Putain de merde ! Pourquoi est-ce que j’étais toujours le seul à avoir des insomnies ? Cette nuit encore je m’étais couché tard, aux environs des deux heures du matin et j’étais déjà réveillé à cinq heures. Une valise de Sawyer était tombée sur le sol, j’avais le sommeil tellement léger qu’il ne m’en avait pas fallu plus pour que je me réveille, je n’arrivais bien sûr plus à m’endormir. Plutôt que de tourner encore et encore dans mon lit je me levais. J’allais voir si quelqu’un était debout, mais… Non ! Il n’y avait pas un seul blaireau qui était encore éveillé. Je me dirigeais donc dans la cabine de Peps habillé d’un boxer Armani blanc. Il faisait très sombre sur le bateau, mais je trouvais néanmoins la pièce dans laquelle créchait Pepper-Ann, une fille que j’appréciais, j’avais envie de l’emmerder pour une fois. Une fois dans sa chambre j’approchais donc de son lit passant lentement ma main sous sa couette pour la bousculer histoire qu’elle se réveille. « Réveille-toi !!! Je te donne un cours de langue gratuit ! » Bein quoi ? Je lui avais dit que je lui donnerais des cours de langue et ça n’avait jamais été fait… Pourtant j’avais eu mon fondant au chocolat. En réalité s’était ma seule idée pour qu’elle aie envie de se réveiller.

Un coup de vent sous ma couette. C'était une blague? Non, mais j'étais une frileuse, ou plutôt, j'aimais crevé de chaud sous la couette, alors cette petite ouverture se fit clairement ressentir. Je me trémoussais dans mon lit, ronchonnant. Mais vas-y qu'on essaye de me pousser en plus. Grognement cette fois-ci. Cours de langue? Tient, ça deviendrait presque intèressant. Je retiens un bâillement, ouvrant un œil, puis un autre, puis les deux. C'était spécifié dans le contrat qu'il débarquerait en pleine nuit? Non, pas que ça me dérange, mais bon. ENFIN. Il est en caleçon, dans mon lit. Pfiou, je rêve surement. J'avance ma main vers lui, tâtant gentillement le terrain, c'est à dire, son torse. Quoi que, j'ai un peu eut mal quand il m'a poussé, normalement, dans les rêves on ne ressent pas la douleur. Bon, j'ai réellement un canon presque nu dans mon lit qui me propose un cours de langue. Le pied. Moi? Je suis en sous vêtement, comme à chaque fois que je retrouve mon lit. Le pire, c'est que je suis pas franchement du matin. Ouai, en plus d'habitude, le matin, je me casse avant que le mec ne se réveille, ça empêche les problèmes : halène de la nuit. Là, j'ai pas l'occasion de me brosser les dents. Ennuyant. Encore à moitié endormie, je soulevais ma tête pour la maintenir avec ma main, elle même maintenue par monde coude. Je le toisant, m'habituant doucement à la pénombre. Maintenant que tu m'as réveillé, j'espère que tu as prévu d’approfondir un peu la matière. Bah oui, merde quoi, il me réveille quand même. Alors, je t'écoute monsieur le Frenchy.

Elle n’allait surement pas être de bonne humeur. Il faut dire que très peut de personnes pourraient être contentes d’être réveillés à une heure pareille de la nuit. Pepper était finalement d’une meilleure humeur que j’aurais pu le croire, elle passait une main sur mon torse me volant donc un ou deux frissons. Je n’avais pas pensé une seule seconde qu’elle pourrait avoir une haleine de chacal, mais tant pis… J’allais faire avec, même si j’allais surement être dégouté par son haleine si elle puait réellement. « Maintenant que tu m'as réveillé, j'espère que tu as prévu d’approfondir un peu la matière. » Un petit sourire se dessinait sur mon visage, bien sûr que je comptais approfondir la matière, elle me donnait encore plus envie d’aller plus loin avec ses sous-vêtements. Il fallait dire qu’elle était plutôt excitante comme fille. Je passais donc rapidement ma main sur son visage pour l’embrasser à pleine bouche. Je n’allais pas y aller par quatre chemins avec elle. Si j’avais envie de l’emballer comme j’étais en train de le faire maintenant… Et bien je le ferais !

