça pro... progressivement. Attends, excuse-moi mais y'a un... un truc qui me démange... » Là, je vins coller mes lèvres aux siennes le temps d'un baiser passionné. Le genre de baisers que je rêvais de lui donner chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Nous en étions ensuite venus à parler d'Auggie, dont Ellea semblait proche. Je lui avais témoigné toute la confiance que j'avais en elle, tandis qu'elle avait tenté de me rassurer. Elle me donna alors un baiser, avant de rétorquer « J’ai aussi totalement confiance en toi. Je sais qu’on ressortira ensemble, plus fort qu’avant. » Cette aventure pourrait avoir plusieurs incidences sur notre couple : ou bien elle le renforcerait, ou bien au contraire elle le détruirait. La seconde option n'était pas envisageable à mes yeux, bien évidement. Car je croyais dur comme fer en la solidité de notre couple, à Ellea et à moi. « Saoirse est charmante, j’ai discuté un peu avec elle. » Ah, je savais que tôt ou tard nous serions amenés à parler d'elle. Qu'Ellea se rassure, si la belle rousse et moi étions proches, je n'envisageais absolument rien et, par ailleurs, ce rapprochement faisait partie de ma stratégie. En passant pour un célibataire endurci et limite désespéré, personne ne risquait de me penser en couple dans l'aventure. Oh non, ça ne risquait pas. « Oui, elle l'est. Nous... nous sommes proches, mais ça s'arrête là bien sur. D'ailleurs, hum... » j'hésitais à lui dire une certaine chose, mais puisque nous nous faisions confiance et que nous n'avions aucun secret l'un pour l'autre, je crus bon de passer aux aveux. « ... on s'est embrassés, et plus... plus d'une fois. Mais ça veut rien dire pour moi, tu... tu le sais, hein ? C'est une sorte de... couverture, ouais c'est ça, une couverture ! » J'espérais passer pour sincère, car je l'étais. Il n'y avait qu'une seule femme qui me rendait fou dans ce chalet, et ça n'était certainement pas Saoirse. Si je pouvais parfois passer pour un amoureux-transi d'amour pour la rouquine, il n'en était rien. Car ça n'était pas elle qui ravissait mon cœur, mais bel et bien Ellea. Et ça, cette dernière devait le savoir. Cependant lorsque j'étais amené à avouer quelque chose d'embarrassant, je perdais rapidement mes moyens et parlais avec maladresse. Mais n'était-ce pas ce qui faisait mon charme, après tout ?

Si un jour notre couple finissait par être découvert, alors ce serait une suite logique du jeu et je ne m’en voudrais pas si je faisais tout pour protéger notre secret. Et je n’en voudrais pas à Dimitri non plus s’il faisait de même. Ce n’était qu’un jeu et je n’allais pas lui en vouloir pour ça. Je serais sans doute même heureuse quelque part, tout simplement parce que je pourrais le prendre dans mes bras et l’embrasser. Mais pour le moment, j’étais bien décidé à tout faire pour protéger mon secret, notre secret. Son sourire appela le mien, comme souvent. « Moi non plus je n'ai pas encore eu... l'occasion de parler avec tous. Je pense faire ça pro... progressivement. Attends, excuse-moi mais y'a un... un truc qui me démange... » Je souris doucement et hochais la tête. Il avait raison, je me voyais mal aller parler à tout le monde en une semaine. Je fronçais les sourcils lorsqu’il me dit que quelque chose le dérangeait. Mais il m’embrassa et je me détendis doucement pour prolonger son baiser avec amour et tendresse. Je le regardais dans les yeux avec un sourire. J’étais heureuse, sincèrement, parce que j’étais avec lui. « Je suis d’accord, je me vois mal faire connaissance avec tout le monde d’un cou, même si notre couple n’était pas caché. Et j’adore ces petites choses qui te dérangent. » D’ailleurs, j’en profiter pour l’embrasser une nouvelle fois avant de parler de Auggie mais aussi du rapprochement qu’il connaissait avec Saoirse. « Oui, elle l'est. Nous... nous sommes proches, mais