first night talk ≡

dimanche 15 avril. neuf heures dix neuf.
chambre d'aphrodite ≡ CLEO

Nous avons tous découvert nos chambres et visité une partie de la maison. Il est un peu tôt encore mais tout le monde semble fatigué par ses nouvelle rencontres. Aussi, après avoir enfilé mon pyjama je me mets dans mon lit, que je partage avec Cléo. Je souris à la demoiselle qui s'approchais pour se coucher à son tour. J'étais contente de partager mon lit, elle avait l'air tout à fait sympathique. « Je sais pas si t'es si fatiguée mais peut-être qu'on pourrait parler un peu. J'avoue que j'ai pas envie de dormir maintenant maintenant mais rester toute seule en bas... » Je lui souris, espérant qu'elle dise oui et pas que je me retrouve comme une idiote.

Devoir partager son lit était une des meilleures nouvelles que la jeune femme apprenait depuis son entrée. C’était justement une des choses qu’elle avait redouté en quittant le confort de son propre matelas, la chaleur de la personne attenante. Cléo détestait dormir seule et ce depuis très longtemps déjà. Bien évidemment, elle préférait aussi dormir avec un corps pressé contre le sien mais il était peut-être un peu tôt pour demander à sa camarade si elle était partante pour tenter les cuillers avec elle. Mais c’était bien la bienséance qui retenait Cléo car l’envie elle, ne manquait pas. Vêtue d’un débardeur blanc et d’une culotte petit bateau bleue nuit, elle sauta, fesses sur le lit, rebondissant légèrement sur le matelas qui semblait plus que parfait. Souriant à la brune nommée Ellea qui partageait son lit, elle hocha légèrement la tête. Elle était fatiguée mais sans plus et n’était absolument pas contre une conversation. Elle se hissa le long du lit pour s’adosser aux coussins et s’assit en tailleur en regardant la jeune femme. En vérité elle ne savait pas vraiment quoi dire. Elle avait conscience qu’il y avait deux trois choses qui se disaient avant de partager un lit mais qu’on la damne si elle savait quoi. « On peut parler, il n’y a pas de problème. » Son sourire se fana légèrement tandis qu’elle cherchait quoi dire mais ne trouvant rien de concret, préféra la vérité au silence. « Je ne sais pas vraiment quoi dire, ce n’est pas une situation très commune. » Son sourire revint à la charge, emportant la léger rire enfantin qui avait suivit sa phrase. « Tu as déjà dormi avec une fille ? » Ça semblait une question neutre, du moins de son point de vue.

Partager son lit, je pense était plutôt un prétexte pour qu'il se passe des choses croustillantes. Cela ne me dérangeait pas particulièrement, à la condition de ne pas me retrouver avec quelqu'un d'insupportable. Cléo avait l'air d'être gentille et il n'y aurait sans doute aucun soucis avec elle. Je la regardais se mettre sur le lit alors que j'étais déjà sous la couette, au chaud. Je lui accordais un franc sourire en l'entendant dire qu'elle voulait bien discuter un petit peu. Quelques secondes plus tard, elle me dit qu'elle ne savait pas quoi dire. J'aimais les gens francs, ça commençait plutôt bien. Je souris et me redressais doucement . « Ouais, quand j'étais à la fac mais seulement entre amies. J'ai jamais eu d’histoire avec une fille. On se marrait bien à l'époque et quand on avait trop bu on partageait les lits et les appartements. Et toi ? »

