Le champagne était véritablement délicieux ; bien mieux que celui que j’achetais à chaque 31 décembre chez Macy’s. Vraiment mieux. Mais bon, j’imaginais que toute cette production devait avoir un minimum d’argent, c’était toutefois rassurant de savoir qu’il s’investissait assez pour non seulement avoir un endroit aussi splendide, mais aussi pour être en mesure de payer du champagne digne de ce nom. Tout en enfilant une deuxième flûte – autant que les autres candidats sachent tout de suite que je n’avais aucun problème avec l’alcool – j’observai tranquillement mon compagnon, qui était d’un allure tout aussi débraillée que recherchée. Je l’aimais bien, déjà. Il se présenta et j’eus un sourire. « C'est rassurant, alors, Cameron... Je vais t'appeler Cam, c'est moins loin, j'espère que cela ne te dérange pas. » dis-je doucement. Je m’attendais à un autre nom, du genre Pablo ou je sais pas quoi, mais ça devait être le bronzage qui donnait de fausses attentes. Il me fit un petit clin d’œil et aussitôt, je le rangeai dans ma liste de personnes à garder près de moi. Ça commençait bien ! Il leva soudainement son verre et comprenant ce qu’il voulait faire, je pris une troisième coupe et l’accompagnai. « Au début de notre aventure ! » Un grand sourire se dessina sur mes lèvres et je lancai un « Vive nous ! » avant de boire un petit peu. Quand même, je n’allais pas me saouler à la première soirée. Chassant une mèche de cheveux de devant mes yeux, je fixai Cameron de mes yeux bleus perçants. « Ce champagne est foutrement délicieux… Enfin, tu es là pour argent, sexe ou amour ? À moi que ce ne soit pour la bouffe… » J’étais véritablement curieuse de connaître les motifs des candidats.

De son minoi charmant, Rosaly fit comprendre à Quinn qu'elle n'avait rien à craindre : rien d'effrayant et de repoussant à son gout. C'était bon à savoir et puis mignon aussi. Les deux jeunes femmes trinquèrent et à l'inviation de Rosaly à rejoindre le reste de l'équipage désormais au complet Quinn reprit : Excellente idée ! Allons voir du monde. Je pense que tous les candidats sont là maintenant non ? C'est fou, ça fait beaucoup quand même quand on regarde le groupe comme ça. Rosaly avait raison, le temps était au jeu. Si Quinn avait été sélectionnée, elle le prenait comme un signe, signe qu'elle avait vu juste, que l'idée de monter à bord d'une telle aventure n'était peut-être pas si fou mais la chance de sa vie, la chance de changer la donne et de se faire connaître tout en revendiquant ses idéaux. C'est donc coupe à la main que les deux jeunes femmes rejoignirent le groupe central. Rapidement Quinn cru reconnaitre un camarade d'audition. Le jeune homme à l'allure mannequin. Intérieurement, Quinn sourit : tellement prévisible. Elle lui adressa alors la parole : Tient tient comme on se retrouve ... Cameron c'est ça ? Alors moins stressé que le jour de notre rencontre ? Au fait, je te présente Rosaly

Visiblement, j'étais tombée avec un homme avec un minimum de jugeote et pas avec un rebelle qui ne vivait que pour mener la vie dure aux autres puisqu'il ne protesta pas ce qui eut le don de me faire sourire. C'était déjà un bon point pour lui. Dès lors que nous étions rentrés, un homme sauta littéralement sur mon partenaire, m'ignorant royalement au passage. J'arquais un sourcil, soit il était aveugle et impoli, soit il était gay, j'optais finalement pour la seconde solution, puisqu'on ne pouvait pas dire que Charles soit particulièrement hideux. Je tournais les talons, afin de me saisir d'un verre pour ne pas jurer avec le reste du tableau. Une jolie demoiselle se présenta à moi, Briony, visiblement, les jeunes femmes étaient mieux éduqué que la gente masculine. « Bonsoir et merci. Je suis Harley ! » J'observais les alentours avant d'ajouter. « Ca va pas être facile de trouver l'amour s'ils sont tous aussi indélicat que ce type là, ou que ton adorable partenaire ... » Je désignais tour à tour Hassan et Pablo, je n'étais pas là depuis très longtemps mais avait eu le temps d'entendre la fin de leur conversation. Sympathique.

