« I have two choices : lies or not lies. » ↪ SAWYER
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Maxyne
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Sujet: « I have two choices : lies or not lies. » ↪ SAWYER Mer 6 Juil - 21:37
Kill me rightnow
C'est doucement que le réveil sonna. Une voix prodigieusement douce se glissa et se logea dans les oreilles de la brune. C'était le même refrain chaque matins. La musique s'emballait à partir de la première minute, et se refaisait douce. Et pour Maxyne c'était à peu près a même chose. Elle s'imposait d'avoir de grosses pulsions pour enfin se lever de son lit, mais lorsqu'elle jetait un seul coup d'oeil à son oreiller, celui-ci la rappelait avec une voix mélodieuse qui ne pouvait que la faire craquer. C'est alors d'un commun accord entre elle et son oreiller qu'elle éteignit la musique de son portable. Grave erreur. Ses yeux se fermèrent automatiquement, sans même penser à ce qu'elle devait faire ce matin pour avoir mit son réveil. C'est dans les moments comme ceux-là, lorsqu'on doit se lever, qu'on se rend compte que le lit est agréablement réconfortant. Il est doux. La couverture nous enrobe, et un chat nous réchauffe en guise de bouillotte sur les pieds.
[...]
BIP....BIP...BIP... Le réveil cette fois-ci se fit avec du grand n'importe quoi. Maxyne se fit violence pour se bouger, se disant qu'elle devait se lever il y a ... une bonne demi-heure. Pour quelque chose. Quoi ? Elle en savait plus rien tant qu'elle avait encore la tête dans le brouillard. Elle s'agita donc dans tous les sens. Le chat qui était affalé à présent sur ses jambes vola sur la commode non loin de là. Elle fit tomber son portable de sa table de chambre en voulant l'attraper pour l'éteindre. Elle ne s'était pas rendu compte, mais c'était son téléphone qui sonnait avec insistance. « Bonjour vous êtes sur le répondeur de Maxyne, je dois certainement dormir, ou bien être autre part, donc laissez-moi un message. » Bip. « Salut Max', c'est Tyler. J'espère que tu dors pas, parce que si t'arrive en retard à ton audition, t'es dans la merde pour les prochaines années à venir. Déjà que t'es dans un pétrin pas possible, mais alors là j'imagine pas.. Et si t'es déjà partie , ou en train de te préparer , bah bon courage. Bisous. » Ah le grand frère quelque peu envahissant dans la vie sentimentale de sa petite soeur... Tout le monde connait, non ? Elle regarda son chat qui était en train de se laver, et c'est les yeux à demi-clos qu'elle lui adressa ces quelques mots. « Je dormais pas, ok ? » Elle avait cette manie de croire que son chat pouvait la comprendre. Elle daigna se lever, pour se diriger automatiquement vers la douche. Sur son passage se trouvait la radio, qu'elle alluma machinalement. Une musique assez violente était en train de passer. Elle passa tout de même son chemin, ne pensant qu'à se prendre une bonne douche. Quelle idée de faire la fête la veille d'un rendez-vous pareil. Il n'y avait que sa cousine pour l'emmener faire une virée au dernier moment. En sortant de sa douche, elle se précipita vers une serviette pour éviter de se balader nue devant les voisins quelques peu pervers qui logeaient en face. C'est en se dirigeant vers la cuisine qu'elle se tordit le petit doigt de pied dans le coin de la porte. « Merde ! Fais chier. » Elle se demanda soudain dans quoi elle allait s'embarquer. Elle allait devoir retenir ses moindres envies de déblatérer des jurons, et allait devoir se comporter en véritable dame, qui sait aguicher les hommes. Enfin , ce , que si elle était choisie. C'était pas son problème premier pour l'instant. Le véritable dilemme était qu'il n'y avait plus de pain. Elle chercha dans ses placards de quoi se remplir le ventre, mais il ne restait rien. Elle se fit donc réchauffer du lait chaud, avant même de pouvoir se plaindre tellement la faim la rongeait. C'est pendant que son lait chauffait qu'elle alla s'habiller et se préparer en vitesse. Second problème, on aurait dit la guerre 14-18 dans le dressing de la jeune femme. Elle ne savait plus quoi prendre. Elle opta pour les vêtements les plus simples , et surtout les moins plissés. Miracle. Elle avait réussit à s'habiller en deux secondes, et son lait n'avait pas brulé. Après avoir engloutit les dernières gorgées de sa tasse, elle s'en alla enfin, avec dix minutes d'avance. C'était tout elle. Elle mettait toujours son réveil quarante minutes en avance, sachant pertinemment qu'elle allait se rendormir au moins trente minutes.
