Pretty Woman walkin' down the street

Hassan & Pablo & Pepper-Ann ✖ Le jeudi 04 août 2011 à 13h49

Avant la soirée d'hier, j'avais cru naïvement que ma maladie pourrait passer inaperçue aux yeux de tous. Mes à travers cette course, la réalité m'avait rattrapé, comme si la vie elle même voulait me rappeler à l'ordre, comme si elle voulait me montrer que quoi qu'il arrive, elle mènerait la danse jusqu'au bout. Je crains les questions qui tomberont un jour ou l'autre, la soirée d'hier les avait amorcée et ce n'était qu'une question de temps pour qu'on s'interroge à mon sujet. Je quitte le Yacht, seule. Les mains enfoncées dans les poches d'une mini jupe bleue marine, j'avance tranquillement, le cœur moins lourd. Je suis encore un peu fatiguée, mais il ne demeure plus aucune trace de cette faiblesse. Je zieute les vitrines. C'est la première fois de l'aventure que je fais les magasins. Il faut le dire, je suis loin d'être une accroc du shopping. Je m'arrête devant une vitrine, mon reflet se dessinant sur une tenue que j'ai bien envie d'essayer. J'entre dans le magasin et sillonne les rayons à la recherche de la tenue vue en vitrine. Toudoudou. Finalement, je me retrouve dans les cabines avec une bonne dizaine d'article. Je me la joue défilé de monde, enchainant les essayages. Tient, tient, une voix connue se fait entendre de l'autre côté de la tenture. J'ouvre le rideau, vêtue d'une robe bustier plutôt habillée. Un sourire vient fendre mes lippes en découvrant Hassan et Pablo. Tient, voilà les deux tourterelles. Je tourne les talons pour analyser mon reflet dans le miroir. je me hisse sur la pointe des pieds pour voir ce que cela donnerait avec des talons. Une moue perplexe déforme mes traits. Alors, vous en dites quoi?

En début d'après-midi, les colocataires et sans doute autre chose, à présent, Hassan et Pablo étaient descendus dans Catane ensemble pour profiter de la ville, suite à la proposition du second. N'ayant pas l'occasion de voyager énormément dans la vie de la tous les jours, Pablo essayait de profiter un maximum des escapades que le yacht faisait dans différentes villes de Méditerranée. Il avait donc kidnappé son Hassan pour une virée dans les magasins. Il n'aimait pas particulièrement faire du shopping - cliché aussi vieux que le monde, il avait même horreur de ça - mais autant rapporter des souvenirs de leurs voyages. Tandis que Pablo inspectait la rue Charondas d'un regard de gosse devant ses cadeaux de Noël, il remarqua, assise à une terrasse à quelques mètres d'eux, une jolie italienne qui les dévisageait. La raison en était évidente, vu la lueur de convoitise qui se lisait dans ses yeux. Ignorant si ses œillades séductrices s'adressaient à lui, à Hassan, ou aux deux, le jeune professeur ne put s'empêcher de la provoquer. Doucement, de sa main droite, il attrapa le poignet de Hassan, le faisant un peu ralentir. Son autre main alla se loger dans son cou, et il approcha son visage du sien, de façon très explicite. « Tu vois la demoiselle, là-bas, en rouge ? Je crois qu'elle ne dirait pas non à une brochette d'américains » lui murmura-t-il à l'oreille. D'un mouvement du regard, il lui désigna la cliente du café, qui les reluquait toujours. Pablo se redressa alors, sans lâcher le poignet de Hassan pour autant. « Pas de chance pour elle, je déteste partager. » Entendons-nous bien. Le fruit à partager n'était absolument pas la jeune femme. Il adressa à son compagnon un sourire charmeur et l'attira alors dans une boutique de vêtements un peu plus loin dans la rue. En vérité, il avait promit à sa cousine de ne pas oublier son anniversaire, cette année, alors pour se faire pardonner de ne lui avoir rien offert l'année dernière, il comptait bien lui acheter quelque chose cette année-ci. « Qu'est-ce qu'on offre à une cousine punk ? Sûrement pas ça ! » râla-t-il en regardant une robe sur un mannequin, tout près des cabines d'essayage. Le rideau de l'une d'elles s'ouvrit alors, découvrant Pepper-Ann, visiblement en pleine séance d'essayage. Le surnom qu'elle leur donna le fit sourire malgré lui. « Salut Peppy. » Une femme lors de ses essayages avait toujours constitué un spectacle très drôle à observer, aux yeux de Pablo. Elle te demande ton avis, tu dis que tu aimes, mais te réponds quand même que c'est laid. Allez comprendre. Ah ! la preuve, déjà elle leur demandait leur opinion sur une robe. « Ça ne te va pas du tout. Vraiment immonde ! » rigola-t-il. Son regard se perdit parmi les rayons, et il commença à déambuler sans s'éloigner cependant. « Tu es là toute seule ? »

