entrées des candidats

Ce soir, c’est le grand soir ! La production n’a lésiné sur rien pour faire de cette soirée, une soirée exceptionnelle dont les candidats se souviendront longtemps ! C’est dans le bar-lounge que ces derniers feront leur entrée, une pièce appropriée pour une telle soirée. Un barman présent sur le lieu se fera plaisir de vous servir à boire, et un buffet sera aussi disponible pour ceux qui auraient une petite fringale, une fois le stress des premiers pas dans l’aventure disparu. La décoration est festive, plusieurs lumières donnent une ambiance folle à l’endroit, sans oublier la musique.

Profitez bien de cette soirée et de cette aventure !

Note : Ce sujet est le seul disponible pour toute la durée du prime. L’accès vers le reste du chalet ne vous sera donné que plus tard dans la soirée. Merci.

Stressé ? Loin d'être son genre. Excité ? Carrément. Mais surtout impatient. Cela faisait bien plusieurs heures, plusieurs longues heures que Dylan se préparait, avec des maquilleurs, coiffeurs et stylistes confirmés. Il leur faisait confiance, ne broncha pas. C'est ainsi qu'il se retrouva en costume sobre, noir et coupe parfaitement soigné, du gendre idéal. 21H11. On lui annonça son entrée. Vu l'heure, il était évident qu'il était le tout premier à rentrer. Il inaugurait donc cette seconde saison de three wishes. Dylan s'en doutait. Après tout, les premières présentations étaient primordiales, pour annoncer la couleur. Il estimait qu'un homme aussi charismatique que lui allait commencer cette aventure en beauté. De plus, il était accompagné d'une charmante femme à qui il fit la bise. Ou plutôt, une femme au physique tout à fait approprié pour ce genre d'émission. Il ne s'était pas inscrit pour avoir affaire à des thons. « Dylan, après toi. » fit-il d'un ton conviviale en ouvrant la porte tel un vrai gentleman. Il avait tout pour, la gueule, le costume, l'attitude. Cruel illusion. Ils rentrèrent dans un bar lounge, parfaitement harmonisé dans les tons beige et blanc. La production n'avait pas lésiné sur les moyens puisqu'un barman les attendait même pour les servir. « Que la soirée commence. » fit-il avec un sourire en coin.

Lorsque l'on m'avait annoncé que j'allais participé à 3 wishes, j'avais bien entendu sauter en l'air une vingtaine de fois et couru dans tout mon appart. C'était un rêve qui se réalisait pour moi. Polly. La petite Polly allait peut-être enfin marqué l'histoire de la télévision. En tout cas, j'espérais ne pas devenir l'un de ces candidats invisibles que l'on se rappelle même pas. J'étais passée entre les mains des maquilleurs, des coiffeurs mais aussi dans celles des stylistes qui avaient cru bon de me faire porter une robe. Personnellement, un jean et une paire de basket ça aurait été parfait mais j'étais bien placé pour savoir que ce n'est pas dans ce genre de tenue que l'on fait sa grande entrée. On m'indiqua ensuite le chemin à suivre lorsque mon nom serait prononcé par la présentatrice. J'entrais en même temps qu'une autre jeune femme, poliment je lui souriais. « Moi c'est Polly. » lui indiquais-je alors tout en entrant. Un bar lounge avait été aménagé pour nous et c'est là que nous allions commencer notre aventure. Deux autres candidats étaient déjà là, je les saluais également et marcha jusqu'à eux tentant de ne pas perdre l'équilibre perchée sur des talons que je n'avais pas l'habitude de porter. "Tu peux le faire Polly, tu peux le faire " me répétais-je alors sans arrêt tentant d'avoir une démarche naturelle. « Salut tout le monde. » Je regardais tout ce qui se trouvait autour de moi avec un regard admiratif. Jamais je n'aurais cru que ça serait aussi beau que ça et pourtant, j'en ai vu des télé-réalité. « C'est drôlement beau ici, j'suis pas déçue d'emménager ici. »

