Ellea

Seize heures et des poussières... l'heure du goûter ! Mine de rien, j'étais resté un grand enfant et, surtout, je ne reculais jamais devant une occasion de passer derrière les fourneaux. La cuisine, c'était ma passion avant tout. Alors bon, préparer un petit quelque chose, que ce soit pour mes camarades ou pour moi, était toujours un vrai plaisir. Il y a de ça quelques temps, j'avais appris à connaître Ellea sous la pergola, un jour de pluie, et lui avais alors promis de lui confectionner le gâteau de ses rêves. Seulement, si la jeune femme m'avait peut-être dit ce qui lui ferait plaisir, j'étais en tout cas pris d'un trou de mémoire. Bref, avant d'entreprendre quoi que ce soit, je préférais avoir confirmation auprès d'elle histoire d'agir selon ses goûts, ses préférences, et surtout en tenant compte d'éventuelles allergies alimentaires. On était jamais trop prudent. Dans la cuisine depuis quelques minutes, j'avais préalablement déposé un mot sur le lit de la jeune femme - en m'introduisant donc dans une chambre qui n'était pas la mienne -, demandant à celle-ci de me rejoindre dans cette spacieuse pièce entre seize heures et seize heures trente. Le temps de disposer sur le plan de travail quelques ustensiles, Ellea poussa finalement la porte. Je l'accueillis donc avec le sourire. « Hey, bonjour ! Co... comme promis, aujourd'hui c'est après-mi... midi cuisine ma belle. » J'eus soudainement une illumination. Il m'avait semblé l'autre jour que la jolie brune avait parlé de gâteau à la crème... Hum. Et pourquoi pas, après tout ? « Alors, alors... nous a... allons voir si tu es vraiment une catastrophe en... cuisine, comme tu l'as prétendu l'autre fois..., Bien. » J'affichai alors un grand sourire, un sourire si large que mes dents n'allaient pas tarder à toutes se faire voir, avant de me tourner totalement vers la jeune femme. « Dis-moi, qu... qu'est ce qui te ferait plaisir Ellea ? » Il était question de satisfaire la jeune femme aujourd'hui, alors ma foi j'étais disposé à confectionner le gâteau dont elle rêvait, quitte à en créer un spécialement pour ses beaux yeux, à en baptiser un à son nom. Un Ellea, ouais ça sonnait aussi bien qu'un Paris Brest. Voir mieux.

Le soleil était revenu sur le chalet et je dois dire que cela faisait tout de même du bien. Cependant, je commençais à me demander si toute cette histoire de quête d'amour dans un jeu télévisé était réellement une bonne idée. Je crois que quelque part, je commençais même peut-être à remettre ma présence en question. Pourtant, je m'étais promis d'aller le plus loin possible. Je n'arrêtais pas de me répéter ça et je tentais de me convaincre que le fait qu'on puisse aller en ville me ferait du bien. Cet après-midi, j'avais passé un moment à la piscine, avant de monter pour me rhabiller. Arrivant dans ma chambre j'avais trouvé un mot sur mon lit. Pas de doute, il était pour moi Cléo était parti depuis bientôt deux semaines et je dormais à présent seule. En lisant le mot que m'avait laissé Dimitri j'eus un sourire. Je me séchais rapidement et m'habillais un peu à la hâte, passant un jean et un haut, tenue beaucoup moins classe que le soi du prime mais que j'appréciais tout de même. Il n'était pas encore 16h15, j'étais pile dans les temps. J'entrais dans la cuisine et y vit Dimitri. Je lui rendis son sourire et l'écoutais. « Hey, bonjour ! Co... comme promis, aujourd'hui c'est après-mi... midi cuisine ma belle. » Mon sourire s'élargit doucement. « Coucou. Oh génial. » Comme tout le monde, enfin, je crois, quand j'ai un coup de mou je mange. La perspective d'un bon gros gâteau me ravissait. Je m'approchais doucement de lui. « Alors, alors... nous a... allons voir si tu es vraiment une catastrophe en... cuisine, comme tu l'as