[...]
« Pardon, excusez-moi . Oui, le deuxième étage s'il vous plait. » Bizarrement, le stress ne montait pas. C'était pas rassurant, au contraire. A partir du moment où le stress ne montait pas, c'était qu'elle n'était pas assez réaliste, et donc en gros pas assez réveillée. Les personnes à côté d'elle dans l'ascenseur lisaient un journal, ou bien avaient des tics perturbants comme de se ronger les ongles, ou bien de taper du pied. Lorsqu'elle sortit de l'ascenseur et qu'elle vit tout ce monde qui attendait pour passer l'audition, elle lâcha un râle. Elle s'en voulait même d'être partie aussi tôt pour devoir attendre. Mais bon, chose faite, on pouvait pas revenir en arrière. Etrangement, il y avait du café. C'est seule, qu'elle se dirigea s'en faire un. Personne n'était venu l'aborder durant les cinq premières minutes , et c'était tant mieux, elle n'était pas en état de faire connaissance pour le moment.
Sawyer
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Sujet: Re: « I have two choices : lies or not lies. » ↪ SAWYER Jeu 7 Juil - 22:55
Mon réveil fut très dur. En effet, aujourd’hui, ce n’était pas une journée comme les autres. J’avais rendez-vous à New-York pour passer un casting à un jeu télévisé nommé Three Wishes où ma sœur m’avait inscrit. Le concept en gros était de trouver l’amour sur un paquebot de croisière. Bien évidemment, si j’avais accepté de me présenter en tant que candidat c’était pour ma sœur. Je lui devais bien ça. Quoi qu’il en soit, je m’étais donc levé très tôt dans la matinée pour pouvoir arriver à temps à New-York. Le trajet Boston – la grosse pomme, n’était pas bien long, mais il fallait compter les problèmes de circulation réguliers. C’est pourquoi j’avais prévu le coup pour ne pas arriver en retard au casting. Il me fallut environ cinq heures de route pour débarquer à Manhattan et trouver le lieu de rendez-vous. Avant de m’y rendre, j’avais prit soin de m’acheter un sandwich au premier commerçant du coin, histoire de ne pas y aller le ventre vide. C’est après avoir mangé et m’être préparé dans ma caravane, que je fis mon entrée dans le gratte-ciel qui servait de lieu de casting : le ”Sheraton New York”, un grand hôtel très luxueux. Vêtu d’un polo à col en V, d’un jean et d’un caban noir, je ne me sentis pas tellement à mon aise face à la luxure du lieu. Cependant, je ne fus pas pour autant déboussoler ; à peine arrivé, je fis abstraction de la foule pour aller à l’accueil chercher un numéro de passage. Evidemment, j’étais le numéro soixante-neuf. J’aurais pu le parier. L’hôtesse d’accueil m’indiqua que j’en avais approximativement pour une heure d’attente et que de la nourriture ainsi que des boissons étaient mis à disposition afin de nous faire patienter. Génial ! Je n’avais maintenant plus qu’à prendre mon mal en patience. Mais avant de monter au deuxième étage comme il était indiqué sur tous les panneaux du bâtiment, je fis un petit détour aux toilettes du premier pour soulager ma vessie.
[...]