Il est étonnant de constater que le casting de Lust a finalement été retenu parmi la multitude de candidatures. Faut croire qu’elle sort de la norme. Elle qui pensait qu’elle ne serait jamais prise, c’est une surprise, vous savez. Avouons-le qu’elle n’est pas le type basique de la nana qui rentre dans ce genre de jeu. Elle ne colle pas vraiment. Soit. Une maquilleuse s’évertue à la rendre un tant soit peu jolie, jusqu’au moment où lui dit qu’elle doit faire son entrée. Stressée ? Non. Elle est étonnamment calme. Faut dire qu’elle ne fera pas long feu là-dedans, et elle le sait. Faut la supporter, la nana, avec son caractère de chien. Mais savoir qu’elle passera une semaine entière logée et nourrie suffit amplement à la réjouir. Le pied, putain de pied. Pas besoin se de décarcasser pour trouver un con capable de l’héberger, si elle n’a pas assez pour payer une chambre. Rien de ça. Encore un peu et elle se croirait au Paradis, vous savez. Elle se retrouve au bras d’un gars, sans doute le premier candidat mâle de cette saison. Une bise. Dylan, qu’il s’appelle, ouvre la porte. « Lust. » qu’elle répond. Elle rajouterait bien un ‘enchantée’ de politesse, mais puisqu’elle ne l’est pas vraiment, vous voyez.
Elle fait quelques pas dans ce bar lounge, ses yeux se posent immédiatement sur le barman et ses boissons. Un fin sourire se dessine sur son visage. Si même l’alcool est donné, cet endroit doit alors vraiment être le Paradis. Elle se fait servir un verre (tant qu’à bien faire) puis deux candidats font également leur entrée. L’une fait une remarque sur le décor. Lust ricane. « T’excites pas, tu tiendras peut-être pas une semaine enfermée ici. » Pessimiste ? Du tout.

Dylan s'était posé en observateur. Tout d'abord, sur le bar-lounge. Il pouvait aisément passer son quotidien ici pendant quelques mois si les pièces étaient du même niveau que celle-ci. C'était élégant sans être trop accessoirisé. Puis ce fut au tour des candidats de passer sous l'oeil exigeant du masseur soit un homme et trois femmes. « Dylan » répondit-il il à la plus belle, du nom de Yasmine. Elle répondait clairement à ses attentes physiquement, restait à savoir si c'était de même niveau caractère. A contrario, une autre femme se démarquait par sa banalité à ses yeux. Dylan dirait un boudin, tandis que pour la normale, elle serait mignonne. Surtout sous ses airs de petite fille respirant la joie de vivre. « C'est drôlement beau ici, j'suis pas déçue d'emménager ici. » Il la regarda de haut en bas sans gêne. « Dommage que les personnes s'y trouvant ne soient pas toutes aussi belles. » fit-il avec un sourire taquin, voir moqueur. Il aurait pu se retenir, surtout après la remarque de sa partenaire d'arrivée, ça aurait pu passer pour de l'acharnement. Mais il s'en foutait, comme le fait qu'elle ait déjà reçu une remarque.

«T’excites pas, tu tiendras peut-être pas une semaine enfermée ici.» Soeur sourire venait de parler. Cela dit, je n'avais pas envie de relever ça plus que ça. Elle ne me connaissait aucunement et n'était pas celle la plus apte à juger de la durée de ma survie dans un jeu comme celui-ci. Je me tournais donc vers elle. « Je ne pense pas que tu sois capable de juger de cela alors que tu ne connais même pas mon prénom. Mais soit ... On verra bien laquelle de nous tiendra enfermée le plus longtemps.» Je restais très calme, plantant mes iris dans les siennes, je les détournais uniquement lorsque j'entendis la voix de l'homme qui l'accompagnait. « Dommage que les personnes s'y trouvant ne soient pas toutes aussi belles. » Décidément, ceux-ci semblait être faites pour êtres ensembles, dans le genre je casse les gens que je connais pas. « Je suppose que tu parles pour toi là ? » De toute façon, je n'en avais rien à faire de l'avis de ce pseudo BG qui semblait être là uniquement pour vivre une aventure basée sur le physique.

