Marilou & Pepper-Ann ✖ Le mercredi 08 juillet 2011 à 3h46

La belle blonde se relevait tant bien que mal, s’accrochant au meuble comme si sa vie elle même en dépendait. A la voir ainsi sa débattre avec son équilibre, je redoutais l'instant où je devrais moi même me relever pour me rendre à la douche. L'instant venu, je ressemblais à une espèce de baleine échouée sur la plage qui essaye de retrouver l'océan. Je me trémoussais, finissant pourtant sur mes jambes. Je longeais les murs, là où nous n'avions pas fait trop de dégât. Marilou, elle, se débattait toujours. Elle finissait par s'accrocher à mon bras alors que nous débarquions dans le couloir. La blonde devait avoir bu quelques verres en plus que moi, parce qu'elle se plantait complètement de chemin, retournant vers les dortoirs. Je m'esclaffais bêtement, l'attirant vers moi dans la bonne direction. Elle finissait contre le mur, au moins, elle arrêterait de tanguer, je venais contre elle, revenant rechercher ses lèvres. Ça, c'était tout moi, j'étais excessive lorsque j'avais vu un verre et dans ce cas-ci, c'était elle que je voulais. Je la relâchais finalement, m'emparant de sa main pour franchir le seuil des douches qui n'étaient pas si loin que ça. Je me débarrassais déjà de mes fringues, les abandonnant les unes après les autres contre le sol. Douche individuelle, individuelle, mais avec elle, enfin, je l’espérais, je me trompais peut-être sur ses intentions.

Dieu merci, je peux compter sur Pepper pour non seulement me soutenir un minimum et me faire plus ou moins marcher droit, mais, en plus, pour me guider vers la bonne direction. Que je n’aille pas prendre une douche dans une cabine de je ne sais pas qui. Ce serait louche. Elle m’embrasse de nouveau, contre le mur, dans le couloir. Si bien que je me demande si on arrivera un jour à atteindre ces fameuses douches. C’est qu’on prend tellement de temps pour y aller. Et finalement, on y est enfin. Qui aurait crû que de se déplacer des cuisines à la salle de bain serait un véritable parcours du combattant, franchement. Elle me lâche pour se déshabiller, et je me laisse tomber contre le mur. Je la regarde se déshabiller. Complètement morte. Raide. J’ai l’impression que je ne comprends rien, que je ne suis pas apte à penser, et que je n’arriverai jamais à faire quoi que ce soit. Elle se déshabille, et je ne bouge pas. Je sais plus pourquoi je suis venue ici. Merde. Me laver, je crois ? J’imagine. Je lève mon bras et touche mes cheveux. Ah oui, me laver. Je me déplace lentement tout en me tenant contre le mur vers la douche la plus proche, et allume l’eau. J’ai oublié de me déshabiller, je crois. J’ai l’impression d’être crevée de l’intérieur. De n’avoir qu’un corps, qu’une coquille et rien d’autre. J’éclate de rire, parce que, oui, je prends une douche toute habillée. Je ferme les yeux et lève la tronche, pour que l’eau m’atterrisse en pleine face. Finalement, je reporte mon regard incertain sur Pepper. « T’es toute … toute .. » oh zut. J’abandonne. Je sais déjà plus ce que je comptais dire. « On en était où ? »

Marilou était tellement bourrée que j'en venais à me demander si c'était une bonne idée, parce que oui, j'en avais clairement envie, mais je n'étais pas certaine qu'elle soit capable de faire quoi que ce soit. J'étais loin d'être clean, mais je l'étais tout de même plus qu'elle, elle ne parvenait même pas à tenir debout et fila sous la douche toute habillée, déclenchant mon rire. Je secouais la frimousse à la négative alors que je la rejoignais. Où on en était ? Bonne question. A toi d'me l'dire !!! Je l'aidais à enlever ses fringues, tout aussi dégueu que le reste. Pour le coup, je ne la touchais pas où quoi que ce soit, je me contentais de la foutre en sous vêtement, balançant le reste de ses vêtements hors de la douche et refermait la porte à clé, on ne sait jamais qu'une certaine rousse veille s'inviter. ouai, j'allais quand même pas la foutre à poil. Moi, je l'étais, mais de toute façon, j'étais pas certaine qu'elle se souviendrait de quoi que ce soit demain matin. C'était con quand même, j'étais prête à passer le cape, à franchir le pas, en plus, avec Marilou et finalement, c'était elle qui était pas spécialement en état. Je me tenais vaguement à la cabine, bouhou, le sol qui se met à tourner, à moins que ce soit ma tête. Je souriais vaguement, mon corps pratiquement contre le sien, je laissais l'eau chaude couler, me débarrassant des divers produits qui me recouvraient le corps et particulièrement mes cheveux. Je lançais un regard à Marilou, voir comment elle s'en sortait.