Par chance, pas d'haleine de chacal. Faut dire que je ne m'étais pas saoulé la veille -l'haleine le lendemain, c'est pas trop ça- et j'étais passée par la case brosse à dent avant d'aller dormir -normal quoi-. Donc haleine parfaite. Ses lèvres venaient se plaquer contre les miennes, sa langue, joueuse, venait se glisser contre la mienne. Je prolongeais, répondant à ce baiser avec fougue. Mon corps venait se coller contre le sien, mes mains, avides et envieuses, parcouraient son corps, se glissant dans contre sa torse, mes doigts dessinaient sa musculature, intensifiant mes caresses lorsque je passais sur certaine partie de son corps. Je n'en imaginais que trop bien la puissance de son étreinte et la force avec laquelle il pouvait s'emparer de moi. Des caresses gentilles, seulement en apparence, des caresses qui font doucement monter le désir, le plaisir. Je quittais ses lèvres pour reprendre mon souffle, une bouffée d'oxygène, ce n'était que futilité pour les autres qui s'autorisaient à s'embrasser jusqu'à en perdre haleine, mais moi, je ne pouvais me permettre ce genre d'imprudence, je devais sans cesse doser mes baiser, je ne pouvais pas me le permettre. Je venais déposer mes lèvres contre sa nuque, marquant sa peau de leur chaleur, ma langue s’immisçant malicieusement pour gouter à sa peau. Gentillement, pour le moment, en tout cas.

Ce soir je n’étais pas d’humeur à jouer comme je le faisais en temps normal. Ce soir j’avais plutôt envie d’y aller franco avec Pepper-Ann. J’avais donc été très vite, l’embrassant avec fougue j’avais l’agréable surprise de sentir sa langue se coller à la mienne pour qu’elles puissent joués l’une avec l’autre. Elle passait ses mains sur tout mon corps, me volant quelques frissons que j’appréciais. J’avais bien fait de venir ici plutôt que dans une autre chambre… Je me collais lentement au corps de la belle brune, elle était chaude comme la braise. J’étais maintenant chaud bouillant moi aussi. Elle prenait une petite pause pour reprendre son souffle, pendant ce temps je passais lentement ma langue sur les lèvres de la jeune femme, descendant jusqu’à son nombril, je remontais lentement jusqu’à sa douce bouche, je passais donc mes lèvres sur celles-ci pour lui rouler une pelle d’une manière douce et sensuelle à la fois. L’une de mes mains venait se balader contre la poitrine de la jeune femme. « Tu aimes ce cours de langue improvisé ? »

Il couvrait ma peau de ses lèvres chaudes, déposant des baisers ici et là, provoquant un frisson qui remonta délicieusement mon échine. Il en revenait à mes lèvres, sans que je ne puisse lui refuser, c'était bien trop plaisant. Le sommeil s'étant envoler, à l'instant même où ses lèvres s'était plaquer contre les miennes, réveillant ainsi mes sens. Je ne m'interroge même pas sur les raisons réelles de sa présence, au fond, on s'en fout, on en arriverait au même point. ses mains se font plus entreprenante, il y va franchement et on ne peut pas dire que cela me déplait. Mes doigts s'invite dans ses cheveux, mes doigts s’entremêlant à sa tignasse brune. Hm. je me demande même si je ne vais pas m'inscrire au cours intensif.Mes lèvres effleurent les siennes, ce n'est qu'un murmure, à peine audible, presque irréelle. Ma main s'aventure encore sur son torse, se glissant jusqu'à la frontière de son sous vêtement blanc. Mes doigts le narguaient, alors que mes lèvres s'amusaient contre les siennes, jouant les tentatrices pour mieux les reprendre. Mes doigts franchissaient la barrière de tissus, s'avançait légèrement avant de faire marche arrière. Je répétais le gestes à plusieurs reprises, allant chaque fois un peu plus loin, intensifiant chaque fois mes caresses un peu plus, jusqu'à glisser mes doigts sur son sexe. J'accentuais alors un peu plus les vas et vient.