Aaaah, enfin, ça commence ! Je trépignais depuis qu’on m’avait dit que j’étais prise, depuis que je savais que j’allais faire partie de l’émission que j’avais déjà voulu tenter l’année précédente (sauf que j’étais trop jeune). En plus je rentrais avec une autre fille tout à fait sublime. Je lui fis un sourire charmeur, et oui le jeu avait commencé ! « Je suis Malika » dis-je a la jeune femme, Freddie je pense, non ? Bref, j’entrai dans le bar accompagnée de la candidate et mes yeux s’ouvrirent en grand. « Ma-gni-fique. » fis-je alors. « Il me faut un verre. » ajoutais-je avant d’aller en chercher un, croisant le regard d’un candidat particulièrement sexy au passage. « Ton prénom ? » demandais-je d’emblée, accompagnée d’un regard de prédatrice. Celui là, j’allais en faire mon quatre heure un de ces quatre.

Vraiment contre toute attente, j’étais prise à ce put*n de jeu. Ce n’est même pas la peine de vous faire la description de ma réaction, quoique, oui, j’ai bondi dans tout les sens ! C’est genre un truc inespéré quoi, quoique je ne voyais pas pourquoi un autre serait prit et pas moi. Je ne suis pas moins intéressante qu’un autre quoi. Abandonnée aux mains d’une maquilleuse et d’une coiffeuse, je les regardais en train de me faire belle, n’arrivant pas à rester en place plus de dix minutes d’affilées. Il faut me comprendre : j’ai hâte de voir mon nouveau chez moi pour les semaines à venir, les têtes que je vais devoir voir tous les jours pendant cette aventure. Inutile aussi de dire que je ne me suis pas laissé approcher par cette styliste ou je-sais-pas-quoi. En tant qu’habilleuse/costumière, je sais comment m’habiller pour faire une entrée du plus bel effet. J’optais pour une belle robe bustier rouge, subliment le roux de mes cheveux longs laissés détachés dans mon dos. Aucun bijou non, rien que mon sourire ravageur pouvait faire l’effet de diamants ou autres pierres précieuse. 21h57, c’était l’heure de mon entrée. Piétinant d’impatience depuis presqu’une heure, j’avais lâché un soupire de soulagement, en me dirigeant vers le lieu fatidique, où un jeune homme était déjà présent. « Heyyy saluut toi ! » Laissais-je échapper entre mes lèvres, en m’approchant de ce bel homme. « C’est Saoirse et toi monsieur ? » Lui demandais-je avec un sourire, alors que nous entrions dans notre nouveau chez nous. Le bar me fit de l’œil. Je quittais Monsieur pour m’en approcher. Arrivée à hauteur d’une jeune femme, qui demandait un prénom. « Lui je sais pas, mais moi c’est Saoirse ! » M’empressais-de lui répondre..

