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 You always seem to be looking back (r).

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Pablo

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MessageSujet: You always seem to be looking back (r).   You always seem to be looking back (r). EmptyJeu 15 Sep - 16:11

w/ hassan.
fin octobre @ minneapolis.


Pablo, le visage sans expression, amena sa cigarette à sa bouche, le regard suivant distraitement la course des quelques passants qui faisaient leur route sous ses yeux, sans lui accorder la moindre attention. Il lui avait fallut des heures pour dénicher le petit parc dans lequel il se trouvait. Sa dernière visite à Minneapolis remontant à plusieurs années déjà, il n'était pas sûr de retrouver l'endroit. Il était là, assis, et tirait sur sa cigarette une longue bouffée bienfaisante qui lui donna l'impression de revivre. Il n'avait jamais fumé, auparavant. Mais il avait pris cette mauvaise habitude suite à son passage dans la télé-réalité Three Wishes. Sans raison. Depuis, il s'était transformé en mouton consommateur et accro. Outre ce détails, peu de choses avaient changées dans sa vie quotidienne. Sa sœur était toujours aussi insupportable, sa nièce toujours aussi adorable, malgré ses goûts enfantins particulièrement nuls, une nouvelle copine qui était en réalité déjà une ex et dont il se demandait sérieusement pourquoi il avait entreprit quelque chose avec elle, il avait reprit son travail au lycée avec joie, et étonnement, persuadé de devoir se mettre en quête d'un autre établissement où enseigner. C'était d'ailleurs pour ça qu'il était là. Accompagnant une classe partie pour la grande Minneapolis dans le but de visiter le Walker Art Center, il s'était délecté de cette activité, puis s'était retiré seul durant les heures de temps libre des élèves. Marchant sans autre but que de s'éloigner le plus possible de cette masse de jeunes aux distractions, pensées et problèmes qui lui semblaient si dérisoires, à présent, il avait finit par retrouver cet endroit tranquille où il s'était installé. Le temps était relativement frais, et en même temps que le souffle du vent dans les feuilles, résonnait dans son esprit une succession de notes qui firent virevolter sa conscience. Une fois plongé dans son univers mélodique, le monde n'existait plus pour le jeune homme. Puis tout à coup, une présence. Juste là, près de lui. Ses paupières s'ouvrirent et son visage se tourna légèrement.
Un homme. Déjà vu.


Dernière édition par Pablo le Ven 16 Sep - 17:44, édité 1 fois
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Hassan

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MessageSujet: Re: You always seem to be looking back (r).   You always seem to be looking back (r). EmptyJeu 15 Sep - 18:56