Cela faisait maintenant un bon quart d’heure que j’attendais, seul, assis sur un banc, auprès d’autres postulants. Je n’avais pas ouvert la bouche jusqu’alors et le stress des personnes qui m’entouraient devenait peu à peu communicatif. La situation m'insupportait. L’attente et le silence de la salle ne me donnait qu’une seule envie : me tirer une balle. Pas de quoi en faire un fromage pourtant, ce n’était qu’un casting parmi tant d’autres. Enfin visiblement, les potentiels candidats ne le voyaient pas sous cet angle, et ça en était bien triste. Autant faire connaissance avec les autres plutôt que chacun reste dans son coin, non ?! C’est pourquoi au bout d’un moment, ne supportant plus la situation, j’avais décidé de me lever et d’aller vers l’autre bout de la salle où se trouvait une jeune femme adossée contre une table et buvant un café. « Vous auriez pu m’en préparer un aussi. » avais-je déclarais d’un air sérieux et réprobateur à la brune qui se trouvait en face de moi. Bien entendu je plaisantais. C’était une façon comme une autre d’entamer la conversation. Quoi qu’un bon café servit par les mains d’une jolie fille ne serait pas de refus. « Spencer. » rajoutais-je en tendant ma main à la demoiselle pour briser son malaise face à ma remarque. J’avais décidé de me présenter sous un faux nom. C’était bien plus drôle. Surtout face à une inconnue. « Je fais parti de la production de Three Wishes. Et vous, vous postulez pour être candidate je suppose ? » Le mensonge continuait. Qui n’avait jamais falsifié son identité pour plaisanter après tout ?! J’observais à présent le visage de la jeune femme en espérant qu’elle gobe toutes mes imbécilités et qu’elle se sente mal à l’aise face à mes aveux.
Dernière édition par Sawyer le Ven 8 Juil - 13:09, édité 1 fois
Maxyne
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Sujet: Re: « I have two choices : lies or not lies. » ↪ SAWYER Ven 8 Juil - 9:44
Cela faisait dix bonnes minutes qu'elle regardait les personnes défiler sous ses yeux. Lorsqu'ils se croisaient, la même question d'une banalité affligeante ressortait à chaque conversation : " Ca va, vous n'êtes pas trop stressés ? " Maxyne, l'était sans doute un peu plus à chaque minutes qui passait , à cause de son café sans aucuns doutes. Des fois, on pouvait apercevoir ce genre de bombasses qui ressemblent étrangement à Pamela Anderson, grâce à la chirurgie esthétique. D'autres fois on apercevait Ken pas très loin . Et puis, le reste du temps, il y avait de jolis femmes et de charmants hommes , anxieux, dans leurs coins. Max' se dirigea une seconde fois vers la machine à café, elle ne pouvait pas rester les mains vides. Ayant son second café en mains, elle alla s'adosser contre la seule table libre qui se présentait à elle, lorsqu'à peine fut elle en position de voir tout le monde, elle aperçut un homme, d'une carrure certes plus imposante que la sienne, avec un large sourire aux lèvres. « Vous auriez pu m’en préparer un aussi. » lui lança-t-il soudainement. Elle le regardait , en le laissant finir sa présentation après qu'il lui ai dit qu'il s'appelait Spencer. « Je fais parti de la production de Three Wishes. Et vous, vous postulez pour être candidate je suppose ? » Elle prit le temps de poser son café sur la table avant de lui répondre. Ses gestes étaient tellement au ralentis qu'elle ne pouvait pas faire deux choses en même temps. « Ah je me disais aussi. C'est sans doute pour ça . La production a droit de se faire servir des cafés par ceux qu'ils veulent » lui répondit-elle non sans un sourire ironique. Elle ne savait pas s'il était réellement de la production, ou même de la co-production, ni même si il venait juste là pour voir les jolies filles, mais en tout cas il ne lui faisait pas peur , quelque soit son statut pour cet aventure. Au contraire même, son approche avait redonné confiance à Maxyne. Si en tous les cas c'était bel et bien un producteur, il était plutôt craquant, quel gâchis. Elle ne savait pas si il lui fallait mentir ou non . Si il mentait, ça allait devenir un jeu intéressant . Et si il ne mentait pas, et bien ... Elle était dans la mouise pour sa sélection. Ou alors.. Les producteurs aiment sans doute le mensonge . « Moi c'est .. » "Allez, dis Enyxam. Le faux prénom que tu disais tout le temps étant gamine. Enfin, tout prénom à l'envers quoi " « ... Delilah . » " Delilah ? Mais pourquoi enfin ! " « Non en réalité je suis pas candidate. J'ai accompagné mon ami qui est assis sur le banc à côté de la plante verte . » dit-elle en pointant du doigt un homme brun, d'une vingtaine d'années, qui se rongeait les ongles et qui se mouchait sans cesse. Elle savait que c'était pas bien de mentir, et encore moins de montrer du doigt, mais que voulez-vous, elle adorait jouer à ce genre de jeu. Elle continua sans gênes sur sa lancée « Il est assez stressé, et pourtant c'est moi qui bois du café. » lança-t-elle sur un ton désespéré . La porte des auditions s'ouvrit, et une femme d'une trentaine d'années sortit en pleurs. Elle avait du louper son entrevue, et comme ça devait être une femme seule, sans enfants, elle se dit avoir raté toute sa vie en même temps que son audition. Si c'est pas triste de voir ça. Seulement Maxyne serait dans le même cas dans à peu près dix ans si elle ne se reprenait pas en mains, alors il ne faut jamais parler trop vite. « Bah dites donc, ce que vous semblez faire subir aux candidats à l'air sévère ! » rétorqua-t-elle aussitôt en rigolant. « On fait un petit deal ? Vous faites passer mon ami là-bas, et je vous le fais votre café . » Peu importe si il n'était pas vraiment ce producteur en question, le jeu était tellement amusant qu'elle ne pouvait plus s'arrêter. Elle fit un signe de la main à l'homme en question, qui la regardait avec un certain dédain, et un mépris qui relevaient de l'anxiété. Elle, souriante, espérait qu'elle ne se ferait pas remarquer. C'était assez étrange comme situation . Il y a un quart d'heure elle ne pouvait pas s'approcher d'une seule personne par peur d'être agressive de par sa courte nuit, et maintenant elle s'amusait à mentir au producteur du jeu télévisé. Enfin peut-être rêvait-elle encore après tout.