prétendu l'autre fois..., Bien. » Je me mis à rire doucement. Il ne savait pas à quoi s'attendre. « Oh bah tu vas être servi niveau catastrophe. Je sais faire deux choses, ouvrir une conserve et jeter de la farine sur les autres. » J'allais quand même faire du mieux que je pouvais. Dimitri avait un grand sourire, il appréciait sans doute d'être là, moi aussi, sincèrement. « Dis-moi, qu... qu'est ce qui te ferait plaisir Ellea ? » Je le regardais après avoir réfléchis quelque seconde. « Plein de crème. Quelque chose aux fruits si on en assez. J'adore les mousses à la fraise ou aux fruits exotiques, ce genre de chose. Ou du chocolat ! » Je me mis à rire doucement en le regardant. « Je suis pas très difficile en fait... »

J'étais bien parti pour passer mon après-midi derrière les fourneaux, mais cette perspective ne me dérangeait pas, au contraire. La cuisine, c'était mon métier avant tout, alors je m'attelais toujours bien volontiers à la préparation d'un gâteau. Surtout si celui-ci visait à faire plaisir à une demoiselle aussi sympathique que l'était Ellea. Je regrettais le fait de ne pas avoir appris à la connaitre dès le début, ayant attendu près d'un mois d'aventure avant d'enfin l'aborder. Mais mieux vaut tard que jamais, comme dit le dicton. J'avais demandé à la demoiselle de me rejoindre dans la cuisine aux alentours de seize heures-seize heures trente. Tout retard était bien entendu accepté, je n'allais certainement pas jouer les tyrans pour un gâteau. Elle passa finalement la porte, en souriant. Une formidable aventure l'attendait alors : de la cuisine, de la vraie et pure cuisine à la Dimitri. Oui bon, formidable aventure peut-être pas, mais un bon moment en perspective en tout cas. « Coucou. Oh génial. » Je lui exposai ensuite notre tâche pour aujourd'hui, à savoir mettre à l'épreuve son niveau qu'elle qualifiait de désastreux en cuisine. Nous allions voir ça... Elle eut un léger rictus. « Oh bah tu vas être servi niveau catastrophe. Je sais faire deux choses, ouvrir une conserve et jeter de la farine sur les autres. » Là, ce fut à mon tour de rire. Ouvrir une conserve... jeter de la farine... Je voyais le tableau. « Bien bien bien, je vois. Bah... c'est dé... déjà ça, hein. » Je connaissais réellement des personnes n'étant même pas capables d'ouvrir une converse, alors Ellea n'avait pas tout perdu dans cette affaire. Je pouvais peut-être faire quelque chose d'elle, au final. Et sinon, qu'est ce qui pouvait bien faire plaisir à Ellea ? « Plein de crème. Quelque chose aux fruits si on en assez. J'adore les mousses à la fraise ou aux fruits exotiques, ce genre de chose. Ou du chocolat ! » Gourmande, quoi, tout comme moi. Nous allions bien nous entendre, et probablement bien nous amuser également. « Je suis pas très difficile en fait... » Je pouvais en effet le constater, oui. « Nous... nous avons suffisamment de fruits, de... chocolat également. Et la crème est au... au frigo, bien sur ! Nous sommes donc pa... parfaitement équipés. Bien... » Ni vu ni connu, je me saisis du paquet de farine qui se trouvait non loin de moi avant de retirer l'élastique qui le tenait fermé. Je fourrai ensuite ma main dedans, retirant celle-ci et serrant le poing, ce dernier étant désormais rempli de farine. D'un geste simple et inattendu, je jetai alors la farine sur Ellea, avant de faire mine d'être désolé. « Oh ! Mais... que je suis maladroit a... alors ! Désolé hein, après la cendre, la... farine. C'est pas d'bol quand même. » Seulement je doutais quand même du fait que cet acte tout à fait calculé puisse passer pour de la maladresse ; Ellea n'était sans doute pas dupe. Le paquet de farine, lui, se voulait toujours posé sur le plan de travail. Et le gâteau alors ? Bah, chaque chose en son temps.