Un mois. Un mois déjà était passé, le temps passait si vite. Un mois qu'Hassan avait quitté l'émission de Three Wishes après la semaine finale et définitive. Fini ce petit chapitre "télé-réalité" qui avait pris part d'une petite partie de sa vie. Le retour à la réalité, au début, après sa sortie lui avait paru assez brutal mais il s'y était vite fait, reprenant son job de professeur d'histoire dans un lycée de la ville de St. Cloud dans le Minnesota. Job qu'il trouvait, avant de participer à cette émission, barbant et décevant. Donner cours à des élèves qui essaient à tout bout de champ de se payer ta tête était très difficile à vivre pour Hassan avant qu'il participe à l'émission Three Wishes. Mais ce show l'avait complètement changé et ses élèves le ressentirent à son retour. En effet, désormais, il passait pour un professeur tyrannique et dans son cours, pas le droit de moufeter. S'étant auto-proclamé bisexuel dans l'aventure, il aurait pu être sujet à des moqueries de tout genre de la part de ses élèves, mais dès son retour il sut donner le ton et aucun ne se permit de juger son orientation sexuelle nouvelle, ce qui lui allait à ravir. Le choc avait donc été brutal à sa sortie du jeu mais ne s'était même pas ressenti à sa sortie de la dernière semaine de jeu pour laquelle il avait été convié à rejoindre le bateau pour l'ultime semaine. Les semaines passèrent et le lycée commençait à devenir vraiment barbant pour lui, il s'ennuyait presque lorsqu'il donnait cours. D'accord, l'Histoire, c'est ce qu'il avait toujours adoré mais donner cours à des élèves qui ne parlent que de facebook, de clopes ou de sexe, ça commençait à devenir lassant. Quoique le sexe.. Hassan décida alors de prendre ses responsabilités pour trouver un job en tant que professeur d'Histoire à l'université, ce qui allait sans doute plus lui plaire, et évidemment le dépayser quelque peu, puisque la seule université où une place était vacante était celle de Minneapolis. Grande ville, changement d'air : quel bonheur. N'ayant pas réellement de famille à St. Cloud, Hassan décida de prendre un nouveau départ. Il fit alors part de sa démission au directeur du lycée et prit rendez-vous pour un entretien d'embauche avec le directeur de l'Université. Ce rendez-vous s'avérait être aujourd'hui. Il était quelque peu stressé avant ce dernier, mais finalement tout se passa à merveille et il fut embauché. Hassan ressortit du domaine de l'Université, le sourire aux lèvres et décida de visiter alors un peu la ville dont il allait être bientôt l'habitant. Nouveau but : un appart. Ce qui allait s'avérer un peu plus dur, se disait-il. En attendant de trouver son petit bijou immobilier, il allait dormir sur le canapé de sa soeur, qui vit dans le centre de la mégapole. Il tomba nez à nez avec le parc où il avait déjà été promené les enfants de sa soeur lorsqu'il les avait babysitté. Il s'y aventura, le sourire aux lèvres, le vent fouettant son visage de plein fouet à chaque pas qu'il faisait dans les allées du domaine vert. Mais soudain il vit quelque chose qui le fit sortir de son bonheur personnel. Un visage qu'il connaissait trop bien. Il hésita alors un moment entre sauter de joie et lui sauter dessus ou prendre ses clics et ses clacs et partir en courant. Ni l'un l'autre apparemment, puisque Hassan se dirigea vers le banc où était assis l'homme qui lui avait fait tourné la tête durant le reality show, sans que ce dernier ne le remarque venir. Il se planta à côté du banc et attendit une réaction quelconque. Pablo tourna alors la tête et reconnut son ancien partenaire de jeu. « Quelle bonne surprise, enchanté monsieur le professeur. »
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Pablo

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MessageSujet: Re: You always seem to be looking back (r).   You always seem to be looking back (r). EmptyJeu 15 Sep - 20:09

Le hasard faisait tellement bien les choses - évidemment c'était un bien qui désignait l'étrange coïncidence qui voulait que deux anciens amants se retrouvent au même endroit au même moment, malgré les trois cent soixante-quatre autres jours qui constituait une année, et les innombrables autres endroits qui constituaient la Terre, et non pas une quelconque euphorie qui hérissait le poil du jeune homme - que Pablo se serait presque douté que cela arrive. C'était tellement pathétique, tellement romantique, tellement évident. Légèrement abasourdi, le jeune italien ne réagit pas tout de suite après avoir reconnu sans peine le visage familier de Hassan. Indifférent aux paroles de l'homme, son regard vif analysait ses traits sous toutes ses coutures, sans gêne. Il ne parvenait pas à mettre un mot sur les émotions qui étaient siennes. Là. Tout de suite. Joie. Frustration. Distance. Étonnement. Levant les doigts jusqu'à la cigarette toujours coincée entre ses lèvres, dont la commissure avait tressaillit en un semblant de sourire imperceptible, il en écrasa le bout à son côté, sur le banc. Reprenant comme toujours une parfaite maîtrise de son esprit et de son corps, il se releva d'un bond, un sourire serein sur les lèvres. « Une surprise, c'est le mot. » Était-ce normal de ne savoir que dire à une personne qui était pourtant si proche de vous, après un mois d'absence totale ? Parce que depuis la fin de Three Wishes, tenant sa promesse, Pablo n'avait revu strictement personne. De toute façon, il n'en avait cure. Ces personnes n'étaient rien pour lui. Ils ne devaient être rien pour lui. Seulement des amis à usage unique qui disparaissaient une fois la réalité réintégrée. C'était comme ça que, consciemment, il voyait les choses. Un peu insensible, comme raisonnement, mais Pablo avait toujours été étrangement indifférent aux autres, et même à lui. Ses propres sentiments lui importaient peu, et que son cœur puisse faiblement lui dicter autre chose que son esprit n'avait aucune importance. Cependant, il était impossible de nier qu'avoir à nouveau l'homme qui avait partagé son lit pendant plusieurs semaines en face de lui le rendait plus léger. Si, éternel blasé, il aurait put passer des heures encore à regarder sans la voir multitude de gens aux vies, quotidiens, personnalités, différents, il était à présent plus dans l'optique de prêter attention à chacun des individus qui passait devant lui. L'air heureux - il semblait réellement l'être - de Hassan le satisfaisait. C'était, en tant qu'amant disparu, la seule chose qu'il lui souhaitait. « Tu n'imagines pas le nombre de déçues que j'ai fais en avouant aux demoiselles à qui je donne cours que je n'avais pas ton numéro à leur donner. » Ironie. Esquive. On ne change pas une équipe qui gagne. Alors qu'il avait été si facile de discuter avec le trentenaire, lorsqu'ils étaient sur le bateau, il ne trouvait à présent rien de potable à lui dire. Rien qui ne soit intéressant ou qui ne sonnât pas faux. Sans doute serait-il déçu, comme chaque fois que Pablo ne lui répondait pas de la façon dont il l'aurait souhaité. Tant pis, ça ne ferait qu'une fois de plus.
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MessageSujet: Re: You always seem to be looking back (r).   You always seem to be looking back (r). EmptyDim 18 Sep - 16:00