De force, oui de force, Pablo l'avait traîné de force à aller se balader dans le secteur commercial de Catane. Non mais pour qui il se prenait. En plus il détestait le shopping, il l'avait dit à Hassan. Tout ça pour des souvenirs pour sa cousine punk, n'importe quoi sérieux. Enfin bon, peut-être allaient-ils tout de même s'amuser dans la rue Charondas? Cela restait à voir. Tandis que les tourtereaux se baladaient dans la rue commerçante, Pablo saisit la main de son homme et lui en expliqua la raison. Une jeune femme les regardait avec envie - une italienne - et Pablo en avait déduit qu'elle voulait se faire la belle brochette d'américains qu'elle voyait là. Mais il lui assura qu'il ne voulait pas partager. Cela fit plaisir à Hassan. « T'es mignon quand tu dis ça » lui dit-il en souriant avant de lui donner un baiser furtif sur la bouche. Ils rentrèrent alors dans une boutique de vêtements et Pablo chercha après une tenue pour sa cousine punk - il ne parlait que d'elle aujourd'hui et ça avait le don de l'agacer fortement. Une cabine d'essayage s'ouvrit à la volée et Pepper en sortit, tout sourire en faisant une petite remarque sur le couple. Hassan regarda l'expression du visage de Pablo et semblait plutôt bien prendre la remarque adressée aux gays. Elle défila dans une robe et demanda un avis. Pablo lui dit alors que c'était immonde en rigolant. Il commença à se promener dans les rayons sans pour autant arrêter de parler à Pepper et lui demanda si elle était seule. Pendant ce temps, Hassan tourna aussi dans quelques rayons et dénicha un superbe string pour homme qui le fit rire tout seul. Il l'attrapa et alla le montrer à Pablo avant de le présenter devant les bijoux de famille de son homme. Hassan rigolait du fond du coeur, il était heureux d'être avec Pablo. « Pep, tu trouves pas qu'il lui va à ravir? » se moqua-t-il de son amant avec la complicité de la jeune femme. Il lui fit alors une moue de petit enfant pour ne pas qu'il lui en veuille de se moquer de lui.

Ça ne te va pas du tout. Vraiment immonde ! Quel face de Troll celui là. Je laisse échapper un grognement alors que je me laisse retomber sur la plante de mes pieds pour disparaître derrière le rideau de la cabine d'essayage, une moue boudeuse et faussement vexée. Je me débarrasse de la robe pour enfiler une combi-short. La voix de Pablo me parvient, lointaine et proche à la fois. Tu es là toute seule ? J'admire mon reflet dans le miroir d'un œil critique et pas spécialement objectif. Un soupire d'agacement alors que je grimace, peu satisfaite du résultat. Mes mains se glisse dans ma tignasse brune pour les mettre en bataille. Je suis une véritable calamité, franchement, quitte à ne ressembler à rien, autant porter un sac poubelle. Je sors tout de même de la cabine, envoyant promener les rideaux d'un mouvement théâtrale. Moi? Seule? Ne dis pas de bêtise, j'ai planqué un bel italien dans ma culotte. Un sourire narquois et moqueur, je me regarde à nouveau dans le miroir. Hm. Finalement, ce n'est pas si terrible que cela. Et voilà que Hassan revient avec un string pour homme qu'il place devant le service trois pièces de notre cher Pablo. J'hausse vaguement les épaules, amusée, je répond sans trop réfléchir. je préfère les caleçon que tu mets d'habitude. En même temps, je ne l'ai vu qu'une fois en sous vêtement. je ne me rend pas forcément compte que cela peut prêter à confusion. En tout cas, moi, je re-disparaît dans ma cabine pour enfiler une nouvelle tenue.