Le fait d’entendre parler des histoires d’Ellea, de la fac et de ses amies aurait pu la plonger dans une certaine mélancolie pour n’avoir jamais vécu ce genre d’évènements mais au contraire, elle trouvait ça intéressant de pouvoir apprendre comment les jeunes dits normaux vivaient leur adolescence. En tous les cas cela semblait plutôt intéressant. Dans la foulée, Cléo nota que la jeune femme n’avait jamais eu d’histoire romantique avec une autre de ses congénères et donc qu’elle était hétéro sexuelle. C’était le genre d’information qui pouvait être utile à un moment où un autre. « Je partage mon lit la plupart du temps avec une femme. » A s’entendre, elle comprit que c’était une phrase très difficile à décrypter pour quelqu’un qui n’était pas au courant de sa situation. Elle hésita quelque peu avant de clarifier les choses mais finit par se lancer. « On est pas vraiment ensemble, ensemble mais on vit dans le même appartement, on couche de temps en temps ensemble et on travaille ensemble alors il est logique qu’on dorme dans le même lit. Enfin pour moi. Et pour elle vraisemblablement. » Cléo n’avait absolument pas honte de sa vie ni de la manière dont elle la vivait mais elle savait que c’était quelque chose que certaines personnes avaient du mal à concevoir. « Du coup je stressais un peu de devoir dormir toute seule, je n’ai pas l’habitude. Mais je ne te toucherais pas c’est promit. » Elle s’était sentie obligé d’ajouter ça, comme si Ellea pensait que la frêle Cléo allait la prendre sans son consentement pendant son sommeil.

Je souris doucement en entendant Cléo. Cela ne me gênait absolument pas de partager son lit avec une demoiselle homosexuelle. Je n'avais jamais eu aucun préjugé sur ces personnes et en comptaient même certains permis mes amis. Certains auraient eu peur qu'elle profite de la situation mais je n'étais pas inquiète pour ça. Cléo reprit la parole et je l'écoutais, hochant la tête doucement. Cela ne me dérangeait pas d'écouter ce qu'elle avait à me dire. J'avais toujours été attentive et j'aimais écouter les gens parler. Nous étions amené à partager un lit pendant plusieurs semaines, autant apprendre à se connaître, non ? « D'accord. » Je lui souris puis hochais la tête en l'entendant. « Je comprends. Quand on est habitués à avoir quelqu'un avec soi ça doit être difficile d'être coupé comme ça du jour au lendemain. Mais tu ne seras pas toute seule, je serais là et je me fais pas de soucis quant au fait que tu me touches. » Je souris et me redressais à nouveau. « Et sinon, plus basique, t'as quel âge ? Tu fais quoi dans la vie ? »

Comme la jeune femme ne s’enfuit pas en courant vers des contrées lointaines en hurlant à la monstruosité, Cléo en déduit qu’elle n’avait rien d’homophobe. C’était déjà ça de gagné. Après tout elle devait bien être la seule pour qui avoir un grand lit vide était une mauvaise nouvelle. Le fait qu’Ellea essaie de la rassura eut l’effet escompté et elle lui adressa un léger sourire timide agrémenté d’un hochement de tête. C’était sympa de sa part quand même, elles ne se connaissaient ni d’eve ni d’adam après tout. C’est sans doute pourquoi Cléo la remercia juste après. « Merci. » Elle n’en ajouta pas plus, c’était amplement suffisant. Vint ensuite les questions bateaux, quel âge, quelle profession. Et sur le coup, Cléo se sentit vraiment idiote de n’avoir pas pensé à les poser. Ça ne lui était simplement pas venu à l’esprit que ces questions étaient de celles qui venaient en premier. Il allait vraiment falloir qu’elle pense à revoir ses fréquentations si elle en oubliait le b-a-ba classique. « J’ai vingt-et-un ans, tout juste vieille pour entrer dans un bar. » Non qu’elle se soit gênée avant mais c’était la théorie qui comptait surtout. « Et je suis maitresse. » Il n’y avait pas vraiment d’émotion dans la manière dont elle déclama ces choses, bien qu’elle fût forcée d’ajouter. « Enfin, je suis en formation je dirai. » Parce qu’elle n’était pas vraiment très douée, il fallait l’avouer. « Et toi ? » Il n’y avait pas d’autres façons de lui renvoyer la question mais elle en ajouta une, comme pour se rattraper d’avoir précédemment oublié les bases. « Et tu habites où ? »

Lorsque Cléo me remercie, je ne comprends pas réellement pourquoi. Plutôt que de lui demander je me contente de lui sourire. Je souris en l'entendant parler de son âge. Quelqu'un avec un peu d'humour, ça ne fait jamais de mal. Quant à son métier, lui aussi m'arracha un sourire. « Maîtresse ? Tu voudrais enseigner en quelle classe ? » Elle me retourne la question et me demande en prime d'où je viens. Je la gratifie d'un nouveau sourire. « Je suis wedding planer. Je vis à LA depuis que j'ai fini mes études mais je viens de Pennsylvanie. Beaucoup moins glamour que la ville des anges. Et toi alors ? »