Le professeur de littérature était toujours autant bourré de sex appeal et le nouvel employé de l'Université avait du mal à ne pas laisser divaguer ses yeux vers les agréables fesses de son ami lorsqu'il se tourna vers lui, se mettant debout d'un bond. Faux sourire, cela se voyait clairement. Hassan, étant tout heureux et tout sourire, se demanda quelque peu ce qui pouvait bien se passer dans la tête de son ancien amant et descendit de son petit nuage. Il afficha alors une mine dure, aussi fausse et hypocrite que celle de son compagnon de jeu. Le silence pesait sur l'entrevue des deux ex-tourtereaux et Pablo fit mine de plaisanter - alors que l'on voyait totalement qu'il essayait de meubler la conversation pour ne pas avoir l'air tâche. Un soupçon d'ironie qui ne plus pas réellement à Hassan. Le trentenaire voulait du concret. Des sentiments, dire ce que l'on pensait. Ils ne s'étaient plus vu depuis un mois alors qu'à ce moment ils étaient encore très proches. Ils avaient même été sur le point de passer à l'acte. Ils s'étaient vu nus, s'étaient touchés et caressés. S'étaient embrassés. Comment pouvaient-ils s'être oubliés? Comment pouvaient-ils se parler aussi sèchement qu'à ce moment? La légère feinte du littéraire n'eut que pour un réponse un soupir de résignation et qu'un roulement d'yeux. Hassan prit alors ses aises et alors s'asseoir sur le banc, les cheveux toujours au vent. Le vent était froid désormais et cela devenait un peu dérangeant mais tant pis. Quitte à ce qu'il ait un orgelet, l'oeil qui pleure de par la force du vent ou le nez qui coule, il resterait là, assis sur ce banc tant qu'il n'aurait pas eu l'explication. Une explication? Oui celle du comment Pablo voit les choses. Hassan aimerait des réponses. Tout simplement parce que pendant un mois, il s'était surpris à penser au joli brun. Et que chaque fois qu'il sortait avec quelqu'un, il ressentait le sentiment de le trahir. Alors il était temps. Oui, temps de mettre tout au clair, une bonne fois pour toute. Que cette discussion se termine par un "veux-tu m'épouser" ou par "je veux plus te voir, hors de ma vue connard", cela lui était égal, au moins il serait fixé. Hassan attendit donc sur le banc, regardant son comparse toujours debout, d'un air insistant, tapotant ses doigts sur le banc en signe de l'attente de quelque chose. Puis vint un léger mouvement de menton qui signifiait clairement à Pablo qu'il devait s'asseoir. Cela valait mieux pour tout le monde.
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MessageSujet: Re: You always seem to be looking back (r).   You always seem to be looking back (r). EmptyLun 19 Sep - 19:10