Je ne regrettais plus d’avoir eu une sale insomnie. Si je n’avais pas eu d’insomnies je n’aurais jamais pu découvrir cette attirance encore plus forte que d’habitude que j’éprouvais pour Pepper-Ann. Au départ je ne venais pas pour en arriver là, je venais juste pour qu’elle me gueule dessus parce qu’elle dormait et que je venais foutre le bordel… Comme tout le temps je vous l’accorde ! Mais voilà… J’avais mieux à faire en reprenant là ou nous en étions restés lorsque nous étions dans la cuisine il y a quelques semaines. Je l’embrassais rapidement sans me poser de questions, elle aurait pu me repoussé, mais son corps était dans le même état d’excitation que le mien. Il faisait frisquet, mais chaque baiser, chaque caresse que nous échangions faisait grimper la température. « Hm. je me demande même si je ne vais pas m'inscrire au cours intensif. » Je me mettais à sourire, intéressant. Je passais lentement mes lèvres sur les siennes allant jusqu’à son oreille que je mordillais en profitant pour lui chuchoter d’une manière très sensuelle. « J’espère bien… On va approfondir la leçon ! » Je n’avais pas besoin d’être entreprenant. Elle l’était autant, voir plus que moi. Ses mains venaient se balader sur mon torse musclé, elle s’arrêtait au début de mon boxer, puis elle remontait et finissait par franchir cette ultime barrière. Ses mains avançaient, reculaient jusqu’à ce qu’elle arrive finalement sur mon pénis qu’elle caressait. Je ne retenais donc pas les quelques petits soupirs de plaisir que je laissais s’échapper de mes lèvres. Mon sexe se durcissait dans les mains de la jeune femme. « J’ai envie de toi… » Lui susurrais-je, je prenais maintenant les reines montant à califourchon sur la jeune femme. J’étais plus imposant qu’elle, elle n’allait donc pas avoir d’autres choix que de faire ce que je désirais qu’elle fasse. Ma langue venait se balader sur son corps, je détachais son soutien gorge passant ma main sur sa belle poitrine puis ma langue… Je mordillais son téton, approchant dangereusement mes mains du dernier vêtement qu’elle portait… Sa petite culotte. Je passais ma main dessus remontant lentement pour que le plaisir dur au maximum.

Je ne m'étais absolument pas attendue à ce que la nuit se termine ainsi. Non, en vérité, je manquais cruellement de sommeil et je voulais profiter de cette nuit pour dormir et rattraper les heures qui m'avaient filé entre les doigts les nuits précédentes. Malheureusement, ou heureusement, puisque la situation était loin d'être de l'ordre du malheur, Cameron avait choisi cette nuit pour se glisser dans mon lit. Comment aurais-je pu refuser alors que ses mains parcouraient mon corps et que mon corps lui même ne voulait qu'une chose à cet instant précis : lui. J’espère bien… On va approfondir la leçon ! Approfondir. Hm. C'était une excellente idée, c'est du moins ce que mes mains pensaient puisqu'elles étaient déjà parties à la quête de son corps, l'une d'elle s'était même immiscée dans son caleçon, répétant un mouvement de va et vient de plus en plus rapide, de plus en plus intense, contre son sexe, gonflé de plaisir. J’ai envie de toi… Je mentirais si je prétendais que ce n'était pas mon cas. Bordel, oui, j'avais envie de lui, mais je n'avais certainement pas besoin de lui dire pour qu'il le sache. Il prenait le dessus et je le laissais faire, je le laissais se débarrasser de ce soutient gorge superflu pour qu'il y pose ses lèvres, ses mains et plus encore. Je fermais les yeux. Je me cambrais légèrement, me mordillant doucement les lèvres pour retenir un gémissement. Mes doigts se pressaient contre sa chaire, sans pour autant le griffer. Pendant ce temps, sa main se glissait à mon entre jambe, par dessus ce vulgaire bout de tissus, comme s'il n'existait pas. Impatiente et horriblement tentée, ma main venait contre la sienne accentuant d'abord son geste, pour ensuite mieux la guider sous ma culotte. je le laissais faire le reste, j'aimais ce contrôle qu'il avait sur moi.

