La soirée que nous avions organisé Marilou, Sawyer et moi arrivait au bout. J’étais à la limite de l’ivresse. Je crois que je ferais attention la prochaine fois que je jouerais à Je n’ai jamais… Ou comment te faire une bouteille en vingt secondes ? Au départ je n’avais pas besoin de boire beaucoup puisque les phrases ne me correspondaient pas… Sauf que la suite s’était corsée, je buvais presque à chaque fois. J’avais juste fait une pause sur celle qui disait qu’on n’avait jamais trompé quelqu’un. Je crois que je n’étais jamais arrivé à ce point là. Mes relations se terminaient avant que je puisse aller voir ailleurs et s’était pas plus mal. M’enfin bref ! Toute la soirée mes camarades et moi-même avions attendu de voir ce que Sawyer allait faire, il était ivre et nous nous attendions tous à ce qu’il finisse par tout recracher. S’il dégueulait… Tant mieux, nous allions pouvoir nous foutre de sa gueule, mais si possible pas à l’intérieur. Je ne supporterais pas d’avoir les mains dans son vomi pour tout faire disparaitre à coup de serpillères. S’il vomissait ici, rien à foutre je lui foutais la tête dedans jusqu’à ce qu’il ait tout ravalé. Une idée gore qui me donnait presque envie de vomir moi aussi. Alors que je m’apprêtais à rejoindre ma chambre parce que la soirée touchait à sa fin Sawyer se levait et partait dehors. J’étais donc le premier et le seul d’ailleurs à aller voir s’il vomissait ou non. Je voulais être présent pour pouvoir lui dire demain matin qu’il avait gerbé partout, histoire de me foutre de sa gueule encore plus que d’habitude. Finalement il pissait juste. Il y avait des chiottes à cent mètres mais non… Il devait avoir une trop grosse envie le pauvre titi ! Maintenant je n’avais plus envie de retourner à cette soirée. Je préférais aller faire un tour dans le spa. Je prenais donc Sawyer par le bras pour qu’il vienne avec moi et pour qu’il évite de se manger la gueule à la première occasion. Une fois devant le bain à remous j’enlevais mon t-shirt, puis mes baskets et enfin mon jean. Je restais en caleçon. Sawyer galérait à enlever son pantalon je l’aidais donc sans aucune idées derrière la tête hein ! « Profites pas de moi hein ?! » Je levais la tête en direction du jeune homme avec un petit sourire en coin. Je ne devais pas être le seul à avoir trouvé le baiser plutôt agréable à ce que je pouvais voir… Je m’asseyais donc dans le bain à remous qui me ferait le plus grand bien. « Tu sais… J’attendrais que tu sois consentant pour abuser de toi ! » Il ne le serait surement jamais, mais l’espoir fait vivre non ? Même si je ne m’étais pas attardé sur lui. J’étais obligé de reconnaitre qu’il était vraiment bien foutu !

