Jones & Pepper-Ann ✖ Le lundi 08 juillet 20h34

Les douches. Un réel bonheur. Bon, les douches communes, ce n'était pas vraiment mon truc, mais parfois, on avait pas vraiment d'autre choix, alors je m'y pliais à condition de porter un bikini. Bon vous allez me dire, dans les douches individuelles il y avait aussi des caméras, mais la production s'occupait de brouiller les parties de notre corps qui ne pouvait être montré au grand publique. Quant au pervers qui s'occupait de visionner les images pour ensuite pouvoir les brouiller? J'essayais de ne pas trop y penser. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, c'était bikini obligatoire vu qu'il n'y avait plus de place dans les douches individuelles. J'entrais donc dans les douches communes, pleine d'assurance et de détermination. Cela aurait pu être d'un tout autre effet si je ne m'étais ma lamentablement plantée en glissant sur un pauvre savon laissé par le dernier des imbéciles. Cela aurait éventuellement pu passer si l’imbécile en question n'était pas resté sur les lieux du crime et que je n'avais pas tenter de me rattraper à ses fesses pour éviter ma chute. Oui, ridicule de vouloir se retenir à des fesses, mais que voulez vous, on fiat avec les moyens du bord. Le pauvre Jones se retrouvait avec une marque de griffes sur les fesses. Oh, ce n'était pas la première fois qu'il se foutait là où il ne fallait pas. Je remontais doucement le regard vers lui. Bon, au moins cette fois, il avait ranger ses couilles. En attendant, je me retrouvais avec une vue imprenable sur son anatomie. Moi? Profiter de la situation pour mater? Absolument pas mon genre. Quoi que? J'en restais au sol, me rappelant soudain à quel point cela pouvait faire mal. Assise, jambe écartée. Magnifique comme scène. Je refermais d'ailleurs les jambes, les croisant. Oui, je restais au sol. Non, mais c'est bon, au moins, je ne tomberais pas plus bas. En plus, j'avais mal.

La journée avait été longue, et, surtout, très enrichissante. Et pour se remettre de ses émotions, il avait besoin d'une douche. Qu'est-ce qu'il avait fait aujourd'hui ? Rien. Et, mine de rien, ne rien faire fatigue un max. C'est donc aux alentours de vingt heures trente que le brun laissa ses vêtements tomber au sol, laissant aux caméras le plaisir de le reluquer de haut en bas. Pudique ? Pas du tout. Il était constitué, comme tout le monde, et il n'allait pas cacher ses parties intimes d'un bout de tissus : hors de question. Mais il respectait le choix des personnes qui le faisait. Ils avaient le droit d'avoir honte après tout... Ou pas. Bref. Il activa le jet, se massant le cuir chevelu, dansant presque. Oui, certains chantaient dans la douche, mais lui, il dansait. Il était taré, ce n'était pas nouveau. Soit. Soudain, un gros 'boom' se fit retentir dans la pièce. Et il avait mal au cul. Et... c'était désagréable. Il se tourna, avant de grogner : « Rah mais elle fait chier.. » Chier. Oui c'est le cas de le dire. Bref, là n'était pas la question. Il tourna alors la tête vers la personne qui avait osé le déranger. Les ongles s'étaient plantés dans sa peau et ça lui provoquait une douleur extrême. Hm. Il ne s'était jamais douté que, la première chose qui allait rentré dans ses fesses, allait être des ongles. Mais bon, venant de Pepper, tout est possible. Même le plus incroyable. Il se tourna donc complétement vers elle, avant de rire. Simplement. « Ton gros cul a fait un trou dans le sol je crois ! » Toujours le mot pour rire. Ou pas. Il était peut-être sérieux. Ou peut-être pas. Qui sait ? Finalement, il lui tend la main, pour l'aider à la remonter. Et alors qu'elle allait la prendre, il la recula, hautainement. « Non mais je déconnais. » fit-il, souriant. Puis finalement, il rigola. C'était une drôle de situation, tout de même. Et elle, elle était toujours par terre. Comme une cloche. C'est beau une cloche.