Impatience, excitation, effervescence et enthousiasme grandissants. À tel point que j'en avais même du mal à me préparer. Fort heureusement, les maquilleuses, coiffeuses, stylistes et autres étaient là pour s'occuper de moi. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'étais mieux apprêté que jamais, coiffé à la perfection, et revêtant mon plus beau costume et une paire de chaussures cirées et brillantes. Vu les circonstances, c'était la moindre des choses que d'être habillé de telle façon. Bientôt, on me dit qu'il est temps que je dois y aller. J'ai mille questions à poser, mais je demande juste la direction que je dois prendre, je n'ai de temps à perdre. On me met à côté d'une jeune femme – que dis-je, d'une magnifique jeune femme – sans nous présenter et on nous annonce qu'on doit faire notre entrée ensemble. Très bien. Très, très bien, même. Je lui marmonne mon prénom, maladroitement. Elle a l'air beaucoup plus à l'aise que moi. Je me dis que si les candidates sont toutes aussi jolies... Wow. On entre. Je suis tellement impatient que je suis maladroit et je trébuche, plus d'une fois, mais je réussis à rester debout. Nous ne sommes pas les premiers, d'autres sont déjà là, certains même ont déjà un verre à la main. Je ne m'attarde pas vraiment à observer les lieux ni la décorations, je m'empresse de rejoindre mes camarades. J'arbore un air sûr de moi absolument faux mais un grand sourire, sincère et heureux. « Salut tout le monde! Moi c'est Emmett. » Imitant les autres, je me dirige vers le bar et me prends une coupe de champagne. Autour de moi, ils se présentent les uns les autres, s'extasient sur la beauté des lieux, pestent sur l'absence de beauté d'une candidate... Je me tourne vers celle-ci, absolument charmante, puis vers le candidat qui parlait d'elle, et qui a l'air d'un gougeât, mais bien sapé. Je hausse les épaules. « Allez servez-vous tous un verre c'est ma tournée! » Ou comment essayer de détendre l'atmosphère, de façon plus que maladroite.

Le grand soir, c'était le grand soir. Après avoir passé de longues heures qui m'avaient d'ailleurs semblées interminables à attendre, j'allais enfin pouvoir entrer dans ce qu'on m'avait décrit comme étant un chalet. Ah oui en effet, pas mal le machin. Seulement mon stress était tel que mettre un pied devant l'autre me demandait un effort surhumain. Je transpirais à grosses gouttes, sentais la sueur couler de mon front : bref, c'était la panique. De plus j'allais avoir l'occasion ce soir de rencontrer pas mal de monde, ce qui n'était pas franchement pour me mettre plus à l'aise. Je n'avais pas le choix : j'allais devoir mettre mon stress et ma timidité de côté le temps d'une soirée, si bien sur je parvenais à survivre à celle-ci ce qui n'était tout de même pas gagné d'avance. Il était l'heure, je devais y aller. Plus quelques secondes maintenant avant de faire ma grande entrée, je l'espère tout de même pas trop remarquée, dans le chalet. Je ne voulais pas avoir tous les regards braqués sur moi. Qui seraient les vingt-trois autres candidats avec qui j'allais être amené à vivre au sein de ce chalet ? En faisant appel à mes souvenirs, je me rappelais de quelques têtes aperçues lors des castings. Argh, le stress n'en finissait plus de monter à présent. Mes jambes tremblaient autant que mes mains. Une demoiselle se trouvait désormais à mes côtés, et je peinais à lui adresser le moindre mot. Toutefois, je décidai de faire un effort. « Bon... bonsoir... Hum. Di... Dimitri. Enchanté mademoi... moiselle. » Ah vraiment, je devais passer pour un vrai abruti. Le ridicule ne tuait pas, selon le dicton... Je ne pouvais de toute manière pas masquer le stress qui prenait possession de tout mon corps. 22H16 ; Nous étions sur le point d'entrer dans la fameuse pièce où nous attendaient déjà quelques candidats. Ça y est ! Nous entrions ! Une fois la porte passée, nous nous retrouvions au sein d'une grande salle dans laquelle étaient disposés un bar et un buffet, entre autres. Et bien laissez-moi vous dire que dans l'immédiat je n'avais franchement pas soif. Ah non vraiment pas. Bientôt, à la vue de ceux qui étaient désormais mes camarades d'aventure, je devins tout blanc. Dimitri, respire, il n'y avait aucune raison que la soirée se passe mal. Pour la sécurité de tous, je préférai rester loin de tout ce qui pouvait se casser. Et oui, ma maladresse ne tarderait probablement pas à devenir une légende. J'adressai maintenant quelques mots aux candidats présents. « Hum. Bien le bonsoir à tous... » J'avais débité cela d'une voix si basse que je doutais que quelqu'un ait pu m'entendre... Est-ce que le stress se lisait sur mon visage ? C'était une certitude.