Je me sentais comme captif, prisonnier, et ce, depuis plusieurs heures. En effet, la production avait décidé d’isoler chacun des candidats dans une chambre avant le prime d’ouverture de Three Wishes. Evidemment, la situation m’avait mit hors de moi. Devoir rester dans un lieu fermé, seul, et pendant plusieurs heures à glander, non merci. C’est pourquoi j’avais passé une gueulante auprès de la production pour avoir de l’occupation. Un ipad avec des jeux, et une bière fraiche, c’est tout ce que j’avais réussit à obtenir. Quoi qu’il en soit, ma longue attente fut abrégée par une jeune femme, chargée de m’équiper de micros, me coiffer et m’habiller. Après avoir bronché et donné mon avis sur la question, celle-ci avait opté pour une chemise bleue à carreau, une veste et un pantalon noir du genre smoking. Lorsqu’il fut l’heure, je sortis de ma chambre, pour me retrouver, en un rien de temps, face à une blonde qui devait probablement être une candidate. Je ne savais pas trop. Je n’avais pas prit soin d’écouter les instructions à vrai dire. « Salut. Sawyer. » Me contentais-je de dire, un brin blasé, en guise de présentation. « Et toi, je suis sûr que tu meurs d’envie de me donner ton jolie petit nom. » Rajoutais-je aussitôt sur un ton sarcastique. Non, l’aventure ne m’enchantait pas. J’aurais préféré rester chez moi, plutôt que me retrouver entouré d’inconnus, cherchant désespérément l’amour. Seulement, maintenant je ne pouvais plus faire marcher arrière.

Les candidats arrivaient les uns après les autres et bientôt le salon se voyait envahit. Les discussions fusaient, les gens apprenaient à se connaître et moi, je me retrouvais seul. Je n'avais rien contre la solitude, loin de là, même, elle me convenait bien, mais j'étais ici pour jouer, alors, je me devais d'être proche des candidats et pour cela, il fallait que je les approche. Alors que deux autres candidats entrèrent, je repérais une jolie brune vêtue d'une robe noire, bien décolleté. Mes yeux se posèrent d'abord sur son visage et ses yeux d'un bleus magnifiques avant, d'évidemment de poser sur son décolleté. J'eus un sourire et pris un verre de champagne avant de me diriger vers elle, attendant qu'elle ne se présente plus pour me placer devant elle. " Bonjour, Ethan. " et afficher mon plus beau sourire. Il fallait bien commencer par quelqu'un et il s'avérait que nous étions seuls tous les deux dans cette salle. Alors autant engager la conversation. " Je nous souhaite le meilleur " continuais-je alors que nos verres tintèrent ensemble dans un bruit harmonieux. Elle était réellement jolie dans cette petite robe. Je me trouvais chanceux d'être là, dans ce salon aux mille et unes merveilles entouré de personnes aussi différentes les unes que les autres.