Une bourrasque plus soudaine fouetta le visage de Pablo, qui se contentait d'observer l'homme qui se tenait face à lui. Pas un sourire. Pas un regard complice. C'était compréhensible, prévisible, même. Lui qui était toujours si sûr de lui, de ses sentiments - de ceux qu'il n'avait pas - de la façon dont il convenait de réagir, parler, penser, lui qui était incapable de s'attacher à quelqu'un autrement que de surface, lui qui vivait dans un univers à part, étranger et indifférent à lui et aux autres, lui qui aurait préféré mourir que de ressentir cet étrange sensation qu'était la dépendance affective... Le voilà qui aurait donné n'importe quoi pour que Hassan lui dise quoi faire. Faisant intérieurement le vide, respirant profondément, il refusait catégoriquement qu'un mec qu'il connaissait depuis trois mois, et dont il ne savait pratiquement rien puisse lui faire autant d'effet. Après tout, ils s'étaient connus enfermés, dans un contexte qu'il ne jugeait absolument pas propice aux rencontres débouchant sur des liens plus forts que la simple tolérance. Le jeune italien n'était même pas foutu d'aimer réellement quelqu'un dans la vie de tous les jours, alors comment se pouvait-il que ce soit le cas, là, avec lui ? Dans le cadre idyllique qui avait été leur presque seul horizon, il était relativement aisé de tisser des liens, mais Pablo était tellement persuadé que la différence entre leur isolement et la vraie vie était trop énorme que pour être indolore par la suite, qu'il peinait à accepter son envie de sourire, à la simple vue de son ami. Oui. L'effondrement de ses certitudes lui faisait peur. C'était le genre d'angoisse idiote que l'on ressentait vers quinze ou seize ans, lorsqu'on découvrait que le cœur l'emportait toujours, à un moment ou à un autre, sur la tête. Lui, ne le comprenait que maintenant. Cela faisait vingt-sept ans qu'il vivait en se suffisant à lui-même. Puis boum. Plus rien. Adieu certitudes. Sans répondre, Hassan s'était mis en mouvement, allant s'assoir sur le banc qu'avait occupé son amant quelques secondes plus tôt. Un signe de tête. Non mais c'était pas possible, c'était pas possible, c'était pas... Docilement, Pablo se laissa tomber à côté de lui. Penché en avant, coudes appuyés sur les genoux, les doigts dans les cheveux. « Je suis désolé. » Il ne savait que dire. Bien sûr qu'ils devaient parler, même si c'était un épisode que Pablo aurait bien supprimé sans même le regarder. Bien sûr que Hassan était en droit d'exiger des explications sur le pourquoi du comment, sur le "et maintenant ?". Leur relation avait été suffisamment ambigüe que pour se poser la question. Oui ? Non ? Peut-être ? « Tu es très mal tombé, avec moi, Hassan. » Doux euphémisme. C'était sans doute la pensée qui traversait l'esprit du trentenaire en ce moment même. Il se redressa lentement, s'appuya contre le dossier du banc, le visage levé vers le ciel. « Je crois que je tiens à toi » finit-il par avouer. Son cœur parlait. Pas comme il l'avait déjà fait auparavant, claquemuré et inaccessible, non. C'était facile de dire "je t'aime" de façon convaincante. Et Pablo n'avait jamais eu aucun scrupule à abuser de ces mots sans pour autant les penser. Là, c'était différent. En un souffle, il se redressa, et se retrouva près de Hassan. Très près. « Vraiment. » Accompagnant ses paroles, ses lèvres, qui répondaient à leur seul désir, se posèrent sur la peau agréablement tiède de son ami. Le visage plongé contre lui, il effleurait son cou de sa bouche, déposant un baiser de-ci de-là, avant de relever le menton soudainement et de capturer ses lèvres, lui offrant le baiser le plus passionné qu'ils n'avaient jamais partagé.
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