Alors que la brune retournait à ses essayages, les deux hommes déambulaient pareillement sans trop s'éloigner cependant de la cabine. Il trouva de tout, des trucs immondes, des trucs dont il aurait volontiers revêtu une petite amie, d'autres encore qui n'auraient pas fait tache sur sa mère. Redressant les yeux lorsqu'à nouveau le bruit des anneaux du rideau se firent entendre, il vit Pepper-Ann ressortir habillée encore autrement. Ce goût qu'avaient les femmes pour le shopping, les essayages et tout ça, ça le dépassait totalement. Il suffisait qu'il mette un pied dans un magazin autre qu'une librairie pour s'ennuyer. « Je comprends qu'il ne sorte pas nous dire bonjour, il doit être occupé » plaisanta Pablo sans y penser, par-dessus le rayon derrière lequel il était, bien obligé d'admettre que même en cherchant, il ne trouverait sûrement rien lui convenant dans cette boutique. Abandonnant ses recherches, il convergea à nouveau vers les deux autres, et déjà, Hassan revenait avec une trouvaille, qu'il brandit sous leurs nez. Pablo le regarda avec étonnement ajuster devant ses parties intimes un espèce de string immonde. C'était totalement idiot, mais il ne put s'empêcher de rigoler. Non mais n'importe quoi ! Comme si un jour il allait porter un truc pareil ! Pitié, qu'on le tue si jamais ça arrivait. D'un sourire qu'il tenta de faire passer pour agacé, il le lui prit des mains. « À mon avis, il t'irait mieux qu'à moi, l'exhibo ! » rigola-t-il en le lui jetant sur la figure. Une autre remarque de Pepper-Ann lui fit secouer la tête d'un air navré. « Mouais, moi aussi. Trop à l'étroit, là-dedans. » Il ne pensa pas au fait que la petite entrevue qu'il avait eut avec Pepper-Ann - oh rien de bien méchant - après la soirée jeux avec tous les habitants n'était peut-être connue que d'eux deux. Ah ? Hassan ignorait que les deux personnes avec qui il se trouvait s'étaient embrassées à pleine bouche une semaine plus tôt ? Bah. Tant pis.

Pepper ne réagit pas vraiment comme Hassan l'aurait escompté, lui qui la croyait plus marrante et plus déjantée elle se contenta de dire qu'elle préférait les boxers que Pablo portait d'habitude. Pablo lui, par contre, se mit à rire aux éclats, preuve visible du charme qu'Hassan avait sur lui. Il lui balança au nez le string extravagant et lui fit remarquer que cela lui irait mieux à lui, que c'était lui l'exhibitionniste de service. « Oh si tu y tiens, la prochaine fois que tu me colles un peu trop près, je sortirai le matos, élégamment habillé de ce.. » Hassan regarda l'ignoble jouet sexuel d'un air interloqué. « string. » Son amant continua à parler de ses caleçons habituels en disant que les strings seraient bien trop étroits. Hassan pensa alors au matériel qui devait rentrer dans le slip de son bad boy italien, et se fit la remarque de ne l'avoir encore jamais vu sans boxer. Chose à remédier, et vite. Ca en deviendrait presque une question de vie ou de mort. Car oui, tout le monde les pensait en couple mais techniquement aucun acte sexuel n'avait encore été acté. C'était vraiment à remédier, affaire urgente, se dit-il dans sa tête. Que Pablo le veuille ou non, il allait falloir sauter le pas. Mais attendez une minute? Pepper avait été fouillé dans la valise de Pablo pour en savoir autant sur ses caleçons? Ou avait-elle tiré sur la ceinture du jeans du beau mâle à plusieurs reprises pour y apprécier la couleur de son caleçon? Le string fila de la main de Hassan, et tomba à terre telle une vieille loque alors que Hassan eut l'air consterné. Il lança un regard noir à son homme puis se tourna vers Pepper et appuya sa main contre la cabine d'essayage de manière à la bloquer dans son défilé. « Dis donc toi, comment tu pourrais connaître aussi bien les sous-vêtements de mon homme? » Possessif vous avez dit? Oh non, vous êtes loin du compte.