Quand j’ai mis « faire un jeu de télé-réalité et passer à la télé » sur ma liste de choses à faire avant de crever, croyez-moi, je pensais pas du tout que ça me causerais un tel stress. Déjà, je ne pensais pas être prise, mais bon. C’est marrant d’ailleurs, toutes les réactions, sensations et émotions qu’on peut ressentir en si peu de temps. D’abord, y’a l’ennui. Ça, c’est quand on tourne dans la chambre où on nous a placé. En plus, on est seul. Tsais, comme s’ils avaient la trouille qu’on se retrouve avec un candidat et qu’on communique. Puis, après, quand on nous emmène au seuil de la porte, y’a encore autre chose. Je ne saurai pas dire quoi. Un mélange de stress, d’appréhension et peut-être même un extrait de peur bleue. Un peu de joie aussi, j’imagine, de rentrer dans le jeu, officiellement. Ça doit pas donner un beau mélange tout ça. Et en plus, je ne suis pas seule. Enfin. Y’a un gars avec moi. Il est plutôt mignon je dois dire. On nous dit qu’on reste quelques secondes devant la porte, mais je vous parie qu’en fait, c’est une éternité tout entière. Enfin, c’est l’impression que j’ai. Sawyer, qu'il s'appelle. Doux Jésus, qu'il a l'air gracieux. Je vais lui épargner une réplique pour souligner le fait qu'il a pas l'air joyeux d'être là. Pas envie de me faire un ennemi dès le premier soir. Ce serait con. « Marilou, enchantée. » que je lui fais, avec l’un des plus grands sourires. C’est pas compliqué à faire, les sourires, parce que depuis qu’on m’a … déportée de ma chambre, je me rends compte que je souris niaisement à chaque seconde. Je dois être ridicule. Puis, je me demande c’qu'il doit penser de moi. Pour le moment, pas grand-chose. J’espère. Genre, imaginez le type qui peut, tout de suite, ne pas m’encadrer. Ce serait relativement louche. Relativement. Je suis paranoïaque quand je suis stressée. C’est pas bon ça, pas bon du tout. Je manque de lâcher un « putain de merde j’ai faim », mais ce ne serait pas très raffiné. On nous dit de rentrer. C’est pas trop tôt hein.
Puis, là, je suis perdue. Je regarde partout. Je dois avoir l’air d’une petite souris lâchée au milieu des chats. Pourtant, je suis pas timide ni rien d’habitude hein. Je me rends compte que j’ai pas envie de me présenter. D’ailleurs, si je lance un « Bon bah moi c’est Marilou, pour ceux qui m’entendent pas allez-vous faire foutre hein, et je suis enchantée de vous rencontrer » je suis sûre que ça ferait pas une bonne impression. Pourquoi qu’on doit se présenter d’abord ? On pourrait tous rester anonyme, ou se donner des noms ridicules, vous savez, un peu comme dans Zombieland, quand ils s’appellent par la ville où ils veulent aller. Je me demande si je peux donner un faux nom tiens, ce serait marrant ça. Faut dire, Marilou, c’est moche comme un adolescent pré pubère en manque de sexe ça. Marilou, ça fait petite sainte nitouche. Genre, je me présente en tant que … Ouais, bon, j’ai pas d’idée. Puis de toutes manières, j’aurai l’air fine à me présenter sous un faux nom, alors que j’ai déjà donné mon vrai à mon coéquipier du début. Il me prendrait pour une folle tiens.

Bon et bien voilà, j'allais entrer sur le bateau de l'amour, si ce n'était pas la classe tout ça ! Pour tout vous dire je ne me souvenais même pas de mon interview, mais toujours est-il que ce jour là, je m'étais présentée à la production comme quand j'y étais allée pour la première fois, c'est à dire, vêtue comme une gitane, pure et dure. J'avais la fâcheuse habitude d'aimer ne ressembler à rien, mais genre vraiment quoi. Vous voyez Angelina Jolie qui n'est pas maquillez ? Non ? Et bien vous en avez une sacrée chance ! Vêtue d'une simple robe noire à pois blanc, et de ballerines roses Barbie, les maquilleuses avaient absolument voulu me dévêtir, toutes des cochonnes. Bien entendu j'avais refusé, lâchant de petits cris à la fois sur-aiguës et hystériques, non mais il ne manquait plus que je me fasse violer le premier jour. Mon poignet était orné d'un bracelet bleu électrique et mes cheveux roux qui, habituellement, étaient lisses, étaient légèrement ondulés et tombaient sur mes épaules. J'étais fin prête, maquillée comme jamais, ou presque. Non, en fait je n'avais genre, que peu de produits cosmétiques chez moi alors vous voyez... Finalement, j'avais été baladée d'une salle à l'autre, trouvant presque cela amusant, avant de tomber sur mon prince charmant. « Mon Dieu j'adore tes cheveux ! » fut ma première réaction, « Et en plus t'es genre hyper grand, t'as du manger beaucoup de soupe toi, petit veinard ! » bon ce n'est pas ce que l'on appelle des présentations basiques, non, clairement pas. « En tout cas tu dois avoir un prénom genre Brutus, ou Géant ! Moi c'est Minnie, avec un grand M... Comme celui de McDonald, mais sans la musique de fin de pub... tu sais le ♪ palapapapa ! » finalement je lui adressais un franc sourire « J'espère que t'es prêt ! Parce que moi je ne le suis absolument. Et euh... promets moi que si on me pousse à l'eau tu ne laisseras pas les requins me dévorer ! Bon allez on y va ! » et de ce pas, je me dirigeais là où tous les candidats se trouvaient « Dis, tu crois qu'il y a combien de pourcentage de probabilité de tomber sur quelqu'un qui s'est marié deux fois et qui a huit enf... MANU ! Manuuuu ! Manu, Manuuuu ! Hého Manuuu ! MANNUUUUUUU !!!!! » dis-je alors en apercevant une tête familière. Agitant mes bras comme une gamine peu consciente qu'elle était plus entrain de se ridiculiser qu'autre chose et que de ce fait, il risquait de s'enfuit en courant je tirais sur la manche de mon camarade « Géant, regarde y'a Manu, on va le voir ! » mais il n'eut déjà pas le temps de me répondre que je l'entrainais de force vers le jeune homme.