L’alcool que j’avais ingurgité au cours de la soirée "jeux" avait eu raison de moi. Je n’avais pas fini la tête dans la cuvette ou dans la faïence, mais je n’étais pas bien loin de ce stade. J’étais complètement saoul et ça pouvait à présent se remarquer à trois kilomètres. Heureusement, je n’avais à aucun moment eu l’envie de vomir. Peut-être car j’étais habitué à boire comme un trou. Mon estomac était assez résistant. Mais pour combien de temps ?! Maintenant, je me devais de rester soft et d’arrêter tout alcool, pour décuver un minimum avant d’aller dormir. Heureusement, mon colocataire Cameron, était là pour me surveiller. Une sorte d’ange gardien. Ou pas d’ailleurs. Il me laissa pisser dans un pot de fleur ce batard, alors que les toilettes n’étaient même pas à cent mètres. Il pourrait me le rappeler dans les jours qui viennent au moins, ça ferait un bon petit dossier sur moi. Bref. Celui-ci m’attrapait ensuite par le bras pour m’emmener décuver au SPA. Bonne idée ! Sauf que j’avais bien trop bu pour arriver à me déshabiller tout seul, c’est pourquoi il me donna un coup de main. Grognant et lui demandant de ne pas profiter de moi, j’entrais ensuite dans le bain à remous, tout juste vêtu d’un caleçon. Cameron en fit de même. Je me mis alors à repenser au jeu de la bouteille et au baiser qu’il m’avait donné par surprise. Si je n’avais pas bêtement fermé les yeux, je l’aurais repoussé immédiatement. Juste un petit smack quoi. Mais malheureusement ça ne s’était pas passé comme ça. J’avais prolongé ce fameux baiser, pensant embrasser une fille. Et j’y avais vraiment prit goût. Ce qui m’avait bien troublé. Jamais, je n’aurais pensé apprécier un baiser masculin. Ça me perturbait encore à présent. « Oulà. Tu vas pouvoir attendre longtemps mec ! » Déclarais-je d’un rire forcé face aux propos du jeune homme. Qu’est ce qu’il insinuait ? Avait-il remarqué quelque chose par rapport au baiser ? Merde ! Non. J’allais faire comme si de rien n’était. Mais je ne savais plus quoi dire là tout de suite. J’étais carrément gêné par tout ça. Alors je décidai de zieuter à droite à gauche avant de me retrouver face au regard perçant du brun. « Je.. Je sais pas ce qu’il m’arrive, désolé. » Fuck ! Là c’est clairement l’alcool qui parlait pour moi. Encore plus mal à l’aise par cette situation, je détournai mon regard du sien.

On ne peut pas dire que j’étais complètement ivre… On ne pouvait cependant pas dire le contraire non plus. En réalité je ne devais pas être loin de l’ivresse totale. Un grand moment de solitude ou dans ta tête tout était permis. C’est souvent dans ce moment là que tu faisais les pires conneries de ta vie… Enfin, des conneries qui te font fantasmer en secret parce qu’il faut être honnête. Ce que nous faisions bourrés s’était juste ce qu’on n’arrivait pas à faire a jeun. Heureusement que je n’étais pas encore arrivé à ce point là. Tout le monde sait que j’étais déjà un grand joueur en temps normal, alors avec trois grammes dans chaque poche je crois que je n’aurais pas hésité une seconde avant de montrer à Sawyer qu’il avait aussi une partie gay en lui. M’enfin bon, pas besoin d’être ivre pour pouvoir faire ça. Je m’occuperais personnellement de lui faire prendre conscience qu’il était bisexuel dans les semaines à venir. Je l’avais ressenti lorsque nous avions échangé ce fameux baiser. Il avait prolongé ce qui m’avait prouvé qu’il aimait bien… Même s’il ne savait pas que s’était un homme qu’il était en train d’emballer. « Oulà. Tu vas pouvoir attendre longtemps mec ! » Il rigolait, mais je pouvais voir qu’il se posait des questions. Je cherchais donc à capter son attention, plongeant mon regard dans le sien pour voir s’il était déstabilisé. « Je suis du genre patient. » J’ajoutais même un petit