La situation me plaisait. Cette nuit allait surement être l’un des meilleurs souvenirs que j’aurais de cette aventure. Pepper-Ann me plaisait depuis le premier jour, même si je n’avais jamais eu l’impression qu’elle m’attirait au point de passé à l’acte aussi facilement. Je ne le regrettais pas une seule seconde. J’avais donc pris le contrôle, comme bien souvent… Oui j’aimais encore bien être le dominant pendant mes ébats. Je ne me gênais pas une seule seconde pour lui enlever son soutif qui m’emmerdait plus qu’autre chose. Ma main venait ensuite se déposer contre la petite culotte de la jolie brune. Je pouvais voir qu’elle était tout aussi excitée que moi. Elle passait lentement ma main à l’intérieur de ce sous-vêtement. Je ne me faisais plus prier, je me baissais lentement pour atteindre ce dernier bout de tissus. Je le baissais à l’aide de ma bouche, le laissant tomber sur le sol. Elle était maintenant à poil. Mon boxer allait exploser si mon sexe continuait de grossir. Ma langue venait titiller le sexe de la jolie brune alors que j’y enfonçais aussi mes doigts pour faire quelques vas et viens. J’espérais qu’elle avait des préservatifs. Si elle n’en avait pas, je m’arrêterais juste au moment ou j’allais venir et on aviserait après… Bref ! Nous n’y étions pas encore, je m’occupais pour l’instant de son intimité. Ma seconde main se baladait sur tout le corps de Pepper. Je la caressais, enfonçant l’un de mes doigts dans sa bouche en douceur alors que je lui caressais le cou.

Je crois qu’il n’y a rien de plus pire que de se faire extirper de son rêve par des gémissements. Surtout vers cinq heures du matin. C’est horriblement tôt. Je suis, si vous voyez ce que je veux dire, ni endormie, ni réveillée. Entre les deux. « Putain Pepper n’me dis pas que tu rêves que tu t’envoies encore en l’air avec quelqu’un, ça devient douteux bordel. » que je grogne, horriblement aimable. Faut me comprendre hein, je roupillais tranquillement, moi. Bon, je suis totalement consciente qu’il y a peu de chances qu’elle m’entende, si elle rêve vraiment. Sauf qu’en fait, j’entends d’autres bruits, elle n’est pas seule. Peut-être que Jordanna et m’sieur Weasley passent enfin à l’acte. Ce n’est pas que ça me dérange, mais un peu de respect pour ceux qui dorment, merde. Maintenant que y’a une chambre entièrement libre, ce serait intelligent d’en profiter pour ces choses-là hein. Le pire, c’est que c’est horriblement gênant pour ma part hein. Parce que, je n’ai pas envie de jouer les voyeuses, c’est pas du tout mon style. Donc, soit je leur gueule de faire ça ailleurs, soit je me barre. On ne va pas non plus faire genre « je dors », parce que je n’compte pas rester dans la chambre alors que certains baisent. Drôlement malsain quand même. Alors, j’ouvre par précaution d’abord un œil. Jordanna roupille. Donc, c’est Pepper. Merde alors, elle aurait pu faire ça ailleurs quoi. « Désolée, désolée, je m’en vais tout de suite, je vous dérange pas plus longtemps, mais en même temps, vous auriez pu faire ça autre part hein » dis-je en me cachant les yeux et en me levant du lit, prête à filer autre part pour les laisser baiser à tout va. Mais, comme jamais rien ne se passe « bien », il a fallu que j’aperçoive qui est en train de se faire plaisir avec Pepper. Cameron. Alors que la rancune que j’avais envers lui, du fait qu’il m’ait lamentablement plantée la dernière fois, était presque disparue (je suis pas rancunière longtemps) tout remonte d’un coup, là, si vous voulez. L’enfoiré. Il se permet de ne PAS coucher avec moi, mais le fais volontiers avec la fille dont je suis la plus proche, tout en sachant que JE roupille jusqu’à côté ? Piouuuu. Je me sens blasée d’un coup. Et furieuse, encore une fois. Je finis par enlever ma main de mes yeux, et constate que je ne me trompe absolument pas. Le connard. Non pas que j’en veuille à Pepper, elle fait ce qu’elle veut. Et elle ne sait pas. Mais lui, bordel de merde. Punaise. Je fais ma briony et interromps les gens en pleine action. « TOI, t’es vraiment un sale hypocrite. Tu ne veux pas coucher avec moi parce que d’autres l’ont déjà fait avant toi ? Bonne nouvelle, tu ne seras pas non plus le premier à te faire Pepper, je l’ai eue avant toi. Dommage hein. » Pepper, un trophée ? Pas le moins du monde. D’autant plus que je doute qu’il renonce à se faire Pepper parce qu’elle a couché avec moi avant lui. Mais, ça me dépasse toujours cette histoire. Oh puis merde. Je vais dormir avec Jones. Je jette un dernier regard aux deux, lâche un « taaaaah » avant de me barrer vite fait.


