Une petite balade digestive est de mise après le repas que je viens de manger. C'était tout bonnement délicieux je n'ai pas retenu le nom de la personne qui a fait à manger j'en suis même bien désolé puisque je ne pourrais la ou le complimenté en personne. Mais ce n'est aps si grave que ça. Après avoir mangé donc je monte au dressing. Je passe un manteau sur ma tenue simple, et passe la porte de la sortie. Habillé d'une manière beaucoup moins guindé que lors du prime je sais être quelqu'un de détendu contrairement à ce que les gens peuvent penser. Et je fais parfaitement la fête bien que la façon de m'exprimer semble montrer le contraire. Mais j'ai tout à fait l'habitude qu'on ne me comprenne pas au départ en tout cas. Parce que je ne fréquente plus les gens de la bourgeoisie anglaises. Et les riches américains sont beaucoup moins... anglais dirons nous. Me voilà donc me promenant à l'extérieur j'arrive rapidement sur le sentier. Je me tiens à la rambarde en bois alors qu'un bruit me fait m'arrêter. Je reste comme ça un petit moment avant de me dire qu'il s'agissait d'un animal et rien d'autre. Je continue donc mon chemin. L'air frais c'est agréable. BON SANG, quelqu'un vient de me faire peur. Je m’agrippe à la rambarde je n'ai rien compris de ce qu'elle a pu me dire. Je porte la main sur mon cœur. Je me retourne. Indiana. « Tu n'as pas pensé que je pouvais être cardiaque ? Tu sais les vieux chiants et riches dans mon genre le sont souvent comme si c'était le karma. » dis-je un mince sourire sur le visage. Je continue. « Serais-je impétueux.. Désolé je ne dois plus être haut perché c'est vrai.. Est-ce que ce serait me la péter si je te demandais pourquoi tu m'as suivis ? » dis-je prenant un langage plus dans son genre. Je plisse des yeux et laisse un sourire agréable se dessiner sur mon visage.

« Je t’ai suivi pour te violer. » Une expression de surprise se dessine sur mon visage. Elle dit souvent ce genre de choses ? C'est sérieux le viole le sait-elle ? Elle croit que je suis choqué, non pas vraiment juste étonné mais maintenant je saurais à quoi m'en tenir avec ma petite rose. « Hé ! Je plaisantais ! » Je souris un sourire franc. J'avais compris. Je ne fais aucun commentaire il n'y a pas de commentaire à faire réellement.  « Tout d’abord, je ne t’ai pas suivi, cher Auggie, et secondement, il ne me semble pas que je converse avec toi comme une enfant de trois ans, donc je t’annonce officiellement que tu n’es pas obligé de me dénigrer intellectuellement. » Elle a raison, j'ai tendance à prendre les gens pour plus stupide que moi mais en réalité ce n'est pas une insulte pas venant de moi. Je sais que certaine sont plus intellectuelle que d'autre ça n'en fait pas de meilleure personne alors à quoi bon épiloguer là dessus. « Je ne voulais pas te dénigrer intellectuellement comme tu le dis, je m'en excuse donc si j'ai pu te froisser. » Les excuses quelque chose d'important. Quand je sais que j'ai tords je m'excuse, quand je sais que j'ai mal agis je m'excuse bien évidemment je fais en sorte que ça n'arrive pas trop souvent mais avec ce genre de caractère on ne sais pas trop comment s'en tenir. « Je peux te kidnapper le temps d’une ballade, aussi. » Je souris de plus belle. Je lui offre mon bras pour qu'elle puisse s'y accrocher durant la balade je suis un gentleman ne l’oubliez pas. « Kidnappe moi donc, et puis je suis sûr que tu pourrais en soutirer une bonne somme d'argent de ce kidnapping. Ma grand mère tiens trop à moi. » dis-je dans un sourire avant de commencer à faire quelques pas. « Indiana, parles moi un peu de toi si tu veux bien. Que fais tu dans la vie ? » dis-je sur le ton de la conversation. Il faut dire que la petite aux cheveux roses m'intriguait fortement. J'avais envie d'en savoir plus sur elle. Espérons qu'elle veuille me répondre il faut dire qu'elle est du genre.. imprévisible.