Merde. Merde. Merde. Merde et merde. Pourquoi fallait-il toujours que cela tombe sur ce garçon? Il allait finir par porter plainte pour harcèlement, ou une connerie de ce genre. En plus cette enflure de première s'attaque à mes fesses, prétendant qu'elles sont grosses. Charmant. Ça fait plaisir. Non, mais vas-y, il disait que j'étais grosse. Et ma main dans sa gueule, elle va être grosse? Bon, heureusement, je n'étais pas du genre à me morfondre pendant des jours et des nuits parce qu'on avait critiqué mes fesses, mes jolies fesses. Il a un humour pourri, c'est tout. Heureusement, il me tendait une main charitable pour m'aider à me relever et... Me laissait retomber presque aussitôt. Une moue boudeuse s'empare de ses traits. Non, mais c'est bon, je lui ai pas non plus défiguré le cul. Je devais avoir l'air franchement conne à rester à terre, alors je me relève, tant bien que mal, mon corps humide glissant contre le carrelage de la salle de bain. Bordelou, mais y a moyen de ne pas avoir d'équilibre? Oho. Je faisais attention, histoire de pas me rattraper à sa queue. J'te déteste saleté. Dans un équilibre précaire, ce n'était pas franchement, mais alors pas du tout crédible. Limite si je ne patinais pas. En même temps, si ton cul était pas si gros, j'aurais pas pu m'y agripper. Tes couilles, tes fesses, tu cherches à me faire passer un message? C'est bon, je plaisantais, il avait des jolies fesses rebondies.

Pepper, Pepper, Pepper... Tellement conne. Mais super attachante. Ça rattrapait un peu le tout. Il l'aperçut, retomber, encore, littéralement sur le sol. Il lâcha un rire. Elle était tout le temps là pour mettre de l'ambiance, celle-là. Intéressante, la nana. Et dire qu'il était en train de se laver les cheveux, et qu'elle, elle ne trouvait rien de mieux à faire que de tomber par terre. Enfin, connaissant les nanas, il y avait de grandes chances qu'un 'c'est de ta faute' sorte de sa bouche à un moment donné. Et puis, elle lui avait déchiquetées les fesses. Et c'était assez horrible. Certains auraient pu trouver ça cool, mieux, excitant, mais lui ça lui faisait plus mal qu'autre chose. Try again. Il la regarda, arqua un sourcil avant de sourire bêtement. Puis, elle se releva, assez difficilement d'ailleurs. Quelle idée de glisser sur un savon, aussi. Il fallait avoir les yeux en face des trous. C'est souvent utile. « Ouais. Moi aussi je t'aime. Sale garce. » Il lui fit une pichenette sur le front. « Et évite de mater ma queue. Steuplait. » Non pas que ça le dérangeait, mais voilà. Il ne voulait pas qu'elle soit excitée avant l'heure. Et non plus que ça dérape ! Peut-être après, qui sait ? Soit. Sa prochaine réplique le fit sourire. Non mais c'était le monde à l'envers, là ? « TON cul est gros. TU as touchées mes couilles, TU as touchées mes fesses. Volontairement, bien sûr. TU cherches à me faire passer un message. Keunasse. » Il prit la bouteille de shampooing, en mit dans ses propres cheveux avant d'en mettre sur ceux de sa camarade. Qui, bien sur, ne les avait pas mouillés. Ce serait trop facile, sinon. Il lui sourit, avant de continuer son lavage, en tartinant son corps de gel douche.

Ce garçon avait la fâcheuse tendance de m'agacer et pourtant, je l'appréciais plutôt bien. Il me traitait gentillement de garce tout en me demandant de pas mater sa queue. Retrouvant mon équilibre, je m'avançais vers la douche à côté de la sienne et l'enclenchait, un sourire narquois étirant mes lippes. Oh, tu as de la chance, j'ai oublié ma loupe dans ma cabine. Oui, oui, j'étais en train d'insinuer que sa queue n'était pas visible à l’œil nu. Je savais parfaitement que mes propos étaient totalement faux, non seulement parce que j'avais jetté un vague coup d’œil, mais aussi parce que j'avais eut l'occasion de les toucher, par inadvertance, certes, mais je les avais tout de même toucher. Je comptais ne pas me laver les cheveux, je faisais donc attention de ne pas les mouillé, mais l'autre énergumène avec lequel je partageais les douches n'était pas de cet avis puisqu'il m'écrasa du shampoing. J'ouvrais la bouche et la refermais, portant doucement mes doigts vers le shampoing déposer contre ma chevelure sec. Eurk. En plus, il était clairement en train de se faire des films, prétendant que tout ces maladresses n'en étaient pas réellement. Oui, j'étais dingue de lui. J'haussais un sourcil, passant mes cheveux sous l'eau en me retenant de ne pas pester, non, mais manquerait plus que je lui accorde ce plaisir. Pfiou, tu me rends tellement chaude que je te violerais bien... Ah, non, je n'ai pas ma pince à épiler. Enfin, ne t'inquiète pas trop, c'est pas la taille qui compte, c'est ce qu'on en fait. Un léger rire et je lui tournais le dos pour essayer de récupérer le massacre de ma tignasse brune.