Malika {15/04/12 - 18h23}

Première journée au sein du chalet de Three Wishes et je cherche désespérément la piscine. Car oui, dans un jeu de télé-réalité il y a toujours une piscine. J’ai beau avoir visité le rez-de-chaussée, l’étage et le jardin, j’ai pas trouvé le fameux bassin. J’ai simplement repéré le jacuzzi, c’est déjà ça remarque. Mais j’ai tellement envie de me baigner dans quelque chose de froid et de plus grand qu’un bain à remous. Bref, j’ai dû demander au premier candidat sur ma route où se trouve le grand bassin s’il y en a bien un. Hallelujah ! Au sous-sol il paraitrait. Maillot de bain et serviette de bain en main, je décide de m’y rendre en empruntant les escaliers. Je n’aurai pas songé à visiter par ici à vrai dire. Je pensais même que l’accès à cette partie du chalet était interdite aux candidats mais non visiblement. Tant mieux. Le lieu est juste magique. Une salle paradisiaque et en prime une très jolie métisse en maillot se prélassant sur une chaise longue avec un fruit en main. J’ai envie d’y croquer. « Dis, je suis entrain de rêver ? » Je me pince persuadé d’être en plein rêve. Je me donne même une petite baffe qui fera probablement rire la demoiselle.

J’ai visité à peu près tout le chalet ce matin. J’ai même hésité à aller dehors mais au canada a cette période de l’année il fait encore froid (en fait je me demande si il fait parfois bon dans ce pays). Ayant repéré la cuisine, je décide d’y faire un saut. J’enfile alors un bikini rouge, la couleur met en valeur mon corps et je sais qu’il attirera les regards des téléspectateurs, autant leurs donner une bonne raison de voter pour moi, non ? Je passe par la cuisine, attrape une pomme et me rend enfin à la piscine. Le bassin est énorme mais je ne vais pas m’y tremper tout de suite. Je m’installe sur un transat, une de mes longues jambes est arquée et l’autre tendue. Dommage qu’on ne soit pas dehors, dommage que le soleil ne puisse pas faire briller ma peau, je serais encore plus belle. Bref, je croque dans ma pomme juste au moment où un jeune homme débarque. Je le reconnais, il parlait avec Dylan hier soir. « Dis, je suis entrain de rêver ? » demanda-t-il en s’octroyant même une petite gifle, je lâchai un rire et secouai la tête. « Je pourrais te demander la même chose… » Dis-je alors que mes yeux descendirent sans aucune gène sur le corps du candidat. Intéressant…

Jamais je n’aurai imaginé la piscine du chalet ainsi. Une pièce rêvée digne du palais du Maharajah. En plus, une magnifique candidate se trouve installée sur une chaise longue. Je pense alors rêver. Je me pince, me donne une baffe, la candidate se met à rire. Bien évidemment, il s’agit de la réalité. Tant pis pour le ridicule de la scène. « Hé mais je rêve ou tu viens me reluquer en plus ! » Ça ne me gêne pas, non, simple constatation. Puisqu’il en est ainsi je décide d’en faire de même et de laisser mes yeux se poser sur les longues jambes sexy de la demoiselle. Un léger et inaudible « whaou ! » s’échappe de ma bouche. La jeune femme est particulièrement séduisante. Je doute qu’elle soit célibataire. Enfin puisque je n’en ai pas la confirmation, je décide de croquer dans le fruit défendu. La pomme bien entendu. Je la choure des mains de la candidate pour venir y déposer mes crocs. « Je vais me baigner, tu me rejoins ? » Je rends le fruit à la brune et pars me changer à l’autre bout de la piscine. J’enfile ainsi mon maillot, caché derrière la serviette, avant de laisser celle-ci sur une chaise longue et de plonger dans la piscine.

« Hé mais je rêve ou tu viens me reluquer en plus ! » je prends un air faussement innocente et réplique « Moi ! Pas du tout, enfin, si… Un petit peu, il faut dire que la vue est vraiment plaisante. » Dis-je alors et puis je remarque qu’il ne se gène pas non plus. Il a l’air d’apprécier ce qu’il voit, tant mieux, un sourire satisfait se peint sur mon visage. Par contre, il s’approche de moi et me vole ma pomme avant de mordre dedans, ah oui il est comme ça lui ! Remarque, c’est plaisant. « Je vais me baigner, tu me rejoins ? » on ne me le demandera pas deux fois, je me lève, m’étire comme si j’avais fais une sieste et me dirige vers la piscine pendant qu’il enfile son maillot. « C’est encore plus plaisant comme ça… » Dis-je dans une souffle quand il me rejoint en maillot. Je tourne la tête vers lui, lui fait un sourire espiègle et plonge dans l’eau, telle une sirène je fais toute la longueur et ressort de l’autre coté du bassin en plaquant mes cheveux en arrière sur mon crâne. « Au fait, je ne connais pas ton prénom. Ca ne me gène pas de te surnommer Monsieur Sexy dans ma tête mais… » Dis-je en souriant. Je ne m’étais pas présentée non plus, d’ailleurs.