ça s'arrête là bien sûr. D'ailleurs, hum... » Je hochais la tête doucement, légèrement rassurée. Je le regardais et je le connaissais assez bien pour savoir qu’il me cachait quelque chose. Il allait bien falloir qu’il me le dise, je n’allais pas le lâcher avant qu’il me le dise. Je n’eus pas beaucoup de temps à attendre. « ... on s'est embrassés, et plus... plus d'une fois. Mais ça veut rien dire pour moi, tu... tu le sais, hein ? C'est une sorte de... couverture, ouais c'est ça, une couverture ! » Je fronçais les sourcils en entendant dire qu’il l’avait embrassé. J’étais jalouse, comme toutes les femmes amoureuses mais je devais comprendre, pour le jeu, mais le fait de ne pas pouvoir l’embrasser était tellement difficile. Je me serais dans ses bras, blottissant ma tête dans son cou. « Je t’aime, tu le sais hein ? » Je restais contre lui et embrassais son cou. « Je préfère le savoir maintenant que lors d’un prime. Merci. » La sincérité était plus importante que toute et je préférais qu’il me le dise, parce que je crois que sinon j’allais devenir toute pâle sur le plateau du prime. « Je sais pas si ça va arriver avec Auggie… Mais si c’est le cas, ce n’est qu’un jeu pour nous protéger. C’est toi que j’aime. » Je le regardais avec un sourire sincère. Quoi qu’il arrive, je l’aimais lui. Je me voyais mal tomber amoureuse d’Auggie ou d’un autre, surtout quand j’étais avec Dimitri. Je le connaissais et il était parfait pour moi et un autre n’y arriverait pas. Je me remis contre lui et caressais son dos doucement. « Cette chambre est arrivée au bon moment je crois. J’avais besoin de toi, là tout de suite, j’aurais pas attendu une semaine de plus. »

La frustration était à son maximum depuis plusieurs jours - depuis le début de l'aventure pour être tout à fait précis -, et pour cause, je m'étais subitement vu éloigné d'Ellea et dans l'incapacité de lui parler, de la toucher quand je le désirais. Je le vivais très mal, et il me semble qu'elle aussi. Cela prouvait tout l'amour qu'il y avait entre nous deux, et cela confirmait bien le fait que nos sentiments étaient sincères et réciproques. Certes ça n'était pas évident, mais nous étions prêts à accepter ça pour protéger notre couple aux yeux des autres candidats. Et puis au pire, quand ça n'irait pas, nous pourrions toujours nous retrouver ici, dans cette chambre, en prenant tout de même le soin de ne pas nous faire repérer à la longue. Ellea et moi ne connaissions pas encore tous les candidats, cela qui était parfaitement logique. Nous comptions faire connaissance avec les uns, les autres, mais de façon progressive. « Je suis d’accord, je me vois mal faire connaissance avec tout le monde d’un cou, même si notre couple n’était pas caché. Et j’adore ces petites choses qui te dérangent. » Ah... je savais qu'elle aimait beaucoup mes baisers. Celui que je venais de lui donner, elle l'avait prolongé d'ailleurs. J'eus à peine le temps de lui sourire qu'elle m'embrassa ensuite une nouvelle fois.« Tant mieux que tu... tu les aimes, car je compte bien kidnapper tes... lèvres dès que j'en au... aurais l'occasion. » Je lui lançai un petit regard aguicheur. Bien sur j'attendrais que nous soyons seuls pour l'embrasser, comme maintenant, car loin de moi l'envie de nous faire démasquer aux yeux de tous pour un baiser, même si cela était parfois très tentant. Après les baisers, nous avions évoqué mon rapprochement avec Saoirse. J'en avais d'ailleurs profité pour lui avouer une certaine chose que je préférais qu'elle sache. Je n'étais pas un cachotier, et n'avais pas l'habitude de lui mentir. La sincérité était la base de notre couple ; nous avions toujours procédé comme tel. Elle fronça d'abord les sourcils en apprenant que Saoirse et moi nous étions embrassés, avant de finalement se blottir contre moi. « Je t’aime, tu le sais hein ? » fit-elle