Tu t'attendais pas à être prise, tu t'étais simplement dis : bah, pourquoi pas moi? Et finalement, t'es là, entourée d'une maquilleuse et d'une habilleuse. Tu réalises pas vraiment que t'as été prise, tu te laisses simplement guidée, en espérant avoir pas l'air trop cruche. T'as à peine le temps de voir ton reflet dans l'miroir quand t'embarque. C'est l'heure de rentrer. Ta une robe sombre avec des paillettes. Tu portes pas ça tout les jours, mais ça te dérange pas, t'es à l'aise dans tout. Tu te retrouves avec une autre demoiselle, le type métisse devant lequel tu baves, c'est pas que t'aimes les filles, mais tu les admires, avec leur longue jambe qui n'en finissent plus. Tu lui souris et tu débarques au paradis. Un paradis avec un bar. C'est vraiment l'pied. T'penses même pas que tu passes à la télé, t'es simplement lancé dedans. Tu souffle juste ton prénom. Pas plus. T'es toujours calme à la première impression, puis t'ouvre ta bouche et tu gâches tout, alors autant maintenir l'illusion encore un peu. Puis, t'entends que ça part dans tout les sens, les gens, ils ont pas peur de blesser. Ca te fait sourire, un sourire en coin et moqueur. Tu t'prends un verre et t'écoutes. T'aimes bien voir à qui tu as affaire avant de t'ouvrir. On dit toujours que t'es une fausse timide, parce que ta timidité, elle dure qu'un temps. Tu bois un coup. Tu la boucle, tu observes, tu savoures.

Une jeune femme fit irruption devant moi, me bloquant la vue de l’autre mr canonissime en se présentant. « Lui je sais pas, mais moi c’est Saoirse ! » Je la regardai de haut en bas et haussai les épaules. « Ok c’est cool chérie mais tu vois, là, je m’en fou. » dis-je avec un petit sourire niais et complètement faux. Oh, attendez, autre BG qui fait son entrée. Par contre il est con ou quoi ? Il n’a pas compris que c’était gratuit, je lâche un petit ricanement et fait. « Mec t’es gentil mais c’est pas payant au cas où tu l’avais pas remarqué. Allez c’est pas grave, t’es sexy donc t’es pardonné. » Dis-je avec un petit clin d’oeil, j’attrapai un verre de vodka et le but cul sec. Ah ça fit du bien !

Oh my god, oh my god, oh my god, j'y suis ! Three Wishes ! Je faisais parti de l'aventure. Dans très peu de temps, j'allais franchir les portes de la résidence. J'avais encore beaucoup de mal à réaliser la chose. Et pourtant ce n'était pas un rêve. C'était bel et bien la réalité. J'étais complètement excité à l'idée de commencer l'aventure. Vraiment. Je ne tenais pas place deux secondes, au plus grand damne des techniciens qui m'entouraient. Côté vestimentaire, je voulais porter mes propres fringues, un peu...enfin mon style quoi. Mais non non on voulait m'imposer ma tenue. Un truc plus sobre. Tsss. Finalement je cédai, en réussissant toutefois à ajouter ma propre touche, en choisissant un pull rose/violet fluo rayé sous ma veste. Un peu de gaieté tout de même. Pour mes cheveux, la coiffeuse tenta de faire quelque chose, mais fallait dire que y avait du boulot. Mes tifs partaient tout le temps dans tous les sens. Indomptables. De toute manière, elles auront beau s'affairer autours de moi durant des heures, je n'en serais pas beau pour autant alors. Elles ne pouvaient pas faire de miracles. Allez, hop, en piste ! Je fis mon entrée avec une jeune femme tout à fait charmante.  « J'ai l'impression d'être un gosse le jour de Noël ! » dis je à ma compagne. Ah oui merde mon prénom.  « Milo, pour te servir. » On pénétra dans les lieux. La classe. Un petit groupe s'était déjà formé, je m'empressai d'aller le rejoindre. « Milo. » dis je pour me présenter.  « Vous êtes tous canons ma parole ! » Je n'étais entouré que de BG. Ne vous inquiétez pas je ne faisais pas de complexe d'infériorité. Quoi que.