Cléo ne pu s’empêcher de lancer un regard interrogateur à Ellea lorsqu’elle demanda dans quelle classe elle voulait enseigner. Avant que son cerveau traite les informations et comprenne la méprise en tout cas. La jeune femme s’en voulut de ne pas avoir été plus claire mais le mal était fait. C’était peut-être un peu trop de révélation avant qu’elles dorment ensemble mais Cléo ne comptait pas mentir, elle n’avait pas –plus- honte de ce qu’elle était aujourd’hui. « Pas ce genre de maitresse. Le genre avec beaucoup de cuir, un fouet et un donjon. » La jeune américaine lui lança un léger sourire comme pour s’excuser de ne pas avoir été plus claire la première fois. Elle hocha la tête aux informations qu’elle lui donna. Weddingplaner ? Depuis quand les gens avaient besoin de quelqu’un pour organiser leur mariage ? Ils en avaient de ça à Saint Louis aussi ? Il fallait vraiment qu’elle sorte plus, ou au moins qu’elle allume sa télé de temps en temps. « Ça consiste en quoi concrètement, wedding planer ? » Elle répéta ce mot un peu comme si elle n’était pas certaine de la prononciation, ce qui était le cas par ailleurs. « Los Angeles. Wouah. » Ça faisait rêver pour la petite jeunette qu’elle était, même si à choisir, ce ne serait pas sa première destination de voyage, c’était tout de même la ville à voir. « Moi je viens de Saint Louis alors pour le manque de glamour je me pose là ! » Même si elle n’habitait pas un coin réellement paumé, ce n’était pas comme si le Missouri était la première destination de vacances des américains, ou même des étrangers. « Tu voyages beaucoup ? »

Le regard que Cléo me lança montrais bien que quelque chose ne tournait pas rond. Est-ce que j'avais dit ou fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? « Pas ce genre de maitresse. Le genre avec beaucoup de cuir, un fouet et un donjon. » Je me mis à rire doucement, non pas par moquerie mais à cause de ma gaffe. « J'pensais que... C'est complètement différent. C'est peut-être indiscret et si tu ne veux pas répondre, je comprendrais... Comment t'es arrivé à faire ce métier ? » Je regardais la demoiselle qui me demandait ce qu'était mon métier. « C'est pas très compliqué, en fait, des gens qui se marient viennent nous voir, on s'occupe de tout, de A à Z. On leur trouve une salle, un thème, une robe, on conseille le costume, le repas, etc... Après on fait attention à ce que tout se passe bien le grand soir. » Je souris lorsqu'elle parla de LA. J'avais longtemps rêvé de gagner cette ville, aujourd'hui j'y étais bien. Je ne connaissais Saint Louis que de nom. Un nouvelle question s'ajouta à la conversation. « Seulement pour mon travail. Certaines personnes nous appelle de loin, d'autres veulent leur mariage en Angleterre, sur une île ou autre. J'ai pas beaucoup de temps pour le plaisir. Et toi ? » Je souris et attachais mes cheveux distraitement. « Tu penses trouver l'amour ici ? »