Je ne me gêne pas pour avouer à la candidate que je l’ai grillée sur le fait. Elle vient de me mater. Cela ne me déplait aucunement. Pas besoin de mentir. Néanmoins, l’air faussement innocent de la jeune femme a le don de me plaire. « Merci. » Un très léger sourire prend place sur mon visage tandis que je reluque à mon tour le joli corps de la demoiselle sans trop de retenu. Après tout, je ne vois pas pourquoi elle aurait droit de me mater et pas moi. Chacun son tour. Ah ah. Bref. Après avoir croqué dans le fruit défendu de la demoiselle, je pars à l’autre bout de la pièce pour me changer et enfiler mon maillot en espérant que la jeune femme accepte ma proposition. Oui, visiblement, elle se jette même à l’eau avant moi pour faire une longueur telle une sirène. Je ne peux qu’apprécier le spectacle. Alors qu’elle me demande mon prénom, je décide de plonger à mon tour dans le grand bassin. L’eau est à une température plus que convenable. « Sacha. Et Miss Belles Gambettes s’appelle comment ? » Je reste un instant statique avant de bouger un peu plus loin dans la piscine. J’ai réellement l’impression d’être en plein rêve.

Le jeune homme plongea dans l’eau à ma suite et quand il se releva il se présenta. Je souris, m’apprêtant à sortir la phrase la moins sexy du monde mais c’était plus fort que moi « Comme dans Pokémon ! » dis-je en riant, et oui je n’étais pas qu’un concentré de sexy et tout ce qui va avec, j’avais aussi des super références ! Finalement je nageai vers lui et me plaçai juste devant lui. « Malika. » dis-je doucement, je posai mes doigts sur lui, traçant les traits de son torse avec mes doigts. « J’aime pas les surnoms normalement. Mais tu ne m’oublieras pas, hein ? » dis-je en souriant, mes yeux plantés dans les siens.

Après avoir effectué mon plus beau plongeon, voilà que je donne mon nom à la jolie créature qui se trouve non loin de moi. Elle casse d’ailleurs carrément l’ambiance idyllique avec sa comparaison sur mon prénom. « Hum.. mouai. » Je me force à sourire. Cimer la référence j’ai envie de dire. Je ne faisais pas parti de ses gamins ayant eu une console étant petit et m’abrutissant sur ces espèces d’animaux tout moches, non, moi j’étais déjà entrain d’apprendre à dresser de vrais tigres. Bref. La jeune femme se prénomme Malika. Jolie. A son effigie. Je sens tout à coup une sensation étrange son mon torse dénudée. Ahhh ! Des doigts ! Ceux de Malika qui ont décidé de s’aventurer impunément. « Je ne pense pas que tu sois le genre de femme que l’on oublie Malika. » Je laisse clairement faire la brune. J’apprécie la situation. Je ne suis pas pour autant le genre de mec à sauter sur tout ce qui bouge même si je dois avouer que là c’est bien tentant.

Le candidat n’apprécie pas ma référence mais tant pis pour lui, moi je sais ce qu’elle vaut et elle vaut cher, mon enfance n’a pas été super géniale comme celle de la plupart des enfants étant donné que j’ai passé ma vie à suivre mes parents, mon père plus précisément, dans plusieurs pays. Bref. Par contre, la suite ne semble pas le déranger. Mais n’ayant aucune réaction de sa part, je me sens un peu frustrée. « Je ne pense pas que tu sois le genre de femme que l’on oublie Malika. » voilà qui est mieux. « Hm… » Dis-je en penchant la tête sur la coté. « Tu as raison. » moi modeste ? bien sur. Finalement je me lasse de se toucher, lui ne réagit pas, c’est vraiment frustrant alors je brise le contact avec un fin sourire et un regard qui signifie clairement que je ne me jetterai pas sur lui. (pas aussi facilement).

Malika, jolie métisse bien foutue, incarne parfaitement la tentation à mes yeux. Si je n’ai pas d’idéal féminin elle pourrait physiquement le constituer. Peut-être que la beauté des lieux joue fortement en sa faveur remarque. En d’autres circonstances, je n’aurais peut-être pas été autant séduit. Quoi qu’il en soit, j’apprécie le côté franc et direct de la demoiselle. Elle semble savoir ce qu’elle veut. D’ailleurs, il se pourrait bien que je fasse parti de son prochain casse-dalle. Ou pas. J’en sais rien. Je la laisse palper les parcelles de mon corps sans rien dire, ni rien faire. Je crois que ça la frustre d’ailleurs puisqu’elle décide de stopper net le contact. Ainsi soit-il. « Ça fait depuis combien de temps ? » Je m’approche du bord de la piscine, un peu lasse de nager éternellement au centre. Autant se poser dans un coin pour poursuivre la discussion. « Que t'es avec ton mec. » Un très fin sourire s’affiche sur ma frimousse tandis que je rectifie ma question pour que la jeune femme la comprenne.