Je savais que l'après-midi allait être agréable. Le moment que j'avais passé avec Dimitri sur la pergola avait été plaisant et je n'avais aucun doute sur le fait que le temps passé dans la cuisine serait tout aussi agréable que ce moment. En plus de ça, à la clé on allait avoir un gâteau, que demander de plus ? J'étais contente de passer un moment avec lui, parce que nous n'avions pas pris le temps de nous connaître avant. Cela me faisait plaisir de me rendre compte que même quatre semaines après le début de l'aventure, je pouvais encore être surprise par les rencontres que je faisais dans le chalet. Est-ce que je pensais rencontré l'amour ici ? Franchement, je l'ignorais mais j'avais fait de belles rencontres et si rien ne se passait lors de l'aventure, cela ne voulait pas dire pour autant que rien ne se passerait après. Je souris en pensant à ça, descendant les escaliers avant d'arriver dans la cuisine. Je me doutais que Dimitri devait être bon cuisinier et qu'il devait aimer son métier, sinon quoi il n'aurait pas proposé de faire un gâteau, du moins je pense. Lorsque je partageais mon niveau de compétences en cuisine avec lui, le jeune homme se mit à rire. Je lui fis un grand sourire, contente qu'il rit. Cela me faisait du bien de voir les gens rire, sans que je puisse réellement expliqué pourquoi... Petite, je passais mon temps à rire et, même si je me contrôle un peu mieux à présent, je suis toujours une personne qui aime rire et s'amuser. « Bien bien bien, je vois. Bah... c'est dé... déjà ça, hein. » Je souris doucement et hochais la tête. Je n'étais pas comme ma mère, elle qui cuisinait des festins à la maison. Elle trouvait ça d'ailleurs incroyable que je ne sache pas faire à manger et que je ne le fasse pas. Elle me disait d'ailleurs souvent que je ne serais pas bonne à marier, ce qui me faisait rire. À notre époque, les hommes pouvaient aussi faire à manger et être mariée à un homme qui fallait servir ce n'était absolument pas pour moi, c'est clair. Je ne veux être l'esclave de personne. « Nous... nous avons suffisamment de fruits, de... chocolat également. Et la crème est au... au frigo, bien sur ! Nous sommes donc pa... parfaitement équipés. Bien... » Je souris et le regardais. « Par... » Je n'eus pas le temps de finir mon mot que déjà Dimitri, après s'être saisi du paquet de farine, me lançait une poignée dessus. Je le regardais, surprise. Il faut dire que je ne m'attendais pas du tout à ça de sa part. Oh il allait le payer et j'espère qu'il savait à quoi il s'attendait. « Oh ! Mais... que je suis maladroit a... alors ! Désolé hein, après la cendre, la... farine. C'est pas d'bol quand même. » Je secouais la tête un grand sourire aux lèvres, amusée. « Au mon pauvre, ta maladresse ne te sauvera pas cette fois. » Je me saisis rapidement du paquet de farine et lui en jetais une partie dessus. J'espérais qu'il y en avait un autre parce que je pense que celui-là allait finir sur Dimitri. Je m'éloignais de lui en souriant, ne voulant pas que cela se retourne sur moi. Je le regardais, toute fière avec un grand sourire. « Tu ferais un très beau gâteau ! »

