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Après avoir quitté la chambre où vous étiez confinés durant la dernière heure, vous vous retrouvez sur le seuil de la porte du Mistral, le bar/lounge du yacht. À vos côtés se tient un candidat de sexe opposé, avec qui vous ferez votre entrée dans le jeu. Vous disposerez de quelques secondes pour faire connaissance avant qu’un membre de la production ne vous indique de pousser les grandes portes.

Le Mistral sera fidèle à son image, classique et chic, et offrira, à l’occasion de cette soirée, alcool et nourriture à profusion. Non loin de vous, un peu à l’écart, se tiendront les animateurs qui iront de leur intervention au fur et à mesure que la soirée avancera.

HJ : Il est très important de prendre en compte les messages des membres de la production, qui pourraient influencer votre jeu. Sinon, dès la fin du prime, Caithe et Noah seront disponibles pour le RP, au même titre que les autres candidats. Ils cohabiteront sur le bateau, avec vous, et ce, jusqu’à la fin du jeu.

Le stress me gagnait de plus en plus. Le jour du prime était arrivé. Confiné dans ma chambre, j'avais eu droit à 40 essayage de tenues différentes par une des stylistes de l’émission ainsi qu'une bonne demie heure de maquillage et d'essais sur mes cheveux. Je sortis donc de la chambre en direction de ma coéquipière et également première candidate habillé d'un jean classe et d'une chemise bleue ciel. Les cheveux coiffé en brosse et mes yeux reflétant l'azur du ciel. J'approchais de la première candidate, un grand sourire aux lèvres, le cœur battant la chamade. Ce petit bout de femme était ma foi bien charmant, et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle engagea la conversation. « Moi c’est Rosaly, et si tu le veux bien je vais avoir besoin de toi ce soir. Je lis sur les lèvres mais je ne vais pas pouvoir tout suivre, alors si tu pouvais me servir de prince charmant et résumer parfois ce qu’il se passe, tu seras un ange. Ah oui parce que je suis sourde. » Je savais à quoi m'en tenir. Je lui souris, et lui répondis du tac au tac en tentant de bien articuler. " Pas de soucis, je veux bien être ton prince charmant pour ce soir et plus, si jamais. Moi c'est Ethan. " Je lui pris la main et nous furent conduis dans une des pièces du bateau. Notre réaction fut la même. " Ouah " A cet instant je sus que ces semaines seraient les plus belles de ma vie.

Le décalage horaire rendait les choses beaucoup plus compliquées. Alors que Briony venait de Seattle, le décalage horaire avait été presque double pour elle. Deux jours n’avaient pas suffit à la rendre fraiche et belle, bien que le décalage horaire n’expliquait pas tout ses défauts physiques. Soit. Habillée et maquillée – heureusement ! – on l’aurait prise pour une marseillaise qui venait de se réveiller après douze heures de sommeil. Ah quelle merveilleuse invention qu’est le fond de teint. Alors que la petite rousse était dans sa loge, on lui intima d’en sortir afin de faire le grand saut et de découvrir son prétendant d’un soir. Etrangement, elle le trouva plutôt beau, en partie à cause du sourire qu’il lui offrait et partiellement par son corps qui… Bref. C’était surement mauvais signe. « Je suis sure que tu es gay ! » Lui lança-t-elle d’un regard curieux, effectivement, les hommes qui lui plaisaient avaient la fâcheuse habitude d’être gay ou en tout cas indisponible pour elle. Briony se rendit bien vite compte qu’elle devait paraitre un peu homophobe en disant cela, alors que ce n’était pas du tout son intention, loin de là d’ailleurs. La jeune femme eut un léger rire. « Bref. Bonsoir, je suis Briony et tu peux oublier ma question hors-propos, quoique un peu dans l’air du temps tout de même mais, soit. Ravie de te rencontrer. » Dit-elle d’un ton plus sympathique, et avec un merveilleux sourire en guise de bonsoir. Accrochée à lui – le stress surement, en tout cas, elle ne se souvenait pas de s’être agrippée à lui, mais son bras n’avait sans doute pas été forcé non plus, n’est-ce pas – les escarpins de la jolie rousse à la veste en cuir se mirent à tinter sur le sol. Ils entraient enfin dans la pièce. Briony préféra ne faire aucun commentaire et observer en silence la sublime pièce.