« Je crois que de toute mon existence, j’ai reçu plus d’excuses de ta part en deux jours que de toutes mes connaissances en une vie. Tu n’as pas besoin de demander pardon à chaque fois ainsi. Ce n’est pas un péché mortel. Du moins, pas tout de suite. » J'écarquille les yeux. Les excuses c'est important. Et ce n'est pas du tout un signe de faiblesse il faut pas exagérer. Je sais que ce n'est pas ce qu'elle a dit mais je suis sûr que c'est ce qu'elle pense. Je décide de passer et de ne faire aucun commentaire. « Et si je lui envoie un ou deux de tes doigts, elle me donnerait un ou deux testaments ? » Je ris légèrement. Oh non ma belle si tu lui envoie un ou deux de mes doigts elle va mettre toutes les forces de polices à tes trousses et donner l'ordre de ne pas te laisser en vie. Et ouais, ma grand-mère me voit comme un pianiste de renom alors que je ne suis pas si doué que ça. Alors si on m'enlève le pouvoir de jouer elle va faire une attaque. « Il ne vaut mieux pas s'y tenter. » dis-je doucement l'accompagnant dans sa marche. Je lui demande de me parler d'elle. Et j'ai droit à une réponse pour le moins.. hum incohérente. Très Indiana quoi.« Mais après on parle de toi, d’accord ? Parce que je voulais poser la question en premier. Je veux dire, non, pas de savoir ce que tu fais dans la vie, parce que je sais que tu es duc, si c’est un métier, du moins je veux dire que c’est une sorte de métier, puisque tu… Enfin je n’en sais rien dans le fond. Mais je voulais aussi poser mes milliards de questions. Mais je vais commencer, en espérant que tu ne trouves pas ça totalement déplorable. » Je souris amicalement. Bien entendu qu'on parlera de moi ensuite ma belle rose. Alors que fais tu dans la vie ? « Je suis... Peintre à la base. Mais je ne travaille pas. Ca ne gagne pas vraiment d'argent, en fait, un peintre. C'est ce que j'ai remarqué. Mais comme je n'en ai pas tellement besoin je m'en contente. Du moins, j'essaye. » Elle est peintre ? Réellement. Je crois qu'elle ne sait pas combien ça peut me faire plaisir d'entendre ça. J'aimerais tellement être un artiste mais je ne suis pas doué pour ça. Et l'art bon sang l'art c'est ma passion. Je la regarde, admiratif. « Tu es une artiste, ça ne devrais pas m'étonner. » dis dans un sourire attendrissant. « Quel est ton style ? » dis-je réellement curieux. « Réponds juste à cette question et je te laisse me poser toutes les questions que tu souhaites et au passage être Duc ce n'est pas un métier et plus une corvée d'ailleurs. » dis-je sur le ton de la conversation. Ce n'est pas nouveau toute ma famille sait que je ne suis pas très.. enthousiaste à l'idée d'être Duc.. non pas du tout même mais c'est ainsi.

