Je n'avais pas encore eu le temps de faire les magasins depuis mon entrée dans le jeu à bord de ce bateau. Je n'avais pas fait les magasins de Corse, préférant profiter du paysage que j'avais connu lors de mes vacances d'été de mon enfance. Cette fois-ci, je ne pouvais pas louper les magasins d'Italie. J'en profiterais d'ailleurs pour m'acheter quelques trucs si l'occasion se présentait. Pourquoi pas une nouvelle cravate pour le prime, une chemise, un t-shirt ... Tant de choses me faisaient envie et je pense qu'il e serait impossible de faire un choix. Je suis quelqu'un de dépensier et d'indécis alors j'ai toujours tendance à tout acheter sans réfléchir à mes dépenses. Je n'ai jamais eu de gros problèmes financiers, alors j'ai toujours su en profiter. Mon père m'avait offert un bouleau sans même que mes études soient terminées, il voulait que je puisse offrir tout ce que je souhaitais à ma famille. Mais n'aimant pas passer trop de temps derrière un bureau, j'avais laisser tomber le travail et m'étais lancé dans ma carrière d'animateur télé. Tout une histoire. Je marchais en ce moment même dans la galerie marchande lorsque je croisai un candidat du jeu. Diable, le monde est petit. M'avançant vers ce dernier, qui semblait stationner sur place, je décidai qu'il serait plus plaisant de faire les magasins à deux. Comme des ... potes. Ouais, je le connaissais pas mais je ne vois pas pourquoi il ne voudrait pas être le pote d'un super type comme moi. Je me lance des fleurs et j'adore ça. « Hey ... » Merde ! trou de mémoire. Impossible de me rappeler son prénom. Je vais rattraper le coup comme je peux. « toi ! Une petite virée entres mecs ... ça te dit ? » Bon, je suis très gay pour le coup. Je ne suis pas gay. « Je suis pas gay.» Je sais même pas pourquoi cela m'avait semblé important de le lui préciser. Je ne voudrais pas qu'il pense que je l'accompagne faire les boutiques pour le mater se pavaner dans diverses tenues.« Mais pas de méprise, je n'ai rien contre les gays non plus. Merde ... Je raconte de la merde.»

Pour cette deuxième semaine d’aventure, le yacht avait fait escale en Italie. A Naples plus précisément. Contrairement à la Corse, dont je n’avais jamais entendu parler, cette ville italienne ne m’était pas inconnue. Ma sœur et son mari y étaient déjà aller et avaient tout simplement adorés. Ils ne m’en avaient dit que du bien. C’est pour cette raison, que j’avais décidé d’en juger par moi-même en ce début d’après-midi. Muni de l’appareil photo numérique prêté par la production, j’avais une nouvelle fois prit pleins de clichés à travers toute la ville. Et je n’avais pas finit. L’après-midi ne faisait que débutait. Il me restait donc tout pleins de choses à voir avant de rentrer au bercail sur le bateau. A commencer par la galerie marchande. Je comptais en profiter pour faire quelques magasins. Il y avait probablement des vêtements sympa. Autant en profiter. Par contre, je n’y resterais pas bien longtemps. J’avais horreur de la foule et de me sentir compressé. Statué en pleine galerie marchande devant une vitrine où une belle chemise me faisait de l’œil, je fus surpris lorsqu’une voix Américaine atteignit mes oreilles. Un candidat. Que le monde est petit ! Celui-ci vint me saluer et me faire une proposition étonnante. J’arquai alors un sourcil, perplexe. « Hum.. Pourquoi pas. » Dans d’autres circonstances, j’aurais assurément refusé, mais là, si je souhaitais continuer le jeu quelques semaines de plus, je ne devais pas me faire d’ennemi. Le brun me fit ensuite rire lorsqu’il précisa qu’il n’était pas gay. C’est vrai que sa proposition était un peu tendancieuse. Puis, il s’enfonça ensuite un peu plus, en indiquant qu’il n’avait rien contre les gays. Qu’insinuait-il ?! « Ohhh là. Je t’arrête tout de suite. Tu te fais du mal. Je ne suis pas gay non plus. » Voilà, au moins les choses étaient clairs. « Dis moi. Charles c’est ça ? Tu penses quoi de cette chemise ? » S’il voulait qu’on fasse ami-ami alors autant qu’il se rende utile dès maintenant en me donnant son opinion.