Très occupé, d'ailleurs, je l'entend me réclamer. un sourire malicieux et joueur, je me redirigeais donc vers la cabine, pour le bon vouloir d'un Italien, soit disant.Dis donc toi, comment tu pourrais connaître aussi bien les sous-vêtements de mon homme? La main d'Hassan se glisse entre elle et sa cabine, l'empêchant ainsi de poursuivre ses essayages et plus encore, de refermer le rideau de la cabine. Elle hausse un sourcil, relevant avec lenteur son regard vers le colosse. Même pas peur. Non mais sérieusement, il se prend pour qui? Son homme? Ainsi Pablo n'est à ses yeux qu'un objet que l'on peut avoir en sa possession. Mieux vaut lui que moi, je ne supporterais pas qu'on parle ainsi de moi. J'ouvre la bouche et la referme. Je ne pense pas lui devoir quoi que ce soit, mais mon regard se perd doucement vers Pablo, on ne sait jamais qu'il me lance à la volée de regard plein de supplication me demandant de la boucler. Je ne vois rien de cela. En même temps, on prétend que le joli blond s'est laissé aller dans les bras de la belle Rosalie, ou plutôt dans la bouche. Hm. Quoi qu'il en soit, je n'ai rien à me reprocher. D'un mouvement vif et sec, je dégage son bras, non sans lui accorder un sourire des plus charmants. Sans doute parce que j'ai eu le plaisir de les voir. Aaah. Les hommes jaloux, ça me file des boutons. Non mais franchement. Le pire, c'est que l'on a rien à se reprocher. Ils n'étaient même pas ensemble quand j'ai sauter sur le pauvre Pablo. Enfin... Sauter, il n'avait pas vraiment l'air contre non plus. Range tes griffes, je ne suis pas passer en dessous de sa ceinture, bien que cela m'ait effleuré l'esprit. Ce b'est peut-être pas très bien de jouer la carte de la provocation, mais ce genre de réaction m'agace au plus haut point. C'est bon, il faut calmer ses ardeurs. Et la confiance? Non parce qu'un couple, s'est basée sur la confiance. Ah moins qu'ils ne soient pas un couple. Quoi qu'il en soit, c'est leur problème. En même temps, c'est pas comme si vous vous étiez promis l'exclusivité. Un clin d’œil au bel Italien et je referme brusquement le rideau. Il a pas intérêt à le ré-ouvrir, je suis en train d'enlever mes fringues.

C'est comme s'il n'avait pas été le sujet de discussion premier entre ses deux compagnons que Pablo suivit leur échange. C'était assez amusant. Hassan avait vraiment l'air... Jaloux. Oui, si on peut dire. Et Pablo en était à la fois amusé, touché, et agacé. Amusé car la jalousie était un sentiment qui lui était totalement étranger. Il n'avait jamais donné à ses anciennes partenaires le loisir de l'être, et lui-même ne l'avait jamais été. Touché car bon, ça voulait bien dire ce que ça voulait dire. Et agacé, simplement parce que non seulement il se sentait rendu à l'état de chose, ce qu'il ne supportait absolument pas, mais en plus, il estimait Hassan un peu culotté de réagir de cette façon. « Tu n'es pas vraiment le mieux placé pour faire ce genre de remarques » hasarda Pablo. Il faillait ajouter un " sans vouloir te vexer " mais il s'abstint. Après tout, Hassan n'était pas franchement le plus à plaindre. Entre celui qui embrasse une femme avant une quelconque relation avec l'autre, et celui qui se fait sucer pendant la quelconque relation, le classement était vite fait. Du moins, aux yeux du jeune italien. Il se garda cependant de préciser le fond de sa pensée. Pas que ça lui plaisait particulièrement de tenir le rôle de pigeon, mais il n'avait pas envie de créer un énième conflit. La preuve, aucune accusation, aucun reproche, n'avait teinté sa remarque. Il se contentait d'observer un fait. De toute façon, Pablo était, par définition, pas des plus bavards, ni même des plus expressifs, en ce qui concernait ses sentiments. Et si Hassan n'avait pas encore compris ça, alors il ne savait ce qu'ils faisaient ensemble. À titre d'exemple, pas une seule fois, jusqu'à maintenant, Pablo n'était revenu sur ce qui s'était passé dans leur chambre deux jours plus tôt. Il aurait put le faire - ça aurait été tout à fait légitime. Mais il ne l'avait pas fait. Il n'avait pas jugé utile de le faire dans le sens où, s'il convenait peut-être pour les décrire, le mot couple lui était encore étranger. Pas du genre à hyperboler ou dramatiser, il préférait laisser les choses se faire. Certes, il trouvait irrespectueux l'écart de son amant, puisqu'à aucun moment ils n'avaient parlé de relation, ni même de relation libre, mais après tout, il était libre de faire ce qu'il voulait. Il fallait croire que tout avait été plus vite que ce qu'il n'avait pensé. En plus, tout le monde semblait s'évertuer à les considérer comme un couple. Hassan était donc... quoi ? un petit-ami infidèle ? Drôle à imaginer. Appuyé contre le mur, bras croisés, il ramena un regard plein de passions contradictoires, sur son ami, et le regarda dans les yeux, sans rien ajouter.