« Tu n'étais pas obliger de bouger pour moi, c'était juste de l'humour. » Après tout, je n'avais pas pour habitude de me faire servir. J'avais toujours su me débrouiller seul depuis mon plus jeune âge puisque mon père travaillait beaucoup. Trop sans aucun doute. Au final, ces absences avait forgé l'homme que j'étais et c'était pas plus mal. Je me plaisait bien comme j'étais et c'est le plus important dans une vie. «Merci pour le prénom. Et tu l'es ? Arabe je veux dire. »Son prénom devait bien lui venir de quelque part. Si le mien était à consonance française, c'est simplement parce que c'est dans ce pays que j'avais vu le jour. « Mais je n'ai rien contre les arabes hein, c'est juste une question. » Avais-je tenu bon de rajouter pour ne pas ressembler au gros raciste de service puisque ce n'est aucunement ce que je suis. Nous allions chercher le verre de champagne que j'attendais depuis un moment. C'était étrange, j'avais l'impression de plaire à ce mec. Chose qui ne m'arrivait jamais puisque je n'avais eu que des conquêtes féminines et jamais je ne m'étais fait dragué par un mec. Jamais. Attrapant la coupe qu'il me tendait, je la levais un peu « Oui, trinquons. A cette belle aventure. » Soudainement une voix familière me sortit de mes pensées et je me retournais et aperçu Minnie. « Héé, la souris. » Je me retournais vers Hassan. « Tu m'excuse un instant ? » Lui avais-je demandé en me dirigeant vers la rousse qui ne cessait pas d'agiter les bras comme une ... folle. D'ailleurs elle semblait venir elle aussi dans ma direction. « Il parait que ton casting s'est bien passé alors ! Content de te voir parmi nous. »

La ravissante blonde se présenta ensuite à elle. Harley. C’était un joli prénom mais Briony n’était pas ici pour flirter avec une femme, voilà pour quoi, elle préféra ne pas la complimenter. A la place, la jolie rousse observa tour à tour leurs deux partenaires. « Effectivement, je me demande comment ne serait-ce que les supporter, alors pour les aimer, n’en parlons même pas. » La jeune femme s’était mit à rire au milieu de sa phrase, ce rire se poursuivit encore un instant avant de naturellement s’estomper. Quoique, il y avait bien le garçon là-bas qui semblait avoir une certaine prestance, mais Briony n’en dit rien, après tout, elle se sentait trop au supermarché à choisir entre un yaourt et un steak pour pouvoir réellement avoir un avis sur les hommes présents dans cette pièce. Et puis, elle n’était pas du genre à craquer uniquement sur le physique des gens, loin de là d’ailleurs, voir même pas du tout. Bref, finalement, la nouvelle candidate préféra boire un peu de champagne. C’était parti pour l’aventure. Génial. « Bonsoir, je suis Briony. » Répéta-t-elle - encore une fois - aux derniers arrivants.

Ce champagne était fabuleux, je pouvais comprendre rien qu’en y gouttant que la production devait avoir pas mal d’argent à mettre dans ce genre de boissons. Il devait avoir un prix onéreux, une bouteille qu’une personne de milieu modeste ne pourrait pas acheter même avec une prime ! J’en reprenais donc une seconde après avoir vider la première flute. Je voyais que Lexi était elle aussi contente du champagne, j’espérais qu’elle tenait bien l’alcool, en ce qui me concerne je n’étais pas un mec qui tombait ivre après deux bouteilles, je tenais bien le coup lorsque j’étais en contact avec de l’alcool. La petite brune me souriait lorsque je me présentais, je n’étais pas un mec bronzé comme beaucoup pouvaient le croire. Je n’avais pas un prénom qui faisait très… Métisse et pourtant ma mère avait des origines algériennes. « C'est rassurant, alors, Cameron... Je vais t'appeler Cam, c'est moins loin, j'espère que cela ne te dérange pas. » Je crois que cette fille allait être une amie dans cette émission, le feeling était plutôt bon pour le moment. « Okay pas de problèmes. » Nous finissions par trinquer à notre aventure qui s’annonçait inoubliable. Au fur et à mesure que nous entamions nos coupes de champagne je remarquais qu’elle m’observait. « Ce champagne est foutrement délicieux… Enfin, tu es là pour argent, sexe ou amour ? À moi que ce ne soit pour la bouffe… » C’est avec un petit sourire en coin que je m’apprêtais à répondre avec ma franchise habituelle. « Je suis d’accord avec toi ! C’est surement pas un champagne qu’ils ont achetés trois balles dans le supermarché du coin… Pour le reste je vais être honnête… Je suis là pour l’aventure avant tout. Je n’ai pas besoin d’argent, le sexe c’est un bonus, mais je suis pas là pour sauter tout ce qui bouge et l’amour… Je n’y crois pas tellement. Et toi ? » Elle était peut-être là pour rencontrer le prince charmant, comme si s’était possible dans une émission comme celle-ci. « Tu as quel âge ? Sans vouloir être indiscret même si je me fous de l’être ou non. » Après tout il fallait bien que j’apprenne à la connaitre non ?

