Première journée dans l’aventure et déjà envie de se prélasser, de se détendre et quoi de mieux pour se détendre qu’un jacuzzi ? Je ne voyais pas d’autres options surtout que je n’avais jamais eu l’occasion de mettre les pieds dans un tel jacuzzi, oui j’étais riche et je ne m’en étais jamais caché mais je ne dépensais qu’une somme très peu importante d’argent dans tout ce qui me paraissait être trop luxueux… Peut-être que j’allais finalement me raviser une fois dehors si je découvrais qu’on pouvait vraiment se détendre à l’aide des nombreuses bulles qui venaient s’écraser contre trop corps en quelques minutes. Jusqu’à maintenant j’étais confortablement installé sur mon lit poursuivant la lecture de Lennon, une autobiographie romancée de John Lennon que je dévorais depuis ce matin et une fois arrivé à la fin de mon chapitre je m’étais quand même décidé à abandonner ma lecture pour me diriger au jacuzzi, ni une ni deux j’enfilais un boxer de bain blanc très moulant rejoignant très vite la petite cabane légèrement éloignée par rapport au chalet. Il n’y avait personne pour le moment, je me glissais donc dans le bassin fermant les yeux pour profiter pleinement des sensations procurées par tout ce système de bulles.

Je pensais profiter du jacuzzi sans avoir à discuter, je voulais juste passer un peu de temps tranquillement et à la place j’avais droit à un blondinet qui était sexy dans son boxer certes mais qui allait à tous les coups me faire la conversation. Je le regardais un instant puis le laissait s’installer à mes côtés. Que voulez-vous que je dise ? Je n’étais pas un monstre et je n’allais pas lui faire un scandale parce qu’il avait osé se rapprocher de moi, oui il avait tout à fait le droit de venir se détendre dans ce jacuzzi, il n’était pas ma propriété et n’était pas non plus privé. « Belle journée, n'est-ce pas ? » Peut-être que je n’étais pas de bonne humeur aujourd’hui mais il m’insupportait déjà. Je le regardais un instant et me décidait quand même à répondre essayant d’avoir l’air sympathique ce que je ne savais pas être lorsque j’étais d’humeur ennuyeuse. « Mouai… Tu t’appelles comment toi déjà ? »