alors. « Oui. Et moi je... je t'aime plus que tout, toi aussi tu le sais, hein ? » Elle en vint ensuite à m'embrasser dans le cou, et un frisson parcouru tout mon corps. « Je préfère le savoir maintenant que lors d’un prime. Merci. » Je n'aurais pas pu garder ça pour moi sans le lui dire. Cela n'aurait pas été me montrer digne de l'homme qu'elle aimait. J'avais déjà la désagréable impression de l'avoir trahie en embrassant une autre, alors il ne valait mieux pas en rajouter. « Je sais pas si ça va arriver avec Auggie… Mais si c’est le cas, ce n’est qu’un jeu pour nous protéger. C’est toi que j’aime. » Un grand sourire étira mes lèvres, tandis qu'elle reprit la parole. « Cette chambre est arrivée au bon moment je crois. J’avais besoin de toi, là tout de suite, j’aurais pas attendu une semaine de plus. » J'étais dans le même cas : elle me manquait tant qu'une semaine de plus en restant éloignée d'elle n'aurait pas été supportable. « Moi... moi non plus je n'aurais pas pu attendre une semaine supplémentaire. D'ailleurs, je... y'a quelque qui me manque terriblement de... depuis quelques semaines... » Je posai ensuite ma main sur son épaule, avant de déposer plusieurs baisers dans son cou et de la faire basculer sur le lit. Je me retrouvai finalement au dessus d'elle, arborant un regard des plus évocateurs. « ... sentir ta... ta peau contre la mienne. » Oui, c'est certain que cela me manquait beaucoup. En même temps j'étais amoureux, fou amoureux, et j'avais des besoins aussi. Bref, j'espérais qu'elle verrait où je voulais en venir. Si nous n'avions pas été dans une chambre, je n'aurais jamais osé lui faire ce genre de confidence mais contrairement aux autres, je savais que je pouvais absolument tout lui dire.

J’espérais sincèrement que la production avait prévu pour les couples un endroit où nous pourrions nous retrouver, rien que tous les deux. J’espérais que cet endroit serait ouvert le plus tôt possible, le plus longtemps possible. Je crois que quitter cette pièce serait tout aussi dur que de le regarder loin de moi… J’espérais profiter de ce moment le plus possible mais je n’étais pas dupe et je savais que je ne pourrais pas passer la nuit dans ses bras. Cela me faisait un peu mal mais je ne voulais pas y penser, profitant du moment présent. En sortant de cette salle, j’allais devoir recommencer comme avant, à faire comme si je ne le connaissais pas… C’était dur mais on savait que ça le serait et nous n’étions pas partis sur un coup de tête. Je le regardais après l’avoir embrassé et souris doucement. « Tant mieux que tu... tu les aimes, car je compte bien kidnapper tes... lèvres dès que j'en au... aurais l'occasion. » J’eus un grand sourire en l’entendant et caressais sa main doucement. Je le regardais droit dans les yeux et souris à son regard agicheur. « J’espère bien oui. Parce que je les adore tes lèvres et tes baisers, être avec toi et tes câlins. » Je souris et la conversation dérivait vers un autre sujet. Blottis contre lui, je lui dis que je l’aimais, restais contre lui. « Oui. Et moi je... je t'aime plus que tout, toi aussi tu le sais, hein ? » Je le regardais et hochais la tête doucement. « Je le sais oui, mon petit cœur. On ressortira ensemble, c’est toujours ce qu’on s’est dit. » Je remerciais le jeune homme de me dire ce qui c’était passé. On s’était toujours tout dit et je crois que si il ne m’avait rien dit et que j’avais découvert lors d’un prime, je me serais inquiétée et lui en aurait voulu. Je n’aurais pas accepté qu’il me cache quelque chose de si important. La conversation se poursuivit et lorsque je parlais du besoin que j’avais d’avoir cette chambre, il se mit à sourire. Cela me faisait du bien de le voir plutôt comme ça que loin de moi. Il me manquait terriblement, je m’en rendais encore plus compte aujourd’hui… « Moi... moi non plus je n'aurais pas pu