Sawyer
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Sujet: Re: « I have two choices : lies or not lies. » ↪ SAWYER Ven 8 Juil - 13:13
Cela devait faire une demi-heure que j’étais entré dans l’hôtel Sheraton New-York, où se déroulait le casting du jeu de téléréalité Three Wishes. J’avais d’abord prit un numéro de passage à l’accueil, je m’étais ensuite rendu aux toilettes du premier, puis, j’avais appelé ma sœur pour lui donner de mes nouvelles, et enfin, j’étais monté au deuxième étage afin d’attendre mon tour. D’abord assis sur un banc à ne rien faire d’autre qu’observer la pièce et scruter les postulants, je m’étais décidé au bout de plusieurs minutes à bouger et aller me chercher un café. C’est alors que j’avais abordé ce qui me semblait être une potentielle candidate en lui mentant sur mon identité. Je m’étais fait passer pour un membre de la production du jeu puis j’avais également falsifié mon nom. « C’est exactement ça ! Comme on dit, la production à tous les droits. » balançais-je alors d’un air faussement hautain, ce qui ne me ressemblait pas du tout. La brune fit la grimace. C’est bon, je plaisantais, pas de quoi en faire un drame. Voyant toujours la brune consternée, je décidai de débloquer la situation. « Je plaisante. » glissais-je à la jeune femme sur un ton plutôt désagréable pour une personne ne me connaissant pas. C’est ensuite, que la demoiselle se présenta à moi. Sous un faux nom visiblement vu la seconde d’hésitation qu’elle eut et qui n’avait pas lieu d’être. Pas très convaincu. Néanmoins, je me contentai de me taire. J’étais le premier à avoir menti sur mon identité donc si elle voulait faire la même chose c’était son droit. J’espérais seulement qu’elle n’ait pas comprit mon mensonge. De toute façon, maintenant c’était trop tard pour faire marche arrière. « Tiens donc ! » Ces deux mots sortirent spontanément de ma bouche lorsqu’elle me montra un jeune homme qui ne semblait absolument pas être son ami. D’un air suspicieux, je la laissais continuer à s’enfoncer dans sa connerie. Elle ne savait pas mentir. C’était évident. Peut-être qu’une autre personne l’aurait cru mais pas moi. J’étais expert en mensonge. Rien que par le regard et l’attitude des gens, je savais très bien décelé le vrai du faux. « Comme quoi ! » me contentais-je de marmonner dans ma barbe lorsque la femme m’indiqua que son soi-disant ami était le plus stressé et que c’était elle pourtant qui buvait du café. C’est alors que notre discussion fut interrompue par une grande porte s’ouvrant, puis une jeune femme en pleurs, qui avait probablement raté son audition. Je trouvais la situation tellement ridicule que je ne pu m’empêcher d’avoir un petit rictus. Pas de quoi se mettre dans cet état là pour un casting. C’est pas comme si elle y jouait sa vie. Je me retournai ensuite vers Delilah, ou du moins, la brune en face de moi, qui me fit une remarque. Encore une fois je répondis spontanément et d’un air naturel. « Vous n’avez pas idée ! Nous sommes de vrais tyrans ! » Puis je me mis à rire également, me prêtant bien dans mon rôle. La brune finit par me proposer un deal, qui ne me mit pas vraiment à l’aise du fait de mon mensonge. Evidemment, je n’étais rien, et je ne pouvais rien faire, pour son ami. Je décidai aussitôt de mettre les choses au clair. Du moins à ma façon. « Je suis désolé pour votre ami, ce n’est pas de mon ressort. Je suis juste chauffeur de salle, chargé de mettre à l’aise les postulants au casting. Néanmoins, vous pouvez toujours allé le chercher, je lui donnerai quelques conseils. » J’en étais persuadé, le mec qu’elle m’avait montré n’était pas son ami. Il ne lui avait pas adressé un seul regard jusque là, chose anormal. C’est pourquoi, j’avais décidé de piéger la jeune femme. « C’est dommage que vous ne participez pas au casting. Vous m’avez l’air d’avoir un bon profil pour être candidate. » En disant cela, il était évident que je tendais une perche à la brune pour qu’elle m’avoue sa véritable identité. A cet instant, j’espérais qu’elle soit dégoutée même de m’avoir mentit.