j’avais la permission de Pepper

Je l'avais guidé, je lui avais fait franchir ma petite culotte et il ne s'était pas fait prier, m’ôtant ce dernier bout de tissus inutile, sa langue venait faire monté la chaleur, joint par ses doigts. La respiration courte, je laissais échapper un nouveau gémissement de plaisir, ma main venait se glisser à l'arrière de son crane, mes doigts se refermaient sur ses cheveux. Mes yeux se voilaient. Une voix lointaine. Je n'y fis malheureusement que trop peu attention, je me donnais pleinement à lui, sans me rendre compte que l'une de mes colocataires puissent se réveiller. Merde. Une voix, encore. Je cru entendre Briony, oui, parce qu'il faut bien le reconnaître, c'est elle qui gâchait tout ses instants. Mais non, ce n'était pas Briony, ce n'était pas sa voix... La silhouette de Marilou se dessina dans l'obscurité, elle parlait. BORDEL. Je m'emparais d'un coussin pour l'écraser sur mon visage et étouffer un hurlement plaintif. C'est pas possible. Je finis par balancer le coussin croyant qu'elle est partie. Mais non, elle est là, elle se met à gueuler sur Cameron et à me prendre pour un morceau de viande. Putain, mais qu'est ce qu'elle raconte. Quoi? C'est quoi cette histoire de contre la montre, c'était un putain de défis pour eux? Putain je suis trop conne. QUOI? Redressée sur mes avant bras je me laisse tomber sur le lit. taaaah. Mon bras vient masquer mon regard alors que je laisse échapper un sourire. Elle sort? Ok. Et quoi manitenant? Bordel, mais, le pire, c'est que j'ai toujours affreusement envie de lui. Je devais pas être normale, parce que Marilou vient quand même de me surprendre en plein ébat et me balancer une bombe à la gueule. En plus, lui, il devait vachement être refroidi de s'être fait gueulé dessus. En plus, si c'était réellement un petit défis de celui qui allait réussir à me baiser en premier, c'était foutu pour moi. Rah, mais quelle conne, j'en reviens pas d'avoir... Seulement écarter les cuisses. C'était pratiquement ça. Et j'avais même pas envie de les fermer. Bordel. Mon corps tout entier brulait de désir. Je vais avoir besoin d'une douche froide. Je marmonnais. La nuit est loin de se prolonger comme je l'avais espéré. Mon bras quittait finalement mon regard alors que je me redressais complètement, cherchant le regard de Cameron. Bordel et son corps. Arg. J'avais qu'une seule envie, le toucher encore, l'embrasser, le... AAH. Je réajustait un peu la couette sur moi, je passais une main dans mes cheveux pour le rejeter en arrière. je ne savais pas quoi dire, j'étais entre deux eaux.

