FT SACHA

Une belle journée ensoleillée.
Dylan comptait utiliser les restes de peinture de la soirée pour laisser place à son côté créatif. Il faisait tellement beau dehors et le paysage était tellement magnifique ici qu'il devait obligatoirement peindre quelque chose. Il avait déjà positionné sa toile dans un recoin sympathique et devait ramener les pots de peinture. Sauf qu'entre temps, il croisa Sacha dans le jardin, sur un transat, surement en train de bronzer. Il s'approcha du candidat et vérifia s'il était endormi. C'était le cas apparement. Il trouva là une bien meilleur toile pour peindre. S'agenouillant auprès de lui, il se décida à passer le bout de son pinceau taché de bleu turquoise sur son corps, traçant une ligne verticale de son menton jusqu'à son ventre, aussi loin qu'il était dévêtu. Il recommença plusieurs fois la manoeuvre sur différents endroits.

hj : c'est pas tellement la pergola mais je ne savais pas où le placer sinon

Pour une fois qu’il faut beau au sein de ce foutu pays, j’ai décidé d’en profiter pleinement. Car en plus, la température est assez élevée. C’est donc clair et net : j’ai envie de bronzer. Je me rends donc aux alentours de quinze heures dans le jardin, non loin de la pergola. La pergola étant trop abritée pour recevoir le soleil, je décide d’emprunter un transat et de l’installer dans l’herbe, un poil plus loin. Je retire mon tee-shirt, remonte les plis de mon pantalon jusqu’aux genoux quitte à passer pour un gros bof, puis ferme les yeux. Le soleil tape bien. Il est évident que je risque de prendre quelques couleurs. Mais peut-être pas celles auxquelles je m’attendais. En effet, quelques minutes après m’être endormi, un plaisantin à décidé de venir me peindre le corps en bleu, pour me transformer en schtroumpf. Bien évidemment, cela ne me réveille pas. Juste quelques chatouilles mais rien de trop puissant pour perturber mon sommeil. Mais il s’avère que ce fameux plaisantin finit par se cogner la jambe bêtement contre le transat. Bien fait. Là, évidemment, il ne m’en faut pas plus pour ouvrir les yeux. Je sens alors immédiatement une lourdeur envahir mon corps. Je relève la tête et un liquide bleu coule de mon menton. Un air de dégoût s’affiche sur mon visage alors que je redresse la tête pour fusiller Dylan du regard. « Ça ! Tu n’aurais pas dû ! » Je me lève alors illico du transat’ pour courir après l’homme qui s’est improvisé peintre. Mon corps dégouline de partout et en peu de temps recouvre l’herbe de bleu. « Tu vas me le payer ! » Motivé plus que jamais à prendre ma revanche, je me tape surement le sprint de ma vie pour attraper le candidat. Je lui saute littéralement dessus, le faisant tomber. Et hop, que je me colle bien à lui pour le salir. Tant pis pour ses vêtements.

Vu qu'il ne se réveillait pas, Dylan continuer de s'amuser à peindre le corps du candidat en bleu, s'arrêtant seulement sur son torse. Il était pour l'instant gentil et ne s'attaquait pas au visage. Puis d'un geste maladroit, le Masseur fit bouger le transat. Evidemment, Sacha se réveilla sur le coup. « Ça ! Tu n’aurais pas dû ! » fit-il en le fusillant du regard. Dylan émit un léger sourire espiègle avant de courir puisque le candidat peinturé de bleu le poursuivit pour sa vengeance. Deux enfants. On aurait dit deux gamins qui jouaient dans une ambiance très innocente. Après quelques minutes, l'Artiste réussit à le faire tomber, venant se coller contre lui pour lui mettre de la peinture sur ses vêtements, ses bras nus et son visage furent toucher également. Heureusement qu'il avait mis des habits exprès pour se tâcher vu qu'il comptait de toute façon à la base peindre. Il calma ses rires, toujours bloqué dans cette position ambiguë, ce qui ne le dérangeait pas tellement finalement. Mordillant sa lèvre inférieur, le regard plongé dans le sien, il ne montrait aucune volonté de bouger. Le moment d'innocence avait bel et bien disparut. « Et maintenant ? Tu vas te contenter de rester sur moi ou tu vas passer à l'étape supérieur ? » demanda t-il avec un sourire joueur. De sa main libre, l'Américain vint passer son pinceau toujours dans sa main sur ses abdos, remontant doucement le long du corps pour que le bout vint tâcher sa joue. Pas de raison qu'il n'ait pas le visage souillé lui aussi.

