L'intérieur de la maison enfin du chalet ne me plaisait pas plus que ça. Ou plutôt ne m'émerveillait pas du tout. Mais l'extérieur lui.. il avait quelque chose de très poétique que j'aime particulièrement c'est agréable d'aller se promener dans ce genre d'endroit. Et bien que j'aime bien être entouré de personne puisque j'y suis habitué la solitude me plaît tout autant. Alors j'étais là habillé d'un simple tee-shirt blanc et d'un jean foncé entrain de regardé par la fenêtre tout ce que cet extérieur pouvait m'apporter comparé à la décoration luxueuse et habituelle de cette baraque. La nature on ne s'en lasse pas tout simplement. Comparé a ce genre de déco, ou plutôt à ces pages de magasine de décoration. Parce que c'est ça ni plus ni moins, aucune personnalité, toujours la même chose. Je soupire légèrement et me décide à remonter les escalier à la recherche d'une veste en cuir que je passe par dessus mon tee-shirt blanc. Fin prêt je dévale les escalier quatre à quatre et passe un main dans mes cheveux histoire de m'assurer qu'ils sont bien.. décoiffé. Parce que le coiffage ça les réussis pas trop, et j'ai encore plus l'air d'un gosse de riche. Donc là c'est parfait. Je reprend mes réflexe d'ancien fumeur et chercher un paquet de clope dans mes poches avant de me rendre compte que non.. j'ai arrêté de fumé. L'air frais ça fait du bien, je marche tranquillement mais sûrement et je me retrouve rapidement au coeur du parc à quelques pas de ce pont magnifique aux allures d'orient. On se croirait dans un jardin japonais, un sourire s'étire sur mon visage alors que mon pied foule le bois dans un bruit sourd. Je m'appuie à l'aide de mes avant-bras sur la rambarde du pont et me lance à la contemplation de la nature, cette au stagnante, cette belle végétation bien que trop millimétré à mon goût et pas assez sauvage. Mais les jardins japonais c'est ainsi. Je ne me rend pas compte immédiatement de la venue d'une personne vers moi. Je ne me rend pas compte qu'elle hésite et que finalement elle foule à son tour le bois du pont. Le son me fait pivoter légèrement la tête en sa direction. Jolie jeune femme, me dis-je. Je lui souris. « Belle soirée, n'est-ce pas? » Je souris de plus belle alors qu'elle m'accompagne dans ma posture. Je ne la quitte pas du regard. « Très belle en effet. » Oui c'est con, oui c'est cucul, oui c'est certes déplacé et je vais passé pour un gros dragueur. Mais c'est la vérité n'est-ce pas ? Elle est très belle cette jeune femme, pourquoi m'empêcher de dire ces mots alors que ce n'est que vérité. Je lui souris et reporte mon attention sur l'eau stagnante. « Je m'appelle Auggie. » Je ne lui tends pas ma main pour qu'elle la serre j'ai remarqué qu'ici c'est bizarre que de faire ça alors.. Mais si elle veut me faire un check, un coup d'épaule ou me cassé un bras.. ouais non peu être pas. Je la regarde de nouveau, lui adressant un sourire de plus et en profitant pour la détaillé, discrètement.

Je sens son regard s’attarder sur moi alors que je m’installe à ses côtés, calquant la position qu’il avait prise avant mon arrivée. Poliment, je m’adresse à lui, parce que ça me semble logique. Après tout, ne vins-je pas de m’installer à ses côtés sans invitation ? Montrons-lui que je suis de bonne compagnie, et ainsi acceptera-t-il de partager un instant en ma compagnie. « Très belle en effet. » me répondit-il alors que je lui parle vaguement de la soirée qui s’offre à nous. Sa réponse me fait légèrement rougir, parce que je sens qu’il y a une sorte de sous-entendu dans ces propos. Que sa réplique n’est pas que dirigée vers l’objet de la conversation. C’est… flatteur, oui. Mais ce genre de commentaire – même détourner – me met toujours mal à l’aise. Mes amis me le disent souvent que je fais cet effet aux gens, mais comme ça m’importe peu, je refuse souvent d’y croire. Je vais devoir me faire à l’idée, là. Parce qu’en quelques jours, ils sont deux à m’avoir complimenté de la sorte. Et je doute que ce ne soit qu’une tactique de séduction de leur part. Ses yeux se détournent enfin de moi et je me détends enfin. Tout comme lui, mon regard se porte sur l’eau qui repose sous le pont. « Je m’appelle Auggie. » annonce-t-il, sans fioriture, sans même tendre la main vers moi. Sa tête, cependant, se détourne vers ma petite personne. Il sourit. J’en fais de même. « Et moi, c’est Yasmine. » Présentation faite. Ça semble être une habitude ces derniers temps, je n’ai jamais autant dit mon nom en une semaine. Je devrais peut-être penser me coller un petit étiquette ‘Bonjour, je m’appelle Yasmine’ pour éviter ce genre de questions redondantes… Hm. « C’est l’envie de prendre l’air ou un besoin soudain de solitude qui t’amène ici ? » le questionnais-je, curieuse. Après tout, à cette heure, la plupart des candidats se regroupent ensemble, en petits groupes distincts pour la soirée. Tout comme moi, il a préféré ne pas se joindre à eux. Je suis en droit de m’interroger à son sujet.