SOIRÉE PRIVÉE - JONES & MARILOU

Suite au souhait de Jones de passer une soirée seul en compagnie de Marilou dans la suite du Capitaine, ce dernier lui ouvre volontiers les portes de son repère tranquille. Lumière tamisée, chandelles et pétales de rose éparpillé à même le sol, de même qu’un fond musical pour se mettre dans transforme la pièce et lui donne cet air magique.

Le Capitaine vous souhaite une bonne soirée.

Marilou. Marilou. Marilou. Ce prénom résonnait dans la tête du jeune homme. La suite du capitaine. Eux deux, seuls - enfin presque, il y avait les caméras, comme partout sur ce bateau -, inutile de dire ce qui allait s'y passer. Quoi que. Peut-être que la jeune femme aimer bien passer à l'acte dans des lieux sales, tels que les toilettes, mais pas dans un lit douiller ? Double, en plus ? Bref. Jonie avait sacrifié l'un de ses rares jetons pour avoir les clefs de la suite du capitaine. Il était le premier candidat à en avoir possession, d'ailleurs. Il en était plutôt fier. Non en fait, il s'en fichait. Ce qui l'importait le plus dans cette histoire, c'était qu'il allait passer cette soirée-nuit avec Marilou. La fille qu'il préférait, la fille qu'il adorait le plus sur ce yacht. LA nana quoi. C'est donc tout naturellement qu'il l'avait choisie. Quoi que, il aurait pu choisir la sourde, ça aurait pu être sympa aussi, vu les gémissements que faisait Hassan la dernière fois, dans la cabine. Hm. Soit. Il n'allait pas s'encombrer avec des pensées si.. morbides que celle-ci. N'est-ce pas. Vingt-et-une heure. Il sourit à Marilou, ouvrant la porte. Il la laissa entrer en première dans la suite, il était galant. Bon d'accord, il en avait profité pour mater ses fesses MAIS... voilà. Soit. Une fois entrés tous les deux, il verrouilla la porte. Naturellement. Sait-on jamais, si une Briony folle entrait, vous imaginez le désastre? Oui, et ce n'était pas joli du tout. « Des pétales de rose. Ils se foutent de nous. Quoi que c'est joli. » Ou pas. Ou si. Bref. Il se mit devant elle, la toisa du regard, simplement. Puis il l'embrassa. Simplement. Un baiser doux, pas un baiser langoureux. Non, rien de tout ça. Juste un baiser, un bisou. Comme ça. Pour le fun ? Sans doutes. Ou alors il en avait envie. Il la regarda à nouveau, avant de sourire. Simplement.

Tooh, j’ai accès à la suite du Capitaine, moi, avec Jones en plus. Jour de chance ? Ça doit être ça ouais. Je m’y attendais pas tellement en plus hein, enfin, pas déjà quoi. Mais tant mieux, je ne vais carrément pas m’en plaindre. Et puis avec Jones bordel. Je crois que je suis touchée. Je l’aime bien aussi. Mais je doute qu’il s’en aille dimanche. Je suis peut-être naïve, ou je ne sais pas, une connerie comme ça, mais, non, je ne pense pas. Puis je n’ai pas envie non plus. Enfin. Cette soirée, cette nuit, tout ça, y’a de quoi me faire totalement oublier le départ de Cameron en fait. C’est peut-être une bonne chose. En plus, pas de Briony ou autres personnes susceptibles d’arriver au mauvais moment. Tranquilles. Seuls. C’est bien. Même rassurant. Du coup, je ne peux pas m’empêcher de sourire. Faut croire que je suis heureuse. Et mon sourire ne s’efface pas non plus en rentrant dans cette fameuse suite. Nom de dieu. Ils ont pensé qu’on est en lune de miel là ? Non ? On dirait pourtant. Dans le genre plus romantique tout ça, y’a pas. Je crois. Chandelles, pétales de roses, musique et lumière tamisée. Doux jésus, je n’ai jamais vu ça auparavant. C’est trop. Tout simplement trop. Je ris à la remarque de Jones. C’est vrai que c’est joli. Puis, Jones se plante devant moi. Je ne sais pas, je crois que c’est son truc de faire ça, parce que c’est carrément pas la première fois. Vous savez, quand il s’met à vous matez sans rien dire. Vous, vous êtes genre « kékispasse ? ». D’un côté, ça peut être pas mal flippant. Par contre, ce qu’il fait juste après n’est pas du tout flippant, mais carrément agréable plutôt. Il m’embrasse. Dieu que j’aime ses lèvres. Je sais pas pourquoi. Faut croire qu’elles savent quoi faire et quand. J’en ressors avec un sourire en coin, toujours. Et puis, je saute sur lui. Dans le genre Koala vous savez, en enroulant mes jambes autours de lui et en m’accrochant à son cou. Sourire amusé. Je crois qu’avec Jones, je pourrais faire n’importe quoi. Ce sera jamais chiant, ou trop sérieux. Peut-être parce qu’on est un peu des gamins dans l’âme. Et je pose mes lèvres contre les siennes. Baiser fougueux, aguicheur. Différent. Je reste quelques secondes contre lui, puis je me mets à gigoter pour descendre. Séquence animalière terminée, je reste néanmoins collée à lui. Faut croire que j’y suis bien. Toujours ce même sourire. Et je me mets à le toucher, un peu partout. Ses cheveux, son visage. Son cou. Son torse. J’en arrive à son bas-ventre, et son pantalon, en fait. Le fameux endroit. Mes mains défont lentement sa ceinture. Et mes doigts glissent dans son pantalon. Et puis non. Je m’éloigne finalement de lui et fait quelques pas dans la pièce pour l’admirer. On a toute la nuit devant nous. « Eh, tu penses que c’est possible, de se faire le capitaine dans sa suite ? »