Le jeune homme s’éloigne et va se mettre a un bord de la piscine, moi je ne bouge pas. Je nage doucement avant, en arrière. « Ça fait depuis combien de temps ? » Je m’arrête et pose la main sur le bord le plus proche pour me stabiliser, les sourcils froncés. « Hein ? » il précise alors sa pensée. Ah, il pense que je fais partie d’un des couples ! Ca me fait rire, je secoue la tête, toujours en train de rire et je dis. « Non, tu crois vraiment que je suis assez conne pour venir ici en couple ? » dis-je doucement. Ah, il était loin de me connaitre ! Car ici les couples n’étaient surement pas en sécurité, a leur place je ne serais pas venue en couple. Je m’approche de lui et passe mes bras autour de son coup. « Je t’assure, je ne suis pas en couple… » Dis-je en souriant avant de poser mes lèvres sur les siennes. Si ça ce n’est pas de la preuve en bêton armé.

Les coudes positionnés sur un des bords de la piscine, je scrute la candidate ici présente afin de lui poser une question loin d’être anodine. Je la soupçonne, en effet, d’être en couple dans l’aventure. Sa réaction jouera un rôle important dans sa réponse. J’y suis attentif. Autant commencer à tester un peu tous les candidats et candidates dès maintenant après tout. Le but du jeu pour les célibataires étant de démasquer les personnes déjà en couple. Bref. La métisse rigole donc avant d’insinuer que venir en couple serait une erreur monumentale. C’est un point de vue qui se tient. Néanmoins, l’émission ne s’appelle pas "l’Ile de la tentation". Elle devrait peut-être puisque que la candidate se jette littéralement sur moi pour venir m’embrasser. « Tu penses réellement pouvoir me convaincre avec un seul baiser ? » Je la regarde d’un air dépité. Un baiser c’est tellement simple, surtout dans un jeu comme celui-là. Un mensonge de la part de la demoiselle serait donc parfaitement probable. Néanmoins, je lui accorde le bénéfice du doute. « Espérons pour toi que tu n’aies pas de petit ami. » Je m’empare d'une manière plutôt soudaine des lèvres de la métisse tout en laissant glisser une de mes mains vers le postérieur de la celle-ci. La suite, c'est à elle d'en décider à présent.

« Tu penses réellement pouvoir me convaincre avec un seul baiser ? » je n’aime pas l’air qu’il prend pour me regarder. Ah ce gars m’énerve en fait et du coup, ça me donne encore plus envie de l’avoir, de l’attraper dans mes filets. C’est paradoxale mais je ne suis qu’un être humain et les hommes fonctionnent comme ça aussi, non ? « J’osais l’espérer, oui, mais si il faut plus de preuves… » Je n’ai même pas le temps de finir ma phrase qu’il m’interromps « Espérons pour toi que tu n’aies pas de petit ami. ». Il m’embrasse alors soudainement et je sens ses mains glisser jusqu'à bas dans mon dos, très bas, si bas que ce n’est plus mon dos d’ailleurs. Ah, monsieur se montre entreprenant. Mes doigts eux viennent se glisser dans sa nuque, tandis que de ceux de l’autre main recommencent a explorer le torse du candidat.

Malika semble être le genre de fille entreprenante et qui sait ce qu’elle veut. J’apprécie mais je m’en méfie néanmoins. Je la soupçonne d’être en couple. Elle me certifie que non. J’en veux la preuve nette. Un simple baiser ne suffisant pas, je décide de pousser le bouchon un peu plus loin en laissant glisser mes lèvres sur les siennes et ma main sur son postérieur. Pas de rejet de sa part, au contraire, elle vient caresser à son tour mon torse. Je stoppe alors tout contact. « Tu sais quoi : je te crois. » Un très fin sourire satisfait prend place aux creux de mes lèvres. J’ai obtenu la réponse convoitée. Je suis conscient que cela risque de ne pas plaire du tout à la brune. L’arrêt soudain d’échange buccal va probablement la frustrer. Elle va peut-être même me haïr. Soit. Je ne suis définitivement pas le genre de mec à sauter sur tout ce qui bouge. J’aime baiser, j’aime le sexe, mais pas de là à le pratiquer dès la première semaine de jeu, dans la piscine, devant les caméras. C’est pourquoi, je me sépare sans attendre du corps de la métisse pour nager vers l'échelle de la piscine et pour en sortir. La baignade fut courte mais intense et intéressante. « Merci pour le baiser, c’était très agréable. » Je récupère ma serviette entreposée sur la chaise longue pour la placer sur mes épaules avant de faire un petit détour dans la salle pour récupérer quelque chose qui m’est cher : la pomme non terminée de la demoiselle que je subtilise sans aucune discrétion. J’adresse même un petit clin d’œil à la candidate avant de sortir définitivement. Sans rancune.