La salle où ils nous firent entrer me brouilla la vue. Elle était tellement belle, tellement bien meublé que je me crus dans un rêve. J'avais l'air d'un bambin découvrant son cadeau de noël. Je passais surement mal à la caméra, un peu débile mais tant pis. Nous étions un peu tous comme des enfants, à mon avis. Bras dessus bras dessous avec Rosaly, nous nous approchâmes d'une table pleine de nourriture en tout genre. De quoi ravitailler un régiment en pleine famine. « Et bien puisque nous sommes les premiers portons le premier toast de cette aventure. A nous deux, puisse-t-on trouver ce que l’on cherche ici ! » Je lui souris, nous servis un verre et nous trinquèrent à ce début de jeu qui se révélait palpitant. Alors que nous commencions de boire, deux autres candidats arrivèrent. Une fille, et un garçon. Je leur jetais un regard sympathique, m'approchais et me présentait. " Ethan, bonsoir. " dis-je en souriant. La deuxième des candidates était tout aussi jolie que la première. Si jamais elles s'avéraient toutes comme cela, je serais le plus heureux des hommes et me retrouverais à ne plus savoir où donner de la tête. Quant aux mec, je leur tendis la main afin qu'il me la serre avant de retourner à la table et proposer des verres.

Quinn avait passé les trois dernières heures entre les mains de stylistes, coiffeurs et maquilleurs de la production : trois heures !! Elle devait avouer qu'à la fin, ça l'avait un peu saoulée. Mais lorsque le résultat se dessina dans le miroir, elle du bien reconnaitre que son allure en jetait. Elle avait choisi une robe très conceptuelle bien qu'extrêmement classe aux tons violets et dorés. C'était son style. Ses cheveux couleur blé gorgé de soleil étaient plus éclatant que jamais et ses talons plus ou moins confortables. Une fois prête, rapide passage par la presse room avant de rejoindre sa chambre une dernière minute et enfin se faire appeler pour le prime. Depuis sa sélection, les choses avaient été tellement vite qu'elle ne prit conscience de son rôle dans cette aventure que face aux grandes portes dorées qui la mèneraient au coeur de l'arène. Son partenaire, plus ou moins de la même tranche d'âge qu'elle, avait un charme non négligeable. C'était déjà un bon point. Quitte à faire son entrée, autant la faire en bonne compagnie et non côte à côte avec une jeune espèce de racaille plus ou moins soignée ... enfin vous voyez de quoi je parle. Armée de son sourire en coin ravageur, elle posa ses yeux bleus azures sur son cavalier et glissant son bras sous le sien, elle lui répondit amusée : Si je dis non maintenant je suis un peu mal. Au fait Moi c'est Quinn, ravie de faire ta connaissance. La salle de prime se dévoila petit à petit sous leurs yeux et le couple d'un soir s'avança. La déco était extremement moderne et colorée. Honnêtement pas spécialement le style de Quinn mais quelques part ... elle s'en doutait. Ca faisait partie de l'aventure. Plusieurs autres candidats étaient déjà présents, un verre à la main, les acceuillant souriant. Quinn se retourna une nouvelle fois vers Hassan : Et bien je pense que nous pouvons nous souhaiter une excellente aventure.

Le grand jour était enfin arrivé. Après de nombreuses heures enfermé seul, j'allais enfin pouvoir revoir la civilisation. Ou du moins, je l'espérais grandement. Je m'étais inscris comme un touriste, sans savoir vraiment dans quoi je m'engageais mais j'étais plutôt ravi d'avoir été choisi. Une aventure comme celle-là devait sans doute être un truc unique à vivre dans une vie. Pour l'occasion le choix de mes vêtements s'était porté sur une chemise blanche, une cravate noir et une veste de costume pour le côté classe, mais ne voulant pas m'enfermer dans ce style là, je n'avais pas hésité à porter un jeans plutôt qu'un simple pantalon noir. C'est bien simple, je me trouvais parfait et ne ressentait aucun stress. J'avais l'habitude des caméras de télévision puisque c'est le métier que j'exerçais chaque jour. Ma seule appréhension se portait sur les candidats, faut dire que j'avais croisé de fameux spécimen lors des castings de New-York. J'espérais aussi que Minnie face elle aussi partie de l'aventure. Cela aurait été amusant de se retrouver tous les deux sur ce bateau. Je sortis donc enfin de ma chambre et aperçus une jeune femme vers qui je me dirigeais afin de la saluer. «Salut, moi c'est Charles-Emmanuel, C-E, Charles, enfin appelle moi comme tu veux. » c'était ma façon à moi de faire les présentations. Mon prénom était tellement long que ça ne m'étonnait aucunement que les gens ne prennent pas le temps de le retenir. J'étais habitué à cela, d'où les multiples surnoms que je lui avais proposé. Quelques instants plus tard, nous entrions dans cette pièce où se trouvaient déjà de nombreux candidat. Regardant attentivement la pièce, je posais mon regard sur chacun des candidats. « C'est sympa ici. » M'étais simplement exclamé.