Sourire amusé collé au visage, Lust écoute ce que la demoiselle réplique. Elle a un ton calme. Mais elle semble tout de même contrariée. Susceptible. Drôlement susceptible. Néanmoins, s’il y avait à parier, celle-ci tiendrait à coup sûr plus longtemps enfermée dans ce chalet. Lust, elle est agaçante. Trop agaçante pour être supportée aussi longtemps. La preuve est là, déjà fichée. « T’emballe pas, mon ange, c’était pas une attaque. » Vrai. Plutôt un conseil. Prenez Lust, quand elle tente d’être gentille, on s’vexe. Qu’ils aillent au Diable tiens. Lust lève les yeux au ciel, boit sa coupe, cul-sec. Pas qu’elle soit alcoolique, mais l’alcool donné, bordel, c’est toujours bon à prendre. Elle reprend une autre coupe, d’ailleurs. D’autres gens font leur entrée. Un certain Emmett, visiblement très heureux d’être ici vu son sourire collé au visage. Un autre débarque après lui. Lust ricane, encore. Il a l’air perdu. Lust chope rapidement une deuxième coupe. Elle s’approche du gars (aka Dimitri, pour ceux qui ne suivent pas trop.) « Respire chéri, encore un peu et on jurerait que tu fais une attaque. Bois, ça devrait te faire du bien. » qu’elle réplique en tendant sa deuxième coupe. Appelez-là Sœur Thérèse, dévouée au bien-être des autres. (si, si)

« Milo, pour te servir. » Je lui adressais un sourire, complètement ravie de faire mon entrée avec lui, même si je ne le connaissais pas. « Enchantée ! » Lâchais-je, avant de le quitter, pour le bar. Là, on va dire que mon immersion est immédiate. « Ok c’est cool chérie mais tu vois, là, je m’en fou. » Je me retournais vers elle, un sourcil relevé, mais ne perdant pas mon sourire. Bah ouai, ça serait franchement con de me mettre en colère dès le début quoi, et de gâcher l’arrivée des autres. Je détournais mon visage d’elle, tout en attrapant un verre de champagne, tandis que je l’entendais continuer en direction d’un autre gars : « Mec t’es gentil mais c’est pas payant au cas où tu l’avais pas remarqué. Allez c’est pas grave, t’es sexy donc t’es pardonné. » Je lâchais un rire, sans pouvoir me retenir, avant de quitter le bar. « Salope » lâchais-je entre mes dents toujours découvertes par mon sourire, pas trop fort, mais assez pour qu’elle puisse m’entendre. Je regardais alors autour de moi, à la recherche d’un endroit où me poser. « T’es pas mal toi aussi ! » Yeaaaah, j’étais revenu aux côtés de ce Milo, lui tendant un verre que j’avais pris pour lui. Je suis trop gentille je sais !

T'observes toujours, parce que franchement, des prédateurs, y en a pas mal à l'intérieur. Ils y vont franco et toi, tu te demandes si te vas devoir la jouer comme eux pour draguer... Hm. T'as une grande gueule, mais le rentre dedans, c'est pas ton truc. Enfin, si, mais quand ça te gène pas, c'est que la personne t’intéresse pas. Faut pas chercher, t'es compliqué. Hm. Tu bois, faute de mieux. Tu repères déjà les grandes gueules. Ouai, parce que y en a. Trois, particulièrement. Hm. Tu juges pas, t'attends d'voir. Avoir une grande gueule, ça cache souvent quelques choses. Tu l'sais, parce que t'es pas mal dans ton genre. Tu regardes les nouveaux débarquer. Tu fais l'inventaire des beaux gosses. Hm. Y a de quoi faire. T'as un peu l'impression d'être au supermarché... Pfiou. Hey bien. J'crois qu'on va pas s'emmerder. Quand on parle de politesse. Tu bois ton verre et t'en redemandes, après tout...