clin d’œil amusé. Cette situation m’amusait, il ne pouvait pas savoir à quel point. Je fermais ensuite les yeux pendant quelques instants histoire de profiter du bain à remous. Je n’étais pas encore venu ici, mais à partir de demain je passerais mes journées là-dedans. S’était trop bon ! « Je.. Je sais pas ce qu’il m’arrive, désolé. » Il était terriblement gêné, je pouvais bien m’en rendre compte puisqu’il évitait chacun de mes regards. « Je ne vais par faire le psy ce soir tu risquerais de mal prendre ce que je te dirais… » Je cherchais un truc à dire pour essayer de le mettre un peu plus à l’aise… Mais quoi ? « Demain on va tous dormir je crois… »

Confortablement installé dans le bain à remous du yacht, j’observais les alentours du SPA et les dernières lumières du bateau s’éteindre. Je comptais apprécier ce moment en compagnie de mon colocataire Cameron, bien que le noir nous envahissait quelques peu. Heureusement il y avait encore quelques spots à l’intérieur du bain. Complètement torché, qui sait ce qu’il me serait arrivé dans le noir complet ? Je me serais sans doute ramassé par terre où je serais tombé du bateau. Quoi que non, Cameron me surveillait après tout. Enfin.. en principe. A vrai dire, le jeune homme avait l’air trop occupé à reluquer mon corps sans retenu. En temps normal, je lui aurais fait une remarque mais là, avec l’alcool, j’allais laisser ça passer. D’autant plus que ses propos me préoccupaient bien plus. Il affirmait vouloir abuser de moi un jour et qu’il patienterait. Non mais pas question ! « Euh.. non tu comprends pas. Je suis pas intéressé. » Et tac, prends toi ça dans les dents. Quoi que, même si je ne m’en rendais pas compte, je n’étais pas très convainquant. Le baiser m’avait vraiment perturbé. Pourquoi l’avais-je apprécié ? Carrément gêné par cette situation, un jeu de regard s’était installé entre le brun et moi. Je m’étais alors subitement excusé et avait confessé ne pas savoir ce qu’il m’arrivait. Lui, apparemment, avait quelque chose à dire. Mais il se défilait de peur que je le prenne mal. « J’aime pas les psy mais vas-y, j’écoute ce que t’as à dire. » Déclarais-je de mon ton blasé habituel. C’est vrai après tout, j’avais peut-être fort caractère mais je n’allais pas le manger. « Et n’essaye pas de changer la conversation. J’aime la franchise. »

Non je n’étais pas en train de m’attarder sur le corps du beau Sawyer… Non non pas du tout, je voulais juste voir comment il était foutu. Je relevais donc les yeux pour le fixer et arrêter de me dire qu’il était bien foutu et que j’en aurais surement fait mon quatre heures si j’en avais eu l’occasion. Il était cruellement gêné et je prenais un malin plaisir à tout faire pour qu’il ne puisse pas se sentir mieux. Je le provoquais en lui disant qu’un jour ou l’autre il serait à moi… Que j’attendrais, je pouvais voir dans ses yeux qu’il n’aimait pas du tout ça… Mais que dans un sens il ne dirait peut-être pas toujours non. Sa bouche disait non non et son corps disait oui oui. « Euh.. non tu comprends pas. Je suis pas intéressé. » Il me faisait plus rire qu’autre chose. S’il pensait réellement ce qu’il disait il n’aurait même pas pris la peine de répondre à ce que je venais de lui dire. En guise de réponse je lui faisais juste un clin d’œil. Il n’était pas intéressé pour le moment c’est tout ! Putain mais pourquoi est-ce que j’étais comme ça ? Je n’étais pourtant pas le genre de mec qui s’entêtait pour quelqu’un. Encore moins pour un garçon et là… J’adorais qu’il me résiste s’était encore plus excitant. Finalement il avait l’air de comprendre qu’il était un peu hard dans sa manière de parler. Pas par ses paroles, par son intonation. J’avais envie de lui dire pourquoi il se sentait aussi mal depuis ce fameux baiser, mais