Dès que j'avais posé le pied sur le sol français, un assistant de production était venu me chercher pour me confiner dans une chambre d'hôtel. La seule chose que j'avais pu voir de Marseille c'était ce que m'offrait la vue de ma fenêtre, à savoir pas grand chose. Quelques rayons de soleil, par-ci par-là, des immeubles beaucoup d'immeubles et surtout des français qui s'agitaient dans tous les sens. Bien que la solitude n'ait jamais été un problème pour moi, je n'espérais qu'une seule chose, fouler le sol, inspirer l'air et surtout sortir de cette pièce beaucoup trop exiguë pour une femme comme moi. Après être passés plusieurs heures dans les mains de stylites et maquilleuse, bataillant pour porter cette petite robe noire chic et efficace que j'avais vu dès que j'avais posé le pied dans la loge, on m'avait déposé à la porte d'un bar, où un trentenaire se trouvait à côté de moi. Je lui adressais un sourire avant de le détailler de la tête au pied. Pas mal. « Ce sera Charles dans ce cas. En ce qui concerne j'suis Harley, mais évite les surnoms, je ne supporte pas.. » Lui adressais-je, assortie d'un clin d'oeil complice, à vrai dire, il n'y avait de toute évidence pas énormément de possibilités mais bref. Nous entrions tous deux dans la pièce rempli de candidats qui semblaient déjà à l'aise, j'observais la pièce et souriais à la remarque de Charles. « Ils ne sont pas moqué de nous c'est clair. » répondis-je alors que j'attrapais deux coupes de champagne l'une pour moi et l'autre pour lui, avant de finalement m'adresser à qui voulait bien m'entendre. « Je m'appelle Harley ... »

Dans la vie, je détestais plusieurs choses. L’une d’elles était sans aucun doute de me faire jouer dans les cheveux comme si j’étais une vulgaire poupée Barbie. Je pestai contre tout le monde et tout ce qui m’entourait en m’arrangeant moi-même. Bon, d’accord, vous me direz que c’est la nervosité, et blablabla… Disons simplement que c’est à moitié vrai. Je laissai tomber un immense soupir. J’étais fébrile, j’avais la bougeotte et je savais que je ne saurais rester en place. Ces deux derniers jours avaient été un vrai calvaire. Vous savez qu’il n’y a pas grand chose à faire, dans une satanée chambre d’hôtel ? J’avais du me divertir au mauvais café, à des chaînes télé qui ne fonctionnait qu’à moitié. Je m’emmerdais tellement que j’avais failli me louer un porno. Au moins, ça divertit comme il le faut. Entrant dans la somptueuse pièce, finalement, vêtue d’une tenue – je ne serai pas modeste – qui m’allait à merveille (une simple robe à motifs fleuris, des bas collants d’un bleu électrique et des souliers à talons vertigineux), je laissai tomber un « Bordel de merde ! » bien senti avant d’observer plus précisément. C’était vraiment à couper le souffle, complètement différent de tout ce que j’avais bien pu connaître dans ma pauvre vie. Laissant échapper un petit sifflement, je m’approchai du reste des candidats avec un grand sourire. Trainant mon cavalier avec moi, qui était d’ailleurs extrêmement bronzé et sexy, j’allai attraper à ce qui ressemblait à une flûte de champagne pour la vider d’un trait. « Bon, on va pas s’éterniser, moi, c’est Lexi, et si tu me trouves trop chiante, t’as qu’à me le dire et foutre le camp. Sinon, enchanté de te rencontrer, c’est quoi ton petit nom ? » Bah quoi ? Autant le prévenir tout de suite, avant qu’il ne se mette à tourner autour du pot pour essayer de m’éviter. Observant les autres candidats déjà arrivés, je ne pu m’empêcher de penser qu’ils avaient tous de la gueule. Il allait il y avoir de la compétition, ici…