La brune ne sembla pas trop perturber par l’annonce du métier de sa cadette ce qui était aussi bien. Elle paraissait plutôt sympathique et c’eut été dommage qu’elle soit trop étroite d’esprit pour comprendre qu’ils ne peuvent pas tous être wedding trucmuche. « Effectivement, c’est pas la même chose ! » Elle ne s’imaginait même pas en maitresse d’école, avoir des gamins sur le dos toute la journée, très peu pour elle. Quant à comment elle en était arrivé là, c’était une question qui nécessitait surement toute la nuit pour y répondre. « C’est une longue histoire. Mais pour essayer de faire court, disons que la fille dont je t’ai parlé, Dena, maitresse Dena m’a aidé à me sortir de la rue. Et comme j’ai pas vraiment de diplôme ni rien, elle m’a trouvé un boulot avec elle. Mais c’est assez nouveau pour moi. Disons que j’ai passé vingt-ans de ma vie à me soumettre alors tout d’un coup dominer… Enfin, au final c’est chouette. » Elle était loin d’être malheureuse dans son donjon, en plus tout le monde était sympa avec elle comme elle était la petite dernière. Et le fait qu’elle ne soit vraiment pas douée et qu’elle se retrouve attachée au lit à la place du client la plupart du temps les fait toutes mourir de rire. Tant qu’elle peut divertir … Cléo écouta la description du métier de la belle en se disant que ce ne devait pas être super cool d’organiser le mariage des autres toute la sainte journée en étant seule. Mais elle se garda bien d’en faire la réflexion. « Un mariage en Angleterre… » Ça laissa la jeune brune songeuse, mais certains avaient vraiment de l’argent à jeter par les fenêtres. « Tu dois voir de superbes paysages tout le temps alors. » Ce n’était pas vraiment une question mais on pouvait y noter une pointe d’admiration dans sa voix. « Je n’avais jamais quitté Saint Louis avant de venir ici. » Elle ne se plaignait pas mais il était certain qu’elle rêvait d’exotisme à force d’être coincée entre les mêmes rues. « Euh… » Autant ça ne la gênait pas de parler du pourquoi du comment elle s’est retrouvé à travailler dans un donjon, autant parler d’amour la mettait mal à l’aise. « Peut-être. » Cléo se tortilla d’embarras et finit par soulever les couvertures pour se mettre dessous histoire de faire quelque chose de ses mains et d’avoir autre chose à regarder que les yeux d’Ellea. « En fait je ne sais pas vraiment si je saurai ce que c’est l’amour. J’ai jamais eut de petit-ami ni rien donc … » Elle fit une légère grimace tout en s’adossant de nouveau aux coussins, à l’abri de la couette. « Tu penses qu’on peut tomber amoureuse ici toi ? »

Je n'avais pas pour habitude de juger les gens et de juger ce qu'ils ont choisi comme métier. Tant que ce choix se fait librement et en pleine conscience, tant que la personne est heureuse alors il n'y a rien à dire. Je crois que le plus important c'est d'être épanoui, voilà tout. Je souris lorsque la demoiselle me parle de son histoire. Je suis contente qu'elle accepte parce q'il est vrai que son métier à attiser ma curiosité. Je hoche la tête doucement en l'entendant. Ce n'est pas une histoire banale mais je comprends déjà mieux comment elle est devenue dominatrice vêtue de cuir qu'elle est à Saint Louis. « D'accord, et tant que t'es heureuse c'est vachement mieux. » Je souris légèrement en l'entendant parler du mariage en Angleterre. Ce mariage avait été fantastique, non pas seulement grâce à l'émotion qui s'en dégageait mais bien parce que le couple avait dépensé des centaines et des centaines de dollars. Je n'ai pas à m'en plaindre, c'est les clients dans ce genre qui me permettent d'acheter une voiture ou un nouveau canapé. « Oh tu sais que j'avais ton âge, j'avais rien vu d'autre que le Pennsylvanie aussi. J'ai fini mes études et j'ai filé à LA. Après ça dépends vachement de mes clients. Je vais pas me plaindre, surtout que mes frais de voyage sont à la charge des clients. » La question suivante semble la gêner et je la regrette aussitôt. Il était encore tôt dans l'aventure et je ne veux pas la mettre mal à l'aise, surtout si on doit partager notre lit pendant plusieurs semaines. Elle se glissa sous la couette et je la regardais en l'entendant. Je hochais la tête doucement en l'entendant. « Désolée si ça t'as mis mal à l'aise. » Je la regardais et haussais les épaules. « J'en sais rien. Peut-être oui, à condition de trouver quelqu'un qui nous corresponds. Franchement; je pense que c'est plus facile ici. Parce que tu passes tout ton temps dans cette maison donc forcément, tu parles à tout le monde. »