pour le moment je préférais ne pas le faire. Il allait très mal le prendre et il penserait surement que ce que j’allais lui dire était faux… Juste une manière comme une autre de le pousser à consommer avec moi. « J’aime pas les psy mais vas-y, j’écoute ce que t’as à dire. » J’hésitais… Je ne pense pas qu’il avait besoin d’entendre ce que j’avais à lui dire. Pas ce soir en tout cas. « Et n’essaye pas de changer la conversation. J’aime la franchise. » J’étais beaucoup trop franc pour pouvoir me retenir de lui dire ce qui me venait à l’esprit lorsque je le voyais dans cette situation. Pour une fois j’allais être honnête et parler un peu plus de moi que d’habitude. « C’est juste que… Tu me fais penser à moi il y a quelques semaines de ça ! » Vu la manière dont il me regardait je supposais qu’il se demandait en quoi il pouvait me ressembler. « Je suis bisexuel, mais si je n’ai pas bu à ta question c’est parce que c’est récent… Trois semaines environs. » Je marquais une courte pause, j’allais vraiment lui dire quelque chose d’intime. Il allait surement être le seul au courant ici. « J’étais comme toi, je ne voyais que par les filles. Tu m’aurais dit à cette époque que je pourrais ressentir de l’attirance pour un mec je t’aurais rigolé au nez en te demandant de reprendre un verre pour te rafraichir les idées… Mais voilà ! Un jour dans une soirée comme celle-ci j’ai eu comme action de rouler une pelle à un mec et ce soir là… J’ai compris qu’il y avait un truc… »

La conversation avec mon très charmant colocataire suivait son cours. Et malgré nos forts taux d’alcoolémies sanguins, celle-ci était on ne peut plus sérieuse. De quoi refroidir nos cerveaux tout justes noyés dans l’alcool. On parlait en fait du baiser qu’il y avait pu avoir entre nous un peu plus tôt dans la soirée. Enfin non, on en parlait pas directement mais il était en réalité question de ça même si je ne l’admettais pas et que je faisais comme si de rien n’était. Cameron avait alors voulu dire quelque chose à mon sujet mais s’était rétracté. Ce qui ne m’avait pas vraiment plu. Et je n’avais d’ailleurs pas hésité à lui demander d’aller au bout de ses pensées. Prônant pour la franchise. Il entamait alors son explication. Enfin. Il était temps. L’honnêteté payait toujours après tout. Il commença par dire que je lui faisais penser à lui il y a quelques semaines. Comment ça ?! J’avais pas mal parlé à mon colocataire et j’en connaissais suffisamment à son sujet, pour savoir qu’il était pratiquement tout le contraire de moi. C’était un mec un peu foufou, gentil, et bavard. Moi, j’étais chaleureux, froid, pas aimable. Je ne voyais donc pas en quoi je pouvais lui ressembler. Mais malgré nos différences, j’avais un peu appris à le connaître, durant ces deux premières semaines de colocations, et étonnement je l’appréciais beaucoup. C’est pourquoi, je décidai en cet instant de ne pas l’interrompre et de le laisser continuer son récit. Il m’avoua ensuite être bisexuel. Sans blague ! Je m’en serais douté vu la manière dont il m’avait embrassé ! Néanmoins, c’était récent et il n’avait pas encore couché avec un garçon. Soit. Je m’apprêtai alors à sortir un « Ok c’est cool pour toi. » mais il termina son récit par quelque chose de plus intime, qui, je dois l’avouer, me fit réfléchir. « Ah tu fais référence au baiser qu’on a eu ?! Je t’arrête tout de suite mec, j’ai rien ressentit. Il y a pas eu ce TRUC, comme tu dis. » En cet instant je paraissais détendu et sûr de moi. « Tu sais, j’ai pas réfléchis, je voulais jouer le jeu à fond et je pensais que c’était une meuf que j’embrassais. Normal quoi. Il n’y a rien de gay dans tout ça. » Je me mis ensuite à rire. Voilà. Tout était dit. A présent, j’en étais convaincu. Je m’étais monté le bourrichon pour rien.