Jones était un homme comme les autres. Il ne rangeait pas. Il rotait. Il lâchait des pets à longueurs de journées - très charmant, je sais. Mais il aimait aussi le sexe. La première - et unique fois - qu'il avait couché dans ce jeu, c'était avec Marilou. Qui d'autre ? Aucunes autre fille ne l'intéressait. Quant aux mecs, n'en parlons pas. Non, il n'était pas bisexuel, encore moins gay. Et il n'avait jamais tenté l'aventure avec un garçon. Et, bizarrement, ça ne le tentait pas trop. C'était donc content qu'il vit que Marilou acceptait ce 'cadeau'. Elle semblait même plutôt heureuse. C'était génial. Il avait réussi à faire plaisir à une personne. Et ce n'était pas rien. Marilou, en plus. C'était plus que génial. Autre fait important : elle avait accepté le baiser qu'il lui avait offert il y a à peine quelques minutes. Il lui sourit donc. Ses yeux transpercèrent les siens. Ils étaient beaux. Il avait terriblement envie de lui sauter dessus, de lui arracher les vêtements et de faire l'amour, là, sur ce grand lit. Mais visiblement, elle avait décidé de prendre les choses en mains. Elle l'avait devancé. Quoi que ce n'était pas plus mal. Elle s'agrippa à lui, enroulant ses bras autour de son cou. La seule chose qu'il puisse faire, c'est de tenir ses fesses pour ne pas qu'elle tombe. Ce serait tellement con qu'elle se casse le coccyx alors que la partie de jambes en l'air n'a même pas débutée. Car il y en aura une. Bah oui. Sinon quel aurait été l'intérêt de dépenser un jeton pour mater les murs ou pour jouer au Monopoly ? Il n'y en a pas. Voilà, c'était aussi simple que ça. Un Monopoly.. pas mal. Bref. Elle l'embrassa, très vite, un baiser langoureux, auquel il répondit volontiers, passant une main dans la longue chevelure blonde de sa camarade. Très vite, ses mains le tripotèrent, différentes parties de son corps. La machine était-elle lancée? Sa ceinture vola, il sentit la main de Marilou se nicher dans son caleçon. Sans aller plus loin. Plouf, elle part. Il lâcha un petit rire franc, avant d'agiter son index vers elle. « Toi.. tu vas prendre cher ! » fit-il, avant de rire de plus belle. C'était une blague. Quoi que non, c'en était absolument pas une. Ce soir, pas d'alcool. Mais il avait quand même envie de le faire. Marilou n'était plus une quasi-inconnue maintenant, non, c'était une personne qui comptait beaucoup pour lui. Il s'avança, délicatement, vers elle. Elle demanda alors si, en gros, elle pouvait se faire le capitaine. Ok, il était définitivement fan d'elle. « T'as mieux que le capitaine ce soir.. » Il passa un bras en bas de son bustier - tiens, ça lui rappelait vaguement quelque chose.. - pour le soulever. Très délicatement. Il était derrière elle, il en profitait donc parsemer de bisous sa nuque alors que son bustier se soulevait de plus en plus. Son autre main, quant à elle, était placée dans la chevelure de la blonde, jouant avec ses cheveux, les mettant d'un côté, de l'autre. Amusement avant l'heure, quoi.