J’en reviens toujours pas que Dylan ait pu me peindre tout le corps en bleu sans que je m’en aperçoive. Il faut dire que je sais dormir comme une marmotte. Mais là n’est pas le problème, je n’aurai jamais pensé que le jeune homme serait aussi taquin et espiègle. Perturber mon sommeil ainsi est juste inacceptable. Ou du moins c’est ce que je me dis en ouvrant les yeux. Puis je me résonne en pensant que ça ne sert à rien de se fâcher pour si peu. Si Dylan dormait et que j’avais une revanche à prendre, je l’aurai peut-être prit de la même manière. Autant la jouer cool et prendre avec rigolade la chose. Après tout, pas de mort à l’horizon et pas de blessé. Rien de gravissime en soit. Juste un peu embêtant d’avoir de la peinture collant et dégoulinant sur sa peau. Mais je ne peux quand même pas taper dans la main du chenapan et lui dire « bien joué ». C’est pourquoi je me lève aussitôt du transat pour courir après le brun et lui refiler la peinture qui se trouve sur mon corps. Après quelques secondes de course poursuite, je parviens à l’arrêter et à l’immobiliser. Me voilà le chevauchant. Je décide alors de coller toutes les parcelles de mon corps au sien, quitte à salir ses vêtements. Je m’empare même du trop plein de peinture de mon torse pour le coller sur son visage et plus précisément sur son nez. Le jeune homme ne rigole plus et se fige telle une statue. Il captive alors mon regard, ce qui me trouble pas mal. « Je ne sais pas trop. Je me tâte. » A vrai dire, je ne sais pas exactement quelle est l’étape supérieure à laquelle pense le jeune homme. J’en ai néanmoins une petite idée. Alors que celui-ci vint me salir mon visage, encore vierge de peinture, je décide d’approcher mes lèvres du cou du jeune homme. Je le couvre alors de baiser en remontant jusqu’à son menton. « Mes lèvres sont maintenant bleues j’imagine ? » Un rictus s’échappe de ma bouche tandis que mon regard se perd dans celui du jeune homme.

Dylan échappe un petit rire en sentant la mâchoire piquante de l'Artiste contre sa peau, du aux baisers qu'il déposait dans son cou. Faut savoir que l'Américain est plutôt du genre chatouilleux. « Sacha.. Arrête.. » souffla t-il difficilement à cause de ses rires. Faut aussi dire que les baisers dans le cou, ça l'a toujours émoustillé. « Mes lèvres sont maintenant bleues j'imagine ? » Il esquissa un sourire qui signifiait évidemment oui. « Si bleues qu'on pourrait croire que tu viens de faire une gâterie à un schtroumpfs. Pas très sexy. Attends je vais arranger ça... » Il vint frotter doucement son pouce sur ses lèvres avec concentration. Lorsque ce fut fait, son regard se perdit de nouveau dans ses yeux. « En fait, l'étape supérieur serait plutôt.. » Il posa ses mains sur son torse. A ce stade, _l n'était plus à ça près. Ses mains pouvaient être bleues maintenant, ça ne changeait pas grand chose. Puis d'un seul coup, il le bascula en arrière et se leva en souriant. « Que tu me libères ! » Pour se faire pardonner, il lui tendit tout de même la main pour l'aider à se lever même si au final, ils étaient bien couchés dans l'herbe.

Il ne faut pas plus qu’un brin de soleil et de la peinture pour réussir à me rapprocher de Dylan. C’est lui qui l’a décidé en réalité. Mais je ne regrette pas. J’apprécie ce moment en sa compagnie. Sa malice, son côté provocateur, sa spontanéité et même ses blagues douteuses qui me font rire. « J’aurai préféré la schtroumpfette. » C’est la plus sexy du village d’abord ! Mais également la seule femme, la pauvre. Bref. Le beau mâle enlève la fine peinture bleu décorant mes lèvres avec son pouce. Un frisson m’envahie. J’ai envie de croquer son doigt. Mais il le retire trop vite. Zut ! Il s’apprête alors à me dévoiler l’étape supérieure. Mon ouie se développe. Et pas que ! La main du jeune homme sur mon torse est fortement appréciable. Mais v’là qu’il me repousse soudainement pour créer la surprise. Le bougre ! C’est qu’il est malin ! Alors pour se faire pardonner, il se propose de m’aider à me relever. Ah ah. J’attrape sa main et le fait une nouvelle fois tomber. Nous voilà tous deux réunies dans l’herbe. « On fait une trêve ? » Un léger sourire arbore le creux de mes lèvres tandis que mes yeux se figent dans les siens.

Dylan ne l'avait pas vu venir sur le coup en proposant sa main mais il était évident après coup que Sacha en profiterait pour le faire basculer. Vu qu'il ne s'y attendait pas, l'Américain n'eut pas le temps de montrer quelconque résistance et rejoignit la pelouse et Sacha par la même occasion. C'était toujours bien de le préciser puisqu'il se trouvait quand même sur lui là. « On fait une trêve ? » demanda t-il yeux dans les yeux. Dylan passa sa langue sur sa lèvre hésitant puis finit par céder. Il glissa sur le côté pour s'allonger dans l'herbe. Qu'est-ce qu'il faisait beau. Il se mit ensuite sur le ventre, en angle droit par rapport à Sacha pour son torse juste devant lui. « Tu fais une magnifique toile tout de même. Si seulement tu me laisser finir... » fit-il en venant donner quelques coups de pinceau lents et délicats sur son corps. « Tout se passe bien pour toi ? » demanda t-il alors en levant les yeux vers lui.