Marilou comme souvent depuis quelques temps se ramenait alors que j’étais en train de faire un cunnilingus à Pepper-Ann pour hurler… Rien à foutre de la dernière fille qui dormait dans cette chambre. Pour être honnête je n’avais pas envie d’entendre ce qu’elle avait à me dire. Elle pouvait bien croire ce qu’elle voulait à propos de moi parce que personnellement je savais ce que je valais, qui j’étais et quels étaient mes valeurs. « TOI, t’es vraiment un sale hypocrite. Tu ne veux pas coucher avec moi parce que d’autres l’ont déjà fait avant toi ? Bonne nouvelle, tu ne seras pas non plus le premier à te faire Pepper, je l’ai eue avant toi. Dommage hein. » Je m’étais mis à écouter ce qu’elle était en train de dire. Je préférais au final savoir ce qu’elle était en train de raconter histoire qu’elle ne puisse pas répéter cette situation aux autres habitants en changeant des choses. Marilou me décevait encore plus maintenant ! Pas parce qu’elle avait fait l’amour avec Pepper-Ann. Pas du tout ! D’ici une ou deux semaines elle aurait de toute manière copulée avec tout le bateau… Sauf moi bien entendu. Je prenais maintenant la sage décision de ne pas répondre à la jeune femme, elle ne méritait même plus que je lui adresse la parole. Lorsqu’elle sortait finalement de la pièce en claquant la porte Pepper se décalait. Elle semblait gênée et je ne comprenais pas pourquoi. D’un seul coup je me disais qu’elle était peut-être en train de croire que je me servais d’elle… Que Marilou et moi nous étions défiés pour savoir lequel d’entre nous aurait couché le premier avec elle ? Possible ! « Saches une chose… J’ai l’impression que tu crois quelque chose par rapport à ce qu’elle vient de dire et ce n’est pas vrai. Si je suis là ce soir, c’est pas parce que j’ai un défi avec Marilou… C’est parce que tu m’attires tout simplement… Marilou est juste jalouse parce que je n’ai pas voulu coucher avec elle, je l’ai chauffée et je lui gentiment indiqué la sortie ! » Pourquoi est-ce que j’étais en train de me justifier ? Surement parce que j’avais grave envie de poursuivre là ou nous nous en étions arrêtés. Son corps m’excitait tellement. J’allais prendre les devants, je m’approchais d’elle lui déposant quelques baisers dans le cou pour voir si elle était encore excitée par moi.

Je le lui avais demandé aucune explication, tout simplement parce qu'il ne m'en devait pas. Enfin, je ne le croyais pas. Même si cela avait été un défi, rien ne l'obligeait à me dire quoi que ce soit. Pourtant, l'entendre de sa bouche me rassurait, même si au fond, être l'objet que l'on se disputait pouvait, si on y regardait de plus près, être une forme de compliment. Bon, il fallait clairement bien le chercher, mais cela pouvait être pris comme tel... Enfin, tout dépend de pourquoi le paris était lancé, si c'était parce que j'étais facile, ou tout simplement canon. Mais vu qu'il n'y avait eut aucune course pour m'avoir, mes interrogations n'avaient pas lieu d'être. Ses lèvres venaient alors se glisser à nouveau contre ma nuque. Tout mes doutes s'envolaient. Je n'aurais donc pas besoin de douche froide. Un sourire s'empara de mes lippes alors que je fermais les yeux, l'espace d'un instant seulement. Bordel qu'est ce que j'étais soulagée, je m'imaginais déjà devoir faire taire ce désir brulant que j'éprouvais à l'égard de son corps et de lui même. L'une de mes mains se glissaient contre sa joue, venant chercher ses lèvres. Je me recouchais, l'attirant avec moi, contre moi. J'emprisonnais son corps entre mes cuisses, de mon autre main je glissais jusqu'à ses fesses, me débarrassant de son caleçon, libérant son sexe. Faudrait que je pense à prendre un préservatif dans ma table de nuit. Hm. Oui. Mais là, mes mains étaient un peu occupées.