Jones. Je me rends compte que je suis totalement flippée à cause de lui, parce que, maintenant que je suis autant attachée à quelqu’un (plus que Cameron, je crois ?) ce serait vraiment, mais alors vraiment difficile sans lui. D’autant plus que s’il part, j’ai le mauvais pressentiment qui me dit que ce ne sera pas le seul. Enfin, qu’on va finir comme les dix petits nègres à tous partir l’un après l’autre. Je veux dire lui, Pepper et moi. Si ça se passe comme ça, j’espère que je partirais en première. Je sais, dans le genre de putain d’égoïste, on ne fait pas mieux. En y réfléchissant, je pense que tout le monde dirait comme moi. Non ? Ou alors je suis vraiment une putain d’égoïste. A voir. Soit. Donc, je vais profiter de cette soirée/nuit. Enfin, je dis ça, je crois que je profite du jeu depuis le début non ? Sauf cette semaine, bien sûr, mais en général. Enfin, je me dis que c’est peut-être le dernier « vrai » moment entre Jones et moi. C’est chiant de se dire ça en fait. Putain de jeu, finalement. Je me mordille la lèvre inférieur pour ne pas éclater de rire, après que je sois descendue de sur Jones. Prendre cher ? J’aimerai bien voir ça tiens. Je me retiens, je me retiens. Par contre, je n’arrive absolument pas à retenir mon sourire. C’est soit ça, soit le rire, j’imagine. Il se rapproche. Je ne le quitte pas des yeux, comme pour surveiller ses gestes. Même réflexe que de me mordiller la lèvre, encore une fois. C’est difficile de ne pas rire bordel. Mieux que le capitaine ? Ah ? Ça veut dire que Monsieur a testé le capitaine ? Bordel, alors on peut vraiment s’envoyer en l’air avec ? Pourquoi je ne le savais pas ? Injustice. Enfin, non. Je pense qu’il n’a pas testé le capitaine. Je n’espère pas hein. C’est décidé, Jones n’a le droit de coucher qu’avec moi, dans ce jeu. Non mais. J’marquerai mon prénom sur son cul avec mon rouge à lèvres. Et sbam. Soit. Donc, oui, mieux que le capitaine. Certainement. En même temps, c’est Jones. C’est pas comme si je passais la soirée avec Hassan (quoi que ce serait sans doute assez drôle, je pense). Une nouvelle fois, il s’en prend à mon bustier. Ce qui me rappelle qu’il m’en doit encore un, d’ailleurs. Oui, parce que, je le dis, il était bien irrécupérable et a fini à la poubelle. Triste vie pour un bustier. Enfin, je n’ai pas la conscience de cet odieux crime sur la conscience, moi. Doux jésus, je frissonne à cause de ses baisers. Là, maintenant, tout de suite, je crois pouvoir affirmer qu’il me fait un effet dingue. S’en est carrément perturbant vous savez. Mon bustier se soulève de plus en plus, et finit par se faire la malle et à s’échouer sur le sol. On n’en a pas besoin, après tout. Je me retrouve en soutien-gorge et en jeans, donc. Et il n’arrête pas avec ses baisers. Mon dieu. Finalement, je me retourne pour lui faire face. Au moins, là, je peux le voir. Une nouvelle fois, mes lèvres rejoignent les siennes, et ma langue joue avec. Ma main est collée contre sa nuque. Au moins, je suis sûre qu’il ne partira pas. On ne sait jamais, si l’envie de se barrer lui prend. Et mon autre main empoigne son t-shirt, le tirant contre moi. Je recule, et je le traîne avec moi, toujours collée contre lui. Si je me souviens bien, le lit est derrière moi, hein. Je recule, je recule. BORDEL, je tombe, en entraînant bien entendu Jones dans ma chute, et pousse un « daaah ». Je voyais le lit un peu plus loin, en fait.