Ellea se disait d'un niveau tout bonnement catastrophique en cuisine, et je voulais bien la croire. À l'entendre, elle n'était douée que pour ouvrir les conserves et jeter de la farine. Moi aussi remarquez, je savais ouvrir une boite de conserve. Mais bon, j'étais pâtissier alors on attendait forcément de moi de solides connaissances culinaires. Pourtant il m'arrivait très peu souvent de me réjouir de ce que j'entreprenais ; éternel insatisfait que j'étais. Bon, nous avions des fruits, du chocolat, de la crème... tout pour réaliser un délicieux gâteau. Mais c'était sans compter sur mon côté joueur, trop souvent effacé par ma timidité maladive. Mon côté réservé prenait constamment le dessus, mais cette fois-ci je comptais bien me montrer surprenant. « Par... » Ellea n'eut même pas le temps de terminer sa phrase que je m'étais déjà saisis d'une bonne poignée de farine, qui ne tarda d'ailleurs pas à être jetée sur la jeune femme. À en juger ses yeux écarquillés et sa bouche à demi-ouverte, elle ne s'y attendait carrément pas. Le Dimitri qu'elle avait appris à connaitre récemment n'était pas du genre à faire ça, du moins c'est ce qu'elle avait dû penser. Mais voilà, je pouvais aussi être imprévisible parfois. Après avoir tenté de retirer la farine qu'elle avait dans les cheveux, Ellea reprit de plus belle. « Au mon pauvre, ta maladresse ne te sauvera pas cette fois. » Là, elle prit à son tour le paquet de farine avant d'en déverser une bonne partie sur moi. Le coup de l'arroseur arrosé, un classique. Je m'attendais un peu à cette riposte-là, mais cela ne m'empêcha pas de rire. Ah vraiment, je devais avoir l'air classe avec toute cette farine. « Tu ferais un très beau gâteau ! » s'exclama-t-elle enfin, après avoir effectué un mouvement de recul, comme par peur de contre-attaque. Oh oui elle pouvait craindre ma vengeance, car celle-ci n'allait pas tarder à être exprimée. C'était une question de secondes, à vrai dire. « Tu ne... perds rien pour attendre ! » Je me mis alors à sa poursuite, ouvrant au passage en grand la porte du frigo et me saisissant d'un œuf. Ellea ayant fait le tour du plan de travail et étant partie à droite, je partis vers la gauche pour tomber nez-à-nez avec elle. « Madame, p... permettez-moi de vous faire bé... bénéficier de notre service gratuit : un shampooing. » Il ne me fallut pas deux secondes de plus pour littéralement écraser l'œuf sur sa tête, avant de coller mes mains sur son crâne comme pour bien étaler le tout. « T'es pas... pas mal non plus comme gâteau, tu sais. » Parce que pour le coup, elle se retrouvait pleine de farine et de jaune d'œuf. Celui-ci dégoulinait d'ailleurs le long de sa chevelure, tandis que je me mis à me tordre de rire. Vraiment, la situation était aussi hilarante qu'elle était ridicule. Mais mon dieu que cela pouvait faire du bien de s'amuser un peu !

J'aurais trouvé ça ironique, qu'un pâtissier ne sache pas cuisiner. Cela devait sans doute exister mais c'était improbable, sans doute comme une nourrice qui ne sait pas s'occuper d'un enfant. J'avais, à cause de mon métier, rencontré pas mal d'incompétents et je dois dire que j'étais toujours surprise de voir comment des gens qui ne connaissaient rien à leur métier pouvait prétendre à être une chose qu'il n'était pas. Travailler avec des gens incompétents était une chose insupportable parce que cela demandait du coup, deux fois plus de travail. J'avais de la farine de partout, dans les cheveux, sur mes vêtements... J'avais essayé de retirer un peu de farine de mes cheveux, c'était peine perdue. J'allais avoir besoin de prendre une bonne douche, mais pas tout de suite, d'abord, il fallait que je me venge. Dimitri n'allait pas gagner comme ça et ce n'est pas son côté maladroit qui allait le sauver. J'étais surprise qu'il fasse ça, agréablement surprise, bien sûr. Je pense qu'il devait se douter que j'allais lui lancer de la farine dessus et, gardant le paquet dans mes mains je me demandais ce qui allais m'arriver. La cuisine allait être dans un sale état mais si il fallait nettoyer alors je le ferais, même si je ne pensais pas réellement à ça à ce moment précis. Le jeune homme se mit à