15H00, un peu de détente ne ferait pas de mal. J'ai entendu dire qu'il y avait une petite bibliothèque quelque part dans le chalet. Je l'ai vite trouvé et me suis dis que le contenu n'était pas bien.. intéressant. Mais je tombe sur un Jules Verne comment résister à un Jules Verne, c'est comme résister à un Sherlock c'est impossible. Alors je me saisis du livre et d'une démarche assuré, la mienne quoi. Je cherche un endroit au calme. Le salon est envahit ce ne sera donc pas là. Je pousse une porte et me retrouve à l'extérieur frissonnant légèrement. Je sais qu'il y a des bâtiments à l’extérieure qui vont certainement être bien moins fréquenté. A une jolie pergola. Je pousse la porte et est satisfait par ce décors. Mais je ne suis pas seul. En charmante compagnie si je puis dire,puisque oui elle est charmante.. mais sinon elle me semble bien casse couille la belle. Je m'avance vers elle un sourire sur le visage je ne vais pas directement la taclé non plus. « Bonjour, moi c'est Auggie. » dis-je lui tendant la main pour qu'elle la serre, mais la je me dis que c'est pas forcément son truc ce genre de chose et je me prépare à u vent, ou un une bise loin d'être chaste.

Comme je l'avais imaginer elle regarde ma main et semble hésiter à la serrer. Mais contrairement à ce que je pensais elle s'en saisit. Ah bah en faite elle essaye de m'attirer vers elle ou quoi ? Ah non elle se serre de cette prise pour pouvoir se lever et en profite pour déposer un baiser sur ma joue. Je souris, ce n'est pas très étonnant. J'aurais préféré moins de familiarité pour une première rencontre mais bon on ne peux pas obligé les gens à se confirmer à nos principes.« Dis moi Auggie, tu es une sorte de noble ou… ? » Je souris de plus belle. Je ne peux pas être plus que ça non ? On me définit toujours de noble, de quelqu'un de maniéré, de quelqu'un de riche mais on va rarement au delà de tout ça c'est dommage parce que je suis plus que ça. Je sais faire la fête, je suis loin d'être coincé, je suis drôle et agréable à avoir à ses cotés. Donc ce n'est pas la peine de me cataloguer ainsi. « Et toi tu es une sorte de fille facile ou ? » Je me rend compte que mes paroles ont dépassé ma pensé. Mince, merde, crotte, fais chier. Elle fait la bise pour dire bonjour, elle s'appelle Malika je ne risque pas de l'oublier. Hm je dois dire quelque chose face à mon commentaire très déplacé non ? « Je ne voulais pas te vexer alors j'espère que ce n'est pas le cas. Et oui, je suis un noble, un duc. » Léger sourire, je sens la tempête arrivé j'espère que non.

 « T’inquiètes, il en faut bien plus pour me vexer mon petit duc. » Dans ce cas. Il faut dire que ça ne m'étonne pas plus que ça venant de cette jeune femme. Je la regarde, je ne sais pas réellement comment je dois me comporter. Elle se fou de moi où ? Parce dans son rire là j'ai l'impression qu'elle se fout clairement de moi. Mes sourcils se froncent dangereusement. Je me prépare à tout venant de cette femme. Encore une de plus totalement imprévisible. Moi qui suis pas très spontané et qui a tendance à calculé la moindre phrase qui va sortie de ma bouche.. je suis pas très à l'aise là parce que elle pourrait se mettre à poile que ça la dérangerait pas et moi je resterais comme un con. « Ce n’est pas trop… Ennuyant ça, duc ? Enfin je veux dire… Le protocole etc ? » Je me détends, elle a pas l'intention de se foutre à poil, elle veut juste parlé de .. moi. Ah oui être Duc c'est pas très.. festif on va dire. « Tant que je suis pas invité à un dîner on va dire que ça va. » Oui parce que c'est pendant les dîner que je revêt le costume de Duc et tout ce que ça veut dire. Bon c'est vrai je suis tout le temps super maniéré.. mais quand je suis dans un dîner officiel. On va dire que c'est dix fois plus. De plus je dois toujours faire mes preuves alors si je pouvais être parfait et qu'on me laisse un peu tranquille faire ma petite vie à Chicago ce serait parfait. « Mais je passe la plus grande partie de mon temps à Chicago dans des jeans et des tee-shirt. Il m'arrive même de mettre des baskets. » dis-je dans un sourire amusé. « Et vous mademoiselle, ce n'est pas trop.. épuisant de devoir repousser les avances de tout les hommes sur votre passage ? » dis-je la vouvoyant volontairement. Je lui souris. Elle va faire un joli mouvement de cheveux, se cambrer et me dire que c'est vraiment épuisant mais qu'elle adore ça. Ou un truc du même style.

« N’empêche, y’a toujours de la bonne bouffe a ce genre de truc. Mon père est ambassadeur, j’ai du fréquenter des diners de ce genre toute ma jeunesse. »  De la bonne bouffe, son langage me fait plissé des yeux. Mais elle ne doit pas être stupide si elle est fille d'ambassadeur elle a dut avoir une bonne éducation ou même peu être toujours faire des études je ne sais pas. Alors pourquoi employer des mots aussi.. dévalorisant. J’apparente la nourriture que l'on mange plus comme de la haute gastronomie que de la vulgaire bouffe que l'on mangerait dans un fast food du coin. Mais passons. Je lui fais un commentaire sur le faite que je suis comme tout le monde et qu'il m'arrive même de mettre des baskets. Elle rit, c'est si étrange que ça ? « Je vis aussi à chicago. » Mon sourire se fait plus grand. Elle vient de Chicago donc.. Et ben ça se trouve on s'est croisés une bonne centaines de fois sans jamais se remarqué. Non.. une fille comme elle on la remarque c'est certain. Quoique si je suis occupé c'est fort probable que je ne l'ai pas remarqué. « Cela nous fait un point commun ! » dis-je exagérant la surprise. Mais au fond j'imagine que ce sera le seul et l'unique. Je lui demande alors si ce n'est pas trop épuisant de repousser les avances de tout le monde.« Oooh mon Dieu, c’est tellement épuisant ! » Dit-elle faignant la fatigue. Mon sourire s'étire un peu plus. « J’aime ça en fait. Et tu peux me tutoyer. Tu veux que je te vouvoie ? » J'écarquille légèrement les yeux. Je n'ai même pas fais attention au fait que je l'ai vouvoyé, c'est une habitude. « Je trouve ça terriblement distant, de vouvoyer les gens… » J'écarquille un peu plus les yeux. Le vouvoiement n'est pas là pour mettre une distance entre les gens. Avant mari et femme se vouvoyaient et ça ne les empêchaient pas d'être intime. « C'est un signe de respect chez moi, mais je peux te tutoyer sans problème et vice versa. » dis-je tranquillement. « Alors une fille d'ambassadeur comme toi doit être inscrite à la meilleure école dans je ne sais quelle domaine à moins que tu travail déjà dans une entreprise connu ? » dis-je. Phrase à rallonge pour simplement lui demander ce qu'elle fait dans la vie. Mais voyez vous c'est ma marque de fabrique.