« Je suppose que tu parles pour toi là ? » Dylan haussa un sourcil, visiblement surpris. Il se contenta d'émettre un sourire, moins dans l'attaque et plus doux, avec toujours un soupçon d'arrogance. « Je ne suis pas à ton gout alors ? » Il n'était pas à son gout pour qu'elle le trouve moche, ou bien était-ce simplement une réplique basée sur aucun fondement lancée pour garder la face ? Dylan concevait ne pas plaire à tout le monde, de là à ne pas plaire à cette fille du moins physiquement, il y avait un monde. En tout cas, s'il y en avait une à qui il plaisait, c'était à cette belle à cette belle brune exotique. « Dylan, je te retourne la question. » répondit-il, séducteur. Ils furent coupés par une nouvelle venue, une rousse qui se fit rembarrer aussitôt. Certaines tensions se faisaient déjà sentir, ce qui ne dérangeait pas tellement l'Américain. Mais soit, un des nouveaux voulu détendre l'atmosphère en proposant de se boire tandis qu'un autre lançait : « Vous êtes tous canons ma parole ! » « J'aimerais en dire de même pour toi. » Ce n'était même pas une provocation, une simple constatation. Après tout, cet homme devait le savoir, il n'y avait pas de quoi être vexé ? Du moins, c'était comme ça que voyait les choses Dylan.

C'étais le jour de la grande soirée. J'étais arrivée tôt, comme tout le monde. J'avais passé un moment au maquillage, entre les mains du coiffeur puis avec les stylistes. J'avais donc opté pour l'une de mes robes, bleue et à bustier elle m'allait à ravir. Une fois prête, il avait encore fallut attendre un long moment. Quelqu'un vient enfin me chercher et on me présenta un jeune homme qui était charmant et bien habillé de surcroît. Je lui fis un grand sourire en l'entendant me parler. « Merci beaucoup, je dois bien avouer que tu es pas mal non plus. Moi c'est Ellea, enchantée. » Je lui fais un nouveau sourire, témoignant de mon enthousiasme à participer à cette nouvelle aventure. Je sens bien que je vais m'amuser durant le temps où je pourrais rester ici. Nous arrivons dans la bar-lounge où il y a déjà beaucoup de monde. Je leur souris à tous. « Bonsoir tout le monde. » Je regarde mon partenaire et hoche la tête doucement à ses mots. Je crois que je ne pourrais pas être mieux accompagnée. « Je veux bien un cocktail oui merci. »

L'ambiance semblait électrique, il y avait déjà des petites piques qui volaient ci et là. Des pseudo grandes gueules qui voulaient se faire remarquer dès le début. Logique. Il fallait s'attendre à ce genre de personnages. Pas ma came. « T’es pas mal toi aussi ! » dis ma partenaire du soir, en revenant à mes côtés.  « Juste pas mal ? Attends, t'es avec THE beau gosse de l'émission là. J'espère que t'as conscience de ta chance » Inutile de préciser que je plaisantais. Tiens d'ailleurs, justement un candidat fit remarquer que bah j'étais pas canon, merde. « J'aimerais en dire de même pour toi. » N'était il pas adorable celui là ?  « Ce n'est pas beau la jalousie tu sais. Mais va, j'essaierais de ne pas te faire trop d'ombre » Haha. C'est alors que dans sa grande bonté, Saoirse m'avait ramené un verre. Quel gâté je faisais. Je l'attrapai un sourire aux lèvres.  « Merci, t'es chou» Je bus une première gorgée.