« D'accord, je vous remercie, je pense que ça ira. » lâchais-je en souriant à la demoiselle qui m'agitait son pinceau sous le nez depuis les cinq dernières minutes, me faisant respirer sa poudre. J'étais suffisamment agréable à regarder au naturel, je ne voyais pas en quoi pourrait me servir le fait d'être recouvert de maquillage. Autour de moi vagabondait une meute interminable de techniciens, tous chargés de faire en sorte que la soirée, et en particulier le prime, soit parfait. C'est d'ailleurs entre leurs mains que je ne cessais de faire des aller-retours depuis que l'on m'avait extirpé de ma chambre d'hôtel pour me conduire dans.. ce qui ressemblait à un isoloir. On sait jamais, imaginons que tu rencontres une autre candidate avant l'ouverture et que tu décides d'aller te marier à Las Vegas avec elle comme ça sur un coup de tête ! Ouais, nous, les candidats, avions tous été séparés les uns des autres.. pour préserver l'effet de surprise, supposons. Enfin, on me tira hors de la pièce qui m'avait accueilli quelques temps plutôt, ce qui me "poussa dans les bras" de la demoiselle avec qui j'allais donc monter sur le yacht. En la voyant de loin, je ne pu m'empêcher de sourire. Je crois qu'en fait, j'avais souris à chacune des personnes qui s'étaient occupées de moi.. m'enfin. Je m'approchais, tentant au mieux de cacher ma nervosité. En arrivant à sa hauteur, je fus surpris du compliment que la demoiselle me fit, bien que ce n'était pas la première fois que l'on me le faisait. J'aurais voulu prendre le temps de la remercier mais elle enchaîna aussitôt, débattant sur ma taille. Amusé, je riais bêtement lorsqu'elle lâcha que j'avais certainement du avaler pas mal de soupe. Assez rapidement nous nous mettions en chemin vers le bateau, cela dit, je n'arrivais toujours pas à en placer une. A croire que la rouquine était vraiment piplette. Je suivais Minnie, de son prénom, silencieusement mais tout en écoutant bien attentivement tout ce qu'elle racontait. Et d'ailleurs, alors qu'elle allait me poser une question, du moins c'est ce que j'avais brièvement compris, elle fut prise dans un élan d'hystérie incroyable. Comme tout ce qui avait précédé, je n'avais pas le temps de comprendre quoique ce soit, je pouvais juste me taire et la suivre. Cependant, alors qu'elle avait commencé à me traîner pour rejoindre ce certain Manu, je l'arrêtais nette la retournant en ma direction. « Ok chérie, à partir de là le seul prénom que tu as le droit de hurler est le miens. Et ce n'est ni Brutus ni Géant ni même Goliath, c'est juste Spencer. » Je lui attrapais la main, mêlant mes doigts aux siens avant de me préparer à faire machine arrière. Sentant qu'elle résistait, je me tournais en sa direction une nouvelle fois. « Et maintenant, fais un joli signe de main à ce cher Manu parce-que je t'annonce que nous allons rejoindre les autres. » Suite à ça je l'emmenais donc, toujours en tenant sa main assez fermement dans la mienne - sait on jamais - à bord du yacht. Commençant à scruter les moindres recoins, ébloui par les décors. « Ah, au fait, merci pour le compliment.. celui sur mes cheveux. » lançais-je sans me tourner vers elle, les yeux toujours collés à la décoration que je trouvais toujours un peu plus incroyable..