rire, en même temps je le voyais mal faire la gueule, c'était lui qui avait commencé ce petit jeu alors j'espérais pour lui qu'il était prêt à aller jusqu'au bout. « Tu ne... perds rien pour attendre ! » Je me mis à rire et secouais la tête reculant de plus en plus. Je le vis ouvrir le frigo et fis un nouveau pas en arrière. Je fis surprise en tombant face à lui. « Madame, p... permettez-moi de vous faire bé... bénéficier de notre service gratuit : un shampooing. » Je le regardais et me reculais mais il était déjà trop tard, j'avais un œuf collé dans le cheveux. « On t'a jamais appris qu'il ne faut pas toucher aux cheveux d'une fille. » Je le regardais, un peu dégoûtée. « T'es pas... pas mal non plus comme gâteau, tu sais. » Je me mis à rire. « Il manque encore un petit quelque chose si tu veux mon avis. » J'attrapais rapidement le pot d'eau qui, par chance, était plein et lui vidait dessus d'un geste vif avant de m'éloigner de lui, riant. « Pré-rinçage express pour monsieur ! »

Cet après-midi cuisine était complètement en train de dégénérer, pour le coup. Et ça n'était pas QUE de ma faute, même si j'avais tout de même une certaine part de responsabilité dans ce qui venait de se passer. Bon d'accord, je reconnaissais que tout avait commencé lorsque j'avais jeté une poignée de farine à la figure d'Ellea. Seulement je ne connaissais pas la jeune femme si joueuse, et surtout si rancunière. Car sa riposte ne se fit pas attendre, et elle eut par la suite droit à un shampooing aux œufs. Cadeau de la maison. « On t'a jamais appris qu'il ne faut pas toucher aux cheveux d'une fille. » Elle sembla m'en vouloir un instant, mais je savais bien qu'au fond elle s'amusait comme une folle. Au même titre que moi qui, plus que jamais, pouvais enfin me détendre un peu durant une vraie partie de rigolade comme je n'en avais pas vécue, dans une cuisine, depuis un bon bout de temps. Je lui fis ensuite remarquer que comme gâteau non plus, elle n'était pas mal, ce qui ne manqua pas de la pousser au rire. « Il manque encore un petit quelque chose si tu veux mon avis. » Je sentis comme une vengeance en cours de préparation. Je n'eus le temps de dire "ouf" qu'Ellea se saisit du broc d'eau qui se trouvait près de nous pour, au final, le renverser sur moi. « Pré-rinçage express pour monsieur ! » Elle entreprit un mouvement de recul, tandis que je ne pu m'empêcher de rire à mon tour. Mon dieu, j'étais juste littéralement trempé jusqu'aux chaussettes. Je ne revenais toujours pas du fait qu'elle avait osé vider l'intégralité du broc sur moi. Mais je ne comptais pas m'avouer vaincu après ça, oh non. « Je... un instant. » Je me mis à reculer presque au ralenti et sur la pointe des pieds pour me retrouver dos au frigo, dont j'avais visiblement oublié de fermer la porte en me saisissant de l'œuf quelques minutes plus tôt. Mmm, cette porte ouverte tombait vraiment à pic. Je pus donc aisément et rapidement me saisir d'une bouteille de lait, dévisser à toute vitesse le bouchon de celle-ci avant de revenir en courant vers Ellea pour, au final, projeter tout le contenu de la bouteille - un bon litre et demi de lait - sur elle. Décidément, nous ne faisions que du gâchis. Mais tant pis, je ne pouvais pas la laisser gagner la partie. Toutes les occasions étaient bonnes à prendre, toutes les bouteilles également. « Bien, bien, bien... je crois que... l'on peut dire que t... tu es aussi trempée que moi, dé... désormais. » Je préférais encore me retrouver plein d'eau que plein de lait. Est-ce que je regrettais mon geste ? Pas le moins du monde. Est-ce que je redoutais une nouvelle riposte de sa part ? Plus que jamais.