attendre une semaine supplémentaire. D'ailleurs, je... y'a quelque qui me manque terriblement de... depuis quelques semaines... » Je souris en l’entendant et caressais son torse. Je hochais la tête doucement, attendant ce qu’il allait me dire, attentive. Il déposa sa main sur mon épaule, embrassant mon cou. Je ne pus m’empêcher de me mordre la lèvre doucement, frissonnant de partout. Je le laissais me basculer et le regardais avec un grand sourire. Je passais mes mains autour de son cou. « ... sentir ta... ta peau contre la mienne. » Je souris en coin, comprenant ce qu’il voulait. J’en avais envie aussi, ce pourquoi je l’embrassais tendrement, caressant sa nuque doucement. Je le regardais dans les yeux en me reculant légèrement. Il était bien avec moi, du moins je l’espérais sincèrement. Je l’aimais de tout mon cœur et il avait su me redonner confiance après cette histoire désastreuse. Je le regardais une seconde avant de l’embrasser à nouveau, glissant mes mains sous son haut. « J’en ai envie aussi. C’est long trois semaines loin de toi, beaucoup trop… » Je retirais doucement son haut et embrassais son cou tendrement, laissant mes mains glissaient dans son dos par la suite.

J'étais d'autant plus ravi d'apprendre que mes baisers plaisaient à Ellea, même si je n'en doutais pas vraiment après tout ce que nous avions vécu ensemble, car je comptais bien le lui en offrir à chacune des occasions qui me seraient données au cours de l'aventure. Si il nous fallait nous réfugier ici, dans cette chambre, pour ne serait-ce que nous embrasser, j'étais près à le faire. À prendre des risques, un peu moins cependant. Car en venant ici, il nous faudrait constamment veiller à n'éveiller aucun soupçon. Quand quelqu'un s'éclipse brutalement, ça parait déjà louche... alors quand deux personnes s'absentent et demeurent introuvables au même moment et durant un même laps de temps, c'est encore plus louche. Heureusement, nous savions y faire Ellea et moi, et il fallait bien avouer que nous jouions parfaitement le jeu depuis quelques semaines. Elle posa donc sa main sur la mienne, avant de rétorquer. « J’espère bien oui. Parce que je les adore tes lèvres et tes baisers, être avec toi et tes câlins. » Mmm, à croire que mon regard - qui en disait long -, avait eu l'effet escompté. Ellea toujours blottie contre moi, je lui disais une fois encore ô combien je l'aimais. « Je le sais oui, mon petit cœur. On ressortira ensemble, c’est toujours ce qu’on s’est dit. » En effet, c'était bel et bien notre devise. Avant le début de l'aventure, nous nous étions clairement exprimés toute la confiance que nous nous portions, l'un à l'autre. Nous savions que notre couple survivrait à tout ça ; c'était pour nous une évidence. « Notre couple est pl... plus fort que tout. Rien ni personne ne pourra nous... séparer. » Ni Saoirse, ni Auggie, ni la production... Personne. Nous étions fous amoureux et n'étions bien entendu pas prêts de tirer un trait sur tant d'amour. Par ailleurs j'avais clairement laissé sous-entendre que je mourrais maintenant d'envie que nous puissions nous retrouver tous les deux, intimement. Un message clairement reçu par la jeune femme, en témoigne le baiser auquel j'eus droit par la suite. « J’en ai envie aussi. C’est long trois semaines loin de toi, beaucoup trop… » Là, elle entreprit de me retirer avec douceur mon t-shirt, tandis que ses mains se mirent ensuite à descendre le long de mon dos. Désormais torse nu, je retirai moi aussi son haut avant de n'embrasser le haut de sa poitrine. Mes mains, baladeuses celles-ci, étaient déjà presque en train de dégrafer son soutien-gorge. Et oui, je ne perdais pas de temps. J'étais aussi bien loin d'être le type coincé que beaucoup s'imaginaient. De toute manière seule Ellea me connaissait réellement. Alors, à la limite, je n'avais que faire du qu'en dira-t-on.

