Je m'étais couchée il y a deux heures à peine et déjà, le sommeil me rejetais comme une malpropre. Impossible de fermer l'oeil. Je tournais et tournais dans mon lit, espérant que Morphée viendrait me récupérer pour m'emmener loin. Loin au pays des rêves. Hélas, rien n'y faisait. Je décidais donc de me lever après avoir soufflé exaspérée et prit la direction du boudoir. Lire, ça m'a toujours aider à trouver le sommeil. J'espérais donc que ce serait le cas dans le jeu aussi. Arrivant dans la pièce isolé, j'arrivais près de la bibliothèque. Attentivement, je lisais les titres de chaque livres, me hissant sur la pointe des pieds pour pouvoir lire ceux qui se trouvaient plus haut. J'avais finalement trouver mon bonheur, un livre que je ne connaissais pas mais qui m'avait l'air sympathique. Je l'attrapais et allais donc m'asseoir, c'est alors que je vis la porte s'ouvrir sur l'une de mes colocataires de chambre. Je fixais celle-ci du regard. « Zut, j'espère que ce n'est pas moi qui t'ai réveillée » Après tout, il était fort probable que celle-ci m'eu entendu quitter notre chambre il y a à peine quinze minutes de cela.

FT HORTANSIA

Le boudoir était un endroit que je n’avais encore jamais visité, mais il y avait une première fois à tout. J’avais poussé tout doucement la porte même si je ne m’attendais pas à voir quelqu’un debout. Il se faisait assez tard et pourtant, l’une de mes camarades de chambre se trouvait là, debout, un livre à la main. « Il m’en faut plus que ça pour réveiller ma chère » Je me baladais dans cette pièce, regardant un peu partout autour de moi. « C’est une salle où on y fait quoi en fait ? » je n’avais encore jamais croisé une salle pareille, mais en voyant la cheminée je pouvais deviner qu’on pouvait facilement s’y réchauffer ou encore s’admirer en apercevant un miroir. Je marqua une petite pause, remettant correctement mes cheveux blonds avant de me retourner vers Polly qui, il n’y avait pas de doute, était cent fois moins belles que moi, mais bon il y en avait pour tous les goûts.

HS:

« Il m’en faut plus que ça pour réveiller ma chère » J'avais la conscience tranquille, au moins ça n'était pas moi qui l'avait menée hors de son lit ? Avions-nous toutes les deux des problèmes de sommeil ou bien était-ce la pleine lune qui m'empêchait de fermer l'oeil ? Je fais partie de ceux qui croient que la lune influence largement nos caractères et nos cycles de sommeil et je n'en ai aucunement honte. « C’est une salle où on y fait quoi en fait ? » Je regardais autour de moi, haussant les épaules et déposant mon livre sur mes genoux. Prenant soin de garder la page où j'étais arrivée. « J'en sais trop rien en fait. Mais j'ai entendu dire qu'il y avait des bouquins alors j'suis venue ici. » Un boudoir ? Non, vraiment je savais pas ce que l'on pouvait venir faire ici à part s'isoler et lire un livre. « Tu t'appelles Hortansia c'est bien ça ? » C'est pas une fleur ça d'ailleurs? En tout cas, j'ai toujours envie de l'appeler Pétunia.

C'était la première personne que je rencontrais qui savait lire ou du moins qui lisait. Je ne sous-estimait pas les compétences des autres candidats, mais je ne les avais encore jamais vu un bouquin dans la main. Enfin en même temps, moi-même je n'étais pas au courant qu'il y avait des livres et si j'avais su, je serais sans doute venue un peu avant. Je n'en avais pas l'air comme ça, mais j'aimais beaucoup lire et puis au moins ça pouvait occuper mes journées. « Et tu vas lire quoi ? » Je m'étonnais moi-même, voilà que je continuais à faire la conversation en commençant à parler littérature. Je finirais sans doute très vite par me désintéresser à elle si son livre était pourrie, mais elle pouvait toujours garder espoir. « C'est exacte et toi tu es Polly je crois non ? » elle connaissait mon prénom voilà me ravissait, mais c'était aussi un miracle que je me rappelle du sien surtout que je ne lui avais jamais adressé la parole jusqu'à aujourd'hui. « Tu ne t'étais pas embrouillé avec un candidat dès le premier soir ou un truc comme ça ? » d'après mes souvenirs, c'était grâce à ça que je connaissais son prénom, mais le soir du premier prime je ne m'y étais pas vraiment attardé. C'étaient les nombreuses rumeurs qui avaient su faire leur boulot.