Briony resta dans le silence encore un instant avant que son compagnon d’infortune rencontré il y a de cela environ cent soixante-seize secondes plus tôt ne se fasse happer par la blonde de la bande. Blague douteuse à l’horizon, la jolie rousse esquissa tout de même un sourire amusé, afin de rester dans l’air du temps. Finalement, la sirène aux cheveux d’or lui apporta une flute de champagne. « Merci Isveig. » Lui dit-elle, même si elle ne s’était pas présentée à elle, mais à celui dont elle était accompagnée. Soit, elle en profitant pour tenter de ne pas écorcher ce prénom étrange. « Je m’appelle Briony… BRIONY. » Avait-elle tout d’abord répondu à Isv-prénom-étrange puis l’avait répété un peu plus fort – sans toute fois crier – afin que tout le monde sache un peu son prénom, ou histoire de dire qu’elle n’avait pas été impolie. Finalement, après avoir trempée ses lèvres dans ce breuvage français, Briony écouta Pablo répondre. Il lui demanda si c’était les cheveux qui le rendaient gay. S’il n’y avait que cela encore… « Ce doit être cela, mais t’en fait pas, tu as l’air de plaire à beaucoup d’entre nous. Les candidates ont des gouts particuliers. » Finit-elle de dire dans un sourire. Et puis, Pablo lui toucha ses cheveux. Cheveux arrangés en arrière pour l’occasion, cheveux habituellement lâchées mais spécialement tirés en arrière ce soir là. Non seulement il lui prit une mèche de ses adorables cheveux roux mais en plus, il lui répondit qu’une personne aux cheveux verts irait bien avec elle. « Je préfère encore un garçon atypique plutôt qu’un gay refoulé. ». Vexée ? Beaucoup. La nouvelle candidate préféra donc accueillir la nouvelle candidate qui venait d’entrer. « Bonsoir, je suis Briony, bienvenue ici. »

Alors que son cavalier la lâcha plutôt rapidement pour aller renifler d'autres fleur du champ, Quinn s'avança seule vers le reste du groupe et attrapa la première coupe de champagne qui lui fut présentée. Elle en aurait sûrement besoin. Elle passa en revue ses compagnons de jeux et de manière prévisible, n'y trouva aucune personne au physique disgracieux. Assez rapidement une jeune demoiselle brune s'approcha d'elle et lui adressa la parole faisant clairement référence à Hassan. Quinn ne pu s'empêcher de lâcher un petit rire sincère. En voilà une qui avait l'oeil et le sens de l'acceuil. On ne peut pas plaire à tout le monde. Je ne pensais pas encore faire peur mais qui sait ... Enchantée Rosaly moi c'est Quinn. Elle leva son verre, invitant par ce geste, sa nouvelle interlocutrice à trinquer avec elle : Dans l'espoir que cette aventure nous apporte plus d'amour de "gouchaterie" .

« Harley c'est noté, j'évite les surnoms. » Avais-je précisé à celle-ci avant notre grande entrée aux milieu des autres. Alors que je venais seulement d'arriver, un homme (hassan) se dirigea vers moi afin de me saluer et de me demander mon prénom. « Tu me demande mon prénom avant de me payer un coup ? » Je voyais tous les autres candidats, ou la plupart en tout cas avec une coupe que je n'avais pas encore. Et bien que je préférais largement la bière aux petites bulles, j'étais prêt à faire un effort ce soir. Après tout, le champagne en soirée, c'est toujours plus classe qu'une petite bière bien fraîche. « Moi c'est Charles. » D'entrée de jeux, je lui évitais mon deuxième prénom, histoire de lui facilité la vie. « Et toi, c'est comment !? » Lui avais-je finalement demandé. Toujours attentif à ce qui se passait autour de moi, je guettai l'arrivée de chacun des candidats. Cette aventure allait me plaire, je le sentais déjà.

L’excitation et le stress. C’est peut-être les deux seuls sentiments que je pouvais ressentir en ce début de soirée. Nous y étions enfin… Après des semaines et des semaines de casting j’étais enfin sûr de pouvoir intégrer le navire pour participer à cette magnifique émission. Les minutes passaient, je commençais même à trouver le temps long dans cette pièce ou j’étais enfermé depuis une bonne heure maintenant, je devais attendre que l’on m’annonce pour pouvoir faire mon entrée dans l’aventure. J’avais hâte de découvrir ce magnifique bateau dans lequel j’allais vivre avec mes colocataires jusqu’à ce que je sois éliminé. Le plus tard serait le mieux.
Pour l’occasion je m’étais fait beau même si j’étais beau en temps normal, j’avais opté pour une chemise blanche avec un pantalon de costume gris et une paire d’Elwood noir, rien de plus. Je ne tenais pas à en faire trop bien au contraire, j’essayais d’être le plus simple possible. Je n’avais pas envie d’être stéréotypé dès mon entrée par les autres candidats, si s’était le cas je ferais avec. Après tout, j’étais bien connu pour être jemenfoutiste sur les bords.