J’aimais beaucoup de choses chez Dimitri et si il fallait toutes les citer à ce moment précis, je crois qu’on aurait sans doute passer la soirée dans cette chambre. Il avait fait tellement pour moi, il m’avait redonné confiance, je crois que personne n’aurait pu le faire comme lui. Il était unique et j’étais tellement heureuse aujourd’hui avec lui. Je l’aimais de tout mon cœur et je ne m’imaginais pas être séparé de lui, surtout pas à cause de cette aventure. Il allait falloir ruser, même avec cette chambre. Nous n’allions pas pouvoir partir comme ça pendant une heure ou deux et revenir comme des petits anges. Nous n’allions pas duré très longtemps si on faisait ça. Alors, nous n’irons pas tous les jours dans cette chambre, je crois même qu’aujourd’hui serait le seul jour où nous pourrions nous retrouver. C’était déjà mieux que rien, non ? Je parlais ensuite de notre couple et de sa force, me souvenant de tout ce qu’on s’était dit avant d’accepter de participer à cette émission. « Notre couple est pl... plus fort que tout. Rien ni personne ne pourra nous... séparer. » Je hochais la tête et lui déposais un tendre baiser. Il était tout pour moi et ce n’est pas un homme rencontré ici qui allait nous séparer. Lui et moi avions une histoire, une vraie, ce n’était pas un affaire de quelques jours. Je crains que sans lui, je replonge un peu dans mes vices d’autres fois, et je ne supporterais pas une nouvelle rupture, pas avec tant d’amour. Allongée sous lui, je passais mes mains dans son dos. Je me redressais doucement en le sentant tirer sur mon haut doucement. Je souris et le regardais. Je frissonnais en sentant ses baisers et soupirais de plaisir, déjà. Mes mains, parcouraient son dos avec tendresse, comme je le faisais souvent. Dimitri me retira mon soutien-gorge et je ne pus m’empêcher de sourire l’aidant à le retirer. Je l’embrassais à nouveau et descendais mes baisers dans son cou, glissant également mes mains, en direction de son pantalon. Je m’occupais alors de sa braguette. « Ce que tu es beau… T’es superbe mon cœur. lui murmurais-je, retirant son pantalon doucement. Fait-moi l’amour. » J’étais tout proche de son visage et j’en profitais pour l’embrasser avec tendresse et tout mon amour, remontant l’une de mes mains pour les mettre dans ses cheveux. Il me faisait vivre, il me faisait tellement de bien. Personne ici ne savait à quel point il était fantastique et j’étais heureuse d’être la seule, heureuse d’être celle qu’il aimait.