Maxyne
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Sujet: Re: « I have two choices : lies or not lies. » ↪ SAWYER Ven 8 Juil - 14:32
Depuis toute petite, les parents de Maxyne arrivaient à desceller le faux dans les dires de la petite. Elle avait cette petite moue qui était un tic qu'elle ne pouvait s'empêcher de faire lorsqu'elle sentait que son mensonge n'allait pas passer. le temps corrigea ce défaut, mais pas celui de mal mentir. En fait il n'y avait que les personnes naïves qui pouvaient croire à de telles balivernes. Par exemple, l'homme qui se tenait face à elle ne croyait pas un mot de ce qu'elle avançait et elle le savait parfaitement. Lui au contraire faisait preuve de tact et de répondant. Donc même si il mentait , il savait mieux le faire que Maxyne. Elle ne se laissa pas désarçonner à voir qu'il lui répondait avec un brin de moquerie. Lorsqu'il lui annonça n'être qu'un chauffeur de salle, elle se demanda pour le coup si ça existait. Sans aucuns doutes. Lorsqu'il lui proposa de ramener cet inconnu, elle se sentait déjà gênée par le fait qu'elle allait se prendre une veste devant tout le monde si elle allait réellement le cherche. Ou bien alors elle devrait mentir aussi à cet homme, mais là ça devenait trop compliqué, et c'était moins amusant. « Je pense pas qu'il veuille trop parler, tout à l'heure il m'a envoyé valsée juste parce que je lui disais que j'allais aux toilettes. » Ridicule. Elle se rabaissait ... Et devenait certainement une moins que rien aux yeux de ce Spencer en question. Mais en réalité, il fallait connaitre Maxyne pour savoir qu'elle n'était pas débile, loin de là. Simplement, elle s'y prenait plutôt mal question mensonge . Cependant, elle se demandait combien de temps l'homme tiendrait avant d'essayer de la coincer à son propre jeu, voyant que l'histoire était truffée de fausses affirmations. Elle n'eut qu'à attendre cinq petites secondes . Court laps de temps qui lui avait laissé mûrement réfléchir à la bonne question qui la ferait plonger définitivement. « C’est dommage que vous ne participez pas au casting. Vous m’avez l’air d’avoir un bon profil pour être candidate. » Et meeeerde! « Ah ? Mouais, je sais pas c'est pas vraiment le genre d'émissions que je regarderai chez moi alors y participer .. » Elle avait failli lui répondre quelque chose dans le genre "ah, parce que je suis une menteuse !" mais elle s'était retenue. « Mais à part venir demander des cafés aux demoiselles, il consiste en quoi votre job ? » dit-elle avec un sourire dénonciateur aux lèvres. « Enfin, je veux dire, je comprends parfaitement le fait de mettre à l'aise les gens qui viennent postuler, mais vous voulez dire que vous êtes payé pour boire des cafés et papoter sur les impressions des candidats ? » Elle était curieuse. Curieuse de savoir si ce job existait vraiment, curieuse de savoir comment il allait réagir. A présent, le jeune homme ne cessait de la regarder, comme si il pensait qu'elle pouvait l'espionner, ou l'épier. Elle trouvait ça super désagréable et ne tenait presque plus en place. Elle revint à Spencer, et trouvait son attitude extrêmement naturelle, bien qu'il eusse prit un air hautain, et un brin narcissique. Elle finit son second café, et alla en chercher un autre. « Tenez. » Oui, ok elle avait cédé. Mais juste parce que cet homme lui tenait compagnie , et l'occupait à penser à autre chose que sa présentation proche au jury. Il faisait bien son boulot au final.