Heureuse elle l’était oui. Autant qu’on puisse l’être à son âge avec ses antécédents. Peut-être que la formulation plus exacte aurait été de dire qu’elle était plus heureuse aujourd’hui qu’elle ne l’avait jamais été. Ça pour sur c’était la vérité. Après ce n’était juste une variation de l’horreur et de l’acceptable. Mais aujourd’hui elle se sentait bien dans sa peau, dans sa vie, stable. Pour la première fois elle avait un train de vie stable et rentrait chaque soir chez elle était déjà un bienfait pour elle. Cléo ne voyait pas vraiment pourquoi Ellea était contente qu’elle soit heureuse. Elle voyait là deux options, soit la jeune femme poussait un peu trop loin son jeu d’actrice, soit elle souhaité réellement le bonheur de ceux qui se trouvaient sur son chemin. L’américaine votait pour la deuxième option mais se réservant une sortie de secours au cas où ce ne soit qu’un jeu pour Ellea. Elle en avait trop vu, faire confiance instantanément aux personnes qui l’entourent n’était plus au chapitre de sa vie depuis très, trop longtemps. « C’est mieux oui. » Elle lui adressa un sourire mais il se garda bien de monter jusqu’à ses yeux.

Il n’y avait pas de doute, wedding machin c’était la belle vie, du moins d’après ce qu’elle entendait. Évidemment, ce n’étaient surement que les très bons côtés de son job mais aux premiers abords ça avait l’air d’être plutôt sympa comme truc. « Pourquoi avoir choisi LA comme ville ? » Après tout il devait bien avoir d’autres endroits où exercer non, comme New-York ou San Fransisco notamment. Mais peut-être que c’était l’amour qui l’y avait mené justement. Si c’était le cas sa réponse conviendrait parfaitement à leur nouveau sujet de conversation. « C’est rien, c’est juste un des seuls sujets de conversation avec lequel je ne suis pas très à l’aise. J’y connais tellement rien que souvent quand on me parle de l’amour, j’ai l’impression qu’on s’adresse en chinois. Voir même que j’aurai plus de chance de suivre une conversation en vietnamien. » Bref, ce n’était vraiment pas son truc. « C’est plus facile et à la fois plus difficile je pense. Ici ce n’est pas la réalité. Il suffit regarder autour de toi. Je ne sais pas où tu habites ni dans quoi mais personnellement, mon premier appart pourrait rentrer dans cette pièce. » Elle n’y connaissait rien aux jeux du cœur mais elle savait qu’ici ce n’était qu’un prémices de la réalité, une sorte de rêve éveillé. Mais mieux vaut un peu d’amour que pas du tout n’est ce pas ? « Tu es venue chercher l’amour alors ? »

« Pourquoi avoir choisi LA comme ville ? » Je souris doucement en l'entendant. J'avais entendu cette question des dizaines et des dizaines de fois. « Au départ, je pensais pas être wedding planer. J'avais eu un contact à LA pour bosser dans une agence de com. A la fin de mes études je suis partie et la boite à couler une semaine après mon arrivée. J'étais trop fière pour rentrer chez moi du coup j'ai tenté et ma chance et j'ai trouvé un nouveau boulot. » Si j'avais voulu devenir weeding planer dès le départ, je crois que je serais resté en Pennsylvanie. C'était petit mais j'adorais cet endroit, c'était ma maison, ma famille et toute ma vie. Partir avait été difficile mais j'avais pris sur moi, pour un job en or. J'avais rapidement regretté et m'étais dis que j'aurais dû écouter ma mère. Je hochais la tête doucement en l'entendant parler de l'amour avec un léger sourire. « C’est plus facile et à la fois plus difficile je pense. Ici ce n’est pas la réalité. Il suffit regarder autour de toi. Je ne sais pas où tu habites ni dans quoi mais personnellement, mon premier appart pourrait rentrer dans cette pièce. » Je me mis à rire doucement en l'entendant et hochais la tête. « Mon premier appartement rentrais largement dedans. Et celui dans lequel je le vis actuellement fait à peu près cette taille je pense. T'as raison. Et puis j'avais pas un lit aussi confortable, enfin, je l'ai toujours pas ! » Je la regardais et opinais de la tête doucement. « Oui, enfin du moins essayer de le trouver. On verra bien, autant tenter, pourquoi pas. »

» let's talk
» (302) Where did you sleep last night (9aout, 4h)
» late night shower ... [17.08 - 22h54]
» good night sweet heart
» You don't have to put on the red light those days are over you don't have to sell your body to the night ∞ 01.08.11 14h15

first night talk ≡

first night talk ≡

Sujets similaires

Sujets similaires