Ces retrouvailles avec Ellea étaient la meilleure chose qu'il m'était arrivée depuis le début de l'aventure. Elle m'avait atrocement manquée, je le lui avais fait savoir un peu plus tôt, et désormais l'occasion nous était donnée de nous retrouver elle et moi, comme avant. Un couple avait parfois mieux à faire que de parler, même si j'étais loin d'être un type ne pensant qu'à ça, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Seulement j'avais des besoins, et il me tardait de sentir Ellea contre moi, enfin. Les jours sans pouvoir l'approcher m'avaient parus tellement longs, quasiment éternels. Je comptais donc bien profiter de ce moment qui était le notre, et auquel personne ne pouvait mettre fin. Je n'avais pas perdu de temps et avais ainsi fait basculer Ellea sur le lit, me retrouvant ainsi au dessus d'elle. Bientôt je n'eus plus de t-shirt, retiré par les douces mains de celle que j'aimais. J'entrepris alors de retirer à mon tour son haut, puis son soutien-gorge. Le temps nous était compté, tout de même, car chaque minute passée ici était une minute passée loin des autres candidats. Je n'étais pas une bête, quand même, mais il ne fallait pas trainer. Ses mains vinrent ensuite se poser sur mon pantalon, tandis qu'elle approcha un peu plus son visage du mien. « Ce que tu es beau… T’es superbe mon cœur. murmura-t-elle alors. Fait-moi l’amour. » Je lui fis un grand sourire, tandis qu'elle captura à nouveau mes lèvres. Je prolongeai ce baiser avec fureur, animosité presque. Non, j'en avais trop envie pour tout arrêter maintenant. Et puis, de toute façon, nous étions seuls et bien décidés à profiter de ces instants passés ensemble. À mon tour de porter mes mains à son jean pour retirer celui-ci. Il était clairement de trop. Seuls nos slips respectifs nous séparaient de la nudité intégrale, et je fis alors sauter cette dernière barrière en retirant d'abord le mien, puis le sien. Inutile de dire que nos chaussettes avaient, entre temps, été retirées mais ça n'était jamais qu'un détail. Là, je me saisis de ses jambes que je vins placer autour de ma taille, avant, enfin, d'unir nos deux corps dans un mouvement sec et précis. J'alternai des baisers portés sur ses lèvres, et dans son cou tout en ne cessant pas d'exécuter, avec mon bassin, des mouvements de vas-et-vient qui se voulaient tantôt rapides et rythmés, tantôt plus lents et doux. Nous n'en étions pas à notre premier acte amoureux ; je savais y faire avec elle, savais également comment la rendre conquise. Je sentais nos deux corps bouillir, d'amour et de plaisir à la fois. La joie et le bonheur d'enfin nous retrouver, sans doute. Faites que ce moment ne s'arrête jamais ; je l'aimais trop, et revenir à l'aventure tout en devant rester sur nos gardes serait une fois de plus particulièrement éprouvant. Mais je faisais ça pour elle, pour notre couple. Je me devais de jouer le jeu jusqu'au bout, même s'il était certain que ça n'était pas facile. Mes lèvres détachées des siennes, j'entrepris de la regarder amoureusement, et avec tendresse. Elle était si belle... j'en étais fou. Je relâchai finalement mon emprise, avant de ne lui souffler quelques mots. « Je t'aime tellement... » Je me retrouvais un peu épuisé mais les sentiments étaient là. Toujours aussi forts, toujours aussi présents. À ce moment-là, vraiment, j'étais heureux.