A moi de lui dire où on en était. Bien entendu. Elle s’occupe de me déshabiller (le petit détail que j’avais légèrement oublié) et, fille docile, je me contente de lever les bras quand il faut faire passer le top, ou lever les pieds pour faire tomber ma jupe. Je me retrouve rapidement en sous-vêtements. Alors que Pepper est nue, vraiment nue. On se retrouve toutes les deux enfermées dans une douche. Et j’ose espérer qu’il n’y a pas de caméra dans une de ces cabines individuelles. Au pire, dans l’état que je suis, je m’en fiche un peu. Je me moque de tout. Je ne pense à rien. Ou à tout, ça dépend des secondes. Je me contente de sourire niaisement comme si c’est la plus belle nuit de ma vie, et d’éclater de rire pour rien, comme si chaque instant est hilarant. Ah, oui. On en était à coucher ensemble. Je crois. Ça me revient subitement. Alors, je me mets à regarder Pepper. Elle est jolie. Et son corps l’est aussi. Je crois que j’ai de la chance. J’imagine. Il n’y a plus aucune trace d’œuf sur elle. Je pense que je dois être à peu près propre aussi, dans la logique des choses. Enfin. Je n’ai pas la tête à bien penser logiquement, là, maintenant. On est déjà très proches, mais je me permets de me coller à elle. Je peux sentir, là, elle contre moi, les moindres parties de son corps. La première fille que je vais me faire sur ce bateau. « On devait en être par là, je crois. » que je lui fais, en la serrant un peu plus contre moi et frôlant ses lèvres avec les miennes. Ma langue en vient rapidement à caresser la sienne et ma main remonte le long de son dos pour finalement se camper sur sa nuque. Qu’elle reste ici, contre moi, et qu’elle ne parte jamais. C’est tout ce que je veux, là, maintenant. Elle. Juste elle.

La jolie blonde se colle à moi, je recule contre le mur, l'attirant avec moi pour ne pas qu'elle s'éloigner, oui, parce que selon mes notions de distance, elle n'était pas suffisamment proche de moi. Ses lèvres venaient à nouveau chercher le contact avec ma bouche, sa langue se glissait malicieusement à la recherche de la mienne. J'y avais gouter et je ne pouvais plus m'en passer. Je glissais une de mes mains sur sa joue, gardant son visage proche du mien, je l'embrassais avide d'avoir plus qu'un simple baiser. Mon autre main remontait le long de son corps humide, redessinant ses formes jusqu'à atteindre son soutient gorge. Je touchais ses seins, savourant ses formes parfaite un instant avant de m’inviter sous le vêtement. mes doigts jouaient contre son sein, contournant son téton, le titillant. J'étais sans doute un peu maladroite, c'était la première fois que je me heurtais à ce genre d'expérience. Puis, je me souvenais de ce qu'elle avait dis, à propos des relations avec les filles, que c'était plus facile parce que l'on savait ce qui faisait du bien. Une femme n'était pas une autre, mais elle savait mieux de moi de quoi elle parlait. Je m'aventurais , sans trop me poser de question, j'y allais comme je le pensais tout simplement. Ma main contre sa joue glissa à l'arrière de son crane, reprenant ses lèvres avec plus d'avidité encore. J'en oubliais presque de respirer. Presque. Je quittais ses lèvres, reprenant mon souffle. Je quittais le mur pour doucement la plaquer contre la parois d'en face. L'eau continuait à couler sur nos corps. On ne pouvait pas être plus proche qu'à cet instant.

J’aimerai que cette nuit ne se termine jamais. Rester là, à ses côtés, tout simplement. On s’embrasse. J’aime ses baisers. Bon dieu. J’ai envie d’elle. A l’allure où c’est partie, elle aussi, a bien envie de moi. Logique. Accro à ses baisers et à son corps pour la nuit. Dopée à Pepper et à ses caresses. Elle s’amuse alors avec ma poitrine, ce qui a le don de me déclencher quelques frissons délicieux. Ca peau, contre la mienne. Sa main contre ma joue, l’autre contre mon sein. Et j’en veux plus. Toujours plus. Je la veux, tout simplement. Cette sensation de chaleur augmente. Je sens des fourmillements dans le bas-ventre. Bordel. Je la veux. Ses lèvres se collent aux miennes une nouvelle fois, et j’ai qu’une envie, c’est les dévorer avec gourmandise. Elles sont parfaites. Elle met fin à ce baiser, bien trop tôt pour ma part, et me plaque contre la paroi d’en face. Je me demande si on va se faire tous les murs. Je crois que je n’en peux plus. Pas patiente pour un sous. Je sais. Je décide de prendre les choses en mains. Et me tourne pour que ce soit elle, contre ce foutu mur. Nouveau baiser, fougueux, envieux d’en connaître plus de son corps. Ma langue, mes lèvres et mes mains vont partir à la découverte de son corps fabuleux. Ma bouche quitte la sienne pour descendre lentement contre son cou, parsème quelques baisers, souffle, et même lèche. Mes mains glissent le long de sa taille, et je m’abaisse pour continuer ma lignée de baisers vers le bas, passant de son cou à sa poitrine, et, maintenant, son ventre.