Même si j’étais à fond dans la drague ce soir avec le beau Sawyer je me doutais bien qu’il n’était pas bisexuel. J’aurais quand même bien voulu voir s’il avait été capable d’aller plus loin avec un garçon juste pour se prouver qu’il n’était pas bisexuel. Cette personne ne serait pas moi, je crois que le jeune homme était un mec sur qui je pouvais compter dans cette émission et il valait mieux le conserver comme ami. Un ami avec qui je pourrais parler de mes secrets et vise versa ? Pourquoi pas. Je pense qu’il fallait réussir à trouver quelqu’un dans ce genre là pour que l’aventure soit parfaite. J’allais être un peu plus sérieux… Enfin non, j’allais juste arrêter de draguer pour rien. « Ah tu fais référence au baiser qu’on a eu ?! Je t’arrête tout de suite mec, j’ai rien ressentit. Il y a pas eu ce TRUC, comme tu dis. » Un petit sourire se dessinait sur mon visage. J’étais déjà convaincu depuis un bon moment qu’il n’était pas gay. Je parlais maximum d’une bissexualité mais bon… Je crois qu’il essayait plutôt de se convaincre lui-même lorsqu’il disait ça. « Tu sais, j’ai pas réfléchis, je voulais jouer le jeu à fond et je pensais que c’était une meuf que j’embrassais. Normal quoi. Il n’y a rien de gay dans tout ça. » Okay, je l’écoutais attentivement et lorsqu’il terminait enfin de me dire ce qu’il pensait je pouvais le rassurer sur mes intensions. « Okay je comprend, même si j’étais pas en train de dire que t’étais homosexuel hein… Saches que je ne te draguais pas par envie de t’avoir dans mon lit… Juste parce que je voulais voir de quelle manière tu réagirais. » Je lui faisais un petit clin d’œil partant maintenant sur un tout autre sujet. « Parles-moi un peu de toi ! »

Pour une fois, je devais avouer que la production avait géré en installant un bain à remous sur le yacht. C’était tellement agréable ! En plus, ce bain servait à nous faire un peu décuver. Et ça marchait pas mal puisque la conversation n’était pas partie en free-style jusqu’à présent malgré tout ce que Cameron et moi avions pu ingérer comme alcool. Ouf... Après avoir mit les choses au point quant à ma sexualité, le candidat ici présent déclarait n’avoir rien insinué et m’avoir testé face à ses propos. Mouai. J’étais moyennement convaincu par cela. Et encore moins par le fait qu’il ne m’avait pas dragué. Comme si le baiser qu’on avait partagé ne lui avait pas plu ! Etrangement, je fus assez déçu par ses révélations. Non pas que j’aurais aimé qu’il me dise qu’il rêvait de me sauter dessus, mais car ses paroles ne sonnaient pas très justes à mes oreilles. « Et alors, satisfait de la manière dont j’ai réagis ? » Je ne perdais pas le nord. Ce genre de remarque d’ailleurs, c’était tout moi. J’aurais très bien pu m’appeler Sawyer la malice. Quoi que non c’est moche. Taquin, je perdis immédiatement le sourire lorsque Cameron me posa la question interdite. « Ce que je vais te dire ne vas surement pas te plaire, mais ne le prends pas personnellement s’il te plait. Je t’apprécie beaucoup. » Le petit Cameron pouvait s’estimait chanceux. J’étais un homme très difficile, qui ne faisait jamais, ô grand jamais, de compliment. Le fait que j’admette çà relevait presque de l’exploit. Voilà l’influence que le jeu avait sur moi. Il me rendait meilleur, même si pour l’instant j’étais incapable de le remarquer. « Je n’aime pas parler de moi et de ma vie. Il y a pas mal de choses dont je ne suis pas fier. Alors tout dévoiler comme ça. Non, je peux pas. Vraiment. » D’habitude je ne me justifiais pas. J’envoyais balader les gens me posant cette question. Là, appréciant mon colocataire, j’avais fait un effort. Je m’étais en partie livré sur moi-même. Peut-être étais-ce aussi dû à l’alcool. « Merci d’avoir gardé un œil sur moi durant la soirée. N’en parles pas aux autres mais j’ai quelques soucis d’addiction avec l’alcool. Et quand je bois beaucoup, je suis du genre.. incontrôlable. » murmurais-je subitement au brun, après lui avoir attrapé le visage pour coller ma bouche à son oreille. Là vraiment c’était l’alcool qui agissait à ma place. Merci Vodka et tes effets démoniaques !