Retrouver Dimitri me faisait du bien. Cela allait recharger mes batteries pour quelques jours. Après j’allais sans doute trouver ça à nouveau très difficile. Lui et moi avions parlé mais maintenant, nous cherchions à nous retrouver d’une autre manière. Les paroles c’était une chose mais sentir ses mains sur moi, sa peau contre la mienne était également important pour nous deux. Tous les couples passent des moments intimes et nous n’échappions pas à la règle. Enfermés dans cette maison, il était sûr que plus les semaines passaient plus ce désir allait monter, chez chaque candidats, même chez les célibataires, même chez ceux qui ne croyaient pas à l’amour. Mais pour Dimitri et moi tout allait être plus compliqué. Il allait falloir se cacher et profiter de cette chambre quand elle serait ouverte. Je vis bien le jeune homme sourire lorsque je lui dis que je le trouvais beau et que je lui demandais de me faire l’amour. Je souris et me soulevais doucement pour l’aider à retirer mon jean. Il ne nous restait plus qu’un petit bout de tissu chacun. Dimitir finit par les retirer, ce qui me laissait afficher un large sourire. Je le regardais et gloussais légèrement en le sentant prendre mes jambes. Je les serrais doucement, pour le rapprocher de moi doucement. Il en profita d’ailleurs pour, d’un geste, unir nos corps. Je me cambrais légèrement sentant ses gestes et ses baisers. J’aurais voulu que ce moment dur toujours, que le temps s’arrête et que je puisse rester dans ses bras pour toujours. Je n’avais pas envie de rester loin de lui, pas envie de recommencer comme avant… Je le regardais à chaque instant, profitant de ses gestes, de ses attentions, ondulant doucement du bassin. Il savait réellement comment me faire plaisir, comment me rendre dingue de lui, encore un peu plus. Mon corps lui montrait clairement à quel point je prenais du plaisir avec lui et mes gémissements, même fiables, en rajoutais un peu plus. Je me cambrais et me crispais légèrement, comme toujours en sentant le plaisir monter, un plaisir intense et qui me transcender. Je souriais, heureuse, plus que jamais. Je prolongeais son baiser avec tout mon amour et mon désir. Nos regards plongèrent l’un dans l’autre et je fus comme hypnotisée, fascinée. « Je t'aime tellement... » Je lui fis un grand sourire et l’embrassais du bout des lèvres. « Je suis dingue de toi mon cœur, complètement. » Je souris et lui déposais un baiser. « Tu crois qu’on peut rester enfermé ici toi et moi ? Jusqu’à la fin. »

J'avais attendu ce moment pendant de longues, interminables semaines. Enfin nous nous étions retrouvés, elle et moi, à l'abri des regards. Enfin nous pouvions profiter l'un de l'autre sans avoir à nous méfier, sans avoir à nous cacher ni à surveiller nos faits, nos gestes ou nos paroles. Nous avions ainsi retrouvé nos baisers, mais aussi le contact charnel de nos deux corps, comme liés l'un à l'autre par un adhésif invisible. Je m'étais laissé allé à mes pulsions naturelles, ce qui semblait avoir beaucoup plu à Ellea. Je cherchais toujours à lui donner du plaisir, à la combler. Alors forcément quand je me rendais compte que j'y parvenais, à l'écoute de ses gémissements, de son regard et de certains de ses gestes, j'en devenais comblé à mon tour car je privilégiais toujours le plaisir de la femme que j'aimais au mien. Question de principe. Après avoir exécuté une danse rythmée et sensuelle qui avait uni nos deux corps, j'avais relâché mon emprise et avait terminé le tout par un fougueux baiser, qu'elle ne tarda pas à prolonger d'ailleurs. Elle semblait conquise, je l'étais également. Désormais je la regardais avec les yeux de l'amour, et elle fit bientôt de même avant de m'embrasser pour, ensuite, me confier quelques mots. « Je suis dingue de toi mon cœur, complètement. » J'eus à nouveau droit à un baiser, et surtout à son magnifique sourire qui ne cessait de m'envouter et de me faire chavirer. Elle était tout pour moi. « Je... je n'trouve plus les mots te... tellement je t'aime Ellea. » Je passai ensuite ma main dans ses cheveux, tandis qu'elle rétorqua « Tu crois qu’on peut rester enfermé ici toi et moi ? Jusqu’à la fin. » Si seulement c'était possible... si seulement je pouvais ne la garder que pour moi, la kidnapper, la retenir auprès de moi. « J'aimerais tellement... seu... seulement, je pense qu'on aurait vite fait... d'inquiéter les autres de par notre absence. » J'eus un léger rictus, imaginant nos camarades s'inquiéter de notre absence prolongée. Non seulement nous serions surement très vite démasqués, mais certains seraient probablement amenés à se poser pas mal de questions. Ah, si il y avait eut une clé sur cette porte... je me serais fait un plaisir de fermer celle-ci à triple tour. Je ne la quittais plus du regard, ébloui par ses yeux, sa bouche, son sourire... tout chez elle prêtait au rêve.