« Range tes griffes, je ne suis pas passée en dessous de sa ceinture, bien que cela m'ait effleuré l'esprit. En même temps, c'est pas comme si vous vous étiez promis l'exclusivité. » « Tu n'es pas vraiment le mieux placé pour faire ce genre de remarques. » D'accord d'accord, Pepper/Pablo 2 VS 0 Hassan. Ça fait toujours plaisir. C'était quoi cette alliance contre lui? Non en fait il comprenait totalement, la jalousie d'Hassan n'était pas vraiment permise après qu'il se soit fait plaisir dans sa cabine avec Rosaly - où d'ailleurs tout le monde les avait dérangé pendant leur pause pipe. Quand bien même, Hassan n'était pas dans l'optique du "je vais me laisser marcher sur les pieds". La jeune femme ayant refermé le rideau légèrement de force pour se changer, Hassan était resté seul devant les cabines avec Pablo, ce qui était censé être son amant. En effet, il se sentait bien avec lui, leur moment dans les douches lui avait paru irréel, dans un espace temps différent tellement il s'y était senti bien la compagnie du bel italien. Ce fut comme magique. Malheureusement, Pablo ne faisait aucune remarque de jalousie envers Rosaly, alors qu'Hassan en faisait. Si Pablo n'émettait aucune possessivité, Hassan en était loin du compte. Il comprit alors que Pablo ne voulait pas lui être réservé, comme Hassan n'était pas non plus réservé à Pablo. Donc, c'était comme une relation libre? Ils sont indépendants mais sont ensemble? Un peu bizarre à assumer comme statut.. Hassan laissa afficher un mine pensive. « Donc si je comprends bien, tu veux que l'on soit indépendant tous les deux de notre coté? Que l'on se rapproche de qui on veut? J'en déduis donc que l'on est pas vraiment "en couple", si j'ai été vers Rosaly et si tu as été vers Pepper.. Je suppose que je devrai me faire à l'idée. Je n'aurais sûrement pas dû accepté la proposition de Rose, mais cela m'a plu. Et de toute façon, au préalable tu avais déjà flirté avec Pepper-Ann. Mais c'était peut-être parce que j'avais embrassé Cameron? Mais nous n'étions pas encore "ensemble". C'est un vrai bordel dans ma tête comme tu peux le voir.. » laissa-t-il entendre en regardant son bel étalon droit dans les yeux, l'expression du visage neutre et confuse.