La candidate répondant au doux prénom de Saoirse me traite de salope et je hausse les épaules, c’est qu’elle voit juste en plus ! Plus rien ne se passe pour le moment, les gens entrent, je les regarde et je me demande si ils le font vraiment exprès d’être parfois aussi cons. Mais d’un autre coté la production a choisit quelques spécimens pour me faire plaisir (bien que je me doute que mon avis, ils en ont rien à foutre). « Dylan, je te retourne la question. » répondit le jeune homme après que la rousse nous ai laissé entre adultes. « Malika. Enchantée. » dis-je d’une voix de séductrice, le jeune homme lança alors une réplique a un homme qui venait d’arriver et qui avait manifestement les yeux en face des trous. Je lâchai un petit ricanement à la réplique de Dylan et me retournai vers lui. « Tu relèves le niveau, crois-moi… » regard en coin avant de boire encore dans mon verre nouvellement remplit.

« Je ne suis pas à ton gout alors ? » Je le regarde de haut en bas et la réponse à sa question est non. Il fait parti de ces gens qui ont plus à montrer qu'à raconter si vous voyez ce que je veux dire. Il me fait trop penser à un Monsieur muscle vide de l'intérieur que pour me plaire. « Non, tu ne me plaies pas. Ça t'étonne ? » Il ne devait pas être habitué à ça le pauvre coco. J'vois déjà bien le genre. C'était le genre de mec à avoir toutes les nanas qu'il veut sans avoir à lever le doigt pour les attraper. Autrement dit, pas pour moi. J'ai toujours préféré les mecs mystérieux. Sans attendre plus longtemps, je vais comme tous l'ont déjà fait chercher une coupe de champagne. C'est alors que j'entends la nouvelle réflexion du presque beau gosse qui s'attaque à un autre mec. Je lève les yeux au ciel, désespérée. Je pense qu'il devrait apprendre à la boucler lui. Surtout que l'homme à qui il parle n'est pas le plus déplaisant pour moi. « L'écoute pas, il croit déjà que c'est lui le beau gosse de cette aventure. » Articulais-je alors, tout en guettant les autres candidats. Cherchant quelqu'un de sympa à qui parler.

Dire que la dernière heure avait semblé courte était un euphémisme. Les membres de l'équipe de production avaient défilé si vite que Bee en avait eu le tournis. Après une dernière aspersion de laque et une brève secousse de la tête ordonnée par une coiffeuse stressée au possible ― que la frange ait l'air naturelle, bordel, avait bougonné la pauvre fille cachée derrière une vaste paire de lunettes ― elle était finalement prête. L'adrénaline, déjà, courrait dans ses veines. Depuis qu'on lui avait annoncé qu'elle participerait, BJ était toute excitée et particulièrement satisfaite de la tenue dont on l'avait revêtue. Très démonstrative en temps normal, elle était, depuis l'arrivée de la nouvelle, carrément montée sur ressort. Elle passait ses journées à sautiller et à rire comme l'idiote qu'elle était probablement. Le phénomène avait atteint son paroxysme lorsqu'elle était passée entre les mains de l'équipe chargé de révéler le canon en chacun d'eux. Sans doute avaient-ils dû aller chercher très loin pour certains, songea la jeune femme en arrivant au milieu des autres, après être restée un long moment à attendre son tour. Ça y était, c'était enfin le début. Cette fois, elle y était. Ça devenait.. réel.

« Saluuuut ! » lança-t-elle à la cantonade avec un grand sourire à la sauce tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil. Okay Bee, respire ma grande. Il fallait peut-être oublier l'attitude de gentille petite infirmière en pédiatrie. Ce n'était pas des mômes malades qu'elle avait face à elle.

Les dents plantées dans la lèvre inférieure, Bambi-Jane observa un instant ses nouveaux colocataires. Damn. Ce qu'il y avait de certains, c'est que ça ne manquait pas de filles canons. En matière de filles, elle n'était, certes, pas très difficile mais quand même. Par contre, pour ce qui était des hommes.. ça restait à voir. Avec une petite moue, elle vint prendre un verre, laissant son regard continuer de se promener sur les plus proches de ses camarades de jeu. Probablement était-elle une des dernières à entrer. Mh. Plutôt déstabilisant, comme position.