Il était finalement l’heure pour moi et ma chère camarade de faire nos premiers pas dans l’aventure, nous allions donc rejoindre nos colocataires dans le mistral. Dès mon entrée je ne pouvais retenir mon étonnement. « Ouah… On rêve là ? » Je souriais à la jolie brune qui venait de faire son entrée avec moi. Pour faire le tour de la pièce j’attendrais encore un peu. Lexi me tirait vers le buffet pour prendre une flute de champagne, j’en prenais également une. « Bon, on va pas s’éterniser, moi, c’est Lexi, et si tu me trouves trop chiante, t’as qu’à me le dire et foutre le camp. Sinon, enchanté de te rencontrer, c’est quoi ton petit nom ? » Cette femme était déjà presque parfaite pour moi, en plus d’être belle elle était plutôt franche. Je préférais qu’elle soit de ce genre là plutôt que faux-cul sur les bords. « Enchanté Lexi, pour l’instant je n’ai pas à me plaindre de toi, mais… Rassures toi si c’est le cas je n’irais pas par quatre chemin ! Moi c’est Cameron. » Je n’étais pas le genre de mec qui tournait autour du pot, si je voulais lui dire qu’elle était chiante je lui dirais sans avoir peur qu’elle le prenne mal. Je finissais par accompagner ma phrase d’un clin d’œil lui tendant une nouvelle coupe de champagne puisqu’il y en avait plus que vingt quatre. Je levais mon verre. « Au début de notre aventure ! » J’avais hâte que le jeu démarre et j’avais encore du mal à croire que j'étais ici ce soir.

Naelia n'était pas stressée. Elle était impatiente. Passer ses dernières heures enfermée dans une chambre d'hôtel n'avait pas été très agréable. Elle avait trouver comment se distraire, dansant seule dans sa chambre, ses écouteurs diffusant une musique forte et entraînante dans ses oreilles. Mais plus le temps passait, plus elle était impatiente et moins elle tenait en place. Elle finit cependant par arrêter de danser et de se dépenser pour prendre le temps de se préparer. Elle opta pour une petite robe noire dotée d'un décolleté en cœur et d'un jupon qui lui arrivait à mi-cuisses. Elle prit le temps de se maquiller et de se coiffer, choisit une paire d'escarpins noirs aux talons hauts et fut prête juste au moment où elle devait partir. Un employé de la production frappa à sa porte pour l'appeler. Naelia le fit attendre une minute, se saisissant de sa petite pièce en or dont elle ne se séparait jamais. Maintenant, elle était vraiment prête. Le jeune homme la conduisit jusqu'à l'entrée de l'hôtel où une limousine l'emmena au bateau. Elle salua rapidement les médias avant d'être à nouveau confinée, seule dans une petite salle. Toujours aussi impatiente, mais n'ayant plus beaucoup de possibilités pour patienter, Naelia jouait avec sa pièce, la faisant rouler entre ses doigts, la lançant en l'air et la rattrapant. L'attente fut moins longue et bientôt un autre employé de la production vint la chercher. C'était le moment. On lui demanda alors d'attendre que le candidat masculin qui allait faire son entrée la rejoigne. En attendant, elle regarda sa pièce. Elle avait oublié de prendre un sac à main – quoi qu'elle n'avait aucune idée de savoir si elle pouvait en avoir un ou non – et elle n'avait pas non plus de poche. Elle se retrouvait donc là, bêtement, tenant sa pièce dans les mains. Elle vit le candidat s'approcher et, cherchant une solution rapide et pratique, elle se retourna et fourra la pièce dans son décolleté, espérant que personne – et surtout pas une caméra – ne l'avait vu faire. Elle se tourna ensuite à nouveau vers le candidat en question et lui adressa son plus charmant sourire. « Salut, moi c'est Naelia. » Ils eurent tout juste le temps de faire connaissance car leur montée à bord du yacht était imminente. Sans attendre, ils se dirigèrent vers l'intérieur du bateau où un grand nombre de candidats était déjà présent. Devant la beauté des lieux, Naelia souffla doucement: « Cool... » Elle ne savait où donner de la tête, ses yeux papillonnaient un peu partout, détaillant chaque recoin de la pièce, chaque visage de candidats. Elle adressa un regard à son cavalier, lui sourit. Puis avec nonchalance et naturelle, elle se glissa dans la foule des candidats, saluant chacun et se présentant à tout le monde, un sourire épanoui étirant ses lèvres.