Spoiler:

Je n'ai pas spécialement envie de rester coincé dans cette foutue cabine pendant que les deux autres règlent leurs comptes, mais je n'ai aucune envie de sortir. Je n'ai même plus envie de faire quoi que ce soit. je rassemble mes affaires, fait un rapide tri dans ce que j'achète et ce que je remet en rayon pendant que, de l'autre côté du rideau, Hassan est en plein monologue. C'est fou, il se fait quand même beaucoup de film tout seul, on a jamais dit qu'il s'était passé quelques choses entre nous quand ils étaient ensemble. C'est fou. Non, mais j'avais beaucoup de difficulté à comprendre le jeune homme et sa façon de concevoir les choses, surtout qu'il ne se gênait pas de dire que sa petite aventure avec Rosaly avait été plaisante. Il espère garder Pablo comme ça? Mouai, y a mieux. Mais bon, je n'ai pas franchement droit au chapitre. Je vérifie que j'ai tout et sors de la cabine sans plus attendre. JE lui ai sauter dessus. D'accord? Et puis, vous n'étiez pas encore ensemble. Roh et puis c'est votre problème... Voilà. pas le mien. Désolé beau gosse. Ca c'est pour Pablo, oui, un peu désolé de l'avoir mis dans une telle situation, même si je ne comprend pas du tout l'agacement d'Hassan. J'embarque mes fringues avec moi, allant jusqu'à la caisse pour payer ma note après avoir remis ce qui ne me plaisait pas en rayons.

La journée n'aurait pas put mieux se dérouler. Voilà qu'ils se retrouvaient, avec Hassan, en pleine dispute conjugale. C'était l'extra d'une relation qu'il aimait le moins, comme la plupart des gens. Sauf que lui détestait ça à cause de leur inutilité, et non des sujets qu'elles traitaient. Il dut prendre sur lui lorsque son ami se mit à disserter sur des faits passés, ce qu'il pensait être ses pensées, celles de Pablo. Encore quelque chose dont celui-ci avait horreur. Bref. Suite à cela, Pepper-Ann sortit en trombe de sa cabine d'essayage, déclarant qu'elle n'avait que faire de leur discussion, puisque ce n'était pas son problème. Rien de plus légitime. « T'inquiète pas, Peppy » lui répondit-il avec un bref sourire, lorsqu'elle s'excusa auprès de lui. Bah, il ne lui en voulait pas, elle n'avait rien fait de mal. Après tout, elle ne faisait que remuer un souvenir sans incidence, puisque déroulée avant la scène plus ou moins décisive entre les deux hommes. Son regard se reporta sur Hassan. « Chacun son tour » ironisa-t-il. Il avait décidément l'art de retourner la tête des gens. En mode vitesse rapide, il se repassa mentalement l'essentiel du discours du trentenaire. « Attends, tu te fais sucer par Rose, mais je veux que l'on soit indépendants ? » Et aussi, il se faisait sucer, puis il était jaloux. Il lui courrait après pendant deux semaines et une fois que Pablo cédait, il allait voir ailleurs. Drôle de logique. C'était presque risible. Mais le jeune italien, complètement concerné par la situation, ne riait pas. Non. Mais il sentait qu'il allait tout de même devoir s'étendre plus, sous peine d'encore se faire voir comme une girouette qui tourna autour du pot et ne sait pas ce qu'elle veut. Il soupira imperceptiblement. « Je ne suis pas ton père, ton meilleur ami, ni même ton petit-ami - c'est ce que tu viens de dire - je ne peux pas t'interdire de faire quelque chose dont tu as envie, même si ça m'embête, ce que je ne montre pas forcément. Parce que oui, ça me fais chier de t'avoir trouvé dans ton lit avec Rose, d'autant plus que j'étais juste à côté, mais qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je ne vais pas te mettre un couteau sous la gorge et te demander à choisir. Je ne suis pas - excuse-moi - aussi dramatique. » Mince, Hassan était quand même assez grand pour que Pablo n'ait pas à diriger sa vie à sa place.

» の don't be a child be a woman. (commun)
» pretty lights music (09-08, 19h00)
» i love mickey mouse more than any woman i have ever known (vingt-six juillet, 9h05)
» walking on the street
» (14/05, 11H04) 'IF YOU EVER SMILE IN THE STREET OF CROCODILES, I DOUBT YOU'LL EVER SMILE AGAIN.'

Pretty Woman walkin' down the street

Pretty Woman walkin' down the street

Sujets similaires

Sujets similaires