« Pourquoi ? » Pourquoi ne pas se tenter à me couper les doigts et à en envoyer à ma grand-mère ? Et bien on y reviendra plu tard pour l'instant je ne compte pas lui répondre et puis elle me parle de sa profession et je lui pose d'autres question alors on a pas vraiment le temps de s'attarder sur le cas de ma grand-mère pour le moment et je puis je suis pas certain que ça lui plaise que je parle d'elle en des termes aussi élogieux. Mais bon ce n'est pas mon problème.« Je travaille dans l’absurde. Ou le fantastique. Ça se suit. Ce n’est pas réellement de l’abstrait, je ne pense pas pouvoir travailler dans ce domaine-là. Je dessine des milliers de personnes… Qui hurlent, dans un utérus pailleté. Par exemple. Je crois qu’à force de fatigue, l’idée m’a semblé bonne au moment où je l’ai eu, et même si par la suite, j’ai retrouvé mes esprits, je l’ai fait quand même. C’était plutôt amusant. Je n’aurais qu’à te dessiner un jour, hurlant dans un utérus. » Je ne peux m'empêcher de rire. Je sais qu'elle est sérieuse mais elle doit aussi se rendre compte que c'est hilarant non ? Encore plus en gardant cette mine totalement sérieuse. « Je ne suis pas certain d'être un sujet très inspirant mais si tu veux je te laisserais me dessiner dans un utérus. » Je souris, mon sourire habituel alors que nous nous déplaçons un peu plus sur le sentier. « Tu me mens, tu sais. Je crois que tu aimes être Duc. Si je te proposais d’échanger nos vies, à l’instant, l’espace d’une journée seulement, tu refuserais. Parce qu’être Duc, Dieu, que c’est plus sensuel qu’être… Rose. » Si elle savait, si elle savait. Non je ne te mens pas ma petite rose je suis tout à fait honnête et oui je pourrais échangé nos place l'espace d'une journée, l'espace d'une année, l'espace d'une vie. « Qu’est-ce que tu es venu chercher, ici, à 3 Wishes, Auggie ? » Continua-t-elle avant que j'ai le temps de lui répondre quelque chose. Qu'est ce que je fais ici ? Est-ce que ça semble stupide d'être là pour l'amour ? Hm j'ai l'impression que la plus part ne sont pas là pour ça où alors n'ose pas se l'avouer je ne sais pas. « Je suis venue vivre une expérience hors du commun, pouvoir rencontré des gens différents. J'ai l'habitude de fréquenté toutes sorte de gens mais c'est la première fois de ma vie que je rencontre quelqu'un comme toi alors je pense que niveau nouvelles expériences je vais être gâté. » Je suis sincère bien entendu. Je la flatte je crois, mais c'est comme ça que je suis, je suis un flatteur et je ne m'en cache pas. J'aime faire des compliments aux femmes. « Ensuite et bien si je pouvais trouver l'amour ce ne serait pas superflus, je reviens d'un voyage de 6 mois en Afrique, j'ai besoin de me détendre et de prendre les choses moins au sérieux, sans compté qu'avant ça j'étais en couple alors je pense que cette aventure me sera salvatrice. » Autre sourire. Ensuite il faut que je lui explique la manière dont je vie puisqu'elle semble s'imaginer que j’habitue dans un château avec des serviteurs. « Être duc est un simple titre qui me demande d'être présent lors de dîners officiel et d'autres rendez-vous de ce genre. Mais sinon ce n'est rien de plus et ce n'est pas très intéressant. Je dois te dire que dîner avec des vieux sourds qui parlent encore et toujours de la seconde guerre mondiale c'est vite fait rasoir. » dis-je tout à fait sincère une fois de plus, pourquoi me cacher derrière des mensonge et puis elle croit que je lui ment déjà ce qui n'est pas le cas alors autant être clair. « Je vis à Chicago, dans un appartement certes assez luxueux mais je ne vis pas dans un château, je n'ai pas domestique, pas de femme de ménage. Si j'ai un portier mais c'est le portier de tout l'immeuble. Je travail pour un centre d'aide au sans abris, je passe le plus clair de mon temps à servir la soupe populaire. Je suis en costume seulement lorsque j'organise des soirées de charité. » Je souris, je crois qu'elle peut se faire une idée de ma vie non ? «  Et si je pouvais échanger ton talent d'artiste contre mon rang de Duc, je le ferais à la seconde. » dis-je dans un sourire de plus. Alors que veux tu savoir de plus. J'ai dis que je la laisserais me poser toutes les question qu'elle veut alors je ne vais pas lui en poser des supplémentaire bien que je brûle d'envie de le faire.