La grande brune se sentait quelque peu oppressé, seule dans cette pièce vide. Comme si toute vie s'en était échappé. La belle algérienne avait du mal à ne pas se ronger les ongles, vu le temps qu'avait passé les stylistes et les maquilleuses sur ses ongles et les moindres parti de son apparence. Elle avait tout de même eu le loisir de choisir elle même sa tenue. Elle avait littéralement flashé sur une magnifique robe. Une robe bustier longue et dont la jupe est découpé en v pour laisser entre voir ses magnifiques jambes bronzé. Ses cheveux noués en un chignon simple et épuré, un maquillage discret mais qui sait faire son effet, des chaussures à talons laissant entre voir la peau de ses pieds. Elle était là faisant bouger frénétiquement ses pieds, elle était parfaite ou du moins c'est ce qu'on lui avait dit pour la rassurer certainement. Quand enfin une personne entra pour lui dire que c'était à son tour de faire son entré elle pinça légèrement ses lèvres et se leva de son fauteuil de solitude. On l'équipa rapidement de son micro fidèle compagnon pour le reste de l'aventure. Elle se retrouva dans une autre pièce en compagnie d'un jeune homme qu'elle salua d'un regard et d'un sourire. Un très beau jeune homme comme il y en aura certainement plein dans cette émission. « Salut moi c'est Jordanna, contente de ne pas être seule. Je ne savais pas vraiment comment ça devais se passé ta présence me rassure.» dit-elle en souriant tranquillement. Après quelques minutes d'attente une porte finit par s'ouvrir devant eux et les voilà totalement transporté dans un endroit magnifique déjà remplié des autres candidat. Elle ne put échapper un « Wahou. » de stupéfaction. Elle resta un moment sonné devant ce décors magnifique, elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'endroit, issue d'une famille modeste elle n'a jamais vraiment eu l'argent pour découvrir ce genre d'endroit. Rapidement les autres candidats se tournèrent vers les nouveaux venus. L’ambiance semblait déjà être superbe ça promettais.

Il y a deux jours j’avais atterri en France, mon pays d’origines pour me retrouver en suite à Marseille. J’aimais beaucoup la France bien sur, étant mon pays d’origines. Mais aussi parce que j’y avais vécu de bons moments. De moins bons aussi mais depuis quand la vie n’est faite que de bonnes choses ? Soit. J’arrivai alors enfin dans cette salle où j’allais rencontré la fille avec qui j’allais entrer, elle se présenta et je lui souris, mon habituel sourire de charmeur et répondit « Enchanté, je suis Nathanaël. » avais-je dit avant de nous fûmes finalement présenté au public. Ensuite nous entrions là où les autres candidats se trouvaient et en bon communicateur que j’avais appris à être je les saluai tous. « Bonsoir, je suis Nathanaël. » dis-je.

La jeune femme s’appelait Marilou. Soit. Elle m’avait l’air assez sainte-nitouche et plutôt niaise. Encore une blonde, croyant au prince charmant et tout ce qui s’en suit. Voilà mon jugement. Après tout, peut-être que je me trompais sur son compte. Mais en tout cas, elle m’agaçait déjà à sourire sans intérêt, alors que moi, je lui avais parlé, sans l’once d’amabilité. Bon après tout, j’avais promit à ma sœur de faire un effort sur mon comportement, c’est pourquoi, dès que les portes du lounge du Yatch nous furent ouvertes, j’avais adressai un sourire à la blonde en lui indiquant le chemin à prendre. « Allons y. » Cette fois-ci, je m’étais montré un peu plus aimable envers elle. Néanmoins, j’avais décidé de l’abandonner une fois entré dans la grande salle. Assez troublé par la foule, discutant et riant déjà aux éclats, je me dirigeai vers le buffet qui était remplit de nourriture et d’alcool. J’avais très soif. Donc évidemment, je me servis, sans attendre, un verre de champagne. Avant d’en boire, j'aperçu, non loin du buffet, une grande blonde, qui visiblement, scrutait les autres candidats. Je me plaça alors devant elle en levant mon verre. « Santé ?! C’est ce que je suis censé dire face à une jolie femme, se gavant d’alcool, à peine l’émission commencée, non ? » Hors de question de faire connaissance avec elle d’une manière banale.

Intervention à prendre en compte.