Elle inversait la tendant. Je me retrouvais contre la paroi de la douche, son corps formant un rempart contre le mien. Un rempart des plus délicieux. Ses lèvres contres les miennes. Ses mains contre mon corps. Sa peau, douce et délicate. Elle éveillait mes sens, elle faisait bruler mon corps de désir pour elle. J'étais insatiable, j'en voulais plus, toujours plus, son corps ne semblait pouvoir assouvir mon désir tant celui-ci était intense. Ma tête basculait en arrière alors que ses lèvres abandonnaient les miennes pour couvrir mon corps de ses baisers ardents et qi la rendait à chaque instant un peu plus désirable. Ma main avait finit par quitter sa poitrine au forme oh combien généreuse, suivant ses mouvement, elle remontait dans sa nuque, puis dans ses cheveux contre lesquels mes doigts se refermaient. Je mordais délicatement mes lèvres, les paupières closent. Les frissons parcouraient mon corps, remontant le long de ma colonne vertébrale pour me soutirer un soupire d'aise. Je n'en pouvais plus, je n'avais qu'une seule envie, qu'elle s'empare de moi, qu'elle étreigne mon corps, qu'elle me prenne, comblant la chaleur qui brulait entre mes cuisses et me chatouillait le bas ventre. Je n'avais pas imaginé pouvoir la désiré à ce point. Cette langue, narquoise et joueuse qui goute à ma peau, laissant des marques invisibles sur mon corps. J'en oubliais comment tout cela avait commencé, j'en avais rien à foutre, elle était là.

Elle est contre moi, et je déguste son corps comme si c’est une grande friandise. Je ne sais même plus comment ça a commencé. Je lui ai sauté dessus ? L’inverse ? Ça s’est fait tout seul ? Je sais plus. Je m’en fiche. Je crois que l’important, c’est ce qu’on fait maintenant. Ou peut-être plutôt ce que je lui fais. Et je m’applique. Comme bon me semble, mes lèvres et mes mains touchent à tout, là où il faut pour ressentir quelque chose. Là où il faut pour transmettre cette envie dévorante que je peux ressentir à ce moment précis. Là où il faut pour être néanmoins tendre. Parce que je ne compte pas lui faire l’amour à la va-vite, comme ça, dans la précipitation histoire de s’envoyer en l’air. Non. Je compte prendre mon temps. Le faire bien. Qu’elle ressente quelque chose de bon, de vrai. Qu’elle apprécie. Cette nuit sera particulière. Je pense. A force de diriger mes lèvres et mes mains vers le bas, je me rends compte que j’arrive à destination, si je peux dire. Mes mains sont posées sur ses hanches, et je me retrouve presque à genoux collée à elle. Je lève la tête. Savoir si je continue (dieu sait que j’en ai envie) ou non. Vu la tête que Pepper fait, je pense que je peux largement continuer. Alors, je continue. Mes mains caressent tendrement ses hanches, tandis que ma bouche se rapproche du fameux endroit, son sexe. Et je commence. Mes doigts se serrent un peu sur elle, et ma langue découvre son intimité. Après quelques jeux pour intensifier le plaisir qu’elle peut (je l’espère) ressentir, je m’empresse de remonter au niveau de ses lèvres pour lui déposer un nouveau baiser. Doux jésus, que j’aime ses lèvres. Et dire que ça ne fait que commencer.

Ses mains se campaient contre mes hanches, sa langue se glissait en moi, venant m'exciter encore d'avantage, alimentant le feu qui brulait dans mon bas ventre, un feu de plaisir que ne demandait qu'à explosé. Elle m'extirpa quelques gémissement de plaisir alors que ma main à l'arrière de son crane suivait ses mouvements de va et vient. Mon corps tout entier était parcouru de frisson. Elle finissait par remonter jusqu'à mes lèvres les reprenant comme si jamais elle ne les avait quitté. Ma main quitta son crane, redescendant contre sa colonne vertébrale jusqu'à son soutient gorge. Je libérais sa poitrine, laissant le vêtement retomber sur le sol. Je m'attardais légèrement sur ses seins pour poursuivre ma course jusqu'à sa culotte. Je passais ma main par dessus, commençant des mouvements de va et vient, mon majeur accentuant légèrement mes caresses à travers le bout de tissus, je devinais son sexe. Mon autre main vint se glisser contre sa nuque, mon pouce caressant sa joue. Mes lèvres redescendaient contre son coup, jouant de ma langue contre sa peau, sensuellement. Mon autre main finit par franchir la derrière barrière, laissant mes doigts la pénétré, d'abord doucement puis de plus en plus vite, de plus en plus intensément. Au fur et à mesure que mes caresses s'accentuaient, mes baisers devenaient plus ardents, plus brulant. J'avais envie d'elle, j'avais envie de lui faire plaisir, de nous faire plaisir. Mes baisers se stoppaient, je ne pouvais négliger ma respiration, je laissais ma tête reposer dans le creux de son cou alors que mes doigts, eux, ne s'arrêtaient pas.