Réveillé depuis peu par le gargouillement de mon ventre, je décidai alors de me rendre dans la cuisine afin de me faire à déjeuner. Avant de quitter ma cabine, je me rendis à la salle de bain afin d'y prendre une douche et me vêtis d'un jeans et d'un tee shirt blanc à col en V légèrement moulant. En m'approchant de la cuisine, une légère odeur de brûler se faisait sentir, ce n'est lorsque j'ouvris une des deux portes battantes de la cuisine que j'y vis la fumer et l'odeur de brûler s'amplifier. Une jeune femme blonde se tenait près des fourneaux d'ou la fumée provenait. Un torchon entre les mains, je le fis tournoyer dans les airs afin de faire un peu changer l'air. Lorsque la fumée se dissipa peu à peu, je m'approchai de la jeune femme en question et posa mon regard sur le petit déjeuner raté de celle-ci. « C'était supposé être quoi au fait ? » dis-je avec un léger sourire aux lèvres. Le plat avait tellement calciné qu'on arrivait même plus à reconnaître sa forme d'origine. Qu'est-ce qui avait bien pu se produire pour que celle-ci oublie complètement son repas ? Je me déplaçai un peu pour ouvrir la porte du frigidaire et en ressortir le jus d'orange. Je portai alors à nouveau vers la jeune femme et me dirigea vers l'armoire pour y prendre un verre, mais je m’arrêtai sec. « Je t'offre un verre ? » Il sortit un verre de l'armoire pour se servir et attendit la réponse de celle-ci avant de faire quoi que ce soit.

Levée vers 9h, la nuit de Quinn avait été parfaite. Elle avait veillé sous la couette un peu plus longtemps que d'habitude et s'était levée heureuse. Heureuse du développement de la veille en tout sens ! Ainsi, lorsqu'elle se dirigea vers la cuisine simplement vêtue, elle entama assez vite la préparation de son propre petit déjeuné. Quinn n'était un as de la cuisine mais n'avais jamais non plus été une catastrophe. Disons plutôt qu'elle avait perdu l'habitude. Une habitude perdue lorsqu'elle emménagea à New York. Cuisiner, elle faisait ça. Mais c'était avant, bien avant. Alors forcément lorsqu'on s'y remet grossièrement avec la tête plus intéressée par ce qui se passe dehors que dans sa poêle, ça donne des étincelles. En quelques secondes d'inattention, son plat tourna au noir et la fumée se fit aussi dense qu'après l'irruption d'un volcan. Merde !! Quinn fonça sur la plaque de cuisson, coupa le feu et tenta tant bien que mal de sauver les dégats ... en vein !

Lorsque Jacob fit son entrée, il fut le premier à l'aider à faire dissiper l'odeur nauséabonde à coup de serviette, tout autant que le premier à s'amuser du résultat du cuistot. Toujours de bonne humeur, Quinn lâcha un petit sincère et vint écraser son petit point sur l'épaule du jeune homme : Hey on ne se moque pas s'il te plaît !. Elle posa un dernier regard sur son plat et vide le tout dans la corbeille la plus proche : Bon et bien je pense qu'en effet je vais me rabattre sur le jus d'orange puisque mon omelette n'a pas vraiment pris l'aspect attendu.

Amusée, elle attrapa un abricot dans la coupe à fruits et après s'être sur-élevée pour s'asseoir sur le plan de travail, elle le croqua à pleine dent. Alors dit moi, comment as-tu vécu ton premier prime ?

« Hey on ne se moque pas s'il te plaît ! ». Une de mes mains vint automatiquement se poser sur l'endroit ou celle-ci venait de d'écraser doucement son poing. Un léger rire se fit entendre de ma part alors que je suivais la jeune femme du regard alors qu'elle allait porter ce qui restais de son repas calciné dans la poubelle. En attendant toujours devant la porte d'armoire, j'eu un sourire à sa réplique et pris un deuxième verre que je lui tendis après l'avoir remplis de jus d'orange. « Je ne veux pas te faire la moral ou quoi que ce soit, mais je crois pas que tu vas te rassasier avec un simple jus d'orange et un abricot. Tu veux que je te prépare un truc ? » Après tout, je ne m'étais pas rendu dans la cuisine pour rien. Bon, l'odeur de brûlé m'a un peu guidé, mais mon but premier était de me faire à manger et en faire un peu plus pour celle-ci ne me dérangeais aucunement. Je vins prendre une gorgée de mon jus tout en écoutant la question de celle-ci. « Alors dit moi, comment as-tu vécu ton premier prime ? » Un nouveau sourire vint s'installer à la commissure de mes lèvres. Comment avais-je trouver mon premier prime ? Bonne question. « Stressant quand même. » Après tout, il avait été nominé. « Être nominé la première semaine de ton entrée, c'est pas un super feeling, mais je suis encore ici... et j'en suis reconnaissant. » Je vins alors m'adosser sur le plan de travail qui se trouvait face à Quinn avant de reprendre la parole. « D'après ce que j'ai vu et entendu au prime, Rosaly et toi semblent être très proche ? » dis-je sans ne vouloir être trop indiscret. « Si tu ne veux pas en parler, je ne te force pas, loin de la. »