Tous les candidats étaient désormais entrés et tous avaient déjà fait quelque peu connaissance les uns avec les autres. Tous dans l'euphorie de leur arrivée dans l'aventure, ils ne remarquèrent pas que Noah entra par la grande porte, discrètement, telle une petite souris. La porte était assez reculée du centre du mistral, Noah entendait le groupe des candidats discuter à voie déployée au loin, et les apercevait au fond de la pièce. Seul le coté envahi par les candidats était éclairé. Personne donc, n'aurait pu remarquer l'animateur, encore sur son trente-et-un, malgré le prime terminé. Noah préparait une petite surprise aux candidats, qui n'avaient encore réellement découvert que le Mistral, sans vraiment prendre attention au bateau tout entier. Il se glissa dans une petite remise camouflée par un trompe-l'oeil, où se trouvait le disjoncteur et toute l'installation électrique. Il coupa les plombs, tout le bateau fut plongé dans le noir. Des cris de stupeur retentirent au loin. Les candidats furent plongés dans le noir le plus complet. Ils ne savaient pas quoi penser, et bien évidemment la production avait veillé à ce que rien ne puisse leur permettre de trouver une source de lumière. Il fallait attendre..

Ça y'est, j'étais chaude là, j'le sentais bien ! Manu ne tarda pas à ma saluer en retour, il était au moins aussi grand que Géant, mais en pus tatoué et plus brun. « Héé, la souris. » il avait abandonné son partenaire pour moi, c'était genre trop romantique ! « Il parait que ton casting s'est bien passé alors ! Content de te voir parmi nous. » un rire enfantin s'échappa de mes lèvres « Ça a été un désastre, mais ça qui a du plaire je suppose et tu sais pas la meilleure ! Alors enfaite je... » mais ça y est, Géant se manifestait, fallait-il que je l'amène aux toilettes ? Cela ne m'aurait pas étonné, c'est que j'en prenais déjà soin de mon petit Géant. « Ok chérie, à partir de là le seul prénom que tu as le droit de hurler est le miens. Et ce n'est ni Brutus ni Géant ni même Goliath, c'est juste Spencer. » il mêla sa main à la mienne. Doux Jésus ! J'avais déjà deux prétendants ! Mais... Mais... C'était pire que Twilight leur émission ! Ils tombaient hyper vite amoureux les gens ici ! Genre c'est des sorciers t'sais. « Et maintenant, fais un joli signe de main à ce cher Manu parce-que je t'annonce que nous allons rejoindre les autres. » bien entendu j'accrochais la veste de ce cher Manu pour l'entrainer avec nous, genre la chaine humaine ! Et moi au milieu qui marchais en crabe. « Fais pas attention, il est gentil, les géants c'est sympa. Je suis sûr que dans pas longtemps toi aussi tu auras une place dans son petit cœur en sucre ! » et rien que le fait d'avoir cette idée me comblait de bonheur. « Ah, au fait, merci pour le compliment.. celui sur mes cheveux. » « Un sourire apparu sur mes lèvres alors que je me retournais vers Géa... Spencer. « Mais c'est vrai ! Ta coiffure est top ! J'ai voulu me faire la même récemment, avec ma longueur de cheveux en plus, mais j'avais pas les bras assez long ! » inutile de préciser que j'avais toujours les deux mains prises et que les deux jeunes gens ne l'avaient pas encore réalisé. Personnellement cela ne me dérangeait absolument pas « Un d'entre vous peut me servir un jus d'orange et amener le verre à mes lèvres ? » dis-je d'une moue enfantine et suppliante. Finalement un sourire vint ré-illuminer mon visage, on aurait presque dit un automate... Ou un gamin s’apprêtant à dire une bêtise, qui, en plus, allait en être fier « On invite quelqu'un d'autre à faire la chaine humaine avec noooouus ? » mais pas le temps de reprendre que nous étions plongés dans le noir. « KYAAA y'a un pervers qui me touche les jambes ! » lâchais-je alors affolée, serrant la main de mes deux amants. « Ah non, c'est ma robe. »