Sawyer
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Sujet: Re: « I have two choices : lies or not lies. » ↪ SAWYER Ven 8 Juil - 18:20
La conversation avec la prétendue Delilah suivait son cour. Tout était basé sur le mensonge, je le savais très bien. Autant elle que moi, jouions un jeu. Pas une once de réalité dans notre dialogue. Ça en étant drôle même si je savais bien qu’il viendrait un moment où la vérité finirait par éclater. Ou peut-être pas d’ailleurs, si ça se trouve la jeune femme n’apprendrait jamais que je lui avais mentit. Quoi qu’il en soit, j’étais au courant pour elle. Ce qu’elle m’avait raconté était complètement faux. J’en étais persuadé même si je ne pouvais pas le prouver actuellement. Je n’avais pas d’autre choix que de jouer le jeu auprès de la brune et essayait de la mettre mal à l’aise pour qu’elle avoue sa réelle identité. « Oulà oui. Il vaut mieux le laisser tranquille. Je ne pensais pas que le stress pouvait rendre agressif. » Elle me prenait pour un con ?! Moi aussi ! J’allais jouer, tout comme elle. C’est pourquoi j'avais déclaré à la brune qu’il était dommage qu’elle ne se présente pas en tant que candidate au jeu télévisé. J’avais espéré en cet instant la faire regretter de m’avoir mentit. Et cela sembla marcher vu la tête qu’elle avait fait. Malgré tout, elle affirma le contraire et que l’émission n’était pas faite pour elle. Toujours pas très convainquant tout ça. « Dommage. » répondis-je avec une petite moue pour que la jeune femme s’en veuille encore plus de m’avoir mentit. Je l’observai alors un peu, avec discrétion, puis me dit que si elle était sélectionnée en tant que candidate, je ne m’ennuierai peut-être pas dans le paquebot. Cette fille était vraiment jolie et tout à fait à mon goût. D’un coup, je fus délogé de mes pensées par une question de la brune sur mon emploi, qui me gêna bien assez. Avait-t’elle des doutes sur mes propos ? N’étais-je pas assez crédible ? Pleins de questions se bousculèrent dans ma tête alors que j’essayais déjà d’entrevoir une réponse plausible. « Et bien.. Oui entre autres. Je suis aussi chargé de la décoration de l’hôtel, les panneaux, la nourriture, les boissons, le café. Tout pour que les participants aux castings se sentent le plus à l’aise possible et pas déboussolés. » Pour avoir l’air naturel et la convaincre d’avantage, je la fixa dans les yeux, en l’hypnotisant presque du regard. Je ne la lâcha pas jusqu’à ce que ce soit elle qui décroche, probablement mal à l’aise. Je savais être persuasif. Je pris, l’instant d’après, une attitude zen avec un grand sourire, lorsqu’elle m’apporta mon café. « Merci beaucoup. C’est très appréciable. » Déclarais-je alors un soupçon hypocrite. En temps normal c’est tout juste si j’aurais dit « merci » à la jeune femme. Comme quoi, j’étais plutôt bon acteur. J’en bu un peu, quand tout à coup, la jeune femme fit tomber son papier avec son numéro de candidat. Je me précipitai alors pour le ramasser le premier et lui tendre. « Je suppose que c’est le numéro de candidat de votre ami et que vous lui garder en attendant qu’il passe ? » demandais-je faussement déçu et en fronçant les sourcils avant de regarder l’homme qu’elle m’avait montré auparavant, qui tenait d’ailleurs le même papier dans ses mains. Cette fois-ci, c’était finit pour la jeune femme. Elle n’avait plus qu’à m’avouer son péché, qu’elle m’avait mentit. Discrètement, je m’assurai que mon numéro de candidat reste bien au fond de ma poche de jean, pour ne pas faire la même bêtise que la brune. Puis, je la regardait à nouveau, l’air accusateur.
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