Assise sur son petit plan de travail, les jambes remuante dans les airs comme une enfant, et son pauvre petit abricot dans une main, elle ne pu s'empêcher de lâcher un petit rire à la remarque de Jacob. Elle n'était pas une grosse mangeuse le matin, mais après le veille, elle avait effectivement une plus grosse faim. Elle lança alors à son interlocuteur : J'en suis déjà à deux sur mes cinq fruits et légumes par jour, c'est pas bien ça ? Mais bon je t'avoue ce matin j'ai faim ! Alors si tu te propose aussi gentiment je saute sur l'occasion. dis moi mon beau Jacob, quelle est ta spécialité du petit déj ?

Adossé face à elle, le grand blond lui fit part de ses états d'âme quant aux nominations et à ce premier prime. Effectivement la position n'avait pas du être aisée mais chance pour lui, il lui avait été offert une nouvelle chance.

Il enchaina alors de suite sur la relation que pouvait entretenir Quinn avec Rosaly. Apparemment cela intriguait plus d'une personne ici. Son petit sourire en coin, Quinn se demanda s'il si signifiait les avoir entendues lorsqu'elles étaient à l'écart ce soir là où s'il faisaient simplement référence à leur comportement en général. Peu importe, cela n'avait pas grande importance. " Je pense que nier serait un peu stupide ... Nous sommes effectivement assez proches. Rosaly est quelqu'un de vraiment chouette, on passe de bons moments ensemble mais ... tu sais autant que moi qu'à ce stade du jeu, rien n'est joué d'avance. Tout le monde à des cartes cachées dans sa manche pas vrai ? Alors autant faire attention. Mais en attendant, c'est vrai qu'on évolue bien j'ai envie de dire ...

Elle vida la moitié de son jus d'orange avant de reposer le verre à ses côtés et fixant Jacob qui se mettait en mouvement, elle demanda : Et toi dis moi ? Qu'es-tu venu chercher ici ? Déjà les yeux qui pétillent sur quelqu'un après ta première semaine ?

J'en suis déjà à deux sur mes cinq fruits et légumes par jour, c'est pas bien ça ? Mais bon je t'avoue ce matin j'ai faim ! Alors si tu te propose aussi gentiment je saute sur l'occasion. dis moi mon beau Jacob, quelle est ta spécialité du petit déj ? Un sourire apparut automatiquement sur son visage. Sa spécialité ? Il en avait plein, mais il avait une certaine affection pour les crêpes et puis c'était le déjeuner préférée de sa fille, alors il en avait l'habitude. « Ma spécialité, c'est les crêpes. Que ce soit des crêpes française, coupé en forme d'animaux ou autres, c'est ce que je fais de mieux comme déjeuner. » lui répondis-je en sortant une poêle d'une des armoires sans réellement pensé que le fait que je puisse faire des crêpes en forme d'animaux soit en aucun cas suspicieux. Alors que je mélangeais les ingrédients, je reportais alors ma concentration sur Quinn lorsqu'elle reprit la parole. « Et toi dis moi ? Qu'es-tu venu chercher ici ? Déjà les yeux qui pétillent sur quelqu'un après ta première semaine ? » Je réfléchis un bref instant à la seconde question de celle-ci. Un coup de coeur ? Je ne crois pas. Enfin, j'ai crée quelques affinités, mais pour ce qui en était d'un coup de coeur, j'en étais pas encore rendu là. « Je suis ici pour l'amour, aussi étonnant que cela peu paraître. » Un sourire se dessina sur mes lèvres. « Je suis aussi ici pour m'amuser, comme n'importe qui. Quant à mes coups de coeur, je ne sais pas encore. Je n'ai pas encore eu ce petit sentiment à l'intérieur de moi. » Je retournai à mes préoccupations et repris la parole, par curiosité. « Et toi ? Il y a un candidat qui t'as tapé dans l'oeil ? Un type en particulier ? »