Sans doute était-ce parce qu'elle et Nathanaël, le garçon qui l'avait accompagnée depuis l'entrée du yacht, étaient arrivés parmi les derniers, toujours est-il que Naelia avait l'impression que la soirée battait son plein, que l'ambiance était vraiment bonne, que tout se passait aussi simplement que s'ils se connaissaient tous depuis des années, ce qui était loin d'être le cas. Elle faisait rapidement connaissance avec les candidats, mémorisant leurs prénoms avec une facilité étonnante. Après l'impatience qui l'avait tenue toute la journée, elle se sentait particulièrement détendue, juste bien. Peut-être était-ce également dû au fait qu'elle en était à sa troisième coupe de champagne. Elle était seule depuis à peine plus de trente secondes quand un candidat à qui elle ne s'était pas encore présentée vint à elle. Il se présenta, affichant un grand sourire, et elle s'empressa de lui répondre. « Hey, salut. Naelia. » Elle lui sourit à son tour, ravie de faire connaissance avec une nouvelle personne. « Je nous souhaite le meilleur, » lança-t-il et ils firent tinter leurs verres. « Et que l'aventure soit belle, » ajouta Naelia avant de porter sa coupe de champagne à ses lèvres pour en boire quelques gorgées. Elle leva ensuite les yeux vers Ethan, suivant son regard. Elle remarqua au passage qu'il était pas mal, plus que pas mal même... Ses yeux pétillèrent. « Il est beau, hein... » dit-elle tranquillement, l'air de rien. « Le décolleté, » précisa-t-elle, un sourire malicieux étirant ses lèvres. Gardant cet air de malice au visage, elle porta à nouveau sa coupe de champagne à ses lèvres. Ce fut à ce moment-là que la lumière s'éteint. La seule réaction de Naelia ne fut pas de crier mais de rire doucement. « ça alors, c'est bien dommage, » dit-elle, les murmures commençant à se faire entendre tout autour d'eux.

Alors que Briony se présentait ici ou là, une flute entre les doigts, l’éclairage se coupa. La demoiselle fit quelques pas en avant, avant de regarder autour d’elle. Plus rien ne scintillait et ce fut momentanément le silence complet. « Le capitaine aurait-il oublié de payer ses factures ? » Dit-elle perplexe, avec un minimum d’humour. C’était étrange et peu commode pour faire connaissance, finalement, elle attrapa au hasard un bras, histoire de ne pas tomber et s’y accrocha. Dans ces moments là, il valait mieux ne pas être seule, au cas où un serial killer traine dans le coin, vous savez. Bref. La jolie rousse tourna vainement la tête de droite à gauche. « Pablo, lumière. » Non seulement c’était le seul prénom qu’elle avait retenu, mais en plus il sonnait comme… Préjugés vous avez dis ? Si peu ! Et puis, cela faisait référence à un film classique, avis aux amateurs de cinématographie.

Alors qu'elle venait de retrouvé Cameron et échangeait avec lui quelques mots, Rosaly entama la conversation avec un autre jeune homme. Quinn ne repéra premièrement pas à qui elle s'adressait mais tiqua lorsque le mot "sourde" fut prononcé. Elle n'avait pas suivi la conversation, peut-être ne s'agissait-il de rien de bien important mais soudain, Quinn comprit que le petit accent qu'elle avait cru distinguer dans la voix de Rosaly pouvait être un défaut de prononciation du à son handicap. Là ce fut comme une grande claque en plaine figure ! Un anti-cliché complet, à l'opposé de ce que Quinn s'était attendue à trouver dans un tel jeu.

Son attention se porta alors sur Hassan, son "charmant" cavalier. A nouveau, elle esquissa un sourire en écoutant d'une oreille la conversation des deux protagonistes. Mais alors que l'homme visiblement froissé éleva le ton, Quinn se retourna. Elle avala d'une traite la fin de sa coupe qu'elle posa sur une table et ouvrit la bouche pour calmer jeu. Seulement voilà : pas de chance. Elle n'eux pas le temps de proncer quoi que se soit que l'entiereté du bateau fut plongée dans le noir complet. Merde ! Son petit coeur fit un bond dans sa poitrine et quelques cris se firent entendre, accompagné d'un bruit de verre cassé. Quinn enragea d'autant plus qu'elle avait laissé ses cigarette et son briquet dans ses affaire loin d'ici ... Se rapellant soudain de la confession qu'elle venait de surprendre plus tôt, elle attrapa à la hate le bras de Rosaly dont elle conaissait la position et lâcha " Hey Ca va ? " Instinctif, un peu con, elle le savait car justement, la concernée n'entendrait rien. Mais si en plus elle n'y voyait rien, elle aurait surement bien besoin de quelqu'un pour la guider ou du moins ne pas se sentir seule au monde.