Je venais de donner toutes les nouveautés sur ma relation inexistante avec Marilou. Cette fille était pourtant quelqu’un que j’appréciais au départ, mais elle s’était braquée bien trop vite pour pas grand-chose. Maintenant j’essayais de ne plus avoir une seule chose en commun avec elle. Pepper-Ann était une personne à part entière, je n’allais pas vers elle parce que je n’avais plus Marilou au contraire… On peut dire que je remarquais enfin qu’elle était vachement plus attirante que la petite blonde. J’avais l’impression qu’elle me correspondait plus, elle avait quelque chose dans le regard qui m’attirait. J’aimais sa façon d’être. Je n’allais pas avoir de regrets après lui avoir fait l’amour. Je semblais avoir marqué un point, elle était rassurée et me croyait. Si elle ne m’avait pas fait confiance j’aurais vraiment été blessé parce que j’étais toujours franc, je ne mentais jamais à personne et elle le savait aussi bien que moi. Je lui déposais des baisers dans le cou, elle passait sa main contre mon visage pour rediriger mes lèvres sur les siennes. Ma langue se mélangeait une nouvelle fois à la sienne alors que nous nous allongions. Je sentais les jambes de la jeune femme venir me bloquer contre son corps, mon boxer glissait jusqu’à ce qu’il tombe du lit. J’étais maintenant à poil, mon sexe dur était contre celui de la jeune femme. Oh et puis merde… Pas besoin de préservatif ! Je passais ma main contre mon sexe pour l’humidifier avant d’entrer en douceur en elle. Pendant quelques minutes je faisais des vas et viens très lent. J’avais une méthode pour faire grimper le plaisir, je commençais doucement avant de laisser libre cour à mon côté sauvage. Alors que je faisais mes vas et viens lent, ses gémissements me donnaient envie d’aller plus loin. Je passais mes mains sur tout son corps que je couvrais de baisers.

Il me pénétrait avant même que je ne puisse mettre la main sur un préservatif, pourtant mon désir pour lui était si intense que je ne trouvais pas la force de protester, d'ailleurs, l'idée ne me traversait même pas l'esprit. Mon bassin se calquait à ses mouvements de va et vient, doucement, alors que le plaisir gagnait mon corps. Mes main s'agrippait à son dos, , je parcourais son, mes mains brulantes se délectaient des moindres parcelles de sa peau. Mon propre corps vibrait de plaisir, mon sang bouillonnait sous ma peau, je soupirais, gémissais, savourant chacune de ses pénétrations, lentes mais certainement pas moins intense. Je ne pensais plus à rien, je me contentais de vivre l'instant présent, sans plus me soucier de rien d'autre, sans plus désirer autre chose que lui, j'étais toute à lui, pour cette nuit du moins. Paupières closent, je goutais à ses lèvres, savoureuses, je les effleurais à peine, le souffle court, la respiration haletante. Je me déhanchais d'avant en arrière, accentuant un peu plus les pénétrations. Mon corps contre le sien, une explosion, un paradoxe, des frissons glacés qui se propage sur ma peau bouillante. Mes cuisses se refermaient un peu plus sur lui, l'enfermant dans mon étreinte de chair.

J’étais tellement excité, j’avais tellement chaud. Cette pièce qui était d’habitude plutôt froide venait de prendre plusieurs degrés. La tension sexuelle qui émanait de nos deux corps était au maximum et je savais que ce soir j’allais avoir ma première relation sexuelle depuis le début de l’aventure. Bon, lorsque je disais ça comme ça on pouvait croire que s’était comme un trophée alors que non… Au contraire, en venant ici je me doutais bien que j’allais surement baiser avec quelqu’un, mais aussi vite je n’aurais jamais cru. Il faut dire que la production avait mit le paquet pour que l’on puisse tous finir par faire une orgie. S’était juste une question de temps. Pour le moment je m’occupais de Pepper-Ann et je ne regrettais pas une seule seconde ce que j’étais en train de lui faire. Le préservatif, si important à mes yeux n’avait été qu’une simple formalité ce soir. Je ne m’étais même pas posé la question lorsque j’étais entré en elle. Pour être honnête, je m’en foutais complètement. Mes vas et viens lent pendant un temps ne me convenaient plus. Lorsque je sentais son étreinte se resserrée contre moi j’étais pris d’une envie soudaine d’un peu de vitesse. Je passais donc à la vitesse supérieure, accentuant mes vas et viens d’une manière plus irrégulière et rapide. Je mettais des coups de reins plus forts en elle en profitant même pour lui mordiller le cou. Une petite douleur qui était bénéfique au lit. Petit à petit, après quinze bonnes minutes de vas et viens je sentais que j'allais jouir. La question était de savoir si j'allais jouir en elle, ou si j'allais m'occuper d'éjaculer ailleurs...